Le quatrième élément
Disclaimer : rien de tout cela n'est à moi, à part l'intrigue et tout ce que vous ne reconnaîtrez pas dans l'histoire. Et je ne touche pas d'argent pour cette fic (il ne manquerait plus que ça ! Nan, je fais ça juste par plaisir car il n'y a rien de plus agréable que d'écrire une fic, à part peut-être lire une autre fic, ou un des tomes de HP…)
Auteur : Titou Tur Lupin (oui, j'ai rajouté le Tur Lupin à la fin de mon pseudo habituel, mais il y a l'explication à la fin…)
Résumé : c'est que le premier chapitre, donc je vais pas vous faire de résumé, lisez plutôt la suite…
Chapitre 1 : entre rêve et réalité…
« Ils étaient une trentaine en cercle serré autour de leur maître, à écouter ses ordres avec un sourire sadique sur les lèvres. On ne pouvait pas voir leur visage, qui étaient cachés par des grandes capuches noires. De loin on aurait très bien pu les confondre avec des détraqueurs, car ils portaient une longue robe noire et une longue cape de la même couleur. Seule une personne était habillée différemment, au milieu du cercle qui s'était formé quelques minutes plus tôt sous le haut dôme noir d'un château en Albanie. L'Homme portait une grande cape verte qui contrastait avec ses yeux brillants et rouges sang. Il portait une longue robe noire et sa capuche était baissé, laissant voir son visage cadavérique et froid. Tous les hommes autour de lui le regardaient avec respect et crainte, mais ils étaient confiants. Le Plan avait marché, ils ne seraient donc pas sanctionnés… Par contre ils pourraient jouir d'un beau spectacle : cinq membres de l'ordre du Phœnix allaient arriver d'un moment à l'autre, ainsi que La Femme. Les mangemorts frémissaient littéralement d'impatience en attendant le spectacle qui allait leur être offert…
Et soudain, un brouhaha parcourut la foule, et le cercle des mangemorts s'ouvrit comme la mer devant Moïse, et ils laissèrent passer les six hommes et femmes, escortés par une quinzaine de gardien. Le Maître n'avait pas prit de risque… Les gardiens rejoignirent la foule des mangemorts et reformèrent un cercle, encore plus grand autour du petit groupe formé du Seigneur des Ténèbres et des cinq prisonniers. Ceux-ci le défiaient du regard, et se tenaient droits et fiers, malgré la position peu confortable dans laquelle ils se trouvaient. Une vielle femme prit alors la parole et regardant Voldemort du haut de sa petite taille mais de son grand courage elle lui dit, en crachant les mots :
_ Alors, Tom ? Pourquoi nous avoir amenés ici en si charmante compagnie ? Elle avait accentué sur le terme « charmant » comme pour défier l'assemblée qui lui faisait face en souriant, je vois que tu es toujours aussi lâche… Six contre une cinquantaine ! Je suis très flattée que tu es pensé que nous étions si dangereux et puissants que un seul gardien par personne n'était pas suffisant, mais c'est vrai que tu as raison, nous sommes peut-être en sous-nombre, mais si nous avions nos baguettes, nous pourrions facilement décimer cette assemblée de lâches, de poltrons, de moins que rien sans cervelle…
Elle allait continuer mais Voldemort la fit taire d'un sort, sous le regard amusé des Mangemorts, qui avaient sourcillé en se faisant traiter de lâche et d'imbéciles.
_ Ah ! C'est déjà plus calme depuis que tu as arrêté de parler, Maddy… (il s'arrêta un instant pour que l'assemblée de mangemorts qui avaient ri ait le temps de se taire, et il reprit quand le silence revint dans la salle). Ah, ma petite Maddy ! Ca faisait longtemps que je ne t'avais pas vu… Ce qui m'amuse c'est que tu traite mes valeureux hommes de lâche alors que tu t'es terrée (il avait accentué sur « ma petite Maddy » et « terrée » en la regardant d'un air narquois, mais elle ne lui fit pas le plaisir de sourciller, et elle garda la maîtrise d'elle-même) au Canada depuis quinze ans…Tu pensais que tu avais gagné et que tu avais choisi le bon côté en refusant de me suivre quand je te l'avais demandé, et voilà où ça t'a mené ! Pourtant la qualité première des Serdaigles est l'intelligence normalement, mais il semble que tu n'as pas été doté autant qu'on aurait pu l'espérer chez l'héritière de la belle Rowena… Il eut un rire glacial et regarda Maddy Hansley dans les yeux pour lire dans son esprit, mais celle-ci contre toute attente, rit et lui dit :
_ Enfin ! J'aurais pensé que depuis le temps tu avais compris que tu ne pourrais jamais lire dans mon esprit ! A ce que je vois tu n'arrives pas à te rendre à l'évidence…J'aurais cru que depuis le temps que tu me connais tu aurais su que tu n'arriverais jamais à savoir mes pensées, même avec du Veritaserum…Tu es d'un… Pathétique !…
Le mot eut l'effet escompté. Voldemort frémit et la regarda avec fureur, mais il fut certainement énervé par le sourire goguenard qu'elle affichait en le regardant dans les yeux avec provocation.
