Chapitre 16

Lorsque Ginny sortit enfin de son état de sommeil profond qui la maintenait dans son lit depuis plus de vingt-quatre heure, la première chose qu'elle vit fut Lavande, endormie, dans les bras de son frère.

Ça la fit sourire et, en jetant un coup d'œil sur la montre que portait son frère, elle put voir que si elle ne voulait pas arriver en retard au cours, il fallait qu'elle les réveille pour pouvoir sortir de l'infirmerie.

C'était dommage mais bon, quand même, elle ne voulait pas louper plus de cours que nécessaire.

La première chose qu'elle fit, fut d'effacer les traces de larmes séchées qui  parcourraient ses joues, qu'elle vit dans un miroir qu'elle avait fait apparaître pour vérifier son état apparemment, elle avait dû pleurer pendant son sommeil.

Lentement, elle se sortit du lit et se plaça à côté de Ron tendrement, elle lui donna un baiser sur le front et il marmonna en se réveillant un « Lavande » qui manqua de faire éclater de rire la jeune fille.

- Désolé de te décevoir grand frère, mais ce n'est que moi ! s'exclama-t-elle.

- Ginny ! Merci tu es réveillée ! J'ai eu peur qu'il t'arrive quelque chose dans ton rêve.

- Ne t'en fait pas ! Je vais très bien ! Peut-être devrais-tu voir pour réveiller Lavande avant qu'on arrive en retard en cours !

- Tu ne perds vraiment pas le nord, toi ! Tu as l'occasion de traîner pour ne pas être obligée de te rendre à tout les cours et tu veux absolument ne pas arriver en retard !

- Qu'est-ce que tu veux ! Hermione a déteint sur nous tous…

- Ouais, ben maintenant que je suis de retour, va falloir que je remédie à cela ! s'exclama le jeune garçon tout en réveillant Lavande puisque sa petite sœur tenait à ce point à ne pas arriver en retard.

La rouquine éclata de rire alors que la noiraude émergeait doucement de son sommeil, écourté par le baiser de son petit ami.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda-t-elle, encore mal réveillée.

- Ma chère petite sœur tient absolument à être à l'heure pour notre premier cours de la journée.

- Ginny ! s'exclama Lavande, soudainement totalement réveillée. Tu es revenue parmi nous ! C'est fantastique.

Lavande se leva pour aller étreindre sa futur belle-sœur, qui lui rendit bien son accolade de son côté Ron se mit debout pour aller chercher l'infirmière afin d'aller la prévenir de leur départ.

La femme revint quelques secondes plus tard et, voyant que Ginny était déjà entièrement habillée, elle soupira tout en ne pouvant s'empêcher d'afficher un sourire, soulagée de la voir sortie de son cauchemar.

- Et bien, à ce que je vois, vous ne voulez pas attendre mon consentement pour sortir de là. Mais bon, de toute façon, vous pouvez retourner en cours, puisque les effets de la potion se sont terminés.

- Merci beaucoup Madame Pomfresh. Au revoir !

- Au revoir ! saluèrent aussi Ron et Lavande.

Les trois amis se dirigèrent immédiatement vers leur classe de défense contre les forces du mal il était déjà trop tard et ils n'avaient pas le temps d'aller à la grande salle pour prendre leur petit déjeuner.

Ils arrivèrent dans la classe pile au moment où le début de la leçon commençait ce qui leur valu que tous les regards soient tourné vers eux au moment où ils entrèrent.

- Ginny, tu es réveillée ? demanda Sévérus, sous le regard ébahi des élèves.

- Et ben oui…

- Et elle a absolument tenu à ce qu'on se dépêche pour pas arriver en retard… marmonna Ron, faisant éclater de rire tous les membres de la petite troupe de Harry, alors que Sévérus essayait tant bien que mal de ne pas les suivre.

