Fanny Radcliffe : j'ai écrit ce chapitre juste après avoir lu ton review… j'espere que c'est assez vite pour cette fois-ci ;) mais sinon je te promets de me dépêcher… merci bcp d'avoir reviewé
LeDjiNn : lool un boulet… si on veut lol… en tout cas merci beaucoup… 'content que t'ai aimé ça… et voici la suite!
Louna : oooooooon rusard a insulté ton petit remy à toi! Que de tristesse! Mais dis pas a wolfy de manger troyan :( je l'aime moua il a pas fini son rôle dans l'histoire ^^ pi tes chaps ont INTÉRÊT a venir !! :p
Harry Potter et l'éclat de Crystal
Chapitre 42
La chambre des Secrets
-C'est ce que je disais, marmonna Mimi. Il y a un petit problème.
Cette courte phrase, bien que prononcée à mi-voix, résonna dans la pièce silencieuse, son terrible écho se répercutant sur les murs comme pour accentuer la gravité de la situation.
-Que… Qu'est-ce qu'on fait? Demanda Lavande d'une voix tremblante en contemplant l'entrée de la chambre.
Il y avait, à la place de ce qui semblait être un lavabo, un gros tuyau suffisamment large pour permettre à un homme de s'y glisser.
-Vous n'y allez pas? Demanda Mimi. Harry et le roux l'avaient fait, eux.
-Je… Je ne remettrai jamais les pieds là-dedans, murmura Ginny, s'aggripant de plus belle à Draco.
-Allez! Allez! Les pressa Mimi. La vie de quelqu'un est peut-être en danger!
Lavande, Draco et Hermione s'interrogèrent du regard.
-Je ne veux pas y aller, dit Lavande. Je… J'ai peur!
-On a tous peur, dit Draco, plus sombre que jamais.
-Mais qu'est-ce que vous attendez! S'écria Mimi.
-J'y vais, lança Draco, repoussant Ginny.
-Non! Échappa la jeune fille en lui attrapant le poignet.
-J'y vais, répéta-t-il. Mais je ne peux pas y aller seul.
-J'irai avec toi! S'exclama Hermione en brandissant le poing.
-Non, Hermione, tu ne peux pas. Tu es enceinte.
-Mais ce n'est pas grave, je…
-J'ai besoin que Ginny vienne avec moi.
-Non! S'écria-t-elle, faisant quelques pas vers l'arrière. Je… Je ne peux pas retourner là-dedans… Je…
-Ginny…
-Non!
-Tu es la seule qui y soit déjà descendu parmi nous… J'ai besoin de toi…
-Non. Je n'irai pas!
Elle jeta un regard de détresse à Hermione, qui restait là, muette, son regard allant de Ginny à Draco.
-Je vais prévenir Lupin! S'exclama tout d'un coup Lavande en courant à l'extérieur des toilettes.
-Hermione, va avec elle, commanda Draco.
Elle hésita un moment, puis murmurant un "courage!" à Ginny, elle se lança à la poursuite de Lavande.
Ginny et Draco se regardèrent les yeux dans les yeux pendant un moment, puis la jeune fille détourna les yeux.
-On a qu'à attendre les adultes… proposa-t-elle en regardant le plancher.
-Non. Pas le temps. Peut-être quelqu'un est-il déjà entrain de mourir…
Ginny prit une grande inspiration, puis, expirant avec force, elle déclara:
-D'accord. Allons-y.
Draco lui sourit.
-C'est parce que je suis avec toi, fit-elle.
Puis, rejetant quelques mèches rousses derrière ses oreilles, elle sortit sa baguette et se jeta dans le trou. Draco jeta un coup d'œil à la carte des maraudeurs que lui avait confiée Harry, puis s'assurant que Hermione et Lavande étaient en chemin, il passa les jambes dans le tuyau.
-C'est la dernière fois que je m'occupe de leurs affaires… marmonna-t-il.
Et il s'engagea dans l'interminable descente qui le mènerait à la légendaire Chambre des Secrets.
Ginny avait l'impression de dévaler un toboggan sans fin, obscur et visqueux. Elle apercevait de chaque côté d'autres tuyaux qui partaient dans toute sorte de directions. Secouée dans tous les sens, elle regrettait maintenant amèrement d'avoir accepté d'accompagner Draco.
Soudain, le tuyau redevint horizontal et Ginny fut projetée sur un sol humide fait de pierres. Elle précédait Draco de quelques secondes, qui faillit lui tomber dessus.
-Ça va, lui demanda-t-il aussitôt.
-Oui…oui… murmura-t-elle.
Non, ça n'allait pas. Cette glissade, cette obscurité, ce tunnel, tout lui rappelait sa première année qu'elle avait eu tant de mal à oublier, à mettre de côté dans son esprit. Tant de nuits elle s'était réveillée en sursaut, effrayée par ce même cauchemar qui la hantait, celui où Tom Jedusor revenait… Et maintenant, elle avait l'impression de vivre ce rêve.
Harry a détruit le journal, ne cessait-elle de se répéter.
Draco ne pouvait se tenir debout, alors c'est accroupi qu'il hasarda quelques pas à travers le long couloir noir qui s'étendait devant eux.
