Et je remercie bien fort Angelina Johnson 4 (qui a écrit une super fic sur les Maraudeurs, allez jeter un coup d'œil si c'est pas déjà fait !:-p) pour avoir corrigé mon chapiter si rapidement ! Alors que tu étais surchargée ! Qu'est-ce que je ferais sans toi ? (pas grand chose… :-p)
Et merci à tous les revieweurs : je vous adore !!!
Le quatrième élément :
Chapitre VI :
Ballade de nuit
Harry, James et Sirius étaient installés en rond autour d'une table basse où ils jouaient à un jeu de cartes sorcier.
_Tu sais, je pense que tu n'aurais pas du t'énerver comme ça avec Nadine. Elle est vraiment chiante parfois à avoir l'air au-dessus de tout le monde, mais tu sais, il y a beaucoup de mecs qui seraient intéressés par elle, et si elle rencontre un de ses admirateurs avant toi, tu es dans la merde. Car je ne pense pas qu'elle te donnera un gage facile… Et un gage sorcier c'est pas rien !
_Tu insinues que j'ai moins de succès que cette peste ? grogna Sirius.
_ Non, mais il faudrait que tu te dépêches quand même. Ne sous-estime jamais Nadine. Elle peut devenir une vrai bombe quand elle veut. Tu te souviens quand elle était venue à l'anniversaire de Remus l'année dernière ? On était tous scotchés sur elle !
_ Peut-être, dit Sirius avec réluctance, mais à l'anniversaire de Remus, cet année, je devrais bien trouvé mon choix !
_ J'espère pour toi …Du moment que c'est pas Lily…
_ Oh celle-là, je vous la laisse ! Vous êtes déjà deux à être dessus…
James se tourne alors vers Harry, étonné :
_ Elle t'intéresse ?
_ Non, pourquoi ?
_ Je parlais pas de lui, imbécile, mais de toi et Remus ! dit en riant Sirius.
_ Remus ? Nan, je ne pense pas. Moins qu'avant en tout cas. Depuis qu'ils ne sortent plus ensembles, ils sont plus des grands amis qu'autre chose. J'aurais plutôt pensé qu'en ce moment Remus était plutôt intéressé par sa jolie locataire… dit James, perdu dans ses réflexions au sujet d'une carte qu'il essayait de placer.
_ Quoi ? Remus et Léna ? Nan, t'as du te tromper ! dit Sirius qui avait quand même un peu blanchi.
_ Bah, ouais, et ça a l'air réciproque. Remarque moi ça m'arrange, parce que du coup Lily avait pas l'air très heureuse de ça… James leva alors la tête vers Sirius : Pourquoi, elle t'intéressait aussi ?
_ Bah… Un petit peu quand même : elle est jolie, et sympa… et c'est une française ! C'est toujours Remus qui sort toujours avec les mieux ! il est sorti avec autant de filles que moi, mais toujours avec des filles sympa et intelligentes, pas seulement jolies… je sais pas ce qu'elles lui trouvent de si intelligent…
_ Tu devrais pas te plaindre, c'est toi qui sort avec les plus belles bombes de Poudlard !
_ Mais ça suffit pas ! Si je pouvais ne serait-ce qu'une fois sortir avec une fille qui a aussi un minimum de jugeotte, et de l'humour, ça changerait un peu… Nan mais regarde : je suis prisonnier de ma réputation : toutes les filles comme Léna, Nadine, Julia , Katharina ou Lily pense que je suis un coureur, et du coup je ne les intéresse pas…
_ Parce que tu n'es pas un coureur peut-être ? demanda James, qui semblait amusé.
_ Euh… Peut-être, mais je n'aime pas qu'on me colle des étiquettes ! dit Sirius en boudant.
James fit un clin d'œil à Harry :
_ T'inquiète pas c'est ni la première ni la dernière fois qu'il te parlera de ça ! L'année dernière quand Nadine est sortie avec Remus, ils s'est rendu compte qu'elle était bien et quand Remus et Nadine ont cassé il lui a demandé, mais elle a refusé en disant qu'il n'était pas assez sérieux, et qu'elle aurait toujours l'impression qu'il allait lui faire une blague. Il n'a pas beaucoup apprécié. Mais ce qu'il ne comprends pas c'est qu'il n'impressionne pas Nadine en sortant avec plein de filles… C'est pas la première fois qu'il a une crise de jalousie aiguë quand on rencontre des filles sur qui son charme n'opère pas !
_ n'importe quoi ! répondit en colère Sirius, c'est juste qu'elles se croient supérieures à moi parce qu'elles pensent qu'un gars, intelligent, sympa et mignon (il rengorgea les épaules dans un effort de se remonter dans l'estime de James et Harry) ne peut pas être aussi sérieux dans une relation qu'un autre gars normal… Elle ne croient pas en l'homme parfait, c'est tout !
James éclata de rire, tout comme Harry. C'était bizarre mais Harry préférait son père et son parrain quand ils étaient seuls, comme là, juste à rire et à se lancer des piques à longueur de journées, plutôt que quand ils faisaient le beau devant les filles pour les épater. Pendant le repas, Harry avait un peu mieux compris pourquoi Lily devait le détester : de l'extérieur, James paraissait très prétentieux quand il passait sa main dans ses cheveux avec un air supérieur qu'il croyait mature, et la façon dont il envoyait toutes les minutes un clin d'œil coquin à Lily aurait été comique si elle n'avait pas été aussi lassante.
_ Alors, tu as pensé quoi de Lily et ses amies, maintenant que tu les a vues ? demanda James, en s'agitant nerveusement sur sa chaise.
_ Oui, elles sont sympas. Elles ont été gentilles avec moi alors que je les connaissais pas du tout… Enfin, Julia et Katharina étaient assez occupées donc j'ai surtout parlé avec Lily et un peu avec Nadine.
_ Et alors ? demanda Sirius qui avait complètement oublié sa colère et qui était penché pour mieux entendre ce que Harry allait dire.
_ Et bien, elles sont très bien, elles sont…très jolies… je ne sais pas si toutes les filles sont comme ça mais ça serait bien ! dit-il avec espoir.
_ Désolé de te décevoir, mi fili, mais toutes les filles ne sont pas comme ça. Il y a aussi des filles qui sont cruches, idiotes, gloussantes, moches… je vais arrêté là la description ! Mais nous sommes bien tombé dans l'ensemble car il y a quand même beaucoup de filles biens. Tu verras à la rentrée, il y a du choix et je pourrais t'arranger un coup avec plusieurs filles très bien que je connais… dit James avec un sourire. Et elle t'a dit quoi sur moi notre petite Lily ? demanda-t-il encore, l'air de rien.
_ Et bien j'espère que tu es très patient parce que sinon tu n'as aucune chance. Elle te déteste. Elle m'a dit que ça l'étonnait que tu es réussi à avoir un garçon aussi gentil que moi avec le sale caractère que tu as.
James passa la main dans ses cheveux, signe qu'il était mal à l'aise.
_ Elle me déteste tant que ça ? demanda-t-il d'une petite voix.
_ Oui ! dit Harry avec conviction, et elle déteste particulièrement quand tu met ta main dans tes cheveux comme ça, ou quand tu lui fais des clins d'œil. Un conseil, arrête de la draguer comme si elle avait un QI de 20, ça la vexe énormément !