- Asseyez-vous, je vous en prie…

Les trois jeunes prirent place au côté de leurs amis et Drago glissa quelques mots à l'oreille de Ginny, avant que les deux adolescents ne s'embrassent  tendrement, sous le regard amusé d'un Sévérus Rogue qui tentait tant bien que mal d'avancer dans la leçon, malgré la dissipation des élèves.

Le cours passa avec une extrême vitesse comme tout ceux de la journée et, finalement, le soir arriva.

Il ne restait plus que Drago et Ginny dans la salle commune tous les autres étaient déjà monté se coucher, mais les deux jeunes étaient dans les bras l'un de l'autre entrain de regarder la cheminée, profitant de rattraper ce qu'ils avaient manqué pendant le sommeil de la jeune femme.

Ils s'embrassaient tendrement, le baiser devenant de plus en plus passionné et, pour finir, Ginny rompit l'étreinte.

Sans un mot, elle se leva et, gardant son regard plongé dans celui de Drago, elle lui prit la main et l'entraîna doucement en haut des escaliers jusque dans sa chambre.

Drago se laissa faire, hypnotisé par le regard de sa compagne et la suivit, fermant la porte une fois qu'ils furent tous les deux dans la pièce Ginny se pencha vers lui et, passant une main sur le côté, tourna la clé dans la serrure.

La rouquine prit à nouveau la main de Drago et l'attira vers elle, jusqu'à ce qu'elle se retrouve assise sur le lit elle noua ses bras autour du cou de son petit ami et il se retrouva bientôt couché sur elle, entrain de l'embrasser passionnément.

Ginny commença lentement à enlever la chemise que Drago portait et celui-ci rompit le baiser, afin de pouvoir quand même placer quelques mots.

- Ginny, tu es sûre que tu le veux….

- Plus que tout au monde, Dray'…

Ayant sa réponse, le jeune homme recommença à embrasser sa compagne et, cette fois-ci, participa plus activement, lançant un sort de silence autour de la pièce.

Bientôt, les deux jeunes se retrouvèrent complètement déshabillés, leur deux corps se mouvant au même rythme, dans une danse emprunte de passion et d'amour.

+++

Ginny s'éveilla doucement en sentant la main de Drago passer machinalement dans ses cheveux et elle ouvrit les yeux pour se retrouver face au visage souriant de celui-ci.

- Bonjour ma puce… murmura-t-il.

- Bonjour, répondit-elle en bâillant paresseusement. C'est déjà l'heure des cours ?

- Je crois bien que oui, et je dirais même qu'on risque d'être les derniers à se pointer au déjeuner.

- Je sens que mon frère va vouloir te tuer Drago, parce que ça m'étonnerai énormément qu'il n'ait pas compris.

- Mais au moins je mourrais heureux, plaisanta le jeune homme en capturant les lèvres de la jeune femme.

Les deux jeunes rigolèrent un peu puis se décidèrent enfin à se relever et à descendre pour aller prendre leur petit déjeuner dans la grande salle avant qu'ils ne se voient obligés de louper leur petit déjeuner pour arriver à l'heure en cours.

Lorsqu'ils arrivèrent dans la salle, ensemble, et habillé à la va-vite, la plupart des regards se dirigèrent vers eux et ils se contentèrent de distribuer des sourires à tout va, en essayant de ne pas regarder vers la table des professeurs où la mère de Drago affichait un sourire des plus coquins, qui prouvait bien qu'elle savait ce qu'il s'était passé pendant la nuit.

Ils rendirent directement vers la table des Griffondors où la plupart des gens leur sourirent assez suggestivement mais, s'il y a bien une seule personne qui n'avait pas l'air de trouver cela très amusant, c'était bien Ron.

Le rouquin avait l'air réellement en colère et si un regard pouvait tuer, Drago serait tombé raide mort sur le champs.

- Vous deux, dit-il lentement, pour insister sur chacun de ses mots. Je veux vous parlez après les cours et vous avez intérêt à avoir une bonne excuse.