Maddy Hansley avait 68 ans, le même âge que le grand Voldemort lui-même, et ils avaient été à Poudlard ensemble…Coïncidence ou pas, Voldemort, qui à l'époque s'appelait Tom Jedusor, était tombé sous son charme et sa grande intelligence. Elle était bien la seule qui pouvait rivaliser avec lui en cours, et bien que ça l'énervait qu'une simple sang-de-bourbe lui fasse concurrence, il s'était vite rendu compte qu'elle pourrait lui être d'une aide précieuse. Mais il s'était vite heurté au caractère têtu mais invariablement du coté des forces du bien de l'Héritière de Serdaigle. Car il n'avait pas mis longtemps à découvrir qu'elle était l'héritière depuis l'âge de cinq ans. Ca n'avait été qu'un jeu pour lui de s'apercevoir que son patronus était un oiseau fier et beau, comme l'aigle de Griffondor. C'était une règle invariable : les héritiers pouvaient se transformer plus facilement que les autres en animagi, et leur animal avait généralement un lien étroit avec l'emblème de leur maison. Or Voldemort était fourchelang, et Maddy était un hibou grand duc. Cela l'avait passablement étonné la première fois qu'il l'avait vu se transformer alors qu'elle se croyait seule dans la volière.
Son regard se porta alors sur un homme au physique très caractéristique : Maugrey fol Œil, qui le regardait de son œil normal pendant que son œil magique tournait sur son orbite pour regarder les autres mangemorts.
_ Maugrey ! Ca faisait longtemps que je ne t'avais pas vu ! Je vois que tu t'es bien remis de ton séjour forcé dans ta malle… Tu m'en voies content !
Les mangemorts rirent en cœur à la remarque de leur maître avant que celui-ci ne les fasse taire d'un geste de la main. Il se retourna à nouveau vers Maugrey.
_ Je vois que tu utilises correctement ton œil magique… Tu pourrais me remercier, ingrat ! C'est grâce à moi que tu n'as plus qu'un œil normal ! A vrai dire, tu es tellement paranoïaque que j'aurais pensé que tu aurais fait plus attention à tes arrières et à ceux de ton protégé… dire qu'il ne m'a fallut juste « cueilli » Harry Potter alors qu'il était dans la voiture de son oncle, en revenant de Poudlard… Et maintenant, je vous ai, vous ! J'attendis mieux de vous ! Dit-il avec le ton amusé d'un bourreau sadique.
Voldemort se tourna alors vers un homme grand et droit, qui le regardait avec un mépris non dissimulé. Ses beaux yeux bruns dorés étaient emplis de colère, et il dégageait une force et une puissance qu'on ne se serait pas attendu à voir chez un homme d'habitude paisible.
_ Remus ! J'ai beaucoup entendu parler de toi, tu sais, surtout dans ta jeunesse, mais tu n'as pas voulu me rejoindre… dommage, car ta puissance aurait pu nous aider, mais ta « droiture » t'a aveuglé… Dommage car si tu avais suivi le chemin de ton ami Queudver, tu serais certainement maintenant un de mes plus fidèles et proche serviteur.
_ Peter Pettigrow n'est plus mon ami. C'est un traître, et je n'oublierais jamais ce qu'il a fait subir à James, Lily, Harry, Sirius et moi. Et mon désir le plus cher est justement de ne jamais lui ressembler et devenir l'esclave d'un homme qui n'hésiterait pas à me sacrifier pour pouvoir ressusciter. Remus Lupin avait employé un ton froid et méprisant et sa voix tremblait sous l'effet de la colère. Il ne jeta même pas un regard dans la direction de Peter qui se tenait quelques mètres derrière son maître, en tenant une un gros globe blanc qui représentait le monde et où des petites taches rouges apparaissaient de temps en temps, avant de disparaître. Peter semblait gêné et n'osait pas regarder non plus son ancien ami.
