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ça fait 4 mois…
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DSL !!!
se cache
je vais pas vous expliquer pourquoi parce que tout le monde s'en fout pi je vais pas vous donner plein d'arguments pour vous pousser à continuer à lire parce que ça donne rien. Je vais juste dire que je suis vraiment vraiment pas fier de moi d'avoir mis tant de temps que ça pi que je comprends que plus personne lise (SVP sentez-vous pas obligé pcq personnellement je m'en fou pas mal que personne lise si j'écris c'est en premier pour moi)
alors…
Vous allez remarquer que le ton du début de ce chapitre est… différent. Je suis beaucoup plus à l'aise avec l'humour alors je l'ai utilisé pour me remettre dans l'histoire… j'en avais vraiment besoin.
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Petites indications :
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Élèves :
Hermione : à la fin du chapitre 48, elle a été figée par un sortilège de Draco. Elle veut à tout prix essayer de prévenir Lupin de l'attaque imminente de Voldemort… Est découragée parce qu'elle croit que Harry est mort.
Harry : est encore sur Atlas. Les choses ses sont arrangées et le roi leur a accordé des soldats. Il est tout de même ébranlé par la perte de Ron et en veut à sa sœur.
Elisa : a sacrifié Ron sans le vouloir et est dévasté par son acte. Toujours sur Atlas avec Harry.
Ron : Serra et Raven l'ont prit pour des raisons inconnues en échange d'un signe qui permet aux autres de retourner sur Terre avec l'accord du roi des elfes.
Lavande : à Poudlard avec Hermione.
Neville : Avec les autres
Draco : Vient de quitter Poudlard en compagnie de Ginny afin de défier Voldemort et prendre sa place. Aime réellement Ginny.
Ginny : Suit Draco en croyant qu'il veut simplement abattre Voldemort pour que la paix revienne.
Professeurs :
Sirius : À Poudlard, découragé par les nouvelles d'Atlas
Lupin : comme Sirius
Chourave (Binns, Sinistra, Bibine, Trelawney, Vector) : Avec Lupin et Sirius, mais ne sont pas au courant de tous les détails
Dumbledore : Piégé dans l'éclat de Crystal volé par Mars.
Elfes :
Aranw : Sur Atlas, a fait les arrangements nécessaires avec Calomihetar pour revenir sur Terre et obtenir des soldats pour lutter contre Voldemort.
Nilthas: Commendant de la compagine d'elfes qui ont accepté de se joindre aux terriens pour lutter contre Voldemort. Il sont en tout 79.
Alohomora: mère de Aranwë attaquée par Troyan. A été sauvée juste à temps.
Calomihetar: le roi a finalement accordé le retour sur Terre et l'aide de soldats aux terriens, mais à contre-cœur.
Serra & Raven: Esprits de la forêt qui ont enlevé Ron… Personne ne sait rien d'eux.
Méchants :
Mars: a rendu visite à Voldemort et lui a promis l'éclat de Crystal si il lui concédait un dragon et des géants.
Voldemort: prépare une attaque sur Pouldard. S'est fait redonner une apparence humaine par le sortilège de Mars.
Lucius: Avec Voldemort…
Figg (Cho): Avec Voldemort…
Queudver : Avec Voldemort…
Autres personnages importants:
Troyan : n'a toujours pas réussi à reprendre sa taille normale. Est maintenant détesté de tous. Va retourner sur Terre.
Tom : Est avec Aranwë et Harry.
Dobby: À Poudlard.
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Harry Potter et l'éclat de Crystal
Chapitre 48
Le siège de Poudlard
Hermione resta figée par le sortilège de Draco pendant ce qui lui parut non pas des siècles ou des heures ou des mot déterminant quelque chose de très long mais bien quelques minutes. Le temps ne lui fut en effet pas très long parce qu'elle avait plein de choses auxquelles penser.
Premièrement, qu'elle allait très certainement mourir.
Sur un ton un peu plus gai, que tous les autres élèves allaient certainement mourir eux aussi.
Quoique si ce que Draco avait raconté était vrai, elle avait encore le temps de courir jusqu'à son dortoir, ramasser ses effets personnels et fuir sans dire un mot. De cette façon, elle et son enfant survivraient et elle aurait la mort du reste de Poudlard sur la conscience pour le restant de sa vie.
Sinon… elle pouvait toujours faire sa SuperMan en version féminisée et aller tout raconter à Lupin pour l'aider à préparer un plan de résistance à l'attaque des mangemorts. Mais ce serait stuller…
Alors, en tant que stulleuse professionnelle (les élèves lui avaient même discerné un diplôme depuis qu'elle avait entreprit son rôle de préfète), Hermione décida qu'il fallait aller tout raconter à Lupin au détriment de sa propre vie. De toute façon, si elle mourrait, elle était si juste qu'elle irait probablement au paradis.
Mais pour pouvoir aider Lupin, il fallait que quelqu'un vienne la délivrer. Malheureusement, c'était l'heure de manger. Et à l'heure de manger, les élèves et les professeurs font quelque chose de bien précis : ils mangent. Et quand ils mangent, ils ne s'imaginent pas qu'une élève de cinquième année, qui de plus est une préfète et une femme enceinte, pourrait être immobilisée par un sort immobilisant au beau milieu d'un couloir, près d'une petite peinture menant dans une pièce secrète pas même illustrée sur la carte des Maraudeurs (pas assez de budget…)
Dramatique, Hermione pensa tout de suite au pire : les elfes de maisons avaient été pris de folie et avaient empoisonné la nourriture et elle seule pouvait sauver les empoisonnés mais elle était immobilisée et cela signifiait qu'elle ne pourrait pas les sauver!! (Quoique faire le bouche-à-bouche à Rusard…) Et puis s'ils mourraient tous, elle serait seule pour affronter les mangemorts (avec les elfes de maison) et elle mourrait (comme les elfes de maison.)
