Mais non, vous ne rêvez pas, voici bien le chapitre 1 au complet. Je n'ai donc qu'une chose à dire :

BONNE LECTURE !

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Le sort des 10 000 Jours

1

Une inconnue à Poudlard.

C'était un jour de novembre brumeux à Poudlard… mais alors un jour vraiment très brumeux. Si brumeux que la seule chose que l'on arrivait encore à distinguer était qu'il faisait jour et encore ce n'était pas vraiment sûr car un beau clair de pleine lune aurait pu produire le même genre de lumière. Sans la gravité, il aurait même été difficile de différencier le haut du bas.

L'air était si opaque qu'Hagrid ne voyait pas le bout de sa barbe, Dumbledore le bord de ses lunettes et Rogue, lui, s'en foutait car cette brume n'arrivait pas jusqu'à ses cachalots.

On me signale que j'ai écrit cachalot au lieu de cachot… c'est tout à fait vrai et c'est même voulu car c'est bien cachalot et non cachot qu'il faut lire. Mais que fait Rogue avec des cachalots me demanderont certain. Et bien c'est une longue histoire alors je ne vais pas vous la raconter !

« BONG !!! » (bruit d'un coup de la massue de l'auteur sur la tête du narrateur... on remarque que ça sonne vide)

Aïe-euh ! Quoi ? Qu'est ce que j'ai dit ?

« BONG !!! » (Voix de l'auteur : Tu arrête de geindre et tu fais ton travail !)

Mais heu… ! Donc il y avait beaucoup de brume et on…

« BONG !!! » (voix de l'auteur : Les cachalots ! )

(Regard noir du narrateur en direction de l'auteur. L'auteur brandit sa massue.)

Bon , oui, alors, les cachalots de Rogue. Tout avait commencé quand Fred et George Weasley (2ème année, à Griffondor) avaient lu un livre moldu qui parlait d'un type nommé Jonas qui avait été avalé par une baleine. Très intéressés et perplexes, ils avaient alors décidé de vérifier si une baleine avait effectivement la possibilité d'avaler quelqu'un. Comme, malgré le fait qu'ils n'étaient qu'en deuxième année, les jumeaux étaient toujours extrêmement doués en magie quand il s'agissait de faire des bêtises, ils avaient métamorphosé trois pauvres souries grises en minuscules cachalots. Ils avaient alors profité qu'ils devaient préparé une potion de croissance pendant le cours de potion, pour jeter les trois pauvres bêtes dans leur chaudron.

Il y avait eu comme une terrible explosion suivit d'un immense mouvement de panique pendant le cours. Les élèves avaient fui la salle et Rogue s'était retrouvé face à nageoire avec trois énormes cachalots dans son cachot et qui lui bloquait la sortie.

Donc, au moment où débute cette histoire, le professeur Rogue se demandait bien ce qu'il allait faire de trois cachalots.

(L'auteur rabaisse sa massue sous les regards suspicieux du Narrateur.)

Donc il s'agissait d'un jour de novembre tellement brumeux que c'en était pas naturelle du tout. Et, pour dire la vérité, ce n'était effectivement pas naturel du tout. Là, quelque part dans cette masse cotonneuse et humide, il y avait quelque chose d'extrêmement peu courant dans cette partie du monde, et qui d'ailleurs était interdite par le Ministère de la Magie du Royaume-Uni, il y avait un tapi volant.

Sur ce tapi il y avait une chose nettement plus courante car elle représente approximativement la moitié de l'humanité, il y avait une femme. Bien sûr il ne s'agissait pas de n'importe quelle femme, et on peut même dire qu'elle était assez unique en son genre. Elle portait un turban rose fluo, un kimono japonais en satin turquoise avec des fleurs jaunes, un obi (la ceinture large que l'on noue sur un kimono) en toile de jute marron. Ses mains étaient recouverte d'une très épaisse paire de moufles en tricot de laine rouge et elle portait aux pieds des bottes eskimos en peau de phoque. Quelques mèches s'échappaient de sa coiffure et laissaient apparaître des cheveux vert et orange.

Il s'agissait, comme vous l'avez sans doute deviner, d'Hanna-Lise Sanguine.

La femme jeta un regard à un papier qu'elle tenait dans la main. Du moins c'est ce qu'elle voulut faire car l'épaisse brume ne lui en laissa pas la possibilité. Elle grogna et sortit sa baguette. D'un geste elle désépaissit le brouillard autour d'elle en maudissant le Ministère Anglais de la Magie pour ses lois stupides qui la forçaient à ne se déplacer que nimbée d'un épais brouillard pour la dissimuler, elle et son tapi (avec tout ce qu'il y avait dessus comme malles et caisses), à la vue des Moldus.

Mais bon, comme on lui avait dit, elle pouvait encore s'estimé heureuse d'avoir obtenu une dérogation d'utiliser son tapi magique alors que c'était formellement interdit et que si elle n'était pas contente elle avait qu'à utiliser la poudre de cheminette comme tous le monde. Elle avait donc eu le choix entre l'épais brouillard ou la suie.. Choix très symbolique car transporter tout son matériel par cheminée interposée était de la folie alors que cela ne posait aucun problème avec son tapi. En conséquence, Hanna-Lise voyageait depuis son arrivée sur le territoire britannique au cœur d'un brouillard très épais ce qui rendait le guidage et la recherche de son chemin extrêmement difficile et rendait, aussi, le voyage très ennuyeux car elle ne voyait rien du paysage.