Voldemort continua son tour des prisonniers et son regard s'arrêta au niveau de la chevelure d'un roux caractéristique. Son regard descendit jusqu'au visage de l'homme, et il étudia pendant quelques secondes Arthur Weasley qui se tenait devant lui Arthur n'avait plus rien de l'homme amusant, et gentil qui adorait les moldus et ne pouvait rien refuser à sa femme. En quelques instants il était devenu un homme qu était prêt à mourir avec honneur, et le seul signe de sa peur était qu'il n'arrêtait pas de tourner son alliance autour de son doigt dans un tic. Voldemort s'en aperçut et lui dit, le sourire aux lèvres :
_ Alors, Weasley, on s'inquiète pour sa nombreuse famille ? Et pour sa chère petite femme ? Toi aussi j'ai beaucoup entendu parler de toi…Et de ton amour pour les moldus ! dit-il avec un rictus, tu déshonores les sorciers de sang-pur, Weasley ! Et tu paieras ! Je n'aimerais pas être à la place de ta femme, en ce moment ! Elle doit s'inquiéter pour son petit mari chéri, dit-il avec une voix aiguë. Tous les mangemorts tapèrent dans leurs mains et ricanèrent en regardant Arthur Weasley dont les oreilles devenaient de plus en plus rouges.
Mais Voldemort continua son tour d'horizon, et il s'arrêta en face d'une femme d'allure sévère dont les yeux brillaient comme ceux d'un chat. Elle se tenait raide et digne, et regarda Voldemort avec aucune lueur de peur dans le regard, mais plutôt avec l'expression qu'elle aurait alors qu'un élève vient de faire du chahut dans son cours.
_ « Professeur » MacGonagall ! Quel plaisir de vous revoir ! Je me souviens très bien de toi. Tu étais en seconde année à Griffondor quand j'étais en septième année… Je me souviens encore du mépris et de la révulsion que tu avais quand tu croisais un Serpentard dans les couloirs. Il n'y avais décidément que pour moi que tu avais du respect. J'imagine que je fait que j'étais préfet devait t'impressionner, et j'étais aussi largement plus intelligent que tu ne le seras jamais…Ca devait t'étonner de la part d'un Serpentard… Mais je vois que tu n'as pas changé, tu regarde toujours les braves qui ont rejoint les forces obscures avec un mépris et une fureur que tu n'essaie même plus de dissimuler… Mais maintenant même moi tu me regardes avec mépris, dit-il avec une fausse déception, ah ! Sombres temps ! Maintenant, même la petite « miss-je-sais-tout », devenue professeur, ne me fais plus confiance !
MacGonagall n'avait pas sourcillé une seule fois, même quand il l'avait appelé avec dérision « professeur », mais son contrôle d'elle-même ne l'empêchait pas d'avoir de la répulsion pour le débris d'humain qui se tenait devant elle, « et c'est cet homme qui est la cause de tant de malheur ? Pitoyable… ». Mais Voldemort était le spécialiste de la légimencie, et il lui répondit donc :
_ Ce n'est pas moi qui a l'air en pitoyable position, Minerva, mais vous six. N'échangeons pas les rôles… dit-il avec un sourire sadique. Mais son sourire se fana aussitôt sur son visage quand il passa au dernier prisonnier.
_ Rogue ! Tu es bien une des dernières personnes que j'aurais pensé qu'elle me trahirait… Mais il est vrai que je n'ai jamais pu connaître tes pensées… Et ce que je considérais comme un atout s'est finalement révélé être un… traître ! Le Seigneur des Ténèbres avait craché le mot avec un dégoût non dissimulé, et tous les mangemorts frémirent et serrèrent les poings en direction du professeur Severus Rogue, qui tenait tête à son ancien maître et le regardait avec défi dans les yeux.
_ Jamais je n'aurais pensé que tu aurais rejoint tes anciens ennemis, ceux qui t'avais humilié pendant si longtemps et qui ne t'ont ouvert les bras que quand ils eurent besoin de toi… Tu es tombé bien bas !
