La chute du Ministère
A/N Qui a aimé les 2 premiers chapitres ????pas tous en même temps…. Bon, ben merci quand même….Ce chapitre est dédié à Monsieur Y.S, notre très cher et très estimé Gollum, professeur à la Cité.
Petite note : ceux qui ont accès aux chaîne télévisée musicales (MCM MTV …) souvenez-vous bien de la robe que porte Amy Lee, la chanteuse du groupe Evanescence, dans le clip de My Immortal. C'est important, cette robe, je vais en avoir besoin !!!
Disclaimer : lieus, personnages, expressions, etc = pas à moi….bouh !
Chapitre 3 : La convocation
Toute la famille s'était levée très tôt pour avoir le temps de se préparer. Sam, qui dormait dans la même chambre que Fred, Georges et Harry, s'était levée la première pour utiliser la salle de bain à son aise. Debout devant le lavabo, elle contemplait son reflet. Elle sourit faiblement en se rappelant qu'elle ne s'était plus maquillée depuis le début de l'été, ce qui était un record pour elle. D'habitude, elle mettait au moins un peu de crayon et de mascara, histoire de faire moins zombie le matin pour aller aux cours. Mais pendant cet été, elle n'y avait pas touché. Elle prit son crayon noir au chômage depuis deux mois et se dit « est-ce que je sais encore me servir de ça ? » Puis elle entreprit de se faire un léger trait noir au raz des cils. Instinctivement elle sut comment s'y prendre, quels gestes elle devait exécuter pour un effet ultra-naturel. Elle chauffa la mine, appliqua son crayon, puis mit du mascara et examina le résultat. C'était plutôt réussi. Puis elle termina sa toilette et s'habilla, terminant le tout par une petite goutte de parfum derrière les oreilles.
Lorsqu'elle sortit, Ginny attendait patiemment derrière la porte. Quand Sam descendit prendre son petit déjeuné, Molly s'affairait dans la cuisine, en grommelant et en donnant de petits coups de baguette dans tous les coins pour gagner du temps. Lorsque Sam entra, Mme Weasley sursauta :
- Oh ! Ma petite ! Quelle frayeur ! Viens vite t'asseoir et mange quelque chose ! Il faut absolument gagner du temps, sinon, on arrivera jamais à vous faire monter dans le Poudlard Express…et alors là, si vous le ratez, comment est-ce qu'on ferait pour vous amener tous à l'école ?…Et si…non, ce serait une catastrophe, Albus ne me le pardonnerait jamais, quel exemple pour les enfants…
Et elle continua de soliloquer tout en faisant du thé. Sam ne put s'empêcher de sourire. Il n'était que 7heure 30 et Molly paniquait comme c'était pas permit. Et puis, pourquoi Albus lui en voudrait-il tant s'ils loupaient leur train ? Alors qu'elle y réfléchissait, le reste de la famille Weasley dévala les escaliers et prit place autour de la table. Tout le monde était excité et nerveux. Ils mangèrent dans un silence relatif –Molly continuait de gigoter dans tous les sens pour que tout le monde mange. Puis, ce fut la débandade : chacun partit à la rechercher des dernières affaires qui n'avaient pas été emballée pour le voyage : brosse à dent, chaussettes, baguette magique, etc.
Enfin ce fut le départ. « Pas trop tôt ! » pensa toute la famille excepté Molly. Lorsqu'il arrivèrent à la gare de King's Cross, ils rencontrèrent la famille de Lee Jordan. Il était accompagné de ses parents, de sa sœur cadette qui avait fait tourner bien des têtes, et d'un jeune garçon qui lui ressemblait étrangement. Il essayait à tout prix d'obtenir des informations sur la nouvelle école qu'il allait fréquenter à partir de ce jour-l :
- Lee, ils sont comment les gens, là-bas ? On mange bien ? Y a beaucoup de crapauds ? Tu m'apprendras à faire des tours, hein ? hein dis ?
- Oh ! mais fiche moi la paix ! tu verras ça ce soir !
Sam, Harry, Fred, George, Ron et Ginny se regardèrent et pouffèrent de rire en voyant dans le petit frère de Lee la copie conforme des frère Crivey. Ils montèrent tous dans le Poudlard Express, déposèrent leurs bagages, puis ressortirent pour saluer Arthur et Molly.