_ Mais Caroline dit que mes cheveux en bataille c'est ce qui fait mon charme ! dit James, buté, je suis sûr que c'est Sirius et Remus qui t'ont dit de dire ça !
_ Même pas, mais je suis d'accord avec eux : tu es pitoyable quand tu es en face de Lily… dit Harry, amusé.
_ Tu quoque, mi fili ! dit James d'un ton tragique en levant les bras au ciel.
_ on est pas au théâtre ou en art dramatique, James, arrête de prendre des grands airs avec ton latin ! dit Sirius en souriant d'un seul côté de la bouche.
_ Vous savez parlez latin ou vous connaissez qu'une ou deux phrases ? demanda Harry.
_ On a appris le latin avant d'entrer à Poudlard…dit sombrement Sirius.
_ Mais vous deviez être jeunes pourtant ? Et je ne savais pas que les sorciers apprenaient le latin… Mon ami Ron ne connaissait pas trois mots de latin, à part ceux de sortilèges…
_ Peu de familles demandent à leurs enfants d'apprendre le latin. C'est un enseignement difficile surtout pour des petits de moins de dix ans, et il faut donc avoir les moyens de payer à ses enfants un précepteur. Les cours avec précepteurs sont communs, c'est ainsi que nous nous sommes rencontré James et moi. Et certaines familles pensent que les sorciers de haut lignage se doivent d'avoir une très bonne éducation… J'imagine que tu connais les quatorze familles ?
_ Oui, j'en avais entendu parler…
_ Et bien James et moi en faisons parti, tout comme Remus, mais lui c'est un cas particulier. Les Lupins n'ont jamais respecté le sang-pur et il y a de nombreux moldus dans leurs ancêtre, ce qui fait que certains, comme les Black, les Rogues ou les Malfoy pensent qu'ils ne devraient pas faire partie des quatorze familles. Mais la lignée des Lupins descend directement de Griffondor et Serdaigle, il serait donc impensable de dire que ce ne sont pas une grande famille… Il y aussi d'autres familles qui se sont beaucoup croisés avec les moldus, comme les Weasley, mais étant beaucoup moins riches, et de moins haut lignages, ces familles ne font parties des Quatorze. Les Quatorze sont vraiment une sélection de familles anglaises qui date de la fondation de Poudlard. Ces quatorze familles ne pourront jamais être augmentée ou diminuées. Ce sera toujours les même, même si il ne reste aucun descendant…
_ Et quelles sont ces familles ? demanda Harry.
_ Il y a les Black, les Potter, les Lupins, les Malfoy, les Rogues, les Croupton, les Lestrange, les Dumbledore…
_ Dumbledore fait partie des Quatorze familles ? demanda Harry, incrédule.
_ Bien sûr. C'est un des derniers descendants de cette famille d'ailleurs. Il descend de la sœur de Merlin je crois…
_ Et quelles sont les autres familles ?
_ Les Longdubats, les Fudge, les Diggory et les Handsley. Je crois que je les ai tous nommés, dit James en comptant sur ses doigts.
_ Je les connais ! Mais je ne savais pas qu'ils faisaient partie des Quatorze familles…Il y en a même qui étaient devenus mangemorts…
_ C'est pas étonnant. Les Quatorze familles sont très divisées. Elles descendent de personnes différentes. Par exemple, Griffondor eut onze garçons et huit filles avec une sorcière française très belle, Serdaigle a eut trois fils et cinq filles avec un Egyptien, Serpentard eut quatre fils avec la fille du mage Roumain, Kardine, et Pouffsouffle eut huit filles et un garçon, avec un moldu. De là, certains se sont mariés entre eux ou avec d'autres familles de sorciers, et après quelques générations, quatorze ont été notées comme étant celles aux plus illustres naissances.
_ Comment vous savez tout ça ? s'étonna Harry.
_ C'est une des choses qu'on nous a rabaché toute notre enfance. Tout petit sorcier connaît cette histoire. Après il y a plein de trucs que j'ai oubliés, et je ne me suis jamais vraiment penché là-dessus… dit Sirius en haussant les épaules.
_ Et de qui descendent les Black et les Potter ?
_ Les Potter descendent de Griffondor, Serdaigle et Pouffsoufle, et les Black… De Serpentard et d'autres familles riches de l'époque…
_ Pour te prévenir, les 14 sont divisées sur bien des sujets, notamment le sang-pur. Mais je pense que tu le sais déjà grâce à ton expérience…
_ Oui… grommela Harry en repensant à son « expérience » de la vie.
_ Mais ne t'inquiète pas, je ne te présenterais pas à ma mère, ajouta Sirius avec un demi-sourire, je me suis enfui l'année dernière, et à vrai dire, ils n'ont jamais fait vraiment d'efforts pour me récupérer… Mais cette année mon frère Regulus sera à Poudlard, ça va être la joie ! dit Sirius avec un petit sourire sadique.
_ Je n'aimerait pas être l'objet de cette joie malsaine, Si' ! dit James en souriant.
_ Ne t'inquiète pas : aucun de vous deux n'est visé ! dit Sirius en riant, je n'attaquerait jamais ceux que je considère comme mes frères ! dit-il en mettant sa main sur son cœur, ni ceux que je considère donc comme mes neveux ajouta-t-il à l'adresse de Harry avec un clin d'œil, mais par contre, ceux que je ne considère plus comme ma famille…
Sirius laissa la phrase en suspens, un sourire aux lèvres.
_ Tu aurais tout à fait eu ta place à Serpentard, mon cher ami ! dit James avec sérieux.
_ Tout comme toi mon cher Jamesie ! Mais je ne me serais pas amusé autant car j'ai décrété que je n'attaquerait pas ma maison.
_ Le seul échappatoire de Regulus est donc de se retrouver à Griiffondor, si je comprends bien ! dit Harry avec sérieux.
_ Ne me parle pas de malheur ! dit Sirius en adoptant une pose tragique, avoir Regulus toujours sur le dos ! Mon dieu, je défaille ! Non, sans blague, si il va à Griffondor, c'est qu'il est digne d'être mon frère, et je ne l'embêterait pas. Et puis, je serais trop content d'imaginer la tête de ma mère ! ajouta-t-il avec un air rêveur sur le visage.
_ Ne rêve pas trop non plus, Si', tu connais ton frère ! dit sombrement James.
Harry avait hâte de voir à quoi ressemblait ce frère qui allait être tué dans les rangs de Voldemort… mais vu la tête de son père, celui-ci avait déjà du le voir et ne pas l'apprécier beaucoup.
_ Oh oui ! Il est comme ma cousine Narcissa. Il aurait pu faire un bon Pouffsouffle si il était né dans une autre famille, car c'est un vrai mouton sans cervelle, qui croit tout ce que lui dit notre Mère… Aucun esprit critique ! Et il est d'un mou, et d'une inintéressance… Au moins Narcissa est un vrai petit mouton sans cervelle, mais de l'extérieur on dirait qu'elle est sûr d'elle et que c'est une fille de décision ! Alors qu'elle suit tout ce que ses parents lui disent…
_ Il n'y a bien qu'avec une personne qu'elle perd sa carapace de glace hautaine, dit James avec un ricanement, suivi par Sirius devant l'air légèrement inquiet pour leur santé morale de Harry.