-Lumos! Tu viens, Ginny? Demanda-t-il.
-Oui, j'arrive.
Aussi pâle qu'un fantôme, elle suivit Draco, pataugeant presque dans les grandes flaques d'eau qui recouvrait la quasi-totalité du souterrain.
-On doit être sous le lac, remarqua le jeune homme en désignant la vase qui recouvrait les parois rocheuses du tunnel.
-Tu penses qu'il va y avoir… un basilic? Demanda Ginny, toute tremblante.
-Non, je ne crois pas, fit Draco, pas très convaincant.
-Et s'il y en avait un? Tu saurais le combattre, non?
-Je ne sais pas.
Ginny déglutit avec bruit, puis resta silencieuse, retournant dans sa tête toute sorte de situations. Et si c'était un piège? Peut-être que c'était justement pour les éliminer qu'on les avait envoyé dans la Chambre… À qui pouvait-on faire réellement confiance?
-C'est bizarre qu'on en arrive là, murmura-t-elle en s'approchant de Draco. Tu permets? Demanda-t-elle en prenant sa main.
Draco rosit légèrement et serra la petite main de Ginny dans la sienne.
-Qu'est-ce que tu disais?
-Que c'est bizarre… Après toute ces années de mutuel dédain entre nos deux familles… Tu sais que si tu n'étais pas là je serais morte de peur? Avec toi, je me sens en sécurité, tu te rends compte …? Qu'on en arrive là…!
Draco baissa les yeux.
-Tu as confiance en toi, n'est-ce pas?
-…Non.
Sa voix tremblait. Ginny le regarda avec des yeux ronds.
-Je ne m'attendais pas à une telle situation… Le test des Mangemorts, la Chambre des Secrets…
Ginny s'arrêta, regardant Draco avec incrédulité. Le grand, le beau, le fier Draco Malefoy était… découragé?!
Je vais mourir, pensa Ginny.
Elle s'approcha encore de Draco, et ils reprirent le chemin, silencieux.
-Si jamais tu entends du bruit, recommanda Draco, ferme les yeux.
Ginny comprit qu'il redoutait de voir apparaître devant eux un basilic. Bientôt, le tunnel se rétrécit et la jeune fille reconnut l'éboulement qui avait eu lieu trois ans plus tôt suite au sortilège de Lockhart. Un frisson lui parcourut l'échine à ces souvenirs.
Les deux compagnons se faufilèrent à travers le trou creusé par Ron pendant que Harry volait au secours de sa petite sœur, puis ils poursuivirent leur chemin, les nerfs à vif.
Où était dont la fin de ce maudit tunnel?
Enfin, après une dernière courbe, Ginny et Draco se retrouvèrent devant un mur sur lequel étaient gravés deux serpents entrelacés. D'énormes émeraudes scintillaient à la place de leurs yeux. Ginny pensa aussitôt à Harry.
-Qu'est-ce qu'il faut faire? Demanda Draco, la gorge sèche.
Ginny laissa retomber la tête, sentant des larmes mouiller ses yeux. Ils avaient fait tout ce chemin pour rien. Elle avait affronté toutes ces peurs passées pour rien.
-Il faut parler fourchelangue, sanglota-t-elle.
Draco parut horrifié.
-Fourchelangue?
Il se passa une main dans les cheveux, puis passa un bras par-dessus les épaules de Ginny.
-Maudit Potter. Pourquoi n'es-tu jamais là quand c'est le temps?
********************
Hermione et Lavande arrivèrent, à bout de souffle, devant le bureau de Dumbledore maintenant occupé par Lupin, puis elles se mirent à marteler la porte verrouillée de coups.
Des bruits de pas précipités se firent entendre de l'autre côté, puis Lupin ouvrit la porte avec énergie.
-Qu'y a-t-il?! Que se passe-t-il?!
-C'est… C'est Ginny! Dit Hermione, parlant avec peine tant elle était essouflée.
-Et Draco! Ajouta Lavande.
-Ils sont… Ils sont…
Lupin les fit entrer dans le bureau et s'asseoir sur des chaises.
-Calmez-vous, et expliquez-moi ce qu'il se passe, dit-il.
Une porte s'ouvrit et Sirius apparut dans la pièce, abordant un air paniqué.
-Qu'est-ce qu'il y a?!
-C'est Ginny et Draco, parvint à articuler Lavande. Ils sont… Ils sont dans la Chambre des Secrets.
Sirius et Lupin échangèrent un regard.
-Dans la Chambre des Secrets!? Mais que font-ils là?! Où est-elle, cette chambre?
Hermione allait répondre lorsque Fumseck, qui se trouvait à ce moment-là sur son perchoir, poussa un cri strident et fila à toute vitesse vers la porte encore ouverte.
Sans hésiter, Sirius se lança à sa poursuite, suivit bientôt de Lupin et des deux adolescentes qui se remettaient à contrecœur à courir.
Ils débouchèrent dans les toilettes des filles du deuxième étage, où les attendait Mimi, assise dans sa cabine.
-Ah, tien, en voilà d'autres! S'exclama-t-elle en voyant arriver Sirius.
Lupin, Hermione et Lavande arrivèrent quelques instants plus tard.
