La chute du Ministère

Chapitre 1 : Pour qu'on s'en souvienne

A/N          Bonjour ! Je suis une nouvelle sur ce site, alors soyez gentils (lol) … Je dédicace cette fic à Amiastine qui m'a fait découvrir ce superbe site !!! Cette histoire est un mélange de plusieurs scènes que je me suis imaginées après la lecture et le relecture des 5 tomes de la saga « Harry Potter ». Petites précisions :

Cho Chang, je l'aime pas trop, alors je l'ai virée, n'existe pas (pfuite !) elle n'est pas sortie avec Harry, ni avec Cédric elle n'existe pas !!!

Samantha Rush la « remplace ». Elle est à Gryffondor. C'est une fille d'ordinaire pleine d'énergie, de vivacité, elle motive les autres et adore faire la fête. Son meilleur ami, ou plutôt ses meilleurs amis sont Fred et Georges Weasley.

Quant à Harry, ils entretiennent une relation assez spéciale. On peut dire qu'elle est son confident et réciproquement. Ils se connaissent parfaitement, ils savent exactement ce que l'autre ressent, pense, etc…

Elle est la première d'une longue lignée de moldus à fréquenter l'école de Poudlard. Même là-bas, elle continue de vivre à la façon moldue. Elle est une vrai « fashion victim ». Entre  chaque cours et dès qu'elle a un moment de libre, elle ôte sa robe de sorcière pour être plus à l'aise dans ses vêtements moldus. Tout le monde lui fait des remarques (autant les professeurs que les autres élèves)mais ça lui est égal, elle s'assume complètement. C'est surtout les Serpentards qui la raillent lorsqu'ils la croisent dans les couloirs. C'est à partir de sa 6ème année (et la 4ème de Harry) que Samantha (Sam pour ses amis) s'est mise à fréquenter le beau et sensible Cédric Diggory, attrapeur de l'équipe de Quidditch des Pouffsoufles. Leur liaisons a débuté le soir du bal de Noël qu'ils aveint ouverts en compagnie des autres champions. Ils ont vécu 6 mois de bonheur intense, allant même jusqu'à perdre leur virginité ensemble. Mais Cédric était mort, lâchement assassiné par le cruel Seigneur des Ténèbres. Le premier chapitre commence lors de l'enterrement de Cédric. Je vous prévient, il est triste, très triste. Bonne lecture.

Le ciel était gris et menaçait de pleuvoir. Des sorciers de tous âges étaient réunis, vêtus de noir, la mine sombre. Un sorcier d'un âge avancé présidait la  cérémonie. Debout devant une estrade, il parlait, parlait, parlait… des mots, encore et encore des mots. A croire qu'il n'y avait plus que ça à faire: parler dans le vide, parler à des gens qui n'écoutaient pas, enfermés dans leurs sombres pensées et leur terrible douleur. Des chaises avaient été installées pour accueillir une cinquantaine de personnes à proximité des autres sépultures d'autres sorciers déjà trépassés. En face de l'assemblée, se trouvait cet homme aux paroles incompréhensibles et, derrière lui, il y avait un bosquet d'arbres touffus et leurs branches se balançaient au gré du vent.

Samantha était assise à côté de Béa Diggory. Toutes deux avaient les yeux humides et rouges d'avoir trop pleuré. Tandis que Béa essayait de saisir les paroles de l'homme qui se trouvait devant elle, Sam baissait la tête, vide de toute pensée. Soudain, Béa posa sa main sur le bras de Sam et lui murmura «c'est à toi». Elle n'avait pas remarqué que le sorcier avait pris place dans l'assemblée. Béa avait demandé à Sam de faire un petit discours en l'honneur de Cédric. Le regard vide elle se leva lentement et se dirigea vers tribune. Elle portais un pantalon noir, plutôt large, un petit débardeur lui aussi de couleur noir et une petite veste en velours côtelé de même couleur. Ses longs cheveux bruns étaient lâchés sur ses épaules qui semblaient lasses de porter un trop lourd fardeau. Elle qui d'habitude se maquillais avec un certain plaisir, avait renoncé en prévision de cette pénible cérémonie et des larmes qu'elle engendrerait. Enfin arrivée, elle leva les yeux vers l'assemblée et la balaya lentement du regard. Après quelques instant de silence profond elle commença d'une voix lente et monocorde:

- On m'a demandé de dire quelques mots sur Cédric. J'ai passé des heures à préparer ce discours mais je ne suis arrivée à rien. Je pourrais vous dire des merveilleux compliments sur Cédric et énumérer ses qualités, mais je ne le ferais pas. Cédric était un ami, un frère, un petit copain et un fils, mais il était avant tout un homme. Avec un bon nombre de qualités et tout autant de défauts. (elle eut un petit sourire) Il était tellement maniaque qu'il en devenait pénible, il était sérieux, parfois même un peu trop, mais il était aussi bon et généreux. Toujours près à rendre service sans rien demander en retour. Il avait le cœur sur la main.(elle fit une pause, ses yeux se remplissaient de larmes)Pour qu'on s'en souvienne, il nous faut l'honorer pour ce qu'il était. Le gratifier(elle eut un haut-le-corps)… le gratifier de grandes paroles, de grandes phrases est vain. Ce n'est pas ce qu'il recherchait, il était simple. Pour qu'on s'en souvienne, finit-elle dans un murmure à peine audible.

Adressant un dernier regard à la foule aux yeux remplit de larmes, elle descendit et rejoignit sa place. Béa prit sa main dans la sienne et la serra. Le temps passa. D'autres amis ou proches vinrent aussi dire un mot, mais Sam n'y prêta aucune attention.

Puis il fut temps. Temps de clore cette cérémonie funèbre. Aux côtés de Béa et d'Amos Diggory, une lente procession se dirigea vers la fosse. On s'arrêta et on attendit. Un groupe de sorcier au teint grisâtre apportait le cercueil. Lentement, ils le firent descendre dans le trou qui avait été creusé la veille. Un trou, peu profond, rectangulaire. Sans trop savoir comment, Sam se retrouva devant, une rose rouge à la main. Elle s'approcha de l'abîme. Des larmes coulaient sur ses joues mais ne pris pas la peine de les essuyer, les yeux fixés sur ce coffre qui contenait la dépouille de celui qu'elle aimait. Lentement, elle tendit la main au dessus du cercueil et lâcha la rose. Au moment même où la rose atteignit le couvercle, les genoux de Sam cédèrent. Elle se retrouva à genoux devant la fosse, les mains dans la terre humide. Puis elle se pencha dangereusement en avant et pris sa tête entre ses mains et les passa dans ses cheveux en pleurant à chaudes larmes. D'habitude, elle détestait pleurer en publique, elle se sentait ridicule, vulnérable. Mais elle ne pouvait -et ne voulait- plus retenir ses larmes de chagrin et de désespoir. Au bout de quelques instants, elle sentit qu'une main fort la soulevait. Elle se laissa faire.

Samantha ne se souvint que de quelques bribes de ce qui se déroula ensuite. L'assemblée se trouvait à présent dans la demeure des Diggory. Un verre de vin blanc à la main, elle voyait des gens passer devant elle. Certains lui adressèrent un sourire furtif, d'autre engagèrent la conversation, mais elle ne saurait dire avec qui elle avait parlé. Puis un trou noir, elle était dans le salon, assise, seule, le chien d'une tante à Cédric avait sa tête posée sur ses genoux. Un nouveau black out; de retour dans le vestibule, une vieille sorcière râblée et ridée lui demandait où se trouvaient les toilettes. Enfin, elle était dans la cuisine, aidant Béa à ranger la vaisselle. Les invités étaient partit. Puis Béa monta les escalier et montra la chambre de son fils disparu à celle qui aurait pu devenir sa belle-fille.