Finalement, à son grand soulagement, des bruits de pas se firent entendre et Lavande apparut au bout du couloir.
-Hermione? Demanda-t-elle. C'est toi?
L'interpellée essaya d'interpeller à son tour mais elle n'y parvint pas. C'est comme ça avec les sorts immobilisants : tu es immobilisé. Mais Lavande ne paraissait pas comprendre ça. En fait, c'était rare qu'elle comprenne quelque chose du premier coup. Entre nous, Hermione aurait mieux aimé que ce soit Parvati qui survive au lieu de Lavande. Parvati avait toujours été plus brillante. Et elle avait de plus jolis cheveux.
-Hermione…? Ça va? Pourquoi tu es toute raide?
Parce que je suis ensorcelée!! Hurla Hermione dans sa tête. Lavande ne l'entendit pas et continua à la dévisager.
-Est-ce que tu serais ensorcelée par hasard?
Enfin, elle comprenait! Mais Hermione restait tout de même convaincue que Parvati aurait été plus rapide quand même.
-Comment ça se fait que tu sois ensorcelée? Et où est Draco? Encore avec Ginny à l'infirmerie? Je vous ai cherché partout, vous n'étiez pas dans la grande salle pour le repas.
Elle fronça les sourcils, mais pas trop pour ne pas avoir de rides en vieillissant.
-Hermione, est-ce que les personnes ensorcelées peuvent entendre ou est-ce que je suis en train de parler toute seule devant une statue?
Entre cligner des yeux, soupirer, se gratter et danser, c'était vraiment étrangler Lavande dont Hermione avait le plus envie. La situation était grave! Pourquoi n'agissait-elle pas en conséquence?
Au bout d'un moment qui parut cette fois-ci une véritable éternité à la jeune fille figée, un lueur d'inquiétude passa dans ses yeux et Lavande murmura un « je vais chercher à l'aide. » En un mouvement de hanche, elle avait disparu à l'angle du couloir.
C'est à ce moment-là que le sort prit fin. Déséquilibrée, Hermione s'étala par terre. Il faut dire qu'elle ne s'attendait pas vraiment à ce que le sort disparaisse à ce moment-là et qu'elle pensait plutôt à la façon dont elle allait égorger Lavande dès qu'elle le pourrait.
Parlant d'égorgement, cela lui rappela que si elle ne faisait pas quelque chose, les pauvres travailleurs auraient beaucoup de tombes à creuser dans les prochaines semaines parce qu'ils étaient quand même une bonne quantité d'élèves au château. Quoiqu'ils pourraient toujours faire une fosse commune… Mais bon, tombe individuelle ou fosse commune, elle avait pris sa décision : il fallait aller voir le professeur Lupin. Et puis tant qu'à faire, pourquoi pas stuler Draco et Ginny aussi?
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Ils étaient dans la grande salle lorsque ça se produisit. Tout le monde (sauf Hermione et Draco, mais personne n'avait remarqué) mangeait le poulet grillé servi sur les plats dorés, gracieusté HouseElvesTM,co. Lupin était d'une humeur assez joviale. Sauf Ginny, plus aucun élève n'était à l'infirmerie. Durant la matinée, les habitants de Pré-au-Lard étaient venus s'installer dans Poudlard. La menace de Voldemort était insoutenable et ils ne voulaient prendre aucun risque inutile. Les choses semblaient un peu s'arranger à l'intérieur du château Mais Lupin restait tout de même très préoccupé. Pas qu'il ne le soit pas d'habitude, mais il l'était encore plus. Il avait ce qu'on pourrait appeler un mauvais pressentiment. Un très très très mauvais pressentiment. Et Lupin savait que quand il avait un très très très mauvais pressentiment, ce n'était pas pour rien. Peut-être était-ce du à sa lycanthropie, mais son sixième sens était très développé.
Son regard glissa sur la grande salle. Son cœur se serra. Beaucoup de places restaient inoccupées. Plusieurs élèves étaient morts… (d'ailleurs, il se demandait toujours si une fosse commune serait plus appropriée que des tombes individuelles… il faudrait qu'il demande l'avis d'Hermione.) Beaucoup de professeurs aussi étaient partis… Mais l'absence la plus imposante, celle qu'on remarquait le plus était celle de Dumbledore. Aucun des professeurs n'ayant osé en disposer et encore moins l'utiliser, son grand siège doré restait là où il avait toujours été, mais inoccupé. Pensif, il se leva. Il n'avait pas faim. Et de toute façon, les repas des elfes de maisons avaient un drôle de goût ces temps-ci. Peut-être avaient-ils été pris de folie et empoisonnaient-ils toute la nourriture?
Lentement, il traversa le Hall, puis il fit ouvrir les grandes portes pour pouvoir sortir. La première chose qu'il vit fut le grand mur installé depuis peu pour aider à repousser une éventuelle attaque de Voldemort. Mais Lupin doutait qu'ils ne finissent par être attaqués… Si Voldemort avait voulu attaquer Poudlard, il l'aurait fait depuis longtemps, et ce, sûrement sans grande difficulté.
C'est à ce moment là qu'il les aperçu. Par le grillage faisant office d'entrée dans le grand mur de pierre, il aperçu des formes imprécises. Il plissa ses yeux myopes pour mieux voir. Puis son teint devint livide, son corps se mit à trembler, de la sueur perla son front et il s'élança en courant comme un fou dans la grande salle.
-Fermez… Fermez les portes! Hurla-t-il.
Étant le plus proche, c'est lui qui les ferma. Puis il fit verrouiller les multiples verrous. Jamais quelqu'un ne pourrait la débloquer. Il faudrait qu'ils la défoncent. Mais si ce qu'il avait vu était bien réel, ça ne poserait aucun problème…
-Remus?
Sirius, l'œil inquiet, avait accourut et posé une main sur l'épaule de son vieil ami. Leurs regards se croisèrent et Sirius comprit qu'il se passait quelque chose de très grave.