Après les recommandations de dernières minute de Mrs Weasley et la petite troupe remonta dans le train. Alors qu'ils circulaient dans le couloir, Sam aperçu Drago et se prépara mentalement à sa rencontre et surtout à ne pas flancher devant lui, devant ses insultes minables et devant ses acolytes minables. Malefoy avait un sourire radieux sur les lèvres lorsqu'il déclara :
- Chapeaux bas, messieurs, on se découvre sur le passage de la veuve éplorée !
- Mhmmmm, fit-elle l'index sur les lèvres et les sourcils froncés en signe de profonde réflexion, je me rappelle plus…comment il va déjà ce proverbe ? Celui qui répond par la non- violence à la violence est appelé un sage. Ouais, j'crois que c'est ca…de toute évidence tu n'es pas un sage, fit-elle d'un air méprisant.
- Ni toi non plus, lui rétorqua Drago.
- Tu sais, fit –elle en baissant légèrement la voix et en s'approchant de lui alors qu'il reculait prudemment, pour moi tu n'es pas l'extraordinaire fouine bondissante (elle lui pris les joues d'une seule main réduisant sa bouche à un bec de canard alors qu'à ces paroles il pâlit puis rougit de colère) tu n'es rien qu'un insecte… un simple et bête petit insecte que je vais écraser, elle serra plus fort, je t'écraserai, pas demain ni la semaine prochaine, mais il arrivera un jour ou tu mordra la poussière, fais moi confiance !
Et elle s'éloigna sous les rire de ses amis qui n'avaient pas perdus une seule miette de la conversation. Ils s'installèrent dans leurs compartiments respectifs, c'est à dire Sam Fred, George et Lee dans un et Harry, Ron, Hermione et Ginny dans l'autre. Dans son compartiment, Sam écoutait distraitement la conversation des garçons jusqu'à ce qu'elle se souvienne qu'elle avait un livre dans son sac qui n'était pas un livre d'école que Mrs Weasley avait acheté pour elle pendant son séjour. C'était un livre neuf, à la couverture orange et où une œuvre d'art abstrait contemporain avait été imprimée. De toute évidence, c'était un livre moldus. Au bout d'une heure ou deux, George se retourna vers Sam et lui dit :
- Alors, Sam, qu'est-ce que tu en penses ?
- Le degrés de sentiment social est encore mis à l'épreuve à l'occasion maritales, de la conduite de la profession, des affaires, de la perte d'une personne aimée, lors de laquelle l'individu éprouvé désespère du monde entier, bien qu'il ne s'y soit jamais intéressé auparavant d'aucune façon à l'occasion de revers de fortune, de déceptions de toutes sortes, circonstances dans lesquelles l'individu qui a été trop choyé se montre impuissant à redresser la situation et à la maintenir en harmonie avec la communauté entière. Mmmm…Blabla bla… le désarrois et les oblige à agir dans un sens antisocial…blblababla…., elle releva la tête de son bouquin et demanda : trop choyée ? est-ce que je suis capricieuse ?
- Capricieuse ? fit Fred, non, déjantée et insupportable seraient plus appropriés.
- Non, mais je parle franchement, je te parle du sentiment social, attend, c'est à quelle page déj ? fit-elle en feuilletant son livre
- Aaaaah, fit Lee soulagé, le dîner arrive !!
Ils relevèrent tous la tête et virent que le chariot à friandises était arrêté devant leur compartiment.
Il faisait très sombre quand le train s'arrêta enfin à la gare de Pré-au-Lard. Il ne faisait pas vraiment froid, mais une brise soufflait sans relâche et donnait une impression continue de chair de poule et de malaise au troupeau agglutiné sur le quai. Ceux qui étaient déjà bien avancé dans leurs études savaient exactement où se diriger pour rejoindre le château. Malheureusement pour eux, les premières devaient rester au froid car Hagrid, le gardien des clé et l'organisateur du trajet des plus jeunes élèves, paraissait en retard. Quant aux seconde année, ne sachant pas par où aller, ils attendaient d'apercevoir un grand frère ou un camarade plus âge pour leur montrer la direction. Harry rattrapa Sam et montèrent tout deux dans un des carrosses sans chevaux, et furent rapidement imité par des petites têtes blondes. Les deux amis sourire en repensant chacun à ses propres aventures et déboire vécue lors de ces transport fort peu confortable.
Tout se passa comme chaque année, la répartition de la « relève » comme ils appelaient les nouveaux, les festin et on arriva enfin au discours de début d'année, prononcé par Albus Dumbledore. Sam était assez inquiète et craignait quelconque révélation à propos des événements du juin dernier. D'un seul coup d'œil ver Harry, elle devina qu'il éprouvait la même chose. Le directeur se leva.