Aucun des deux ne répondit mais de toute façon, cela aurait été tout à fait inutile puisque Ron était déjà entrain de partir, d'un pas furieux, vers la salle de métamorphose, sans se soucier que, maintenant, c'était lui que les gens regardait.

- Mon frère est vraiment un idiot…. Soupira Ginny, recevant la serviette de Lavande dans la figure, juste après avoir eu fini de dire sa phrase.

- C'est quand même de mon petit ami que tu parles, expliqua Lavande en voyant le regard d'incompréhension de la rouquine. Et même si tu as bien raison sur ce coup-ci, je me dois de le défendre.

Toutes les personnes ayant entendu la justification de la jeune femme éclatèrent de rire, s'attirant ainsi les regards des autres tables, même celle des professeurs.

- Et bien, je trouve que cela est quand même un peu jeune de la part de Ginny et de Drago, mais bon…. Soupira Lily, s'attirant des hochements de têtes qui montraient bien l'accord des autres professeurs.

Les seuls qui ne firent rien furent James, qui nota mentalement de rappeler à Lily quel âge ils avaient lors de leur première fois et Narcissa qui trouvait que c'était tout à fait normal chez les adolescents.

Par contre, Sirius manqua de s'étrangler et Sévérus et Remus éclatèrent de rire, alors que la plupart des professeurs ne comprenaient pas le pourquoi de leur réaction, dont Lily et James.

- Qu'est-ce qu'il y a de drôle ? demanda Lily.

- Sirius…, plaidèrent en même temps les deux autres amis, indiquant ainsi à l'ancien prisonnier que c'était à lui de s'expliquer.

- Non, mais je me disais juste que, enfin, ce n'était pas si tôt que ça… enfin et ben, peut-être que…

Lily commença à le regarder d'un air bizarre puis commença à parler d'une voix calme, bien trop calme.

- Sirius…. Dit-moi est-ce que Harry et Hermione auraient par simple hasard, déjà eu ce genre de relation…

- Et bien, débuta Sirius sous le regard de quelques autres professeurs qui avaient l'air de trouver le sujet intéressant. *Merlin soit loué, les élèves n'entendent pas ce qu'on est entrain de dire*. Si je dis qu'ils partagent le même lit depuis la fin de leur cinquième année…

- Quoi ??? hurlèrent en même temps Lily et James.

Cela voulait dire qu'ils n'avaient même pas seize ans c'était beaucoup trop jeune, même pour James et puis, une cela pouvait aller mais partager la même chambre !

Les élèves avaient tourné la tête dans leur direction lorsqu'ils avaient entendu les éclats de voix des parents de Harry Harry qui était justement entrain de soupirer, assez fort pour que toutes personnes aux alentours l'entende.

- Qu'est-ce qu'il se passe encore avec eux !

A la table des professeurs, cela continuait de crier.

- Bon sang Sirius mais tu es totalement irresponsable ou quoi ! hurla James, alors que le professeur MacGonagall essayait de les faire taire en leur faisant remarquer que tout le monde les regardait.

- Et tu aurais pas pu empêcher ça Remus ! cria à son tour Lily, s'en prenant injustement au pauvre loup-garou qui n'eut même pas le temps de répondre.

- Eh ! Passe encore que vous vous en preniez à moi mais je vous interdit de mêler Lunard à cette histoire ! s'écria Sirius en se levant pour faire face à ses deux amis déjà debout.

À la table des Griffondors, alors que tous les élèves regardaient la scène, Hermione glissa quelques mots à son petit ami.

- Je ne sais pas à propos de quoi ils se disputent mais tu devrais peut-être intervenir avant que cela ne dégénère.

- Je crois que tu as raison 'Mione, approuva Harry en se levant et en se dirigeant précipitamment vers la table des professeurs pour essayer d'arranger la situation.

- Qu'est-ce qu'il se passe ici ? demanda Harry à Sirius et ses parents.