-Qu'est-ce qu'il se passe? Demanda Chourave en les rejoignant. Vous n'avez pas l'air bien…
Dans la grande salle, tous les élèves étaient devenus silencieux et fixaient d'un même air terrorisé le rassemblement de professeurs devant les grandes portes.
Les yeux glacés d'horreur, Lupin murmura en un souffle :
-Il est ici.
Tout d'un coup, toutes les chandelles magiques s'éteignirent. L'air devint froid. Lupin ferma le yeux, découragé. Des détraqueurs. Il fallait absolument faire quelque chose avant que le chaos ne s'installe et que les élèves paniquent…
-Pas un mot, fit-il d'une voix forte, essayant de prendre le ton qu'aurait prit Dumbledore. Lui, on l'aurait écouté. À son grand étonnement, ça fonctionna assez bien. Les murmures s'évanouirent.
-Vous allez tous allumer vos baguettes.
Le mot lumos se fit entendre à répétition et des dizaines de jets de lumière jaune éclairèrent la grande salle.
-Maintenant, vous allez vous diriger vers la sortie et rejoindre la salle commune des Serpentards. Les préfets, dirigez-les.
-On ne peut pas ! fit une voix.
Lupin reconnut Lavande.
-Je viens de revenir… les portes se sont refermées d'elles-mêmes derrière moi! On ne peut pas sortir!
La pagaille que Lupin tenait tant à éviter s'installa. Les élèves se mirent à crier, à se bousculer, Les autres professeurs essayèrent de réclamer l'ordre, mais rien à faire. Ils n'étaient pas Dumbledore. Lupin verrouilla la porte donnant sur le Hall. C'était tout ce qu'il pouvait faire. Maintenant, il fallait attendre.
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Hermione dévala les escaliers menant au rez-de-chaussée. Il fallait absolument qu'elle prévienne les professeurs, sinon, il serait trop tard… Voldemort allait être là d'un instant à l'autre.
Au bout du couloir menant à la grande salle, elle aperçut Lavande. Un sourire soulagé se dessina sur ses lèvres. Savourant une grande inspiration, elle prit son élan et courut le long du corridor. Seulement, lorsqu'elle était à mi-chemin, quelque chose se passa. Les deux grandes portes de métal commencèrent à bouger et à se refermer. Prise de panique, Hermione cria :
-Non! Attendez!
Mais qu'est-ce qu'ils croyaient être en train de faire? Ce n'était pas le temps de fermer les portes!
Avant qu'elle n'ait le temps de parcourir cinq mètres de plus, les deux portes s'étaient refermées en un bruit sourd. Le souffle court, les joues rouges, Hermione se passa une main dans les cheveux. Il ne fallait surtout pas qu'elle perde son calme. Si elle perdait le contrôle, elle ne s'en sortirait pas.
Tout d'un coup, tout devint noir.
-C'est pas le temps pour une panne d'électricité, grommela le jeune femme avant de réaliser que seul un sort puissant aurait pu éteindre les lumières magiques qui éclairaient le château.
À ses yeux, ça ne pouvait vouloir dire qu'une chose. Qu'il était arrivé. Et qu'elle était trop tard.
Quelques instants plus tard, elle commença à percevoir les cris et les bousculades des élèves de l'autre côté de la porte. Effrayée, découragée, Hermione aurait voulu pouvoir se laisser tomber en boule dans un coin, fermer les yeux et ne plus bouger, mais elle se força à rester maîtresse d'elle-même et à ne pas sombrer dans le désespoir.
Les choses allaient tellement mal… Harry devait être mort à l'heure qu'il était… Ron et Elisa aussi… et bientôt, elle irait les rejoindre…
Non. Elle ne pouvait pas. Il fallait qu'elle survive. Si Poudlard tombait maintenant, qui serait là pour s'opposer à Voldemort? L'expédition sur Atlas ayant échoué, c'était elle qui en connaissait le plus… Si elle abandonnait, tout serait perdu. Si elle n'était pas prise dans la Grande Salle avec tous les autres, ce n'était pas pour rien. Il fallait qu'elle survive.
Animée d'une nouvelle détermination, Hermione releva le menton, plissa les yeux et inspira longuement.
-Lumos!
Le couloir réapparut devant elle. Hermione remarqua l'absence de personnages dans les tableaux. Ils avaient du sentir que quelque chose ne tournait pas rond et être allé se réfugier dans un endroit plus sûr…
Sans perdre plus de temps, Hermione s'élança dans le couloir. D'abord, il fallait qu'elle passe par la salle commune des Gryffondor. En espérant que la Grosse Dame soit encore la…
Elle avait déjà traversé l'école dans le noir, mais jamais elle n'avait été aussi effrayée que cette fois-là. À chaque intersection, à chaque palier d'escalier elle s'attendait à tomber sur un mangemort… Plus d'une fois elle lança un expeliarmus à une simple ombre qu'elle avait prise pour un intrus.
Quand elle arriva au portrait de la Grosse Dame, elle dut faire face à une immense déception. Comme elle le craignait, elle avait disparue. Maudissant tout ce qui lui venait à l'esprit, Hermione reprit son chemin, sachant pertinemment que sans elle il lui serait impossible de passer.
Une pensée lui traversa alors l'esprit. Si ça occurait, il y avait peut-être une petite élève de première année perdue quelque part dans le château, complètement terrorisée dans le noir… Elle n'était probablement pas la seule à ne pas être allé manger…
Inquiète non plus pour elle-même mais pour l'éventuel enfant perdu, Hermione se mit en route, vérifiant dans chaque recoin la présence d'un élève. Qu'est-ce qu'elle n'aurait pas donné pour avoir en sa possession la carte du maraudeur…
En même temps, elle réfléchissait à un moyen de s'enfuir du château sans passer par le Hall d'entrée… Sachant que toutes les entrées connues seraient probablement monopolisées par les mangemorts, il fallait absolument qu'elle trouve une autre sortie…
Le passage de la sorcière Borgne.
