La chute du Ministère
Comme d'hab…rien n'est à moi et bla bla bla…
Chapitre 4 : Conseil en orientation
- Je vous en prie, Samantha, assez-vous, lui dit aimablement le directeur lorsque l'élève en question arriva. Je suppose que vous vous inquiétez aux sujets de cette convocation ? J'ai entendu de vagues rumeurs concernant des arrestations et emprisonnements à Azkaban …Non, je vous rassure, il n'en est rien… Cette année va être un peu spéciale pour vous et pour quelques autres élèves de Poudlard…Certains de mes collègues et moi même éprouvons quelques…craintes au sujet de l'avenir de notre administration. Malheureusement, la jeunesse (il eut un sourire) soit ne s'intéresse pas du tout à la politique et aux soucis concernant notre gouvernement, soit ils s'y intéressent, mais s'y intéressent mal. Ils ont des idées plutôt restreintes voir extrémistes par rapport aux moldus, par exemple. Ou confient le pouvoir à des gens plus incapables les uns que les autres. Donc, reprit-il après un silence, j'ai pris l'initiative de sensibiliser les étudiants de dernière année à l'administration.
- Heu…concrètement, que voulez-vous qu'on fasse ?
- Partir en stage de trois semaines au sein même du ministère de la magie.
Il y eu un silence. Long et gênant. Sam réfléchissait. Cela ne datait pas d'hier que le monde magique était gouverné par des crétins, mais pourquoi voulait-il que des élèves partent faire un stage de trois semaine au ministère ? Pourquoi n'en avait-il pas envoyé les années précédentes ?
- Je peux vous poser une question ? fit-elle en détachant bien les mots
- Bien sûr !
- Pourquoi moi ? Enfin, je suppose que vous voulez m'y envoyer, sinon vous ne m'auriez pas convoquée…
- Et bien tout simplement parce que vous…
- Y aurait-il une autre raison que la sensibilisation des élèves à la politique ? l'interrompit-elle.
- Quelle autre raison pourrait-il y avoir selon vous, lui demanda-t-il en s'avançant sur son siège et en la fixant de son regard.
- Et bien…pour mieux infiltrer le ministère, rassembler des informations et vous en faire un rapport pour que vous puissiez vous en servir d'une manière ou d'une autre.
- Je vois, fit-il après un silence, puis il repris de plus en plus sérieux : on ne peut rien vous cacher(il s'appuya sur le dossier de son fauteuil). Effectivement, il y a une part de ça. Vous avez des dispositions, je veux dire que vous, je dis bien vous, pas les autres jeunes gens que je vais envoyer et qui seront effectivement là pour s'intéresser à la politique et pour rendre cela moins louche que si vous y alliez seule, êtes au courant de bien des choses, par exemple pour Sirius, ce qui fait que vous pourriez prendre gare à des détails que d'autres ne verraient ou ne prendraient pas en considération.
- Pourquoi pas Harry ?
- Parce que Harry est « trop » jeune. Il doit déjà passer sa BUSE et il est beaucoup trop connu, trop repérable.
- Est-ce que…est-ce qu'il y des risques ?
- Oui, il peut y en avoir.
- Dans ce cas, non. Je ne participerais pas à ce stage. Premièrement parce que moi aussi j'ai des examens et deuxièmement parce que jouer les James Bond girl ne m'intéresse pas. Je connais bien ces petites règles : tout agent pris est un agent perdu. Ce serait dommage de perdre Harry, non, je dis pas ça par cynisme, je préférerais cent fois mourir plutôt que de le voir mourir lui, mais je n'ai pas envie de subir les même sort que Cédric et encore moins d'aller à Azkaban si jamais je me faisais attraper en flagrant délit d'espionnage. Je sais que je loupe une bonne occasion de courber les cours pendant trois semaines, mais non merci.
- Bien. C'est ta décision, fit il après un silence. Je vais voir pour trouver quelqu'un d'autre et dans le cas où personne ne conviendrait, j'annulerait toutes dispositions déjà prises.
- Ne jouer pas le coup de la culpabilité avec moi, ça ne marchera pas. Puis-je me retirer, j'ai des cours demain matin ?