_ Et bien en fait, on s'est aperçut à la fin de la première année, quand Remus et James sont venus trois semaines à la maison, qu'elle…
_… avait un petit faible pour notre petit Remus ! termina Sirius avant d'éclater de rire.
_ Qu'est-ce que ça a de drôle ? Ne me dites pas qu'ils sont sortis ensemble ! s'horrifia Harry.
_ Non, non, rassure-toi, dit Sirius, si on rigole c'est pas pour ça. En fait, notre beauté des glaces Narcissa Black, a le béguin pour Remus depuis la première année, mais tu connais Remus : il est dans sa petite bulle, et il ne se rends même pas compte des émeutes qu'il peut provoquer ! ajouta Sirius d'un ton théâtral, pas autant que moi, bien sûr, mais il a son petit succès au près des filles, concéda-t-il avec un sourire. JE crois qu'on s'en est vraiment aperçu quand vous êtes venus à la maison trois semaines : Narcissa a demandé à venir aussi, et elle nous suivait partout, elle était toute gentille, toute polie, une vrai enfant modèle, toujours à essayer de l'intéresser.. Je me souviens encore qu'elle se maquillait même après s'être lavée pour aller manger pour l'impressionner… Elle vérifiait toujours dans un miroir si elle était bien arrangée, et tout ! Pitoyable…
_ J'aurais presque compatis… dit avec un faux air désolé James, car Remus n'avait même pas remarqué son petit manège. Il était poli avec elle, lui parlait pour lui demander l'heure, ou le pain, mais il s'en foutait. Pour lui elle n'était que la cousine un peu collante de Sirius ! Tordant !
_ Et je suis sûr qu'il n'a toujours pas compris ! Elle a pris exactement les même options que lui, et il doit se la coltiner encore plus souvent que nous ! Je le plains… lui qui avait pris vraiment les options qui lui plaisaient sans forcément venir avec nous, pour être tranquille et rencontrer de nouvelles personnes … il a été déçu ! Enfin, il a quand même des options communes avec Lily… Ca l'a pas mal aidé aussi.
Le visage de James se ferma aussitôt et il alla se coucher sans décrocher un mot. Sirius leva les yeux au ciel :
_ Aucun humour ce Jamesie ! Je plains cette pauvre Lily ! Tu es avec elle comme Narcissa avec Remus, sauf que Remus lui ne s'en est pas rendu compte et qu'il ne l'a jamais humilié publiquement… ajouta-t-il perfidement.
_ Tu devrais faire gaffe Sirius, après tout il n'y a pas qu'avec Lily que Remus a des options communes… et ça peut l'aider aussi…
Pour toute réponse Sirius grommela.
_ Mais il ne sortirait pas avec des filles qui vous intéressent ? demanda Harry, surpris.
_ Nan, pas si il le sait, c'est pour ça qu'il a arrêté de sortir avec Lily quand il s'est aperçu que James en était fou… Mais le truc c'est que généralement c'est lui qui est intéressé le premier, et c'est quand il commence à avoir une ouverture, qu'on se dit qu'il a bon goût, voire qu'on tombe sous le charme de sa nouvelle petite amie… C'est déjà arrivé plusieurs fois. Il a un don pour trouver des filles jolies, sympa et intelligente, avec de la discussion. C'est d'ailleurs pour ça que Narcissa n'a aucune chance : elle n'a pas plus de discussion qu'un poisson…
_ Mais vous ne lui avez jamais demandé de l'aide ? Si vous êtes intéressé par une fille avec qui il est sorti, il pourrait vous aider !
_ Oh, il a bien essayé, mais nous sommes un peu trop différents… Et je crois qu'on n'accepte pas vraiment ses conseils… comme il n'accepte pas les nôtres, avoua Sirius, Remus est toujours entrain de répéter à James d'arrêter de mettre sa main dans ses cheveux quand Lily est là, ou d'arrêter de vouloir l'impressionner en prenant une voix grave, ça ne sert à rien ! JE pense que si une personne qu'il connaissait moins lui disait, il accepterait mieux…enfin, pas sûr, non plus !
Léna se changea et alla se coucher en souriant. La journée s'était vraiment bien passer. Elle sourit encore en pensant au moment où ils avaient à nouveau croiser les filles au chaudron baveur avant de partir : James qui était entrain de raconter une blague et qui ricanait avait pris soudainement une pose beaucoup plus mature, passé sa main dans ses cheveux et en essayant de regarder Lily avec un sourire de playboy (qui faisait plus « imitation-du-sourire-dentifrice » que sourire charmeur…) il avait prononcé la phrase la plus débile que Léna aie jamais entendu : « Alors Lily, ça roule ? », accompagné d'un clin d'œil qu'il voulait espiègle. Léna avait explosé de rire, en même temps que Harry, et Remus et Sirius avait eu bien du mal à les relever, étant donné qu'ils étaient aussi à moitié morts de rire.
Léna n'avait pu s'empêcher de leur demander comment ils faisaient pour rester si impassible devant ça, et Remus lui avait répondu avec un sourire :
_ Tu sais, depuis le temps, on y est habitué. Cette fois-ci n'était pas la pire ! Je crois qu'il a atteint le summum l'année dernière. Il lui avait dit quoi cette fois-là ?
_ Un truc du genre : « ça te dirait une petite balade au clair de lune sur mon nouveau balai ? » alors que Lily a toujours eu le vertige… Je ne sais pas pourquoi, mais à chaque fois que je vois James parler à Lily, j'ai l'impression de voir un film, et pas un bon. Je pense qu'on n'aurait jamais du l'emmener au cinéma l'année dernière, maintenant il essaie de les imiter, sauf qu'avec lui ça marche pas, bien entendu…
_ Je ne pense pas qu'il s'en apercevra un jour. On a beau lui dire, il dit que c'est parce qu'on a « aucune expérience de l'amour »… dit Remus avec un ton ironique qui exprimait clairement qui, à son avis, n'avait aucune expérience…
_ oh arrêtez vous deux ! avait coupé James d'un ton courroucé, à cause de vos conneries elles sont parties !
_ Hum, hum… A mon avis, c'est pas vraiment à cause de nous qu'elle est partie…avait dit Sirius dans un murmure parfaitement audible que James préféra ne pas relever.
Léna eut un sourire attendri en pensant aux efforts ridicules que James faisait pour charmer Lily. Léna était en plus persuadée que s'il était plus naturel et qu'il était avec Lily comme il était avec ses amis, elle l'aimerait déjà plus… Mais ses efforts pitoyables étaient attendrissant, et Léna savait de plus qu'ils ne seraient pas vain. Soudain Léna se rappela à l'ordre : James et Lily ne finiraient pas forcément ensemble, elle ne devait pas prendre ses rêves pour des réalités… Car Lily avait demandé à Harry si elle finirait avec Remus, pas avec James… Léna s'était en quelque sorte rassurée sur le fait que Remus et Lily ne finiraient pas ensemble, et que ça laissait des chances aux autres « prétendantes », mais la réalité revenait la hanter.