C'était le meilleur endroit.
Une autre pensée lui passa alors par la tête : les elfes de maison. Comment feraient-ils pour s'enfuir, eux?
Déchirée entre les elfes de maisons, les éventuels élèves perdus et sa propre survie, inquiète du danger que représentaient les mangemorts, Hermione déglutit. Il fallait qu'elle fasse un choix. Elle n'était pas WonderWoman. Elle ne pouvait pas tout faire…
Apercevant devant elle le tableau de la coupe de fruit menant aux cuisines, Hermione s'arrêta. Elle hésita un moment, puis chatouilla la poire. Aussitôt, le tableau pivota. Sans plus attendre, elle s'enfonça dans le passage secret.
À son grand étonnement, la cuisine était toujours éclairée. Les elfes de maison avaient du la restaurer avec leur magie…
-Mademoiselle l'amie de Harry Potter! S'exclama un petit être à la voix aiguë.
Hermione reconnut aussitôt le couinement familier de Dobby.
-Que faîtes-vous ici, Mademoiselle? Demanda l'elfe de maison en attrapant la main d'Hermione et en tentant de la baiser.
Par réflexe, elle la retira. Hermione jeta un coup d'œil circulaire. Des dizaines de petites têtes curieuses la fixaient de leurs grands yeux en amandes. Parmi elles, Hermione reconnut le visage de Winky, qui la fixait, allez savoir pourquoi, d'un drôle d'air rempli de reproches.
-S'il-vous-plaît, écoutez-moi, fit-elle d'une voix qu'elle voulait convaincante. Il se passe quelque chose de grave dans le château et il faut que nous nous sauvions. Suivez-moi, je vais vous mener à l'extérieur.
Sans plus attendre, Hermione fit demi-tour et courut jusqu'au tableau pour aider les elfes à passer par le passage. Elle fit volte-face. Excluant Dobby, aucun des autres elfes n'avaient fait un mouvement.
Elle était mal partie. Comment les convaincre?
-Je suis sûr que c'est un ordre de Dumbledore! Cria Dobby.
Les grands yeux curieux des elfes passèrent de Dobby à Hermione.
-Euh… oui! Exactement!
Moins de trente secondes plus tard, la totalité des elfes de maison étaient dans le couloir, marchant deux pas deux main dans la main en rang bien droit dans l'ombre d'Hermione qui les menaient d'un pas rapide jusqu'au deuxième étage.
La baguette toujours brandie, la gorge serrée, la peur au ventre, la jeune femme bifurqua en direction de l'aile de l'Est, endura la montée de l'escalier, subit le dernier tournant, puis se retrouva finalement en face de la Sorcière Borgne. Un coup de baguette suivi du mot Dissendium la fit se mouver, laissant un étroit espace. Les elfes s'y glissèrent sans problème, mais lorsque vint le tour d'Hermione, elle se rendit compte que jamais elle n'arriverait à passer par la petite ouverture. Une vague d'inquiétude la submergea.
-Dobby! Fit-elle d'une petite voix.
Le visage de l'elfe apparut par l'étroit passage.
-Dobby, répéta-t-elle, je ne peux pas passer!
Pourquoi disait-elle ça à Dobby? Que voulait-elle qu'il fasse? Le petit être sembla réfléchir un moment en jouant avec sa cravate rayée, puis il secoua la tête.
-Dobby ne comprend pas ce qu'il se passe.
Pas le temps de tout expliquer, pensa Hermione. De toute façon, elle ne ferait que les apeuré.
-Il va falloir que je trouve un autre passage, dit-elle, essayant de contrôler sa voix tremblante. Reste dans ce passage, mais ne te rends pas jusqu'à l'autre bout. Il faut que vous restiez caché jusqu'à ce qu'on vienne vous chercher.
L'elfe de maison hocha la tête.
-Dobby ne comprend pas ce qu'il se passe, mais Dobby sait qu'il y a un problème. Il faut que Mademoiselle l'amie de l'honorable Harry Potter soit prudente.
-Oui, répondit-elle en un sourire crispé.
Hermione se redressa, puis tapota sa baguette en murmurant la formule magique. « Reste avec moi! » faillit-elle supplier au petit elfe, mais elle se retint. Il fallait qu'il guide les autres. Il fallait qu'elle se débrouille par elle-même. Mais elle était seule, inquiète, en danger et perdue dans le noir.
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Dans la pagaille et la confusion générale, Lavande crut plusieurs fois être sur le point de s'évanouir. Elle se dirigea tant bien que mal vers l'avant de la salle, recevant une douzaine de coups de coudes au passage. C'était le chaos total. Les professeurs et préfets s'égosillaient pour retrouver l'ordre. On pouvait entendre des pleurs et des cris des plus jeunes de toutes parts. Les centaines de Lumos en mouvement créaient une atmosphère invivable. Quelqu'un bouscula Lavande; elle s'étala sur le sol, échappant sa baguette. Tâtonnant pour la retrouver, elle sentit qu'elle attrapait un pied. Elle releva la tête pour voir qui en était le propriétaire. Devant elle, Lupin, la tête baissée, l'air plus fatigué que jamais, regardait droit devant lui d'un regard vitreux. Un frisson parcourut son échine. Lavande ne l'avait jamais vu en si mauvais état.
Oubliant complètement sa baguette, elle se releva et essaya de trouver un endroit où elle ne se ferait pas piétiner. L'image de Lupin anéanti restait imprimé dans son esprit.
Soudain, un froid intense s'installa. Tout bruit disparut. Une horrible sensation de culpabilité envahie Lavande. La voix de Ron lui vint à l'esprit. Le mince espoir qu'elle possédait disparut. Toute tremblante, elle se laissa tomber à genoux sur le sol gelé, le regard perdu dans la noirceur. Ron était mort… Parvati était morte… Elle allait mourir…
Un bruit sourd la fit sursauter. Elle chercha en vain sa provenance. Il se répéta et elle réalisa qu'il provenait de l'extérieur de la salle. C'était étrange… On aurait dit que quelqu'un frappait quelque chose… On aurait dit que…
-On essaie de défoncer la porte! Hurla quelqu'un.