-C'est dans des moments comme ça qu'on se rend compte qu'on est pas en forme, marmonna Lavande en s'adossant au mur.
-Où est la chambre? demanda précipitamment Lupin.
-Mais là, dit simplement Mimi en désignant un lavabo.
-Où ça?
-C'est derrière ce lavabo, dit Mimi. Seulement, il faut parler fourchelangue pour l'ouvrir.
-Comment ça?! S'exclama Hermione. Elle s'est refermée?
-Oui. Un chat gris est arrivé, est passé dedans et le passage s'est fermé.
-Un chat gris !? s'écria Hermione en jetant un regard posé à Lavande.
-Merde! Lâcha Sirius. Il faut vraiment parler fourchelangue? Il n'y a pas d'autres moyens?
-Non. Enfin, je ne crois pas.
-Oh, Harry, soupira Hermione, pourquoi n'es-tu pas là?
********************
-Draco?
-Oui?
-Est-ce que tu crois qu'on va mourir?
Draco ne répondit pas. Ginny prit ça pour un oui.
Ils étaient assis, l'un en face de l'autre, près de ce même mur où les serpents aux yeux d'émeraudes semblaient les observer à travers l'obscurité du tunnel. En voyant que le passage ne voulait pas s'ouvrir, ils étaient retournés au toboggan, mais rien à faire, ils n'avaient pas réussi à le remonter, même pas partiellement. Ils étaient donc revenus là, espérant voir arriver Lupin ou s'ouvrir le passage, mais après une heure d'attente, ils s'étaient rendus compte qu'ils attendaient peut-être pour rien.
-Dis, Draco, fit d'une voix tremblante Ginny, puisque nous allons mourir, est-ce que tu as déjà aimé quelqu'un?
Le jeune homme ne répondit pas tout de suite.
-Pourquoi me demandes-tu ça?
-Je…Je ne sais pas, dit la jeune fille, se sentant rougir malgré elle.
Draco pointa sa baguette toujours allumée vers elle, puis un sourire moqueur s'afficha sur ses lèvres.
-Pourquoi me demandes-tu ça? Insista-t-il en souriant.
-Mais…Juste comme ça… dit Ginny. Étant donné que nous allons mourir, je pensais que…
-Mourir? Mais pourquoi dis-tu tout le temps que nous allons mourir?
-Parce que… parce que c'est le cas, non?
-Non, Ginny. Non, on va s'en sortir. Et on va vivre! S'écria-t-il en se levant, envahi d'une énergie nouvelle. Vivre comme jamais on a pu vivre! On sera sans souci, sans obligations! On sera puissant, on sera fort, enviés, redoutés… On sera les meilleurs!
-Draco! Qu'est-ce que tu racontes!
-Tu m'aimes, Ginny, n'est-ce pas?
La jeune fille échappa un petit cri.
-Allez, dis-le moi, Ginny, dis-moi que tu m'aimes!
-Je…Je…
-Ne veux-tu pas être libre? Ne veux-tu pas être enfin toi-même!
-Oui! Je t'aime Draco!
Le jeune homme s'approcha lentement de la jeune fille et déposa un baiser sur ses lèvres.
-Me promets-tu que tu me suivras? Me promets-tu que tu viendras avec moi, peu importe où j'irai?
-Oui! Je te le promets!
Cette fois-ci, Draco, l'embrassa plus passionnément, plus longuement. Ginny se savait que penser. Sous l'émotion, sous la surprise, elle passa ses mains dans les cheveux du jeune homme, puis, trop heureuse et trop bouleversée pour penser à autre chose, elle s'abandonna au baiser qu'elle avait si longtemps désiré.
Lorsqu'ils se séparèrent, Ginny l'observa avec un mélange de désir et de peur. Draco. Draco Malefoy venait de l'embrasser, elle une Weasley. Et qu'est-ce qu'elle venait de lui promettre déjà?
-Il ne nous reste plus qu'à trouver un moyen de sortir d'ici, dit Draco.
Un petit bruit les fit sursauter. Par réflexe, Ginny ferma les yeux.
-Ça…ça va, dit Draco. C'est seulement… un chat.
-Un chat?! Dit Ginny, cherchant des yeux le petit animal que prétendait avoir vu Draco. Miss Teigne! S'exclama-t-elle en reconnaissant la chatte de Rusard.
Elle attrapa le bras de Draco et fit quelques pas vers l'arrière en repensant à tout ce que lui avait dit Hermione. Maintenant qu'elle retrouvait ce chat dans la Chambre des Secrets, elle regrettait ses plaisanteries et trouvait que ce qu'avançait son amie prenait méchamment du sens.
Par contre, Miss Teigne les ignora royalement en s'avança jusqu'au mur où les deux serpents entrelacés étaient toujours en place. Puis, au grand étonnement des deux adolescents, elle émit un genre de sifflement rauque et les deux serpents se séparèrent aussitôt. Les deux pans du mur s'écartèrent avec bruit, puis disparurent complètement, laissant la voie libre.
Ginny et Draco échangèrent un regard. Ils étaient décidés. Elle toute tremblante, lui hésitant à chaque pas, ils franchirent alors l'ouverture.