La pièce était grande, en face de la porte, se trouvait la fenêtre et en dessous le bureau sur lequel Cédric avait écrit tant de lettre à Sam durant les vacances de Pâques. Sur la gauche, une petite commode avec divers objets. Lorsque Sam s'approcha d'elle et saisit l'un d'eux, Béa lui murmura qu'elle descendait. Sam avait pris un carde. Ses mains tremblaient. La photo à l'intérieur était une photo d'elle et de Cédric. Sam se souvenait très bien de ce jour-là. C'était au début du printemps, au bord du lac de l'école. Elle reposa le cadre exactement où elle l'avait prit, de nouvelles larmes coulaient sur ses joues. A droite de la porte d'entrés, il y avait un lit double. Les draps étaient tout à fait propres, comme si son propriétaire allait revenir et se coucher dedans le soir-même. Il y avait aussi une grande armoire. Sam l'ouvrit et inspecta les robes de sorciers mais aussi les habits de moldus. En farfouillant, elle tomba sur le pull qu'ils avaient acheté ensemble lors d'une sortie à Pré-au-Lard…elle sourit. Il leur avait fallu des heures et des heures pour trouver le bon model, la bonne taille et enfin le bon coloris. Elle finit sa visite, puis descendit rejoindre Béa et Amos dans la cuisine. Béa lui indiqua sa chambre, que Sam atteignit sans le savoir réellement. Elle ne regarda pas la décoration, et se jeta sur le lit, habillée, et s'endormit.

Elle marchait dans l'herbe, sentant la peur lui agripper le ventre, elle accéléra, encore et encore. Il faisait nuit. Une nuit sans lune et sans étoiles. Au bout de quelques instants, elle aperçu une masse sombre et informe. Elle s'approcha, quand elle entendit un cri de douleur. Reconnaissant la voix, elle se rua vers cette masse qu'elle distinguait très nettement à présent. Un groupe de Mangemorts était rassemblé en un cercle parfait et en son centre, un jeune homme se tenait la tête, poussant des hurlement inhumains. Elle se retrouva dans le cercle, mais elle n'était pas seule: un homme de grande taille, vêtu d'une longue robe de sorcier d'un noir effroyable tenait sa baguette levée. Alors qu'il jetait encore le sortilège de Doloris sur Cédric, un rayon de lumière rouge éclaira le visage du tortionnaire. Ce n'était personne d'autre que le Seigneur des Ténèbres. Bien là, en chair et en os, un sourire mauvais, indiquant sa jubilation devant la souffrance. A chaque fois qu'il jetait ce sortilège, Cédric se recroquevillait sur lui même et criait de plus belle. Sam était là, debout à regarder cette épouvantable scène. Elle voulu se ruer sur Lord Voldemort pour l'empêcher de continuer cette séance de torture, qui avait l'air d'un spectacle parfaitement hilarant aux yeux des autres Mangemorts qui riaient, mais, bien que personne ne la retenait,  elle était totalement incapable de bouger. Elle se mit à hurler elle aussi. Au bout de que quelques minutes qui lui semblaient des heures, alors que Cédric était à genoux, suppliant son bourreau de cesser, Voldemort marqua une pause. Son sourire se changea en une grimace de bonheur intense. Concentré sur sa victime, il leva sa baguette, et, d'un geste théâtral, lança une ultime fois ce sortilège interdit en disant d'une voix froide à vous glacer le sang : « On n'arrête pas le Seigneur des Ténèbres. Jamais. » Puis il rit. Il rit. Encore et encore, de ce rire qui vous transperce les oreilles et le cœur. Sam se plaqua les mains sur ses oreilles, fermant les yeux pour ne pas voir cette scène dont elle connaissait la fin. Elle sentit une vibration au sol, puis plus rien. Un silence complet, inquiétant. Elle ouvrit péniblement les yeux, et les referma immédiatement à cause de la forte lumière qui lui éclairait le visage. Elle était assise sur son lit, les mains encore sur ses oreilles.

A/N : Bon, maintenant, vous voyez un peu la couleur que va prendre cette fic…. Non ? Dans ce cas, vos suggestions, commentaires, critiques et autres sont les bienvenus !!!

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