Étrangement, personne ne répondit. Tous les faisceaux lumineux se dirigèrent vers la grande porte. Quelqu'un prit alors la parole :
-Tout le monde, rassemblez vous au centre de la salle, entre les tables!
C'est Sirius, pensa Lavande alors que l'ombre du « criminel » apparaissait parmi les Lumos toujours pointés sur la porte.
Les professeurs s'empressèrent d'aller se poster à ses côtés, la baguette brandie. Seul Lupin ne bougea pas d'où il était. Il n'avait plus bougé depuis que les lumières s'étaient éteintes.
Un, puis deux, puis trois autres coups résonnèrent dans le château. Au cinquième, il y eut un grincement de métal, puis un autre acheva la destruction de la porte, suivit d'un gros bruit métallique.
Suivirent des bruits de pas. Non pas ceux d'un géant, mais d'un humain. Puis, tout d'un coup, les portes de bois séparant le Hall d'entrée et la Grande Salle volèrent en éclat, laissant apparaître un homme aux longs cheveux blonds, la baguette tendue devant lui, un sourire satisfait sur les lèvres.
-Baissez vos baguettes, fit-il aux professeurs. Si vous m'attaquez, vous mourrez. Tous.
Un lourd silence suivit. Puis, un à un, tous baissèrent leur baguette. Sauf Sirius.
-Je vois que Black est toujours aussi … provocateur?
Sirius resta impassible. D'un mouvement rapide, Lucius pointa sa baguette sur le professeur Vector.
-Baisse-là où je le tue.
Sirius tressaillit, mais ne bougea pas.
-Avada Kedavra!
Un éclair vert aveugla Lavande, qui se recroquevilla sur elle-même. Comment pouvait-il être si horrible? Comment pouvait-il tuer de la sorte sans rien ressentir?
Le corps du professeur d'arithmancie retomba sans bruit sur le sol de marbre, une expression d'horreur affichée sur le visage.
Le bras tremblant, Sirius baissa la tête, puis sa baguette.
-Bien, fit Malefoy.
Derrière lui, des douzaines de voix crièrent « Accio Baguette Magique » et en un instant toutes les baguettes magiques, celles des élèves comme celles des professeurs, s'envolèrent et sortirent de la salle, évitant adroitement tout obstacle en chemin.
Ils avaient vraiment tout planifié, pensa amèrement Lavande. Pour que les Accio fonctionnent, ils devaient être certains de la position des baguettes… Des espions avaient du être envoyés au préalable…
-Alors, Sirius, es-tu prêt à parlementer?
Sirius, tremblant de rage, ne répondit pas.
-Allons. Je vais tout t'expliquer pour que tu sois bien au courant de la situation. Autour du château, nous avons posté des mages. Des dizaines et des dizaines de mages. Il y aussi des détraqeurs, qui survolent les environs. Mais ça, vous avez du le remarquer. Il y a quelques dragons qui n'ont rien mangé depuis des mois, six géants prêts à écraser n'importe quoi… Et aussi des demiguises. Tu sais ce qu'est une demiguise? Non? C'est une race de singe invisible. Et, tu sais, ils ont parfois une tendance marquée pour la violence…
-Qu'est-ce que tu veux, exactement? Grogna Sirius.
-Ce n'est pas ce que je veux, mais ce qu'Il veut! Rectifia Malefoy.
Les élèves tressaillirent. Lavande déglutit avec difficulté. Elle avait déjà vu Voldemort en personne et avait avidement souhaité pour que jamais cela ne se reproduise. Était-il ici présentement?
-Mon Maître a décidé de se montrer d'une grande générosité. Si vous cédez Poudlard, nous vous laisserons tranquille. Vous serez surveillés, nous aurons des patrouilles dans les couloirs et dans les salles communes. Vous ne pourrez plus interférer dans nos affaires. On ne fera de mal à personne. Vous pourrez gardez une vie normale.
-Une vie normale? Avec des mangemorts dans nos salles de classe?
Lucius eut un rictus.
-C'est ça ou la mort, fit-il en approchant son visage de celui de Sirius. À toi de choisir.
-Je préfère mourir plutôt que de succomber à tes menaces.
-Tu veux nous défier?
-Oui.
-Sans baguette?
Sirius ne répondit pas.
-Sois un peu réaliste. Vas-tu vraiment sacrifier tous ces élèves pour une cause inutile alors qu'ils pourraient continuer à vivre?
-…Oui.
-Sirius, non.
Toutes les têtes se tournèrent vers Lupin. Il avait le même regard que plus tôt, le regard d'un homme qui a perdu complètement espoir. Il restait debout, la tête bien droite, le regard toujours vitreux.
-Nous n'avons pas le choix, nous devons accepter.
Sirius baissa la tête et marmonna quelque chose.
-Très bien, professeur Lupin. Excellente idée, sourit Lucius Malefoy.
Cinq mangemorts entrèrent dans la Grande Salle.
-Gardez-les à l'intérieur de cette salle, commanda-t-il. On va fouiller l'école, s'assurer qu'il n'y a personne de caché quelque part.
Le cœur de Lavande fit un bond. Où étaient Draco et Ginny? Pourquoi Hermione était-elle immobilisée par un sort? Si jamais Lucius Malefoy les retrouvaient…
-Au fait, sourit le mangemort, vos amis astronautes sont revenus?
Sirius le toisa.
-Je vais prendre ça pour un non. Hermione Granger!
La voix de Malefoy résonna dans la gande salle. Lavande frémit.
-Je veux voir Hermione Granger! Précisa-t-il.
Lavande jeta un coup d'œil au reste de la salle… Non, Hermione n'était vraiment pas revenue… Toujours figée dans le couloir?