********************
Les deux compagnons débouchèrent à l'entrée d'une longue salle faiblement éclairée. D'immenses piliers de pierres, autour desquels étaient enroulés de longs serpents sculptés, soutenaient le plafond, tout aussi noir que le reste de la pièce.
-Où est le chat? Murmura Ginny.
-Sais pas… bredouilla Draco.
Ils avancèrent lentement entre les piliers, l'oreille et les baguettes tendues, prêt à réagir au moindre bruit.
Soudain, rendus environ au milieu de la salle, un bruit leur arriva.
-Allez, mon petit minou, sois gentil et viens ici.
Ginny et Draco échangèrent un regard inquiet. C'était une voix assez enfantine, pas très grave.
-Lumos! Lança le jeune homme.
Le faisceau lumineux alla droit sur la personne qui avait parlé. Elle se retourna calmement, comme si elle avait attendue leur venue.
-Colin ?!? Mais qu'est-ce que tu fais là?
Ginny s'élança vers son compagnon de classe, que jamais elle n'aurait pu imaginé être coupable de quoi que ce soit.
-Ginny, non! S'exclama Draco, essayant de la retenir.
Mais c'était trop tard. La jeune fille était arrivée jusqu'à Colin et ce dernier l'avait attrapée, la menaçant maintenant de sa baguette.
-Tien tien, Weasley, je te croyais plus maligne.
Ginny ne pouvait pas y croire. Ce garçon, son compagnon de classe, Colin Crivey…
-Mais c'est impossible! S'écria-t-elle.
-Il est sous Imperium, dit Draco.
-Très fort, Draco.
-Mais…
Ginny essaya de se libérer de l'emprise de Colin, mais celui-ci referma son étreinte et lui donna un coup de coude.
-Si tu ne veux pas mourir douloureusement, ne bouge pas.
-D…Draco! Cria Ginny.
Le jeune homme était paralysé. La baguette toujours tendue, il ne savait que faire.
-Alors, Draco, quel dilemme! Penses-tu que je tuerais vraiment ta bien-aimée?
Draco ouvrit la bouche. Comment savait-il? Ils avaient été espionnés? Ou bien…
-Pose ta baguette, commanda Colin.
Draco hésita un instant, puis la posa délicatement sur le sol.
-Voilà qui est raisonnable.
Colin tendit sa baguette vers Draco.
-Endoloris !
Ginny échappa un petit cri en voyant le jeune homme tomber sur ses genoux et se tordre de douleur sur le sol.
-Pas de cris, pas de pleurs… Tu est un fort, toi.
Puis il éclata d'un rire aigu et froid qui glaça le sang de Ginny.
Le sort cessa, Draco resta étendu sur le sol, en boule, toujours secoué de tremblements.
-Je suis vraiment désolé de devoir vous faire subir ça, dit-il, mais ce n'est pas vous que j'attendais. Ce sont Remus Lupin et Sirius Black dont je dois me débarrasser.
Draco esquissa un mouvement pour se relever, mais Colin lui lança un autre Endoloris. Ginny ferma les yeux pour échapper à ce terrible spectacle.
Lorsque le sort cessa, Draco ne se releva pas et feignit l'évanouissement. Il fallait qu'il fasse quelque chose.
-Qu'est-ce que… Qu'est-ce qu'il a?! dit Ginny. Draco? DRACO ?!
Le jeune homme ne bougea pas.
-Tu… Tu l'as tué?! Demanda la jeune fille d'une voix tremblante.
-Possible, répondit simplement Colin.
Ginny se mit à se débattre de plus belle, le désespoir l'envahissant. Il fallait qu'elle soit fixée.
-Lâche-moi! Hurla-t-elle.
Colin lui asséna un autre coup de coude, plus fort que le premier. Ginny retint un cri de douleur.
-Allez, allez, calme-toi, ma petite petite Weasley. Il ne doit pas être mort. Enfin, pas encore. Tout ça dépendra de toi.
-Co…Comment ça?
-Tu vas aller chercher Lupin et Black et tu vas leur dire de venir ici, désarmés, s'ils tiennent à la vie de Draco.
Plan idiot, pensa Draco, et je crois que je sais qui en est l'auteur. Il ne me reste plus qu'à gagner du temps…
-Alors, tu y vas? Demanda Colin, sûr de lui.
-Mais… mais ça ne fonctionnera pas! S'écria Ginny.
-Oh, mais pourquoi pas?
-Lupin et Sirius ne se sacrifieront jamais pour sauver Draco!
-Dans ce cas, il mourra, et d'autres élèves mourront, et ils finiront par voir qu'ils n'ont pas le choix.
-Mais Colin…!
-Je ne suis pas Colin, alors ne m'appelle pas comme ça.
-Qui es-tu, alors, fit Ginny, essayant de le faire parler.
-Tu ne le devinerais jamais.
Puis il se mit à rire encore une fois.
Draco profita de ce moment d'inattention pour passer à l'action.
-Elle non, mais moi si! S'exclama-t-il en attrapant sa baguette et en la tendant vers lui. Expelliarmus!
Colin lâcha Ginny sous la surprise et du faire un bond de côté pour éviter le sort de Draco. La jeune fille se mit à courir vers la sortie.
-NE BOUGE PLUS !!! cria Colin.