Il regarda avec répulsion l'ancien mangemort, et lui envoya le sortilège Doloris. Il le fit durer sous les yeux craintifs de ses mangemorts.
_ Voilà ce qui vous attends si je m'aperçois que vous m'avez trahi…
Il se reconcentra alors vers Maddy Hansley, qui n'avait plus dit un mot depuis.
_ J'imagine que vous avez deviné pourquoi je vous ai amené, vous n'êtes pas des idiots, malgré votre naïveté sur le bien et le mal… Je vais donc avoir le plaisir de te tuer, Maddy, mais je garderais les autres en vie quelques jours encore, car j'adore faire durer le plaisir… Je sais que je n'arriverai jamais à t'utiliser, tu as trop d'expérience pour te laisser faire, mais ton héritière n'auras pas ton expérience et la maîtrise de sa puissance comme tu peux l'avoir depuis le temps que tu l'utilises… Je vais donc avoir le plaisir de joindre l'utile à l'agréable… Il ne me manquait plus que le dernier ingrédients et je vais bientôt le découvrir grâce à toi, ma chère vieille Maddy… Tu as une dernière faveur à me demander avant de mourir ?
_ Oui.
La voix ferme et sans réplique avait surpris tout le monde, à commencer par Voldemort, qui ne s'attendait pas à ce qu'elle lui réponde.
_ Oui, j'ai encore une dernière chose à dire. Si je meurs, c'est pour préserver le bien, et je protégerais toujours où que j'aille ceux qui te tiendront tête, Tom.
Voldemort, qui n'avait pas apprécier d'être à nouveau appelé par son prénom, lança alors d'une voix faussement nonchalante :
_ Avada Kedavra !
Maddy Hansley, qui toute sa vie avait combattu les forces obscures et qui ne s'était jamais abaissé à utiliser une seule fois la magie noire, tomba alors doucement par terre, avec une sorte de grâce post-mortem. Se furent d'abord les genoux qui plièrent avant que reste de son corps tombe par terre. mais un sourire flottait sur ses lèvres, et ses yeux grands ouverts devant la mort, avaient une impression indéchiffrable. Mais Voldemort ne regarda pas son ancienne condisciple et se tourna alors vers Queudver qui s'était jusque là fait oublié :
_maintenant, il ne nous reste plus qu'à regarder sur le détecteur de magie que nous avons « emprunter » au ministère, où va ressusciter la puissance de Maddy… Hansley était une grande sorcière, et le transfert de son héritage ne devrait pas passer inaperçu. Et effectivement, un énorme point rouge apparut sur le globe, et mis plus de temps que les autres à s'éteindre. Voldemort mis le doigt sur l'endroit où le point n'était apparut, et il murmura, plus pour lui-même que pour les autres personnes présentes :
« France, 7 impasse des gens perdus, Cordeville… Héléna Manel, j'arrive ! » et il éclata d'un rire glacial. »
Un flash vert. Léna se réveilla en sursaut dans son grand lit. « Ce n'était pas un rêve… J'ai l'impression que c'était vraiment la réalité… Mais c'est impossible ! Les sorciers n'existent pas ! Et il ne suffit pas de marmonner un mot en agitant sa baguette pour tuer quelqu'un… ». Et pourtant ça avait l'air si réel. Mais ce n'était qu'un rêve. Mais Léna n'arrivait pas à oublier le frisson de peur qu'elle avait ressenti quand elle avait entendu cet homme prononcer son nom et son adresse. Elle avait frissonner surtout parce que personne ne disait son adresse comme ça. Pour tout le monde s'était « la maison du pendu », et personne, à part l'employé de la mairie qui avait écrit son nom sur son dossier à sa naissance, ne l'avait jamais appelé Héléna. Tout le monde l'appelait Léna. Tout court. Pour ne pas confondre avec sa mère, Héléna Kent.
Sa mère était anglaise et son père mi-espagnol, mi-français, mais elle avait toujours vécu en France. Elle était née dans une petite ville du Nord, et elle parlait couramment l'anglais et l'espagnol, surtout depuis le divorce de ses parents. Ses parents avaient divorcé depuis maintenant cinq ans, et son père avait décidé de rester en France, et il avait acheté la « maison du pendu », alors que sa mère était repartie vivre en Angleterre. Léna voyait sa mère un week-end sur deux, plus la moitié des vacances, ce qui faisait d'elle une habituée des vols « Paris-Londres ».