-Où est-elle? Demanda Lucius en se retournant vers Sirius.
-'Sais pas, fit-il d'un ton rauque en gardant la tête baissée.
-Où est-elle? Répéta-t-il.
Sirius ne bougea pas d'un poil.
-Où est-elle? Répéta-il encore une fois en appuyant bien ses mots.
Devant l'absence de réaction de la part de Sirius, Lucius Malefoy resserra ses doigts autour de sa baguette et la pointa vers Chourave, qui échappa un « ooh! » de panique.
-Tu es mieux de répondre, sinon c'est l'autre professeur qui y passe, grogna Lucius
-Elle n'est pas ici! Fit alors une petite voix dans la salle. Elle n'est pas venue manger!
Lavande jeta un coup d'œil inquiet au première année qui avait répondu puis soupira. Pourvu qu'elle ait réussi à se défaire du sort…
-Je pars à sa recherche, sinon le Maître ne sera pas content, murmura Lucius aux mangemorts. Il n'a pas l'air d'être là, mais si vous voyez mon fils, gardez-le avec vous. Il est temps qu'on mette les choses au clair. Faites-ce que vous voulez du reste, mais respecter notre accord. Le Maître a un plan.
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La peur est quelque chose de très particulier. Elle s'insinue parfois tranquillement en vous, devenant de plus en plus intense, mais peu aussi vous mordre tout d'un coup. Il faut savoir être maître de sa peur si on veut pouvoir en tirer profit. Sinon, c'est elle qui pourrait causer notre perte.
Alors qu'elle marchait à travers les couloirs sombres du château, Hermione se serait jugée plutôt incapable de contrôler sa peur. Tout son corps était secoué de tremblements qui gênaient ses mouvements et l'obligeaient à respirer plus rapidement. Chaque intersection qu'elle croisait était minutieusement inspectée dans ses moindres recoins avant qu'elle n'ait le courage de la franchir. Il y avait du mouvement dans le château. Elle le sentait plus qu'elle ne l'entendait, mais elle en était convaincue. Des milliers de questions déferlaient dans sa tête, chacune restant sans réponse et en entraînant dix autres. Une d'elles revenait souvent : comment ferait-elle pour sortir du château? Elle n'osait pas s'aventurer trop près de sorties principales de peur de se faire repérer. Si elle ne trouvait pas d'issues rapidement, il lui faudrait au moins une cachette…
Un bruissement la fit sursauter.
Hermione fit volte-face.
Lucius Malefoy!
Elle ne prit pas le temps de se demander pourquoi il était là et ce qu'il voulait; de toute façon, c'était peut-être aussi bien qu'elle ne le sache pas. Sans perdre un instant, elle tourna les talons et courut du plus vite qu'elle le pouvait dans la direction opposée. Fini la vérification des intersections.
La jeune femme sentait son cœur tambouriner dans sa poitrine. Un point de côté la faisait déjà souffrir, mais elle était consciente qu'il valait beaucoup mieux qu'il ne l'attrape pas, quelques soient ses intentions. Un coup d'œil derrière elle confirma qu'il l'avait prise en chasse. Hermione pensa à l'affronter, mais elle réalisa qu'elle n'avait plus assez d'énergie pour le faire. Même en pleine forme, se battre contre un mangemort de son rang aurait été du suicide.
Le poids du bébé qu'elle portait eut bientôt raison d'elle. À bout de souffle, elle chercha vainement un endroit où se cacher. Les pas de Lucius se rapprochaient dangereusement, terriblement rapidement. Sans prendre le temps de réfléchir, Hermione prit un autre couloir, croisant les doigts pour tomber su quelqu'un qui puisse l'aider. Si ce petit jeu continuait encore trop longtemps, elle savait qu'elle allait perdre…
Hermione déboucha au bout du couloir. Elle crut que son cœur allait s'arrêter de battre. Elle venait d'arriver en bas du grand escalier menant à la classe de divination. Pas le choix, il fallait qu'elle monte. Mais rendue en haut, que pourrait-elle faire? Se jeter par la fenêtre? Même un sort d'apesanteur ne l'aiderait pas beaucoup dans son état…
Hermione s'engagea dans l'escalier, trébuchant plusieurs fois à cause de la fatigue. Sa gorge était sèche, ses poumons irrités. Il fallait qu'elle s'arrête… La salle de divination lui paraissait si loin… Chaque marche lui coûtait un immense effort, semblant vouloir arracher un peu plus sa vie qu'elle avait l'impression d'être entrain de délaisser.
Finalement, elle parvint en haut des marches. Elle aurait tout donné pour s'arrêter, mais elle savait qu'elle ne serait plus capable de repartir. Sans plus attendre, Hermione s'élança vers la petite échelle, qu'elle gravit avec difficulté avant de se glisser difficilement par la trappe. Là, elle fit volte-face et attrapa l'anneau de métal pour la refermer, mais une main l'arrêta. Le cœur de la jeune fille fit un bond.
-Mademoiselle, fit une Trelawney offensée aux grands yeux globuleux. Mais que faites-vous ici?
Elle essaya de répondre, mais sa gorge serrée l'en empêcha. Ses tremblements devenaient incontrôlables. Maintenant arrêtée, ses jambes la trahirent et elle s'effondra sur le sol.
-Alors… quel est votre nom, déjà? Demanda nonchalamment la professeur de divination en retournant s'asseoir à son bureau.
-Granger.
Trelawney fronça les sourcils. Depuis quand cette élève avait-elle une voix aussi grave? Elle entreprit un mouvement pour relever la tête, mais…
-Expelliarmus!
Un éclair rouge accompagné d'un petit cri de surprise plus tard, Lucius Malefoy se tenait devant Hermione, armé de deux baguettes et de son sourire supérieur si désarçonnant. Le mince soulagement qu'avait éprouvé Hermione en se rendant compte qu'elle n'était plus seule disparut en fumée. Trelawney n'était pas très utile au départ, alors maintenant qu'elle était assomée… Des larmes de désespoir lui brûlant les yeux, elle se tira avec ses bras vers le mur du fond. Que pouvait-elle faire?