La jeune fille s'arrêta net. Elle n'avait pas besoin de se retourner pour savoir que la baguette magique de Colin était tendue vers elle.
-Pose cette baguette, commanda Draco d'un ton autoritaire.
-Non, toi pose-là, sinon je tue ton amoureuse.
-Je te tuerais ensuite.
-Mais tu auras perdu ta tendre Weasley. Avada Kedavra!
Ginny échappa un petit cri.
-Tu ne réagit pas, Draco?
-Ce n'est pas comme ça qu'on lance le sort, rétorqua-t-il.
-Je sais. Je voulais voir ce que tu ferais.
-Avad…
-Draco, non! Coupa Ginny, toujours retournée. Ne le tue pas! Par pitié, ne le tue pas! Ce n'est pas lui, il est sous Imperium!
Draco avala avec difficulté sa salive. Bien qu'il eût mille fois préféré voir Ginny en vie que Colin, elle avait raison. Ce n'était pas de sa faute, et il ne méritait pas de mourir.
Colin éclata encore une fois de ce rire aigu, froid, et diabolique.
-Étrange situation, mon cher Draco, n'est-ce pas?
********************
Pendant ce temps, dans les toilettes des filles, Lupin, Sirius, Lavande et Hermione restaient muets, découragés. Mimi avait pour une fois quitté ses toilettes, prétextant qu'elle avait besoin de prendre l'air.
-Qu'allons-nous faire? S'enquit Lavande.
Lupin et Sirius échangèrent un regard inquiet.
-S'il faut vraiment parler fourchelangue, nous n'avons plus grand chance de les sauver… avoua Lupin.
-À moins d'inviter le Seigneur des Ténèbres lui-même… ajouta Sirius.
Hermione soupira bruyamment. Ginny. Elle allait perde Ginny. Mais qu'est-ce que c'était que ce mauvais rêve? Toutes ces morts, tous ces crimes, toute cette souffrance… Qui serait le prochain condamné?
-Hermione… fit Sirius d'un ton mal assuré.
-Oui? Fit-elle sans lever les yeux du plancher.
-Il faudrait que je te parle…
-Ah, oui! Tu as des nouvelles de Harry et des autres!
-Euh… oui.
Hermione sentit la panique l'envahir.
-Pourquoi tu fais cette tête-là? Pourquoi? Qu'est-ce qu'il y a?
Lavande s'était aussi relevée, affichant un air inquiet.
-Eh bien… Harry m'a fait promettre de te dire la vérité… Alors je me lance: ils ne s'en sortiront pas.
Le visage de Hermione devint Livide. Elle sentit des larmes couler sur ses joues.
-Comment…Comment ça ils ne s'en sortiront pas? C'est une mauvaise blague, non? Ils ont Aranwë avec eux? Et Tom? Non?
-Qu'est-ce qu'ils ont? Insista Lavande, qui elle aussi tremblait de tous ses membres.
-Elisa, Neville, Ron et Harry se sont capturer et mettre en prison par les elfes.
-Comment ça ? répéta Hermione. Et Aranwë? Et Tom?
-Étant donné que Troyan est allé avec eux, ils se sont retrouvés dispersés sur la planète.
Hermione, voyant que Sirius avait peine à poursuivre, ne le pressa pas.
-Et qu'est-il arrivé ensuite, demanda Lavande sans prendre les mêmes précautions que Hermione.
-Troyan s'est sauvé… À ce que j'ai compris, ils ont rencontré la mère d'Aranwë, qui allait les faire sortir de là, mais le petit centaure l'a tuée… je n'ai pas très bien compris… et il s'est sauvé encore une fois… Maintenant, ils ont un meurtre sur les épaules et aucune nouvelle des deux autres.
Hermione et Lavande regardaient Sirius, les yeux agrandis par l'effroi.
-Ils… Ils vont les tuer? Demanda Lavande.
Sirius hocha péniblement la tête.
-D'après Harry, oui, dit-il avec difficulté.
Hermione sentit sa gorge se serrer. Harry. Harry allait mourir. Son Harry.
Lavande n'avait guère meilleure allure. Lupin restait dans un coin silencieux.
-On ne peut rien faire pour leur venir en aide? Demanda Hermione.
-…Non. Il nous faudrait Mars, ou un autre elfe… dit Sirius.
C'était trop. Hermione éclata en sanglots et sortit de la pièce, bientôt imitée par Lavande.
-Que vas-tu faire, Sirius? Demanda Lupin en posant une main sur l'épaule de son ami.
-Prier… Oh oui, prier, car c'est la dernière chose à faire… Prier Pour Harry, pour Elisa, prier pour la petite Ginny et Draco… Prier comme va le faire Hermione, comme le font sûrement Arthur et Molly… Il ne nous reste plus qu'à prier Dieu, s'il existe, parce que je te le dis, Remus, tout ce qu'il nous reste à espérer, c'est un miracle…
-Bonjour! Fit une petite voix aiguë.
Les deux hommes sursautèrent. Dobby venait de faire irruption dans les toilettes.
-Dobby est venu voir Mademoiselle Hermione, déclara le petit elfe de maison. Savez-vous où est Hermione, monsieur le parrain de Harry Potter?