Ils ne semblèrent pas vraiment l'entendre et continuèrent à se disputer sous le regard désespéré des autres adultes, médusé des élèves et agacés de Harry qui finit par perdre son sang froid.

- VOUS POURRIEZ VOUS CLAMER BON SANG ! JE VOUS SIGNALE QUE VOUS ETES CENSE ETRE PROFESSEUR ALORS COMPORTEZ-VOUS COMME TEL !!!

Sursautant à l'éclat de voix du jeune homme, les adultes se retournèrent vers lui, en essayant de se calmer.

- Tu as raison Harry, ce n'est pas sérieux de se donner en spectacle comme ça…. Mais, il faudra vraiment que moi et James on te parle et maintenant, je crois qu'on va se retirer, dit Lily en prenant son mari par le bras et en sortant de la grande salle.

Sirius tourna lui aussi les talons et partit à la suite des deux amis, jugeant sûrement que la discussion n'était pas finie.

Il fut arrêté par Remus qui s'était levé et qui lui avait attrapé le bras, ne voulant sûrement pas que la situation s'envenime, mais apparemment, ce n'était pas vraiment dans l'idée de son amant.

- TU N'A RIEN A VOIR LA-DEDANS ALORS TU ME LAISSES REGLER CA ET TU TE MELE DE CE QUI TE REGARDE REMUS !!! hurla-t-il en dégageant son bras brusquement et en sortant de lui aussi de la salle.

La Grande Salle était totalement silencieuse et les élèves étaient totalement figés, peut-être moins par la dispute entre les parents de Harry et Sirius que l'éclat de voix de celui-ci envers son petit ami.

C'était vraiment la première fois qu'il l'entendait lui parler comme cela et apparemment, Remus ne s'y attendait pas non plus lorsque Harry posa les yeux sur lui, il vit la douleur qu'il y avait dans ses yeux et il passa un bras autour de ses épaules.

- Il va se calmer, lui murmura-t-il.

Le loup-garou hocha la tête et se rassit, visiblement au bord des larmes, ça lui rappelait tellement son cauchemar, alors que Harry reprenait tout haut.

- C'est bon, vous pouvez retournez à vos petits déjeuner, y'a plus rien à voir !

Apparemment, tous les élèves décidèrent que c'était vrai puisqu'ils ne se soucièrent plus de ce qu'il se passait à la table de leur professeur.

- Bon, et maintenant, est-ce que je pourrais savoir ce qu'il s'est passé et à propos de quoi était cette dispute ? demanda Harry.

- Et bien, commença Narcissa. C'était au sujet de toi et Hermione.

- De moi et Hermione ? répéta-t-il en fronçant les sourcils.

- Ou plutôt du genre de relation que vous entreteniez… ajouta-t-elle.

- C'est à dire ?

- Et bien, reprit Sévérus voyant que la mère de Drago ne continuait pas. Sirius a avoué qu'il vous laissait dormir dans le même lit depuis la fin de votre cinquième année et apparemment, tes parents ne l'ont pas bien pris.

Harry accusa le choc son parrain ainsi que ses parents s'amusaient à parler de sa vie privée, ou plutôt sexuelle, devant tous les professeurs.

- D'accord…. Je ne veux même pas savoir comment vous en êtes arrivé à ce sujet ! Je vais aller leur parler, puisque de toute façon, je vais devoir le faire à un moment à un autre.

Sur ce, Harry sortit de la salle et s'empressa de parcourir les couloirs à la recherche des trois autres, qu'il n'eut aucun mal à retrouver puisqu'ils étaient à nouveau entrain de se hurler dessus et qu'il était sûr que Madame Trelawney, du haut de sa tour, était entrain de se demander ce qu'il se passait.

Il entra dans la pièce où ils étaient en claquant la porte, ce qui eut le mérite de les faire se taire et se retourner de son côté Lily voulut commencer à dire quelque chose à son fils, mais il ne lui laissa pas le temps de le faire.