- Chers élèves, chers enseignants, chers personnels assistants mais néanmoins indispensable au bon fonctionnement de cet établissement, à vous tous je vous souhaite la bienvenue ! bien que nous soyons tous, à différents degrés, remués par la manière dont c'est close l'année précédente (l'estomac de Samantha se noua), nous nous devons de continuer sur la bonne voie de la justesse et de la prudence. Je sais, il eut un sourire en coin, que vous êtes tous repus et las de ce voyage et c'est pour cela que je ne vous ennuierai pas d'avantage. Les changements ou autres modifications des programmes scolaires vous seront communiqués en temps voulu. Sur ce, bonsoir !
Et tous les élèves se dirigèrent vers leurs dortoirs respectifs. Sam retrouva sa chambre confortable qu'elle partageait avec quatre autres filles, Lucy Roms, Cathy Pearls, Nathalie Crowned et Agnès Vilandry. Elle ne s'entendait vraiment bien qu'avec Agnès et Lucy, les autres étant beaucoup trop superficielles et obsédées par leurs conquêtes, leurs fond de teint et les derniers petits potins de la tour Gryffondor. Samantha s'assit sur son lit, ferma les yeux et sourit aux souvenirs qui défilaient devant elle. Au bout de quelques minutes, elle sortis de sa transe et sorti de son sac un magnifique cadre où se trouvait la plus belle photo de Cédric qu'elle possédait. Elle se déshabilla et se coucha pour ne se réveiller que sous les cris affolés de Cathy qui venait d'égarer une de ses pantoufles.
Au petit déjeuner, l'humeur générale était plutôt molle et tout le monde discutait tranquillement avec son voisin. Après la distribution de leurs horaires, chacun se rendit à son cours. Samantha se rendit, accompagnée des jumeaux, à leur cours de botanique, puis se séparèrent pour rejoindre leur option spécifique, à savoir Arithmantie pour Sam et on a jamais vraiment su quelle option Fred et George fréquentaient puisqu'ils pratiquaient souvent l'école buissonnière et faisaient un tournus d'option, évitant ainsi tous les tests.
A midi, tout le monde se réunit dans la grande salle pour le repas. Les discutions allaient bon train et des rumeurs parcouraient les tables au sujet de possibles convocations et arrestations. Sam s'assit à côté de Hermione, plongée, comme d'habitude, dans un gros volume poussiéreux.
- Bonjour, lui fit Sam, alors, cette première matinée ?
- Oh ! pas de grandes différences avec les précédentes. Comme tu vois, j'ai déjà attaqué le programme.
- Ca tombe bien, j'ai besoin de toi. Hermione la regarda, l'ai curieux. J'aurais besoin de tes notes d'arithmancie de fin de quatrième année.
- Bien sûr. Mais commet ça se fait que tu les aies pas ?
- En fait c'est les cours que j'ai manqué pendant cette semaine où…ah mais non, t'étais pas encore l
- Et pourquoi tu n'es pas allée en cours durant une semaine, lui demanda-t-elle avec l'ai d'un détective à la recherche de preuves ?
- C'était la période où je sortais avec Olivier, fit Samantha, un peu gênée. Hermione la regarda, stupéfaite.
- Avec Olivier ? vous étiez pas déjà sorti ensemble en quatrième ?
- Oui, mais…, fit- elle, embarrassée, là on était jeune et insouciant…et stupide…c'était durant ma deuxième année, enfin bref, c'est d'accord ?
- Pas de problème, lui répondit-elle en souriant, je te les amène ce soir dans la salle commune.
Durant l'après-midi, des rumeurs circulèrent au sujet de convocations urgentissimes chez le directeurs et d'autre concernant d'éventuelles arrestations sur des motifs tenus top secret. Cela effraya surtout les premières et deuxièmes années. Pour les autres, ils ne voyaient que de bonnes blagues ou alors, en cas de convocations, cela concerneraient les élèves « un peu indisciplinés », comme disait George.
Cependant, au moment du repas, plusieurs hiboux volèrent dans la grande salle en direction de leur destinataire. Sam, tout comme les autres autour d'elle fut surprise de lire, sur le parchemin attaché à la patte du hiboux qui venait de se poser devant elle, un mot de Dumbledore qui disait : Veuillez vous rendre dans mon bureau, ce soir, à 22h30 précis.
Elle regarda autour d'elle, stupéfaite.
Bien. Je vous laisse deviner pourquoi Albus la convoque…une idée ???
Un petit review ?