Sirius et Lupin contemplèrent, perplexes, Dobby, tandis que celui-ci allait vérifier dans les cabines si Hermione y était.
-Hermione est sûrement dans sa salle commune, dit Lupin.
-Ah, bien monsieur. Dobby y coure. Dobby sait qu'elle a besoin du Fourchelangue, et Dobby sait où le trouver.
-Quoi?! S'exclama Sirius. Tu sais qui parle fourchelangue?
-Oui, Dobby le sait, monsieur.
-Qui? Qui?!
-Suivez Dobby, monsieur, mais avant, allons chercher Mademoiselle Hermione.
Ils retrouvèrent en effet Hermione en route pour la salle commune des Gryffondor. Ils luis exposèrent la situation, et aussitôt, séchant ses larmes et essayant de ne pas penser à Harry, elle accepta de suivre Dobby.
Le petit elfe les conduisit tranquillement vers les cachots.
-Dobby a découvert que monsieur pratiquait le fourchelangue pendant que Dobby venait faire la chambre de monsieur. Voilà, voilà, dit Dobby en les faisant entrer dans la salle commune des Serpentards, dissimulée derrière un mur tout à fait ordinaire.
Les élèves se retournèrent sur leur passage, mais ne dirent rien. Il devait encore être arrivé quelque chose.
Dobby les conduisit dans un des dortoirs, où ils retrouvèrent…
-Goyle! Il sait parler fourchelangue? Demanda Hermione.
-Oui, oui, Dobby l'a entendu le faire.
-Mais… Qu'est-ce qu'il est en train de faire? Demanda Sirius en s'approchant de l'élève.
Le Serpentard semblait être en transe. Il était immobile, la baguette levée, le regard plongé dans ce qui semblait être un miroir. Il avait l'air complètement indifférent au monde extérieur.
-Mais, ma parole! S'exclama Sirius. Il est en train de faire un Imperium! Impedimenta!
À ce qu'ils virent, Goyle ne sembla pas du tout affecté par le sort, mais l'effet du sortilège fut tout de même ressenti, à quelques kilomètres sous le lac.
********************
-Alors, Draco, comment on se sent, maintenant?
-Ferme-là, Goyle.
Colin prit un air surpris.
-Comment le sais-tu?
-C'est Goyle?! S'exclama Ginny, tout aussi surprise.
-Qui d'autre pourrait savoir que je t'aime, sinon lui? Qui d'autre pourrait échafauder un plan aussi idiot et irréalisable?
Colin prit un air contrarié.
-Tu vas le regretter, grogna-t-il. Av…
-Non, ce sera toi! Labaska !!!
Une immense boule de feu jaillit de l'extrémité de la baguette de Draco. En effet, il avait invoqué le sort quelques minutes auparavant, de sorte qu'il puisse le lancer rapidement dès qu'il en aurait besoin.
Colin, pris au dépourvu, fit la seule chose qui lui passa par l'esprit:
-Accio!
Ginny fut contre son gré entraînée devant lui. Elle prit le sort de plein fouet, hurlant de douleur au moment de l'impact.
-Ginny! S'écria Draco en courant vers elle.
-Ça ne se passera pas comme ça, lança Colin en tendant sa baguette devant lui. Avada…
Draco s'en foutait. Si Ginny n'était plus là, que lui importait de vivre? Tous ses plans, il avait besoin d'elle pour les réaliser. Il l'aimait. C'était sa vie.
Le jeune homme fut étonné de voir s'écrouler tout d'un coup le corps de Colin. Mais il n'y fit pas attention plus que ça.
-Ginny! Hurlait-il sans arrêt. Ginny! Finite Incantum!
Les flammes qui brûlaient la jeune fille disparurent.
-Ginny!
Elle était inconsciente. Il prit son pouls. Il avait peine à le sentir, mais il était présent. Ça le rassura quelque peut. Il observa un court moment le corps de la jeune fille. Son visage n'avait heureusement pas été touché. Ses vêtements étaient en majeure partie disparus, laissant son corps brûlé à nu.
Que faire, que faire?
Il lui jeta un Stupefix, espérant que ça ralentirait la propagation des dommages dans son corps. Puis il lui prit son petit corps raidit sur son épaule et se lança à travers le souterrain. Il fallait qu'il sauve Ginny. Il le fallait. Peu importe la façon, peu importe ce qu'il adviendrait de lui…
Ginny, mon amour, tu vivras.
********************
-Qui est-ce que tu contrôlais?
-Je te le dirai pas.
-QUI EST-CE QUE TU CONTRÔLAIS?! Hurla Sirius.
Goyle se recroquevilla sur sa chaise.
-Colin Crivey.
-Et qu'est-ce qui est arrivé?
-Je…Je…
-RÉPONDS!!
-Il y avait Draco, et… et…
-Tu les as tué?
-…
-Ne mens pas, nous avons du Véritaserum.
Sirius mentait, mais ça, Goyle ne le savais pas.
-Non, je ne les ai pas tué.
Hermione échappa un soupir de soulagement.
-Mais Draco a tué Weasley.
-Quoi?!?
-Ben, le sort a dévié en fait. Et elle l'a reçu.
-Elle était morte?