- ALORS MAINTENANT, VOUS ALLEZ M'ECOUTER !!! TOI, SIRIUS, TU VAS SORTIR DE CETTE PIECE ET RETOURNER IMMEDIATEMENT A LA GRANDE SALLE POUR PRESENTER TES EXCUSES A REMUS PARCE QUE TU LUI AS VRAIMENT FAIT MAL !!!

- Harry, je… commença son parrain.

- TOUT DE SUITE !!!!

- Oui, m'sieu… se dépêcha de dire Sirius avant de sortir précipitamment de la salle, ne voulant pas entendre encore une fois Harry crier.

Cela le rendait effrayant.

- MAINTENANT VOUS ALLEZ M'ECOUTER TOUS LES DEUX. D'ACCORD, VOUS ÊTES MES PARENTS MAIS J'AI DIX-SEPT ANS ET JE FAIS CE QUE JE VEUX AVEC HERMIONE…. ET SI VOUS AVEZ BESOIN DE VOUS EN PRENDRE A QUELQU'UN POUR LE FAIT QUE HERMIONE ET MOI ON AIT COUCHE ENSEMBLE AUSSI TÔT, PRENEZ-VOUS EN A MOI MAIS PAS A SIRIUS ET ENCORE MOIN A REMUS, COMPRIS !

- Harry ! Tu pourrais au moins nous parlez autrement ! On est quand même tes parents, lui reprocha James.

Harry se força à se calmer un peu pour reprendre d'un ton plus bas.

- D'accord, vous êtes mes parents mais cette fois-ci, je peux vous dire que c'est vous qui êtes plus gamin que moi. Bon sang, d'accord Sirius ne nous a pas empêché de coucher ensemble à la fin de notre cinquième année mais vous, hein vous, vous aviez quel âge ? Réfléchissez un peu à ça parce que si je me rappelle bien, vous passiez pas mal de nuit ensemble quand on était dans le passé…. Alors, vous n'aviez aucune raison de vous en prendre à lui et encore moins devant toute Grande Salle comme ça. Mais vous imaginez un peu ce que les élèves peuvent penser en vous voyant agir comme ça ! Et vous vous rendez-compte qu'à cause de cette dispute, maintenant Sirius a passé ses nerfs sur Remus et qu'il était au bord des larmes, est-ce que vous vous rendez compte de cela !

- Je suis d'accord avec toi, Harry. On aurait pas dû réagir comme ça et on ne voulait surtout pas mêler Remus à cette histoire, mais c'était plus fort que moi… s'excusa Lily. Je suis vraiment désolée, mais j'ai l'impression d'avoir tout manqué et ça me fait mal…

- Ecoute maman, je sais très bien que tu ne pensais pas à mal faire…. Je sais très bien qu'aucun de vous ne pensais à mal faire, mais s'il vous plait, je ne veux pas que vous restiez fâché avec Sirius, d'accord ?

- C'est promis Harry, on va parler ensemble…jura James.

Les parents de Harry sortirent alors de la salle, sûrement pour se rendre à leur prochain cours, qui n'allait pas tarder à commencé mais Harry les arrêta avant qu'ils n'aient eu le temps d'aller bien loin.

- Et par pitié, est-ce que vous pourriez trouver un autre sujet de discussion que ce que je fais avec Hermione la prochaine fois ?

Les deux adultes éclatèrent de rire et continuèrent leur chemin alors que Harry soupirait intérieurement avant de se décider enfin à se rendre lui aussi à ses cours.

+++

Le reste de la journée se passa assez bien pour les septièmes années de Griffondor, à part le cours de Duel où la tension entre professeur était plus que palpable, bien qu'aucun d'incident n'arriva.

Le soir venu, dans la salle commune, tous les élèves de la petite troupe étaient réuni et, comme il se faisait tard, ils se décidèrent à aller se coucher mais Ron resta dans la pièce, et retint Ginny et Drago.

