Chapitre 7
Le lendemain le réveil de Fleur sonna une musique qu'elle aimait beaucoup. Elle se leva rapidement et regardant l'heure de son réveille, il était quatre heures quarante cinq. Fleur préférait se lever plutôt pour avoir le temps de bien préparer ses affaires. Elle se doucha et s'habilla d'un jean confortable bien qu'un peu usé, et un débardeur. Son sac était contre la porte vide et au milieu de la chambre s'entassaient les affaires pêle-mêle. Fleur commença à trier ce dont étaient inutiles, superflus, nécessaires et obligatoires. Finalement il n'y avait pas grand-chose à prendre quelques affaires de rechange, le nécessaire pour dormir. Ils ne partaient pas en croisière. De plus Fleur avait choisi un sac qui était plutôt petit, ce qui limitait grandement le nombre de chose à emporter. Elle s'était faîte la remarque que plus il y avait d'espace dans le sac plus on avait tendance à prendre des choses inutiles. Elle regarda sa montre et s'aperçut qu'elle avait cinq minutes d'avance sur l'horaire effectivement ils devaient aller prendre leur repas à 5H30. Elle chargea son sac sur le dos, elle mit ses chaussures de marche et sortit de sa chambre, elle referma la porte et se retourna vers la chambre de Charlie, elle entendait des mouvements dans la chambre signe que Charlie s'était levé et s'activait. Elle se demanda si elle devait frapper, mais la porte s'ouvrit sur charlie.
- Euh Bonjour murmura à voix basse Fleur un peu surprise.
- Bonjour, nous sommes un peu en avance.
Il posa son regard sur le sac de Fleur.
- Je vois avec satisfaction que tu n'as pas réduit ton sac ça ferait étrange deux touriste sans bagages, annonça Charlie en souriant
Fleur trouva se sourire rafraîchissant. Ils descendirent dans le réfectoire vide seul les couverts étaient mis les elfes étaient déjà affairés, ils préparaient le repas du midi. Ils s'installèrent l'un en face de l'autre et commencèrent à manger en silence. Fleur était gênée de ce silence.
- Ca arrive fréquemment ce genre de chose ?
- On ne peut pas dire que ça arrive très souvent seulement de temps en temps. Généralement c'est moi qui m'en occupe et j'ai avec moi cinq ou six personnes, mais pour celui-ci je suis seul ce qui rend l'intervention encore plus dangereuse.
Ils se levèrent et prirent leurs affaires pour sortir du bâtiment.
- Attends moi ici, je vais chercher une voiture, annonça le rouquin.
Charlie alla dans un hangar, Fleur entendit le moteur d'une voiture ronronner doucement et une voiture discrète et noire sortit du hangar qui se referma automatiquement. Charlie se plaça devant Fleur, il laissa le moteur tourner et sortit de la voiture. Fleur se demandait comment il avait fait pour y entrer.
- Je laisse le moteur tourner pour qu'il chauffe, annonça Charlie comme pour s'excuser. Il chargea son sac dans le coffre et prit celui de Fleur, elle sentit comme une sensation étrange mais elle n'y fit pas attention, visiblement Charlie n'avait rien senti, il chargea le sac de Fleur dans le coffre et ferma celui-ci. Il monta dans la voiture et ouvrit la portière à Fleur de l'intérieur. La Demi-Vélane monta dans la voiture qui démarra en douceur puis Charlie accéléra et abaissant un levier, la voiture s'envola, il abaissa un autre levier, mais Fleur ne vit aucun changement.
- Nous sommes devenu invisible, annonça Charlie un sourire en coin voyant que Fleur cherchait des yeux
Fleur sourit à son tour, Charlie détourna sa tête et essayait de se concentrer sur la route. Fleur porta son attention sur le paysage, ces grandes étendues de forêts vert foncée. De temps en temps une clairière apparaissait, Fleur regarda attentivement et elle arrivait à distinguer les cerfs qui galopaient en tous sens effrayés par le bruit du moteur.