-Je sais pas, sûrement.
Hermione se leva.
-Tu parles fourchelangue, Goyle?
-Oh, et bien…
-Oui! Oui! Oui! S'exclama Dobby, surexcité.
-On a pas de temps à perdre! s'exclama-t-elle. Ouvre-nous la Chambre des Secrets!
-Mais je ne suis pas sûr si je vais en être capable, voyez-vous, et…
-Tu y arriveras, crois-moi, cracha Sirius.
Lupin, Hermione et Sirius, traînant Goyle, firent la distance Cachots – Deuxième étage en un temps record. Ils entrèrent en trombe dans les toilettes de Mimi.
-Tien, bonjour la compagnie! Fit-elle lorsqu'ils entrèrent.
Fumseck était toujours là, fixant de ses petits yeux noirs l'entrée de la chambre des secrets.
-Parle, ordonna Sirius.
Goyle marmonna quelque chose en Fourchelangue, et en un grincement sinistre, le lavabo pivota, laissant apparaître le tuyau menant à la Chambre. Aussitôt, Fumseck fonça à l'intérieur.
********************
Je vais mourir. Je vais mourir et Ginny aussi. Peut-être moi le méritais-je, mais elle, elle? Qu'a-t-elle donc fait de mal pour récolter la mort si jeune?
Draco désespérait. C'était la fin. La toute fin. Le pouls de Ginny faiblissait de plus en plus, et toujours pas le moindre signe de Hermione. Que faisait-elle? Les avait-elle oublié?
Elle doit souffrir, se dit le jeune homme en passant sa main dans les cheveux de Ginny.
Il avait laissé Colin dans la Chambre. De toute façon il ne devait plus être en danger… Le chat avait probablement aussi été contrôlé par Goyle, leur permettant de se rendre jusqu'à lui…
Encore une minute. Non, deux. Deux minutes. Et si je n'ai aucune nouvelles, je nous tue.
Il était décidé. Aussi bien se suicider que de laisser mourir dans des souffrances inimaginables celle qu'il aimait, puis de dépérir tranquillement avant de lui-même mourir de faim.
Tous ces projets qu'il n'allait jamais réaliser… Cette liberté, ce pouvoir qu'il s'était promis d'obtenir. Ses mensonges qu'il n'avouerait jamais, cette vengeance qu'il n'obtiendrait jamais… Et dire que tout le monde l'avait cru… Même Harry et Hermione…
Une minute… une petite minute…
Ce n'était pas très agréable de savoir qu'il ne lui restait plus que quelques secondes à vivre… Mais le pire était de savoir qu'il aurait à tuer Ginny… Et Colin, lui? Tant pis, il ne pouvait pas soulager tout le monde…
Mais qu'attendaient-ils?! Il était sur le bord du suicide, et personne ne venait! On l'avait oublié? On le laissait périr là? C'était pour le punir? Pour le châtier? Mais pourquoi? Pourquoi Ginny?
-HERMIONE !!! OÙ ES-TU?!? Hurla-t-il, ses paroles se répercutant sur les parois du long couloir.
On l'avait abandonné. Il en était sûr maintenant.
La minute est écoulée.
Le dernier mot se répercuta dans sa tête. Aurait-il réellement le courage de tuer Ginny?
Il tira sa baguette, tout tremblant, et la plaça contre la poitrine qui ne se soulevait presque plus la jeune fille.
-Je suis désolée, mon amour… murmura-t-il. Sache que je t'aimerai toujours…
Il prit une grande inspiration… mais ne se résolut pas à le faire.
…Non. Non. Une autre minute. J'attends encore une autre minute.
Mais ce serait une autre minute où Ginny souffrirait…
Que faire, que faire?
Draco regarda une dernière fois ce merveilleux visage, puis il ferma les yeux, essayant de se concentrer.
Je vais le faire… Je vais le faire… Je vais la tuer… Pour son bien… Pour qu'elle ne souffre pas… Et elle sera un ange… Un bel ange, au paradis, où elle sera heureuse…
Draco sentit des larmes couler sur ses joues.
Adieu, mon ange…
-Avada…
Courage, courage…
-…Kedavra!
Un éclair vert éclaira le tunnel et Draco éclata en sanglots.
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Fumseck fonçait à travers le dédale de tuyau, descendant plus bas, toujours plus bas. Il n'avait jamais volé aussi rapidement. Il sentait qu'il devait faire vite. La vie de quelqu'un en dépendait peut-être…
Lorsqu'il déboucha dans le souterrain, il vit tout de suite Draco, la baguette appuyée sur le torse de Ginny, entrain de finir de formuler son sort fatidique.
-…Kedav..
Aussitôt, le Phoenix, avec toute la puissance que de ses petites ailes, fonça sur le jeune homme.
-..ra!
Fumseck décocha un majestueux coup de bec à la baguette magique, la fendant en deux et envoyant le sort vers un mur, où il explosa en un éclair vert.
Le jeune homme éclata en sanglots, mais se reprit instantanément, surpris, regardant avec effarement sa baguette brisée.
-Gi…Ginny?!
Fumseck poussa un cris strident, un peu à la manière d'un aigle, et vint donner un coup de bec sur le front du garçon. Comment avait-il oser essayer de la tuer?