Elle préféra ne pas penser à cela, et elle alla se coucher. Mais elle n'avait aucune envie de dormir. Elle entendit l'horloge sonner dix heures, et elle soupira : d'habitude elle dormait facilement, mais là, elle n'arrivait pas du tout à dormir, la journée avait été tellement bien…elle ne voulait pas qu'elle se finisse maintenant !
Elle prit son livre de métamorphose, première année, et commença à lire, en effectuant les exercices au fur et à mesure avec sa baguette. Les premiers exercices furent les plus difficiles, car Léna s'aperçut après une dizaine d'essai qu'elle ne prononçait pas bien les formules. Elle devait les prononcer en latin. Heureusement elle avait des notions de latin pour en avoir fait en collège, et elle put avancer plus rapidement.
Au bout d'une heure cependant, elle fut interrompue dans sa lecture par un bruit à sa fenêtre. De là où elle était elle ne pouvait pas voir ce qui avait causé ce bruit, et elle se leva en frissonnant, et en mettant sa robe de chambre.
Elle regarda la fenêtre et elle sursauta quand elle vit la tête et le haut du corps de Remus qui semblait suspendu dans le vide. Elle s'approcha et ouvrit la fenêtre.
_ Qu'est-ce que tu fais là ? Il est onze heure passée ?
Elle s'aperçut alors qu'il était assis sur un balai en ébène :
_ J'avais envie de me balader, je me suis dit que ça serait dommage d'aller directement se coucher après une si belle journée, t'es pas d'accord ? Alors je me suis demandé si ça te dirait une petite ballade en balai au clair de lune… sa voix était soudainement devenue plus timide, et il la regardait avec un peu d'anxiété dans ses beaux yeux dorés, comme tu n'es jamais monté sur un balai, j'ai pensé que ça pourrait être sympa… Si tu n'es pas fatiguée, bien sûr !
Ca pourrait être sympa, mais aussi super romantique, pensa Léna avec un sourire rêveur. Elle accepta d'un mouvement de tête, bien trop émue pour dire quoi que ce soit, et elle alla chercher une cape pour mettre sur ses épaules, car son pyjama léger en soie ne la protègerait pas beaucoup du froid. Elle prit sa cape la plus chaude et la plus confortable, en soie noire, doublée, et particulièrement moelleuse et elle se dirigea vers la fenêtre.
Elle eut cependant un moment d'hésitation en se demandant comment elle allait pouvoir monter sur le balai, mais Remus ne semblait pas en état de lui répondre, semblant perdu dans ses pensées.
Elle se décida néanmoins à lui demander :
_ Euh…excuse-moi Remus, mais je monte où ?
Il sembla aussitôt se réveiller, et il la regarda avec un sourire :
_ Ici, en face de moi. Je pense que ça sera le plus sécurisant. Mais si tu préfères monter derrière, aucun problème !
Elle hocha la tête, et il se mit à sa hauteur et l'aida à monter. Il la fit s'asseoir devant lui, et d'une main il lui enserra la taille, pendant que l'autre tenait le balai. Elle tenait le balai à deux mains, pas très rassurées dans cette obscurité. Mais le contact du bras de Remus contre son ventre eut la faculté de la faire se détendre instantanément. Etonnant comme une simple présence change bien des choses… Elle se sentait comme quand elle avait pris la poudre de cheminette dans ses bras : elle oubliait toute peur, et elle se sentait en sécurité.
_ On y va ? Tu es bien installée ? lui chuchota Remus dans l'oreille, son souffle chaud sur sa nuque la faisant tressaillir légèrement.
_ Oui, oui… bégaya-t-elle.
_ Tu verras, ça ira ! dit Remus d'un ton réconfortant, ayant prit son bégaiement et son tressaillement sur le compte de la peur. Et il la serra un peu plus contre lui, d'une manière douce et forte… étrange, à croire qu'il avait fait ça toute sa vie…
_ 1…2…3…on y va !
Et il se pencha alors sur le balai, et par la même occasion sur elle pour faire avancer le balai.
Léna ne s'était jamais sentie aussi bien. A chaque virage, à chaque accélération, il la serrait plus, instinctivement… Elle sentait son corps contre son dos, son bras autour d'elle, et sa main sur sa hanche, et elle remercia le ciel qu'il fasse nuit car sinon il se serrait déjà aperçue qu'elle souriait bêtement et qu'elle avait les joues en feu.
Point de vue de Remus :
Je n'arrive pas à dormir. Pourquoi, je n'en sais rien. Ou plutôt je n'ai pas envie de savoir. Je repose pour la dixième fois mon livre de potions. Je n'arrive pas à me concentrer. A chaque page que je tourne, je vois son visage, le visage de Lily, et celui de Léna. Invariablement. Ces deux images me hantent, l'une encore plus que l'autre. Celle de Léna.
Je ne sais pas grand chose d'elle, je la connais depuis une journée et demi, et pourtant, j'ai envie de la revoir, de l'entendre rire… Je me souviens encore de sa chaleur, de la douceur de sa peau quand je l'avais prit dans mes bras pour prendre la poudre de cheminette. J'étais sûr qu'elle aurait réussi à la prendre sans mon aide, mais je ne sais pas pourquoi je lui avais proposé ça. ET je ne regrette pas.
Le problème, c'est que c'est un peu comme une drogue. On y touche une fois, et après on a plus qu'une envie, c'est de recommencer…
Envie de toucher sa peau.
Envie de la tenir contre moi.
Envie de la serrer dans mes
bras.
Envie de voir comment ça fait de
l'embrasser…
Pourtant je sais très bien qu'il ne faut pas que j'y pense, mais je n'y arrive pas.
Mon obsession s'appelle Léna.
C'est fou comme ça paraît pitoyable voire ridicule quand c'est dit comme ça… Mais rien n'est plus vrai.
Car je sais que je n'aime pas Léna. Du moins pas encore. Car j'ai reconnu les symptômes de cette maladie…
Ce n'est pas comme si c'était la première fois que ça m'arrivait. Non, pour l'instant Léna m'intéresse, c'est tout. Mais elle m'intéresse plus que toutes les autres filles qui m'intéresse. Il y a une sorte de classement… Elle m'intéresse autant que j'aime Lily, je crois que je ne pourrais pas choisir entre les deux si j'avais le choix…
Mais ce n'est pas rassurant.
J'ai déjà aimé. De nombreuses fois. Il y a des fois où ça a aboutit, d'autres non. Ou d'autres trop tard. Comme Nadine. Je l'avais aimé, dès la première année. Et je suis sortie avec elle en début de cinquième année. C'était trop tard, je ne l'aimais plus je crois. Ca n'a pas marché.
Il y en a d'autres, que j'ai aimé, mais rapidement j'ai été déçu, j'aimais l'image qu'elle donnait de l'extérieur, mais en les connaissant mieux, je me suis aperçue, que ce n'était pas de l'amour, plus de l'intérêt ou de l'attraction. Ce sont des choses difficiles à expliquer.