- Le moteur ne risque t il pas de nous faire repérer ?
- Non les moldu nous prennent soit pour un avion soit pour un orage.
- Ah ! Répondit Fleur.
Elle reporta son attention sur le paysage, cela faisait bien une heure qu'ils étaient partis et bien qu'elle ait bien mangé, elle avait faim, et elle n'était pas la seule. Charlie passa sa main derrière et souleva la banquette arrière.
- Regardes il doit y avoir des biscuits
Fleur se retourna et trouva les dits biscuits, mais dès qu'elle les vit elle n'avait plus faim.
- Oui je sais ils n'ont pas l'air appétissant et ils n'en ont pas que l'air ! Se mit à rire Charlie devant la mine écoeurée de Fleur.
- Je dois avoir ce qu'il faut, annonça t elle. On peut avoir accès au coffre par l'habitacle ?
- oui il suffit de baisser la trappe qui se trouve au milieu du dossier de la banquette arrière.
Fleur abaissa le dossier de son propre fauteuil et enleva sa ceinture. Elle fit une pirouette et se retrouva sur la banquette arrière. Elle regarda Charlie qui regardait devant pour guider la voiture. Fleur dégagea la trappe et passant la main dans l'orifice elle attrapa son sac et le tira vers elle. Elle sortit de la poche de devant un paquet de gâteau et deux bouteilles de bièraubeurre. Elle refit la pirouette à l'envers pour se retrouver à sa place, elle remit le dossier à sa position verticale et s'attacha.
- De la bièraubeurre ! Mademoiselle Delacour vous êtes prévenantes, ça fait un an que je n'en ai plus bu une goutte ! S'extasia Charlie.
- Fleur sentit qu'elle avait marqué un point en sa faveur, tous les garçons Weasley se ressemblaient, ils étaient voraces.
- Continuez à me sortir de la bièraubeurre et je vous fait engager sur l'heure, annonça en riant Charlie.
- Pourquoi ? Tu es contre le fait que je puisse devenir une soigneuse ? Demanda intriguée Fleur.
- Non mais je veux savoir de quoi tu es capable, mais de toute manière ce n'est pas à moi qu'appartient la décision de te garder ou non, je peux juste donner mon avis et encore on peut me l'enlever.
Charlie termina son discours par un sourire frustré. Fleur lui répondit par un sourire qu'elle jugeait plutôt charmant, mais Charlie se concentra sur le voyage. Ils firent une halte à midi dans un clairière pour manger, Fleur regarda la forêt qui l'entourait, elle paraissait plus sombre plus mystérieuse et plus sauvage que les autres. Puis ils reprirent leur route pour arriver le soir exténués à l'Hôtel des Voyageurs. Malheureusement il ne restait qu'une seule chambre, Charlie déclara qu'ils allaient s'arranger.
- A la guerre comme à la guerre.
Ils montèrent dans la chambre, les planches craquaient aux moindres mouvements et la chambre était rustique.
- Couleur locale, annonça Charlie enjoué, visiblement l'aspect de la chambre ne le dérangeait pas. Fleur se demandait comment ils allaient s'organiser.
- Bien tu va dormir dans le lit et moi je sort mon lit de camp.
- Pourquoi je dois prendre le lit ? Demanda Fleur gênée
- Tu y seras mieux que par terre, moi j'ai l'habitude.
- Ce n'est pas une raison, il serait suffisamment grand pour quatre personnes ! Alors je te prête un bout du lit
- il n'en est pas question ! Répondit Charlie intransigeant.
Fleur vit le Charlie du fameux soir ressurgir devant elle. Elle eut peur et céda. Charlie s'étonna de la capitulation rapide de Fleur mais ne fit aucune remarque et commença à installer son lit de camp. Un matelas gonflable et un duvet. Il sortit de la chambre pour laisser Fleur se prépare, puis elle lui ouvrit la porte pour qu'il entre. Elle s'était tournée vers le mur pour ne pas le regarder se changer, ce qu'il fit rapidement et il éteignit. Fleur entendit un boum et un juron, Charlie venait de buter contre une chaise.