Grâce à un sortilège, la brume s'éclaircit légèrement pour permettre à Hanna-Lise de voir sa carte.

Il s'agissait d'un parchemin jaunâtre sur lequel était tracé toute sorte de lignes et marque à l'encre noire. Sur la surface du parchemin un point lumineux se déplaçait très lentement et se superposait à une croix faite à l'encre rouge.

Officiellement elle devait être arrivée à destination, mais avec le brouillard elle ne voyait rien de rien. Elle changea d'altitude pour retourner près du sol.

Soudain une ombre massive essaya de l'écrabouiller. Une autre masse passa à quelques centimètres des franges du tapi.

Le Saule Cogneur !

Hanna-Lise soupira. Elle était bien arrivée à destination.

Poudlard !

Enfin…

Pourtant ce n'était absolument pas le moment de s'extasier et de se détendre car une masse sombre et feuillue déchira le voile de brouillard qui enveloppait le tapis volant. Hanna-Lise attrapa vivement les franges du tapis et fit une embardé sur le côté pour éviter de se faire écraser comme un moucheron.

Une deuxième masse sombre et feuillue fendit l'air.

Virage à droite.

Nouvelle masse.

Brusque prise d'altitude.

Retour au calme.

Hanna-Lise s'immobilisa en vole stationnaire au-dessus de l'endroit où elle venait de se faire sauvagement attaquer.

Comme le nuage qui l'entourait l'empêchait de voir quoi que ce soit, la jeune femme tira une baguette magique de la manche de son Kimono et d'un geste élégant du poignet fit disparaître le nuage.

Juste en dessous d'elle il y avait une grosse masse verdâtre qui gesticulait dans tous les sens et visiblement lui voulait beaucoup de mal.

Curieuse, Hanna-Lise voltigea lentement vers la chose qui lui voulait tant de mal. Elle s'immobilisa juste hors de porté de la chose et observa son agresseur.

C'était un arbre.

Hanna-Lise l'observa avec la plus grand incompréhension. Elle n'avait jamais étudié la botanique et ignorait totalement qu'il existait sur terre un arbre avec un instinct territorial aussi développé.

La jeune femme leva les épaules, se détourna de l'arbre et s'éloigna.

Les arbres ne l'intéressait pas, même quand ils essayaient de la tuer.

En violant impunément toutes les réglementations anglaises sur vole magique, Hanna-Lise fit planer doucement son tapis vers l'entrée du château au vus de tous.

Comme un tapis volant sur lequel se tenait une femme aux cheveux vert et orange, avec un turban rose, un kimono et des bottes Eskimo aux pieds était une chose fort rare en Angleterre (comme partout ailleurs dans le monde soit dites en passant) tout ce que l'école comptait de personne dans le parc, dans la cours ou dans le château s'agglutina là où le pouvait pour assister au spectacle.

Sur la plus haute marche de l'entrée, Albus Dumbledore essayait de ne pas rire. Cependant ses yeux pétillaient de malice et semblaient se moquer de l'incrédulité des élèves (et de quelques professeur). Il attendit patiemment que la jeune femme arrive à sa hauteur.

D'un ton presque sérieux, il l'accueillit.

« Bienvenue ! Les œuvres de ce château vous attendaient avec impatience. »

Hanna-lise observa le grabataire qui venait de lui adresser la parole d'un regard distant. De toute évidence il s'agissait d'un concierge qui faisait de l'excès de zèle…

« Ya, ! » Répondit-elle froidement en anglais avec un fort accent allemand. « Er ist la visite réglementair-re. Ich vouloir voir herr director ! »

Dumbledore se pétrifia et devint livide

Les élèves se retinrent de rire face à l'incrédulité du Directeur de peur d'être renvoyé.

« Je suis herr Director ! » Bégaya Dumbledore contrarié.

« Ach so … » Répliqua Hanna-Lise, suspicieuse.

Visiblement, il n'y avait pas que les tableaux et les tapisseries qui avaient besoin de la visite d'un psy dans cette école, le concierge avait l'air dérangé et se prenait pour le directeur.

L'humeur de Dumbledore s'assombrit. Il avait bien reçu un hibou du ministère pour le prévenir que la psychologue pour tableau et tapisseries qui allait venir effectuer le renouvellement des sorts des dix mille jours était un peu spéciale (voir un peu dingue) mais il n'avait pas voulu tenir compte de l'avertissement. Il n'avait plus qu'à improviser.

« Bon… » Soupira-t-il. « Veuillez me suivre jusqu'à mon bureau, s'il vous plait ! »

Dumbledore se tourna et disparut dans l'école.

Hanna-Lise se demanda bien pourquoi le concierge avait un bureau. En général une loge, ou même un placard, leur suffise amplement. Cependant comme elle n'était pas contrariante (mais aussi parce-qu'il faisait froid dehors) elle le suivit et disparut à son tour dans l'école.

Ainsi se déroula l'arrivée d'Hanna-Lise Sanguine au Château de Poudlard.

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Petite note de l'auteur.

N'espérez plus le chapitre 2, j'ai arrêté de travailler sur cette fic il y a 5 ans et n'ai pas en projet de la continuer.

Désolée.

A Echiré, le 18 aoûit 2009

Reveanne.