Et puis, il y a eu Lily. Je dirais que c'est la seule que je croyais aimer, et que j'aimais vraiment. Au début pourtant elle m'intéressait juste, pas plus. J'aimais bien quand on parlait ensemble, quand elle riait. Elle m'intéressait comme elle intéresse tous les mecs qui ne sont pas aveugles. Lily était et est toujours jolie, avec un fort caractère, mais sympathique. Et puis tout doucement, après qu'on ait dansé une chanson ensemble à une fête, mes sentiments ont commencé à changer. Il y a eu un moment de doute, un moment de gêne. Et puis un moment ou j'ai fait face à mes sentiments.
Et j'ai peur que le même schéma soit entrain de se reproduire. C'est idiot, mais j'ai honte. J'ai honte d'espérer qu'elle m'aimera, qu'elle m'acceptera, alors que je sais très bien qu'elle mérite mieux, qu'elle peut avoir n'importe qui, à commencer par Sirius.
Tiens, encore une raison d'avoir honte de moi : Sirius. Ca se voit qu'elle l'intéresse. Même si je sais qu'elle l'intéresse comme il est intéressé par une dizaine de filles à Poudlard. Mais ça n'empêche. Je sais pourtant qu'il serait le premier à me féliciter si j'avais un ouverture (je suis dans l'hypothétique, mais quand on commence à réfléchir sur les réactions des gens, on est bien obligé…). Mais je ne sais pas exactement ce qu'il pense d'elle. Si elle restera juste une fille qui l'intéresse et qu'il trouve sympa, si elle deviendra juste une bonne copine, ou si… ou si ses sentiments deviendront un peu plus forts que je ne l'espère.
Je serais content si ils sortaient ensembles, ce sont quand même des copains !… Non, je ne serais pas du tout content. J'aime bien Sirius, mais je crois que je serais quand même un peu jaloux… Bon, d'accord, peut-être que je lui en voudrais même un petit peu. Mais j'oublierais, c'est tout. JE l'oublierais, comme toutes les filles que j'ai aimé et avec qui il n'y a rien eu.
J'en ai marre de ressasser depuis une heure les même choses. Agis, bon sang ! Il est onze heures, vas-y, ose ! Va voir si elle est encore réveillée, et emmène-là se balader… Il fait doux, dehors, et personne ne l'a jamais emmené en ballade sur un balai… Et tu aurais l'occasion de la serrer contre toi, de lui parler…
Et puis, pense à ce qu'a sous-entendu Nadine tout à l'heure. Peut-être qu'il y a une petite chance ! Même si elle a évité mon regard la plupart du temps… De toute façon, si je veux savoir, il faut que j'essaie.
Je me lève brutalement, fier de ma décision. Je vais chercher mon balai, mais c'est à ce moment-là que je m'aperçois que je suis juste en caleçon… Je ne pense pas que ce serait très judicieux d'arriver sous ses fenêtres comme ça, comme un pressentiment…
Bon, il ne me reste plus qu'à enfiler rapidement un pantalon à la moldu, les plus pratiques pour le sport, et un Tee-shirt. Une cape sur les épaules, et ça y est, je suis fin prêt !
En trente secondes je suis sous ses fenêtre. Un petit sort sur sa fenêtre pour qu'elle s'approche… ça y est, je la vois enfiler une robe de chambre sur son pyjama, pas encore endormie, mais pas très bien réveillée non plus… J'en profite pour apprécier encore le goût sûr de ma mère en matière de vêtement. Le pyjama bleu nuit qu'elle lui a acheté en soie est vraiment adorable… ET la texture est toujours confortable… Et puis, il faut dire que ce n'est pas très difficile d'habiller Léna, elle a des jambes parfaites, tout est bien proportionné, elle a de jolies courbes…Tout la met en valeur !
Ca y est, elle m'a vu : sa bouche s'agrandit tandis qu'elle m'ouvre la fenêtre.
_Qu'est-ce que tu fais là ? Il est onze heures passées !
_ J'avais envie de me balader, je me suis dit que ça serait dommage d'aller directement se coucher après une si belle journée, t'es pas d'accord ? Alors je me suis demandé si ça te dirait une petite ballade en balai au clair de lune… comme tu n'es jamais monté sur un balai, j'ai pensé que ça pourrait être sympa… Si tu n'es pas fatiguée, bien sûr !
Pourquoi faut-il qu'à ce moment-là mon ton devienne plus timide ? Pourquoi faut-il que je me ridiculise ? Heureusement, elle n'a pas l'air d'avoir remarqué, bien trop occupée à rougir légèrement et à aller chercher une cape.
Sa silhouette fine s'élance avec fébrilité sur sa penderie et elle enlève sa robe de chambre pour mettre sa cape. Oui, décidément j'adore son pyjama. Idiot, non ? J'ai l'impression de ressembler à James en ce moment, à bégayer à moitié et à me ridiculiser ! Heureusement que Léna ne trouve pas ça ridicule, ou du moins, qu'elle a la décence de ne pas le montrer.
Elle me parle. J'étais encore perdu dans mes pensées. Je lui propose de monter devant.
J'ai toujours adoré voler, je n'ai jamais eu le vertige et j'espère qu'elle appréciera la ballade. Je n'aimerais pas la traumatiser. Je la sens frissonner légèrement de peur quand je l'installe sur le balai, et j'essaie de la réconforter. Je la sens se détendre instantanément. Je n'ose pas trop la serrer contre moi, je ne veux pas avoir l'air de profiter de la situation, mais je serais bien obligé quand on volera… Et puis, ça n'est pas que ça me déplaise non plus.
Un instant, au décollage, j'ai peur qu'elle se raidisse quand je me baisse, mais elle semble très bien comprendre mes mouvements et elle se baisse aussitôt pour accélérer.
Je la vois rougir d'excitation et un grand sourire apparaît sur son visage. Je suis heureux.
Je la sens tout contre moi, lovée dans mes bras, suivant chacun de mes mouvements… Quelle sensation agréable… Elle me réchauffe.
Je ne sais pas combien de temps on a volé comme ça, serrés l'un contre l'autre, mon menton appuyé sur son épaule, à bavarder en volant, à rire…
Un moment, je m'arrête et je lui propose de prendre les commandes :
_ Ne t'inquiète pas, je t'assurerais, je te guiderais. Vas-y place-toi.
Elle se place mieux, mets ses mains plus loin sur l'avant, et ma main droite toujours autour d'elle, je met ma main gauche sur la sienne.
_ Vas-y, je te suis ! Fais ce que tu veux ! Du moment que ce n'est pas trop dangereux !
Elle décolle. En fait, elle pourrait très bien se passer de mon aide je pense. Le plus dur est déjà fait : elle a surmontée sa peur du balai, et elle a volé pour la première fois. Après ce n'est plus que de la technique et de l'audace. Mais je n'ai pas envie de casser ce moment. C'est idiot, mais je n'ai pas du tout envie de la faire monter sur un autre. Après ça va être la rentrée, et je ne pourrais plus la voir autant.
Tout doucement, j'enlève ma main, pour lui laisser plus d'autonomie, et je me cramponne à elle. Car, c'est bien ça : je me cramponne à elle ! Dès que j'enlève ma main, le balai accélère un grand coup, pour je ne sais quelle raison, et elle pousse un petit cri horrifié, mais elle arrive rapidement à le stabiliser. Je culpabilise un peu car j'aurais pu la prévenir que j'allais enlever ma main du manche pour lui laisser les commandes.