-Bonjour Hermione, salua le mangemort en faisant un clin d'œil. Tu vois que ça ne servait pas à grand-chose de te sauver…
-Qu'est-ce que vous me voulez? Haleta la jeune femme.
-Voyons, ne me dis pas que tu n'es pas au courant?
-Je ne sais pas quoi vous parlez…
-Ton don de prémonition, voyons! Tu sais très bien que nous nous sommes trompés! Ce n'est pas la jeune Weasley dont nous avions besoin, mais de toi!
C'était pour ça qu'il la pourchassait! Sa vie n'était donc pas en danger… Était-ce une bonne nouvelle?
-Je ne vois toujours pas de quoi vous voulez parler, tenta-t-elle en prenant un ton plus ferme.
-Ne sois pas stupide. Ça ne sert à rien. Weasley me l'a dit.
Elle n'a pas du avoir le choix, pensa amèrement Hermione.
-Ça m'est arrivé une fois seulement.
-C'est un don développable.
-Je ne crois pas, non.
-Tu n'en sais rien. Et puis ça ne coûte rien d'essayer. Maintenant, lève-toi et viens avec moi.
Hermione lui jeta un regard de défi. Lucius sourit.
-Laisse tomber ta baguette. Tu n'as plus assez d'énergie et de toute façon ça ne me ferait absolument rien.
À contrecœur, Hermione desserra sa poigne de sa baguette qu'elle s'apprêtait à utiliser. Il avait raison.
-C'est bien. Une sage décision, fit Malefoy avec un demi-sourire. Tu viens, maintenant?
-Pas avant que vous m'ayez expliquer.
Il fallait gagner du temps… Peut-être que Lupin et Sirius réussiraient à se débrouiller pour sortir de la Grande Salle… peut-être que quelqu'un viendrait la chercher… Il fallait que quelqu'un vienne la chercher…
-Et expliquer quoi, au juste?
-Tout ce qui se passe, répondit Hermione en haussant les épaules. Alors, vous avez attaqué le château?
Le mangemort roula les yeux.
-Tu es perspicace toi…
-Il faut le faire… Personne n'avait jamais osé avant… Hum, vous avez lu l'histoire de Poudlard?
Lucius la toisa. Il ne souriait plus.
-Non.
-Moi oui, répondit Hermione. C'est très intéressant. Et c'est la que j'ai appris que jamais personne n'avait osé attaquer le château. C'est pour ça que je vous pose la question. Comment est-ce que vous vous y êtes pris?
C'était presque du suicide. Si elle n'avait pas eu la quasi-certitude que Voldemort ne voulait pas sa mort, jamais elle n'aurait eu assez de témérité pour faire ça… Mais il fallait vraiment qu'elle gagne du temps. Et qu'elle en apprenne le plus possible… Hermione croisa les doigts.
-Vous devez être vraiment sûrs de vous pour lancer une telle attaque. Qu'est-ce qui vous rend si confiants?
Lucius la toisa. Hermione déglutit. Peut-être qu'elle n'était pas SI importante que ça et que sa mort ne ferait pas une si grande différence… Puis le mangemort sourit. Hermione échappa un petit soupire de soulagement.
-Tu ne manques pas d'audace…
Hermione retint une grimace.
-Effectivement, on est très puissant. Nous sommes plus de fidèles que jamais et avec l'aide des géants et des détraqueurs…
-Ah… je comprends… Les détraqueurs s'occupe de créer une ambiance de terreur, les mangemorts bloquent les issues et enlèvent les lumières, les géants défoncent les portes…
-Très perspicace…
-Merci.
-Si tu essaies de gagner du temps, ça ne sert à rien. Tu dois l'avoir compris en décrivant la situation. Tu n'as aucune chance de t'en sortir.
Oups -' Il avait raison…
-Tu viens, maintenant?
-Et si je refuse?
-Tu n'as pas vraiment le choix.
-Vous ne pouvez pas me tuer.
-Non, effectivement, mais je peux t'obliger a me suivre.
-Comment?
-En te disant que tes parents sont détenus dans la forteresse et que je n'hésiterai pas à soulager leur dure vie si tu ne coopères pas.
Le cœur de Hermione se mit à battre plus vite. Ça ne pouvait pas être vrai… Il devait mentir… Il ne pouvait pas avoir pris ses parents?
-Vous mentez!
-Non, c'est la vérité. Et, étrange ironie du sort, ce sont les Weasleys qui nous ont aidé à les retrouver.
-Quoi? Jamais ils n'auraient pu!
-Non, à moins que la vie de leur tendre et chère Ginny soit entre les mains du Seigneur des Ténèbres…
-Mais ce n'est pas vrai!
-Si on a fait un mur invisible, ce n'est pas seulement pour la décoration. C'est pour que rien ne passe entre Poudlard et le monde extérieur. Ici, tout le monde sait que Ginny est saine et sauve. À l'extérieur, ils n'en ont pas la moindre idée…
-A…Alors les Weasleys nous ont… trahi?
-C'était une réaction tout à fait normale de la part de parents attentionnés. Mais il n'y a pas de quoi s'en faire. Tant que tu coopéreras, ils resteront en vie.
Hermione retint un sanglot.
-Pou-Pourquoi vous avez besoin de moi? Qu'est-ce que vous voulez savoir?
-Je n'ai pas les détails. Le Maître vous l'expliquera en temps et lieux.
-C'est encore pour l'éclat de Crystal?
-Je suppose. Peut-être pas. Je sais que Mars a rendu visite au Maître… Alors non, finalement. Ça doit être pour autre chose… Peut-être que c'est pour savoir ce que font tes amis sur Atlas… Quoique je suis certain que tu en sais déjà beaucoup sans avoir besoin de visions… alors non, je ne sais pas pourquoi.