Une fois que tous les autres furent monté dans leur chambre, Ron reporta son regard vers sa sœur et son petit ami avant qu'il ne puisse prendre la parole, Ginny intervint.

- Rassure-moi Ron, tu ne comptes tout de même faire une scène pareil que celle à laquelle on a eu droit au petit déjeuner parce que sinon, moi je monte.

- Non Gin', je ne veux pas faire de scène, j'ai quand même eu toute la journée pour me calmer et Lavande m'a un peu raisonné. D'ailleurs vous pourrez lui dire merci. Tout ce que je veux vous demander, c'est si vous êtes sûr de vous ?

- Comment ça ? demanda Drago.

- Vous êtes sûr de vous aimez ?

- Bien sûr ! s'écrièrent en même temps les deux jeunes.

- Ron, continua sa sœur. Ça fait presque deux ans qu'on est ensemble. Tu crois vraiment que cela durerais aussi longtemps si on ne s'aimait pas vraiment ?

- D'accord, c'est tout ce que je voulais savoir…. Alors, bonne nuit à tout les deux…

Ron, sur ces sages paroles, monta dans sa chambre, laissant Drago et Ginny, complètement éberlué, au milieu de la pièce.

- C'était mon frère, ça ? demanda la rouquine.

- Faut croire. Il a raison… il faudra vraiment qu'on remercie Lavande.

- Dis Drago ?

- Quoi ?

- Tu me raccompagnes dans ma chambre ? demanda-t-elle avec un sourire innocent.

- Mais bien sûr Miss Weasley. Venez donc par là, dit-il en lui tendant son bras.

Elle le prit et tous les deux montèrent jusque dans la chambre de la jeune femme pour ne pas en ressortir.

+++

Le week-end arriva enfin et les vacances de Noël aussi par la même occasion et James était sortit seul avec Harry sur le terrain de Quidditch puisqu'il avait demandé à son fils de lui montrer sa façon de voler, alors qu'il avait lui-même prit un balais de l'école pour voler aussi.

- Alors, puisqu'il paraît que tu as été le plus jeune joueur de Quidditch depuis au moins un siècle, est-ce que tu pourrais me montrer de quoi tu es capable.

- Puisque tu le demandes ! s'exclama l'adolescent en effectuant une descente en piquée.

James regardait son fils descendre en rigolant mais, bientôt, il arrêta de rire en voyant que Harry se rapprochait vraiment dangereusement du sol et qu'il ne semblait pas vouloir remonter.

Il se précipita à sa suite pour essayer de le retenir mais au moment où il arriva à moins de deux mètres du sol, il fit un beau redressement et remonta en vitesse pour arriver à la hauteur de son père.

- Bon sang Harry ! Ne me fait plus jamais une peur pareille !

- Désolé mais tu m'as demandé ma façon de voler et puisque c'est un coup que je fais en général très souvent durant les matchs, je me suis dit que c'était une bonne idée de le montrer. Et je n'ai aucun doute quand au fait que tu aurais été bien piégé si tu jouais contre moi !

- D'accord, ben puisque tu te crois si malin, faisons une petite course… GO !

James fila à tout allure en direction de l'autre bout du terrain, bien vite rejoint par Harry qui avait un balais beaucoup plus puissant que lui mais, seulement, au moment où Harry prenait de l'avance, il sentit sa vision se brouiller et, prit de vertige, il lâcha le manche de son balais et tomba dans le vide sous le regard horrifié de son père.

James fit une descente spectaculaire pour arriver à le rattraper avant qu'il ne touche le sol et le ramena à terre, dans ses bras.

Une fois qu'il fut de nouveau sur terre, il lâcha son balais et se dirigea directement vers l'infirmerie pour allongé Harry dans un des lits blanc, sous le regard de Madame Pomfresh qui savait que de toute façon, elle n'était d'aucune utilité pour ce cas-là.

- Allez, Harry, il faut que tu te battes, fiston !