Je ne sais plus très bien combien de temps on a encore volé, mais pas plus de vingt minutes, car nous étions frigorifiés. On s'est arrêté devant le grand chêne ,et on s'est assis sur une de plus hautes branches.
Point de vue de Léna :
On s'assied sur une des branches, et je m'aperçois que je tremble comme une feuille : je suis gelée et mes lèvres devaient être complètement bleues…
C'est la que je commis la faute énorme : je regardais dans le vide en-dessous de moi, et je m'aperçus que nous étions à une trentaine de mètres voire plus de hauteur… Je n'ai pas le vertige d'habitude, mais quand tu t'aperçois que tu es avec une autre personne sur une simple branche au-dessus du vide, je peux t'apercevoir que ça fait flipper ! Mais qu'est-ce qui leur passe par l'esprit aux sorciers ? Car d'autres personnes sont déjà venues ici : il y a des noms gravés sur l'écorce, et Remus a l'air d'avoir fait ça toute sa vie.
D'ailleurs le voilà qui se tourne vers moi, tout souriant, bien qu'un peu frissonnant, et il me sort, avec un grand sourire :
_ C'est beau, hein ?
_ Euh... oui... mais tu n'a pas peur qu'on tombe d'ici?
Il me regarde alors, étonné, et en voyant que je ne plaisante pas, il fronce les sourcils. Ses pensées doivent suivre un cheminement que j'ignore car soudain son visage s'éclaire et il me dit :
_ mais bien sur ! J'imagine que personne ne t'a dit que les arbres sorciers sont ensorcelés ? puis, devant ma mine stupéfaite, il m'explique :
_ Oui, les arbres sont enchanté, personne ne pourrait tomber d'ici, même si il le voulait. Ca évite les accidents. Tu veux que je te montre ?
Il ne me laisse pas le temps de répondre et il se lève sur la branche et se jète dans le vide. Je pousse un cri mais il est déjà revenu sur la branche avant que j'ai pu comprendre ce qui s'est passé. En fait, il y a une sorte de trampoline transparent en dessous de nous, et il s'est fait éjecté jusqu'à la branche d'où il vient de sauter. Je suis encore sous le choc.
_ Mais t'es complètement fou ?
Il semble dire quelque chose, mais se ravise, et il se rapproche de moi pour pouvoir mettre son bras autour de moi :
_ Mais dis donc ! T'as froid ! Viens donc que je te réchauffe ! dit-il en riant.
Il dit ça sans penser une seconde que je le ferais, au second degré, mais je suis plus rapide que lui, et j'en profite aussitôt avant qu'il puisse se dédire :
_ Je veux bien ! Je suis gelée !
Il me regarde, étonné, puis en voyant qu'effectivement j'avais pas très chaud (doux euphémisme…) il me sourit et prononce un sort sur la branche. Aussitôt je sens la branche bouger et avant que j'ai pu comprendre quoi que ce soit, je me retrouve installé dans un confortable canapé pas très long, mais très large, ce qui fait que mes jambes sont toutes droites. Je le regarde et il doit deviner à mon expression mon étonnement car il hausse les épaules et dit :
_ Simple métamorphose : on a appris ça avec James et Sirius l'année dernière, c'est très pratique…
Puis il me sourit, et me dit :
_ Alors, tu veux que je te réchauffe, dit-il d'un ton espiègle et il me saute dessus pour me chatouiller.
Mais il ne profite pas de son avantage gagné par la surprise et il arrête très rapidement. Je ne sais pas vraiment comment j'ai réussi à rester dans mon état normal (du moins en surface) quand il me sourit et me désigna d'un geste la place à côté de lui. Et je sais encore moins comment je me suis retrouvée assise sur le canapé, Remus ayant ses jambes en V autour de moi, et moi me servant de son torse comme d'un dossier de chaise. Je sais juste que c'est très agréable. Mon dos est contre son torse, et je vois ses jambes à moitié pliée autour de moi. Je comprends alors un peu mieux pourquoi le canapé est si profond : même comme ça mes jambes ne balancent pas dans le vide.
Sa main caresse mes cheveux et le bord de ma joue, tout doucement, et je frisonne. Il doit penser que c'est parce que j'ai froid, parce qu'il passe ses bras autour de moi et je suis littéralement enveloppée par lui, enveloppée par son odeur. Il pose sa tête conte mon épaule, joue contre joue et je peux sentir l'eucalyptus qui se dégage de ses cheveux, et il me chuchote :
_ Ca te réchauffe ?
Je réponds affirmativement et je me cale plus profondément dans la douceur de son torse et de ses bras. Je le sens sourire, et je ne peux pas non plus m'empêcher de sourire en fermant les yeux. Je respire à plein poumon l'odeur qui se dégage de son corps, un grand sourire me fendant aussitôt le visage. J'ai l'impression d'être particulièrement ridicule, mais heureusement Remus n'a pas l'air de penser ça car il m'embrasse doucement sur la joue en me tenant un peu plus fort dans ses bras.
C'est comme si j'explosais. C'était si doux, si innocent… Si agréable… Je ne crois pas que je puisse être un jour plus heureuse qu'en ce moment, ça ne peut pas être possible ! C'est comme dans un rêve, et j'ouvre aussitôt les yeux, peut-être pour m'assurer que je ne me trompe pas, que je suis bien assise dans les bras du mystérieux Remus. Mais si je doutais encore, la voix de Remus à mon oreille me rassure tout à fait :
_ Parle-moi donc un peu de toi, jolie Léna… C'était comment la vie dans le futur moldu ?
On parla des heures ainsi, de tout et de rien, et je ne me souviens plus vraiment m'être endormie, mais je me réveillais quelques heures plus tard, toujours dans les bras de Remus, mais on avait du tomber sur le côté car j'étais allongé sur le côté. Bizarre, mais je n'ai pas froid. Je me sens étrangement bien, et je n'ai pas du tout en vie de me lever. Je me retourné légèrement vers Remus, mais il dort toujours, un sourire sur les lèvres, ces lèvres que j'ai tant envie d'embrasser à ce moment présent… Et à tout moment d'ailleurs ! Donnez-moi un bras et je demande tout de suite un baiser ! C'est comme ça !
Mais je me retiens et j'essaie de me lever doucement sur le coude pour admirer le soleil qui se lève doucement. Malheureusement je ne suis pas très bien réveillée, mon coude glisse sur le canapé, et je m'étale lamentablement sur le dos, entraînant Remus avec moi. Le plus étonnant je crois, et qu'il dort toujours. Ce qui est moins amusant, c'est que maintenant il est allongé sur moi, et que je me demande si je ne vais pas faire un arrêt cardiaque.
Bah oui ! Comment vous vous sentiriez si le mec que vous trouvez le plus parfait, le plus beau, le plus sympa, le plus amusant, le plus romantique, dort complètement sur vous ! En tout cas, je ne me sens pas très à l'aise. Pas vraiment à cause de la situation en soi, qui aurait très bien arrivée dans un de mes rêves, mais plutôt par le fait qu'avec le soleil qui se lève Remus va bientôt se réveiller et que je n'ose même pas imaginer ce qu'il va penser de moi !