Léna n'avait jamais manqué de rien. Son père était un excellent chirurgien, très séduisant, et encore très sportif, qui l'avait toujours comblé de cadeau, et sa mère travaillait au ministère des affaires étrangères, et était très appréciée à son bureau, par son intelligence et son efficacité, mais aussi par sa beauté. Mais justement, le problème venait de là. D'aussi loin qu'elle se souvienne, Léna avait toujours vu ses parents se disputer. Héléna et Marc avaient tous les deux un fort caractères et étaient très jaloux, mais très volage, ce qui suscitait de nombreuses disputes. Léna avait presque remercié sa grand-mère quand elle avait proposé l'idée du divorce. Ses parents avaient divorcé six mois plus tard.
Léna avait longtemps souffert d'un complexe, car être al fille de deux personnes très séduisantes et unanimement admirées et appréciées est très éprouvant. Elle était souvent comparée à sa mère ou à son père par des amis de la famille, mais c'était rarement à son avantage. « Elle est bien discrète votre petite ! Pas du tout toi au même âge, dis donc ! », « c'est vrai que tu es intelligente à l'école ? La digne fille à ton père : », « on dirait une petite chose, une poupée d'apparence fragile », ou encore « C'est vrai que tu t'es disputée avec ton prof d'anglais" ? Et ta mère ne t'a pas disputée ? Elle est vraiment patiente et une bonne mère… ». Jamais il ne serait venu à l'esprit de Léna que les gens essayaient seulement d'engager la conversation avec elle sur le seul sujet qu'ils avaient en commun : ses parents. Et il ne lui serait jamais venu non plus à l'idée que les gens lui disait ça car ils pensait que la comparer à ses parents lui ferait plaisir. Non, décidément, Léna revendiquait son identité et le fait qu'elle n'était pas une copie de ses parents.
Il faut dire que même si ses parents la surchargeaient de cadeaux, ils étaient rarement présent, sortant souvent le soir, et la laissant avec une nourrice trouvée dans l'annuaire et dont elle ne se souviendrait jamais du nom…
Mais Léna, malgré ce qu'elle disait, avait beaucoup de points communs avec ses parent, bien que ça la vexât quand quelqu'un lui disait. Elle avait quinze ans, et passait sans problème en première, avec tous les honneurs, dans toutes les matières, elle avait beaucoup d'ami, bien qu'elle ne soit au lycée Louis XVIII depuis un an, et qu'elle ait laissé derrière elle tous ses anciens amis, et elle était aussi une des filles les plus appréciée, pour ne pas dire populaire, de son lycée.
Cela ne veut pas dire que tout le monde l'appréciait, loin de là, car de nombreuses filles la détestait, et beaucoup de garçons la trouvaient snob après qu'elle les ait envoyer balader. Elle était sorti avec Valentin, un mec bien sous tout rapport, pendant trois mois, avant qu'elle le voie entrain d'embrasser celle qu'elle considérait alors comme sa meilleure amie. Cela n'avait fait qu'augmenter le malaise de Léna, qui avait été contente que les vacances arrivent. Surtout que les vacances après la seconde duraient presque trois mois.
Depuis qu'elle était rentrée, Léna avait soigneusement éviter de se balader dans le petit village de crainte de rencontrer Valentin et Sophie au détour d'une rue, préférant rester allongée sur une chaise longue à lire des bouquins.
Jusqu'ici, Léna n'avait jamais eu d'apparition paranormale, et elle se considérait comme parfaitement normal et banale. Trop même … C'était donc la première fois qu'elle faisait un rêve aussi bizarre. Elle essaya en vain de se rappeler son rêve, mais plus elle essayait, plus il semblait lui échapper. La seule chose dont elle se souvenait, c'était deux magnifiques yeux bruns dorés brillants de colère et de rage contenue. Ils paraissaient, même alors qu'elle ne se souvenait plus de son rêve, étrangement vivant. Trop vivant pensa-t-elle aussitôt. Des yeux pareils ne pouvaient pas exister, aucun homme, aussi beau fut-il, ne pouvait avoir un regard pareil. Et heureusement, car ça lui donnerait beaucoup trop de charme pour le malheur de toutes les malheureuses qui auraient la malchance de croiser son regard . Car même si elle ne se souvenait plus de son rêve, elle savait que ce regard appartenait à un homme. Elle n'avait pas le moindre doute là-dessus.