-Que…
Draco prit le pouls de Ginny, tout confus. Elle était toujours en vie.
-Mais qu'est-ce que c'est que cette merde!? S'exclama-t-il, essuyant ses larmes d'un revers de manche.
Fumseck se posa sur la tête de Ginny, regardant le Serpentard avec un air mauvais, puis il lui désigna sa longue touffe de plumes dorées faisant office de queue.
Draco l'attrapa avec hésitation, puis pris Ginny par le bras. Il se sentit alors devenir léger, encore plus léger qu'avec le Lunium, et Fumseck s'envola à travers le tuyau, traînant les deux adolescents avec lui.
Lorsqu'ils arrivèrent en haut, Draco lâcha les plumes et fut projeté contre le sol. Il réussit tout de même à attraper Ginny dans ses bras, de sorte qu'elle n'ai rien.
Aussitôt, Fumseck replongea dans le trou.
-Colin… murmura-t-il.
-Draco! Ginny! S'écria Hermione en s'élançant vers eux.
Je suis vivant… je suis vivant… Hermione, désolé d'avoir douté de toi… Je suis vivant… Et Ginny aussi…
Dix minutes plus tard, Fumseck était revenu avec Colin et tous s'étaient rassemblés au bureau de Dumbledore.
Colin était très perdu, il ne se souvenait plus de rien, et fut accablé de remords lorsqu'il vit dans quel état il avait mis Ginny.
Le Phoenix alla alors se placer sur le corps de la jeune fille et se mit à pleurer, de large gouttes tombant sur son corps meurtri. Mais rien à faire, seulement les blessures mineures furent guérie.
-Elle ne va pas mourir, professeur? Demanda Hermione, les larmes aux yeux.
-Je ne sais pas, avoua Lupin. On va l'emmener à l'infirmerie…
Draco leur raconta par la suite tout ce qu'il s'était passé avec Colin, mais garda pour lui les moments où Ginny lui avait avoué son amour et où il l'avait presque tuée.
Puis Hermione leur fit part la façon dont la situation avait été sauvée par Dobby.
Draco gratifia l'elfe d'un grand sourire de remerciement; celui-ci rougit étant donné que le Serpentard avait par le passé été son maître.
Néanmoins, il restait angoissé: la vie de Ginny était instable, et à tout moment elle pouvait s'éteindre…
-Que va-t-on faire de Goyle? Demanda Lavande.
-Le jeter dans la chambre des secrets, lança Sirius.
Lupin leva les yeux au ciel.
-On l'enfermera dans une salle de classe…
-Mais comment a-t-il fait pour faire un Imperium de si loin? S'enquit Hermione.
-Il a utilisé un artefact de magie noire, répondit Lupin. C'est de cette façon-là qu'il a pu manipuler Miss Teigne aussi…
Le petit groupe reconduit Ginny à l'infirmerie, où elle fut tout de suite prise en charge par les quelques élèves qui s'occupaient maintenant à temps plein des blessés.
Colin dut aussi rester, pour être sûr qu'il n'y ait pas de séquelles à son envoûtement.
Puis ils se séparèrent, Hermione, Draco et Lavande se rendant à la salle commune de Gryffondor étant donné que le jeune homme n'avait aucunement l'envie de retourner à la sienne. Sirius et Lupin retournèrent au bureau de Dumbledore, où ils avaient élu domicile.
Un miracle… Mon miracle a eu lieu… Merci, mon Dieu, merci… ne cessait de penser Sirius.
Un peu plus tard, quelques coups furent cognés à la porte du bureau de Dumbledore. C'était Rusard.
-Dîtes, Remus, vous ne sauriez pas où est ma chatte, pas hasard?
Oooooooooooooooooooooooouuuuuuuuf !! 5500 mots ^^ c'est bcp !! Et pour seulement un chapitre! Ce que je suis fier! Je me trouve bon là ^^ ça faisait longtemps je n'avais pas eu autant de plaisir à écrire un chapitre. Je pense que c'est un de mes meilleurs…. En fait, je sais pas, je l'ai pas encore relu, mais moi, à l'écrire j'ai eu l'impression qu'il était mieux que d'habitude!! Et là vous pouvez pas dire qu'il s'est rien passé! Et que j'ai mis du temps à le publier! J'en ai mis un hier, et celui-là aujourd'hui! Ce qui signifie que je l'ai écrit au complet aujourd'hui! C'était loooooooong mais … ça valait le coup!
En tout cas j'espère que vous avez aimé ! Et non Miss Teigne était pas méchante méchante! Po pire, Goyle, pareil, hein? Elle servait juste à ouvrir le chemin et à fourrer Hermione! Pis ils l'ont oublié dans la chambre la pauvre petite ^_^ Rusard va pas être content content!
Là je suis full dedans, alors les chapitres devraient venir assez vite… Le bout des elfes c'tait pas mon fort, alors j'allait beaucoup moins vite… mais là ça achève, ils vont revenir sur terre… ou mourir ^_^ muhahaha mais bon vous verrez bien!
Alors je vous promet une suite bientôt
Merci énormément à tous mes lecteurs
Et encore plus à mes zentil revieweurs!!
Salut
MPZT