J'essaie de me dégager, mais à chaque mouvement que je fais il semble bouger dans son sommeil. Je choppe finalement la technique, et je tourne pour être sur le ventre sur le canapé, et je peux ensuite le remette dans sa position originale.
Ca y est, c'est fait. Le problème c'est que maintenant je suis encore dans ses bras, dans la même position qu'à mon réveil, et que je n'ose plus bouger de peur de le réveiller. Bon, j'avoue, je suis pas honnête avec moi-même : ça ne me dérange pas du tout…
Je me cale plus confortablement doucement, en essayant de ne pas le réveiller, et je regarde le soleil se lever. Son bras est toujours posé sur ma hanche et sa main frôle ma hanche, et j'ai des papillons qui s'agitent là où avant il y avait mon estomac. JE n'ai surtout pas envie qu'il se réveille, car le moment est trop parfait pour que j'ai envie qu'il s'arrête. Je ferme doucement les yeux et je commence à m'endormir en pensant à plein de choses particulièrement agréables.
Point de vue de Remus :
Je me suis réveillé quand le soleil s'est levé. En ouvrant les yeux j'ai eu un éblouissement et j'ai voulu me cacher les yeux avec ma main. Avant de m'apercevoir que mon bras gauche était sous le corps de Léna. Tant pis, je devrais m'en faire une raison. Je passe ma main droite devant les yeux pour m'habituer plus lentement à la lumière, et soudain je percute ce que je viens de dire : mon bras est sous Léna ! je sais pas comment j'en suis arrivé là ! On a du glisser sur le côté quand je me suis endormi… J'ai le bras gauche assez inconfortable après une nuit sans bouger, mais je m'en fous.
Léna est toujours dans mes bras et elle dort toujours profondément. Une mèche de ses cheveux lui tombe sur le visage et tout doucement je lui replace derrière l'oreille avec ma main libre. C'est bizarre, je ne l'avais jamais vraiment vu quand elle avait les cheveux lâchés. Elle les attache tout le temps, et la seule fois où ils étaient détachés c'est quand elle était dans son lit… Je me sens rougir légèrement en pensant qu'à ce moment-là j'avais pas vraiment fait gaffe à ses cheveux ni à son visage.
Je détaille plus précisément son visage avec les cheveux qui tombent partout. Elle a du bouger une ou deux fois car ils sont décoiffés dans tous les sens, mais c'est justement là d'où vient son charme. On a l'impression de voir un animal sauvage pris au piège, un animal d'une grande beauté qu'aucun humain n'a le droit de toucher, d'une innocence et d'une pureté unique… Je me sens soudainement gêné par cette comparaison qui est venue dans mon esprit sans réfléchir.
Je suis un loup-garou, ça ne devrait pas être moi qui devrait être là en compagnie d'une si jolie et gentille fille. Une pureté et une innocence pareille n'est pas pour moi. Si ça avait été une pleine lune j'aurais pu tuer cette perle sauvage Oui, c'est ça : « perle sauvage » lui va très bien comme surnom… Et de penser que le loup en moi l'aurait tué sans réfléchir aux conséquence me fait sentir minable.
Mais je me reprends vite. Je ne suis pas un défaitiste. Si j'ai réussi à arriver jusque là sans me suicider avant c'est que je suis plus optimiste qu'il ne paraît. Bon, c'est vrai, je ne suis pas très optimiste quand même, mais pour un loup-garou, je suis d'une gaieté incomparable !
J'ai déjà rencontré une de mes semblables, une fois, je voulais voir ce que ça faisait, et j'ai été très étonné. Je m'attendais à une fille comme moi, assez pessimiste, mais jamais je ne me serais attendu à ça : elle avait le visage cadavérique car elle en sortait jamais de chez elle, et elle était apeurée par tous et par tout le monde. Elle m'a sourit instantanément quand elle m'a vu, elle avait compris ce que j'étais, comme moi j'avais compris ce qu'elle était. On aurait dit une bête sauvage capturée et mise en cage. Car elle était dans une cage. C'était en Amérique latine, et pour la « sécurité des autres » il l'avait enfermée depuis sa naissance. Elle savait quand même parlé.
Depuis ce jour à chaque fois que je me dis que je n'ai pas de chance je repense à cette fille qui aurait pu être si belle si on l'avait laissé vivre comme les autres, mais qui semblait fanée, dans sa cage… j'avais été horrifié de la voir dans de telle conditions ! j'étais retourné à Poudlard pour demander à Dumbledore de la libérer, mais en arrivant il m'avait dit qu'elle avait été tuée le lendemain de mon départ.
Je ne m'étais pas senti très bien à ce moment-là de penser à cette jeune fille qui ne leur avait rien fait à part se faire mordre par un loup-garou. J'avais eu un sentiment de rage et d'injustice, et je crois que c'est pour ça que j'ai accepté si vite l'idée que mes amis deviennent animagus c'était dans une sorte de vengeance, c'est comme si en mourrant elle m'avait fait promettre de profiter de chaque instant de la vie deux fois plus, une fois pour moi et une fois pour elle.
Léna bougea doucement dans son visage, et je la vis froncer des paupières avec le soleil. Doucement, je mis sa tête contre mon torse, à l'abri de la lumière. Elle se blottit rapidement contre moi, comme un petit chat. Je lui sourit en lui caressant les cheveux. J'avais envie que le temps s'arrête pour toujours. Mais ce qui devait arriver arriva : elle se réveilla doucement et s'écarta de moi avant de rougir en s'apercevant qui lui avait servi d'oreiller.
Point de vue de Léna :
Je me réveillais confortablement installée. Je devais être dans mon lit. J'étais enveloppé d'une douce chaleur, et je sentais une odeur qui me rappelait quelque chose. J'ouvris doucement les yeux et m'asseyait, avant de m'apercevoir que par je ne sais quel miracle, je m'étais retrouvé la tête dans le torse de Remus. Il était entrain de me sourire de ce demi-sourire si particulier, et je rougis encore plus en bafouillant :
_ désolée ! je suis désolée ! Je ne m'étais pas aperçu que j'avais dormi contre toi ! J'espère que ça ne t'a pas gêné…
_ Mais non, ne t'inquiète petite perle sauvage, j'ai très bien dormi ! me répondit-il en souriant et en s'étirant.
Son bras gauche fit un bruit en s'étirant et je ressentis une pointe de culpabilité en pensant qu'il n'avait pas du bien dormir avec son bras coincé comme ça. Mais je préférais ne pas m'attarder là-dessus :
_ Au fait, pourquoi tu m'as appelé « petite perle sauvage » ? D'où me vient ce surnom ? lui demandais-je en souriant et en le taquinant.
_ Et bien, quand je t'ai vu avec tes cheveux dans tous les sens, entrain de dormir, j'ai pensé à un petit animal sauvage… D'où ton si joli surnom, et si bien adapter en plus !
Je rougis en me rendant compte que je devais avoir une tête affreuse, pas coiffée comme ça, et je m'attachais les cheveux en un chignon d'où s'échappait plein de mèches. Mais soudain, sans que je m'en rende compte, il passa son bras derrière ma tête et m'enleva mon élastique. Mes cheveux retombèrent sur mes épaules, et je le regardais, faussement furieuse :
_ Tu te crois malin, c'est ça ? Et bien tu ne l'es pas du tout ! Rends-moi ça, j'ai les cheveux complètement décoiffés !