- Bien sûr. Je te demanderais juste de ne pas parler de ces stages avant que ce ne soit officiel.
De retour dans son dortoir, Samantha repensa à cette « mission » couverte par une sensibilisation politique. C'est vrai qu'elle avait déjà pensé à travailler pour le ministère, mais depuis le mois de juin, elle avait une sorte d'aversion pour tout ce qui touchait à Cornelius Fudge. Elle savait trop bien que si elle se retrouvait devant lui, elle lui arracherait les yeux dans le meilleur cas, et, dans le pire, elle l'égorgerais, le ferait bouillir dans de l'huile puis l'écartèlerais et l'achèverait à coup de hache juste après lui avoir extrait les entrailles. Elle s'imagina encore une fois cette scène déjà vue et revue au cours de l'été où elle faisait subir les pires tortures possibles au ministre et au Seigneur des Ténèbres, puis s'endormit.
- Mais enfin, dis-nous ce que Dumbledore te voulait ! insistait George le lendemain matin.
- Oh ! mais tu me soûle à la fin ! C'est juste pour régler des petits problèmes.
- Quels genre de problèmes ?
- D'organisation du temps. Il m'a dit qu'il était probable qu'on organise quelque chose de différent cette année -mais il ne m'a pas dit quoi- et il m'a demandé si je voulais m'en occuper.
- Et qu'as-tu répondu, fit Hermione qui venait d'émerger de son livre ?
- Heu… que je ne savais pas… qu'il fallait que je réfléchisse…à cause de…des examens… mais je lui ai dit que j'allais probablement décliner l'offre.
- Pourquoi, fit Ron la bouche pleine de porridge ?
- A cause de mes examens ! Vous êtes tous sourds ici ou quoi ? Bon Lucy, t'as fini , on peut y aller ?
Puis elles s'en allèrent à leur cours de potions. Lorsqu'elles arrivèrent, Rogue s'adressa à Sam :
- Mademoiselle Rush, j'aimerais vous parler à la fin des cours, dit-il sans lever la tête de ses copie qu'il corrigeait minutieusement.
Sam répondit d'un petit « oui, monsieur » à peine audible. Elle était au second rang et sentait que le professeur Rogue lui jetait des regards des plus mauvais. Faisant mine de rien, elle prépara sa potion assez correctement et resta dans la salle pour finir de ranger ses affaires et pour écouter ce qu'il avait à lui dire.
- J'ai cru comprendre que le directeur vous a parlé de son projet, fit-il avec une légèreté qui ne lui ressemblait pas après l'avoir observée pendant plusieurs minutes.
- Oui, il m'a parlé du stage, répondit-elle le plus poliment du monde
- Et vous avez refusé. Pourquoi ? Avez-vous peur ? Et de quoi ? Vous craignez qu'on ne vous couvre plus en cas de besoin ? ou bien voulez-vous nous mettre des bâtons dans les roues ? Seriez-vous une traîtresse à votre patrie ? Il avait dit tout ça d'une voix basse tout en lui tournant autour.
- Non, monsieur. Cela fait longtemps que je n'ai plus peur. Quant à trahir ma « patrie » je me permet de vous rappeler que ce n'est pas ma patrie. Je suis d'origine moldue et depuis ma majorité je vote, comme tous mes concitoyens. Et même si elle l'était. C'est justement en infiltrant le ministère que je trahirais cette patrie.
Rogue se redressa sur toute la longueur et la toisa du regard pendant un bon moment. Samantha soutenait son regard sans fléchir et sans bouger.
- Vous avez eu un bon maître, pour vous enseigner l'impertinence et le non-respect dû à l'autorité. Vous remercierez M. Potter de ma part. Et à présent sortez.
Elle sortit du bureau encore plus abasourdie qu'à son entrée. Rogue la considérait comme une traîtresse et comme une élève insolente.
Elle se dirigea vers la grande salle pour prendre son repas et n'y pensa plus.
Personne ne m'écrit de reviews… bouh ! tant pis ! je continuerais d'écrire envers et contre tout !!! na !