Léna se recoucha alors, et allait fermer les yeux quand elle sentit un courant d'air frais lui parvenir. Elle aurait pourtant jurer qu'elle avait fermé la fenêtre. Elle se leva et s'aperçut alors avec stupeur que les carreaux des deux fenêtres de sa chambre avaient explosé. Elle s'aperçut aussi rapidement, en ouvrant la porte pour aller à sa salle de bain se jeter de l'eau sur la figure, qu'il n'y avait pas que les carreaux de sa fenêtre qui avaient explosé. Tous les objets en verre étaient en mille morceaux : le cadre où il y avait tous ses anciens amis, le verre du lavabo, la lampe, la vitre de l'armoire à pharmacie, toutes ses boites de CD en plastique, le miroir de la salle de bain…
Elle s'aperçut aussi très rapidement que le carrelage du sol était également fissuré, comme s'il avait été soumis à une pression inhabituelle…
Léna ressortit de la salle de bain comme une zombie, et alla directement se coucher en essayant de ne pas regarder en direction de la salle de bain et des fenêtre. La dernière chose qu'elle pensa avant de s'endormir fut : « faites que tout cela ne soit qu'un rêve… Faites que demain, tout soit à nouveau en ordre… Faites que tout redevienne normal… »
Le lendemain, en se réveillant, Léna s'aperçut que son deuxième vœu avait été réalisé car tout était en ordre. Personne n'aurait pu savoir que pendant la nuit elle avait cru que tout avait explosé. Léna soupira d'aise, et descendit déjeuner. Mais elle s'aperçut, à ses dépends, que tout n'était pas redevenu normal et que son rêve n'était pas qu'un simple rêve. Car elle avait devant ses yeux cinq des hommes en noir qu'elle avait vu quelques heures plus tôt regarder avec satisfaction cette pauvre vieille femme se faire assassiner… Léna eut un mauvais pressentiment, et recula instinctivement vers la porte qu'elle entendit se fermer toute seule. Elle se passa alors une main sur les yeux, mais quand elle les rouvrit elle ne put que se rendre à l'évidence : les hommes encapuchonnés étaient toujours là et la détaillait du regard avec un air mauvais et un sourire goguenard.
_ Allez, rejoint donc tonton Lucius sans faire d'histoire si tu ne veux pas qu'on devienne méchant. Car on sait être très méchant, tu sais ? Même avec les jolies filles comme toi…
Et les quatre mangemorts éclatèrent de rire. Léna frissonna et se rapprocha de la porte pour s'apercevoir qu'elle était fermée… Il n'y avait plus aucune issue… A part la fenêtre… Elle s'élança alors vers la fenêtre… mais elle sentit se pieds se dérober sous elle, et elle compris alors que par Dieu savait quel mystère, elle était ligoter. Et elle eut beau bouger dans tous les sens, les liens ne se desserraient pas… Léna préféré ne pas trop réfléchir à comment ça avait pu arriver, mais elle se sentit alors soulevée de terre comme par enchantement, alors qu'un des hommes murmurait :
_ Mobili Corpus.
_ Le maître va être content, on a le dernier ingrédient !
C'est à ce moment-là que Léna perdit conscience, trop bouleversée par les derniers événements.
J'espère que vous avez aimé mon premier chapitre ! Pour le titre, ce n'est pour l'instant pas un titre définitif, mais je n'ai as encore écrit assez de chapitre pour trouver un meilleur titre. Mais si vous avez une idée…^_^
Et si vous avez aimé ce premier chapitre, reviewez ! Ca fait toujours super plaisir ! J'ai écrit ce chapitre en une après-midi tellement j'étais motivée, et j'en ai mal aux mains ! Et pour ceux qui lisent mon autre fic « la prophétie de la flamme verte », je n'écris pas cette fic parce que je n'ai plus d'inspiration, ne vous inquiétez pas, le chapitre 13 devrait arriver Samedi, peut-être même plus tôt si j'ai le temps !
Au prochain chapitre ! et n'oubliez pas le guide ! lol (à traduire en « n'oubliez pas l'auteur ! » ^_^)
Titou Tur Lupin (et oui, je vais bientôt changer de pseudo, car on m'a reproché le fait qu'on ne savait pas quel perso j'aimais le plus. Comme ça, je porte haut les couleurs de mon Maraudeurs préféré j'ai nomme l'irremplaçable Remus Lupin !)