Mars et Voldemort se connaissaient? Qu'est-ce que ça voulait dire, ça?
-Co-comment…? Je ne comprends pas…
-Ce n'est pas fait pour que tu comprennes. Tu viens maintenant?
Hermione restait paralysée. Si Voldemort et Mars s'alliaient, quelles chances leur restaient-ils? Harry n'était plus là… Poudlard venait de tomber… Le conflit la dépassait complètement… Ce n'était plus à elle de se battre. Tout ça avait prit une telle ampleur…
-Au fait, tu sais où est Draco?
Hermione fut légèrement surprise par la question, mais en même temps soulagée. Draco n'était donc vraiment pas du côté de son père, donc pas avec Voldemort.
-Moi? Non…
-…Je ne suis pas stupide. On voit bien que tu ments. Dis-le moi.
-Je ne sais pas où il est! Croyez-moi, je…
-Tu sais, Hermione, que je te trouve très courageuse de me résister comme ça? Et ça commente à bien faire.
Hermione déglutit.
-Je connais un sort très puissant, mais très délicat, fit Lucius Malefoy en repoussant une mèche de cheveux blonds derrière son oreille.
Ça ne présageait rien de bon.
-C'est un sort qui sert chez les sorciers comme méthode… d'avortement.
Hermione cessa de respirer.
-Je vois que tu es tout d'un coup beaucoup moins arrogante. Tu vas venir, maintenant?
-Oui, mais…
-Tu continues à argumenter?
-Non! Je …
-Tant pis pour toi!
-Non! S'il-vous-plaît!
Lucius Malefoy, les yeux rayonnants de méchanceté, leva sa baguette.
-Non! Je vais venir avec vous! S'il-vous-plaît…
Le mangemort se mit alors à réciter des paroles étranges. Hermione ne les comprit pas, d'une part parce que c'était dans une autre langue, d'autre part parce ses hurlements et ses supplications couvraient tout autre bruit. Il n'avait pas le droit de tuer son enfant… Elle ferait tout ce qu'il voudrait… Il n'avait pas le droit…
Tout d'un coup, elle se sentit rentrer en une sorte de transe. Elle n'entendait plus rien, ne voyait plus rien, ne sentait plus rien. Le temps ne semblait plus avancer… Puis, enfin, tout s'arrêta. Ses sens se remirent en marchent aussitôt.
Devant elle, Lucius Malefoy était étendu sur le sol, inconscient. Un bruit la fit sursauter. Une boule de cristal venait de heurter le mur.
-Vous allez bien? S'exclama Trelawney, sortant de l'ombre.
Hermione s'adossa au mur pour reprendre son souffle. Une inquiétude incomparable l'envahissait. Lucius Malefoy avait-il réussi à aller jusqu'au bout de son sort? Avait-il réellement fait l'horreur dont il l'avait menacée?
-Dès que j'ai compris ce qu'il s'apprêtait à faire, j'ai agi… fit Trelawney en ramassant sa boule de cristal. Ça a du le sonner, le pauvre… On dirait qu'il est mort.
-Pro-Professeur…?
Trelawney se retourna vers Hermione et la dévisagea de ses grands yeux mystérieux.
-Oui?
Hermione essuya une larme. Ses mains tremblaient. Une immense peur lui serrait le coeur. Comment savoir? Comment savoir?
-Vous savez ce qu'il m'a fait? Il … Il a réussi?
- … peut-être, répondit le professeur après un moment.
Comment savoir? Que faire? Les mangemorts sillonnaient probablement déjà l'école. Son bébé était peut-être mort… Elle ne connaissait pas grand-chose à ce sujet… Était-elle supposée le savoir s'il mourrait à cause de ce sortilège? Le sentir? Outre cette terrible peur et cette fatigue éternelle, elle se sentait comme d'habitude… Comment savoir? Que faire?
Que faire, mais que faire?
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Soleeiila : merci beaucoup pour ton review ça m'a encouragé à un moment où j'en avais vraiment besoin… au fait je dirais qu'il reste environ 10 chapitres. Peut-être un peu plus.
Hermieune : eeeuh… merci ! Je sais pas quoi te dire d'autre…
Spiritcreator : é pas envie de me compliquer la vie a répondre à tout ce dont tu parlais dans ton review de toute façon on en a déjà parlé sur msn (j'pense…') alors juste merci d'avoir reviewé et… euh… j'espere que t'as aimé ce chapitre …
Louna : j'aime fuuuull tes fuuuull longs reviews c'est fuuuull gentil sinon ben vraiment dsl (ben… pas vraiment vraiment mais…) pour aod j'vais aller lire a moment donné… c'est juste que… euh… j'ai pas le temps ces temps-ci la … ' pi merci
Fanny Radcliffe : les personnes qui laissent des reviews constructives sont de plus en plus rares… au moins y'a toua ;) alors euh… merci de continuer à lire même si c'est horriblement affreusement pas assez updaté… pi… j'espère que si tu le lis tu auras aimé ce chapitre.
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Merci d'avoir lu.
Merci beaucoup beaucoup.
Z'vais faire de mon mieux pour vous donner la suite vite (j'ai commencé l'autre chapitre et j'ai des bouts des prochains perdus qqpart sur mon ordi)
On s'approche du dénouement…
(--nostalgique--)
Je vais éventuellement réussir à la finir…
10 chapitres encore… juste 10…
D'ici févrirer, il FAUT que j'ai terminé.
Car ça fera 2 ans que j'aurai commenc
(--déterminé--)
D'ici février, j'AURAI terminé.
Sinon, par rapport au chapitre... je suis assez fier de moi... je le trouve quand même pas mal. Sauf la fin... peut-être que ... c'était exagéré... pi je crois pas avoir réussi à le faire comme je le voulais... mais bon. C'était une idée que j'avais depuis longtemps puis ça me permet d'arranger quelque chose qui était dans mon chemin. ...alors c'est ça.
Orrevouarre
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-MiC
MPZT
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