_ Mais c'est comme ça que je t'aime, petit chat sauvage !
Je me jetais aussitôt sur lui, mais il devait vraiment avoir une force cachée car après avoir fait semblant de céder, il me fit tomber et commença à me chatouiller.
_ je viens te le rendre, mais à une seule condition…
Point de vue de Remus :
Elle s'attache les cheveux rapidement dans son chignon habituel. A vrai dire, j'adore sa façon de se coiffer, mais là, je n'ai pas envie qu'elle attache ses cheveux. Elle est si… séduisante avec ses cheveux dans tous les sens. Ce n'est pas le genre de coiffure qu'on peut se faire en allant à l'école ou voir des amis, car elle donnait vraiment l'impression de se réveiller. Peut-être parce qu'elle venait effectivement de se réveiller.
Je lui enlevais alors son élastique, et elle me regard, mi-amusée, mi-ennuyée :
_ Tu te crois malin, c'est ça ? Et bien tu ne l'es pas du tout ! Rends-moi ça, j'ai les cheveux complètement décoiffés !
_ Mais c'est comme ça que je t'aime, petit chat sauvage !
Je suis pétrifié. Comment est-ce possible que je sois aussi con ? Me trahir pareil ! Quel imbécile ! Heureusement elle en s'en rend pas compte et elle se jette sur moi pour me chatouiller. Je me fais prendre par surprise, mais une fois mes émotions passées, je n'ai aucun mal à la soulever pour la remettre sur le canapé, et en levant bien haut l'élastique, je lui dit :
_ je viens te le rendre, mais à une seule condition…
Je sais très bien quelle condition j'aimerais : qu'elle m'embrasse. Mais je ne suis pas non plus le genre de mec qui profite de la situation. Je ne pense pas qu'elle apprécierait beaucoup et je n'ai pas envie de gâcher ce moment.
_Quelle condition ?
_ … que tu me fasses un petit bisou sur la joue, et on sera quitte ! dis-je en rigolant.
En fait, je n'ai pas du tout l'intention que la condition, j'avais juste dit ça pour rire et j'allais ajouté que je voulais qu'elle proclame à James, Sirius et Harry que je suis le plus sympa ou un truc comme ça, mais elle me prends de court et me laisse un léger bisous sur la joue, en me prenant au passage son élastique. Je suis stupéfait. Mais ce n'est pas du tout désagréable, et je ne regrette pas du tout d'avoir dit ça en rigolant soudainement. Mais au moment où elle s'attache les cheveux, je décide que je n'ai pas envie qu'elle rattache si vite ses cheveux, et je transforme son élastique en une fleur de lys. J'avais appris ce sortilège il y a déjà longtemps.
Je m'attends à ce qu'elle m'attrape pour que je rende à son élastique son rôle premier, mais elle regarde le lys et elle semble soudain refroidie. Et soudain j'ai envie de me taper la tête contre le tronc d'arbre : je viens de faire le tour qu'avant je réservais à Lily. Mais si Lily était toujours flattée, pour Léna il n'en va pas de même. Elle n'est pas idiote, mais je suis sûr qu'elle a du penser tout de suite à Lily.
Peut-être que c'est mon inconscient qui m'a fait faire ça. Si je suivais un psychanalyste je suis sûr de ce qu'il me dirait : au fond de moi j'avais peut-être peur car ça allait trop vite à mon goût et j'ai eu recours à Lily pour mettre une barrière entre Léna et moi… Ou peut-être que Lily est l'ange gardien qui m'empêche d'aller plus loin avec Léna… Je ne sais pas exactement, mais je suis sur qu'il y a une signification.
Mais s'il y a un bien quelque chose dont je suis sûr c'est que je ne veux pas faire de mal à Léna, et je préfère arrêter là la plaisanterie :
_ Bon, d'accord je lui rends sa forme normale, mais je te trouve beaucoup plus jolie quand tu viens de te réveiller. Tu fais penser à une petite chose sauvage…
_ Peut-être mais ressembler à une sauvage n'est pas mon but, dit-elle assez froidement en s'attachant les cheveux d'un geste rapide.
Je préfère arrêter là, et je monte sur le balai. Elle se place derrière moi et met ses bras autour de moi. C'est vraiment très agréable. J'en oublie presque de rendre à la branche sa forme originelle. D'un geste de la baguette je la rends à son état normal et je démarre.
Quelques minutes plus tard, je dépose Léna devant sa fenêtre. Elle a l'air d'être à nouveau de bonne humeur, et je lui sourit quand elle ferme sa fenêtre. Je me rends ensuite dans ma chambre et je prends une rapide douche qui me fait particulièrement du bien, avant de descendre manger. Arrivé en bas, je vois que Léna n'est pas toute seule avec ma mère : Sirius, James et Harry sont déjà là et je m'excuse de les avoir fait attendre. A vrai dire je n'avais pas pensé qu'ils puissent déjà être là et je regarde l'horloge : il est déjà neuf heures.
Ca y est un nouveau chapitre de fini ! C'est pas beau la vie ? Bon, je vais arrêter mon petit blabla là, et je fais les RAR :
_Angelina Johnson : Encore merci ! D'être ma beta-readeuse, ET de laisser des reviews aussi encourageante !^_^ Et une petite confidence que je crois que je t'ai déjà faite mais c'est pas grave : Remus/Léna = *___* de l'auteur !^_^ Mais j'adore aussi James/Lily…j'ai déjà prévu quelques trucs pour eux, en m'aidant du bouquin, c'est-à-dire qu'on a le temps avant qu'ils sortent ensemble… En tout cas, j'espère que tu aimeras ce chapitre autant que le dernier !^_^
_ Morri : t'inquiète ça me dérange pas que tu te répètes ! J'adore ça !lol. Et voilà la suite ! Fantastique… je suis trop flattée !*__*
_ Gandalf le Blanc : encore un amateur du Seigneur des anneaux ? je te comprends ! Et t'inquiète pas j'ai l'intention d'aller jusqu'à la fin, j'ai déjà prévu pas mal de trucs !^_^Et au fait, ça veut dire quoi tes initiales A. et C. avant et après GLB (ça j'avais compris que ça voulait dire Gandalf le Blanc, t'inquiète pas !^_^) A+.
_ Didie.m : Si tu as bien aimé l'extrait, j'espère que tu aimeras bien ce chapitre !^_^ ET encore merci !
_ Sandrine Lupin : Pour Peter, je suis d'accord avec toi ! Il est vraiment encombrant !^_^ Et Remus et Lily ne sont plus ensemble de toute façon…^_^ J'espère que tu aimeras bien ce chapitre !^_^
Encore une dernière chose : vous pouvez encore me dire dans quelle maison vous voulez qu'ils aillent, j'ai presque choisi, mais ça peut encore pencher d'un autre côté ! ET autre question très importante : est-ce que vous verriez harry avec une fille ? Et avec laquelle ? Et Sirius : Nadine ou Léna ? Je pense que c'est à peu près tout pour aujourd'hui !^_^
Voilà, à la semaine prochaine !
Titou Moony