- Lumos ! Lança Fleur avec sa baguette qui illumina la pièce d'une lumière rose.
- Merci, répondit Charlie, il se glissa dans son duvet.
Fleur commença à s'endormir Charlie était silencieux, au moins il ne ronflait pas ! Mais qu'est ce qu'il pouvait bouger pendant son sommeil. Fleur regarda Charlie, il tremblait. Fleur se leva et s'approcha pour s'apercevoir que Charlie tremblait de froid, il n'avait pas de couvertures. Fleur en avait deux, elle en prit une qu'elle plia en deux pour le mettre sur Charlie qui murmura un vague merci dans son sommeil. Retournant vers son lit elle prit l'autre couverture qu'elle plia en deux pour la doubler et s'endormit.
Le lendemain Charlie se leva en premier, il sentit qu'il avait bien chaud. Il se rendit compte qu'il avait une couverture, il se retourna et vit le visage de Fleur, il y avait quelque chose d'irréelle dans ce visage, il se demandait si finalement il n'avait pas été trop dure avec elle lors de la soirée, mais il ne répondit pas à cette question car un tintamarre résonna à son oreille, c'était le réveille de Fleur. Il allait se lever pour l'éteindre mais Fleur fut plus rapide.
- Elle est à toi cette horreur ?
- Oui, c'est ma sœur qui me l'a offert.
- Hum, il n'y a pas d'autres sonnerie plus douce ? Demanda Charlie.
- Si mais on e les entends pas.
Charlie prépara rapidement ses affaires, mais Fleur avait fini avant lui ce qui le contraria quelque peu, habituellement il était le premier à être prêt. Il régla la facture avec ses pièces moldues et rangea ses affaires dans la voiture. Fleur était assise dans la voiture ses affaires dans le coffre et elle avait commencé à faire chauffer le moteur.
- Tu sais piloter ça ? Demanda Charlie sarcastique.
- Mon père voulait m'apprendre à conduire ce genre d'engin, mais ma passion interrompit les cours.
- Ah ! Répondit Charlie septique.
Il monta dans la voiture et s'éloigna de l'hôtel, il avait mis du temps à s'endormir et il en avait profité pour regarder dormir Fleur, il eut un pincement au cœur, il régla le rétroviseur droit de manière à pouvoir l'observer sans qu'elle ne s'en rende compte. Elle avait un certain charme il ne pouvait le nier. Le voyage se passa sans encombre, en silence. Ils arrivèrent à un village où les villageois couraient dans tous les sens en criant et gesticulant. Charlie arrêta la voiture te fronça les sourcils, ce n'était pas normal.
- LA ! S'écria Fleur inquiète en montrant du doigt un point noir dans le ciel qui bougeait lentement.
Charlie regarda et identifia un Pansedefer Ukrainien. Le dragon vira de bord et plongea vers la voiture. Charlie enclencha la marche arrière et recula aussi vite qu'il pouvait le dragon était devant eux et se préparait à cracher des flammes. Charlie se dépêchait de reculer le plus rapidement possible en faisant crier le moteur à son maximum, Fleur ne disait rien, elle voyait que des gouttes de sueur perlaient sur le front de Charlie. Elle tourna son regard vers le dragon les yeux rouges foncés exprimaient une grande colère et un agacement certains autour de son cou se trouvait un collier en or. Il commença à ouvrir sa gueule. Fleur ne réfléchit pas, elle ouvrit la porte et de sa baguette prononça un sort. Au même moment le dragon cracha les flammes qui butèrent contre le bouclier magique qui fut projeté contre la voiture et amplifia la vitesse de celle-ci. Charlie était étonné par ce qui venait de se passer mais il en profita pour s'éloigner encore plus. Le dragon lâcha prise et s'en alla. Charlie continua de reculer jusqu'à une zone plus sécurisée. Ils restèrent dans la voiture, quelques instant encore sous le choc de ce qu'ils venaient de vivre
