Je sais, j'ai beaucoup de retard sur ce que j'avais dit, mais je n'ai vraiment pas eu le temps de faire quoi que ce soit pendant mes vacances, et maintenant que le gymnase à reprit, c'est encore pire. J'espère tout de même que vous ne m'en voudrez pas trop et j'essaierais de faire le plus vite possible, mais ne vous attendez tout de même pas à des miracles ! Je sais que c'est très embêtant d'attendre(d'ailleurs je suis la première à en avoir marre quand c'est des fics que je lis) mais je ne peux vraiment pas faire plus, je tiens tout de même à faire passer mes études en premier !
Chapitre 20
James passait distraitement une main sur le front de son fils pour en retirer les quelques mèches de sa frange lorsque celui-ci commença à papillonner des paupières.
Lentement, l'adolescent ouvrit ses yeux pour se retrouver face au visage radieux de son père, qui attendait visiblement avec impatience qu'il sorte de son 'rêve'.
- Hey, est-ce que tu vas bien fiston ? demanda-t-il doucement, pour ne pas réveiller les deux femmes qui dormaient, allongées dans le lit voisin.
En effet, Lily et Hermione s'étaient toutes les deux endormies en attendant le réveil du garçon et James n'avait pas voulu les réveiller, pensant qu'il fallait bien qu'elle profite de leur sommeil.
- Ouais, ça va…. Ça fait longtemps que je suis… endormi… ?
- Tu t'es endormi hier après-midi, donc un peu plus d'une douzaine d'heures…
C'est à ce moment-là que les deux Lily s'éveilla et, aussitôt qu'elle vit Harry debout, elle bondit hors du lit, sans réveiller Hermione, et vint prendre son fils dans ses bras.
- Oh ! Harry ! tu ne peux pas savoir à quel point est-ce que je suis contente que tu te soies enfin sorti de ce cauchemar !
- Moi aussi… Je te jure que moi aussi…
- J'espère que ce n'était pas trop éprouvant…
- Ça allait… Mais je crois qu'avec ce qui s'est déjà passé dans ma vie, rien ne peut être trop effrayant…
Ce n'était pas cela qui allait rassurer Lily et James, parce qu'ils savaient que si son pire cauchemar n'était pas effrayant par rapport à sa vie, alors c'est qu'il devait avoir vraiment vécu des choses horribles.
Pour briser la tension que cela avait apporté dans la pièce, Lily se décida à reprendre la parole pour détendre l'atmosphère.
- Dis donc Harry, pourquoi est-ce que tu ne réveillerais pas ta chère petite amie.
- Hermione ?
C'est à ce moment-là que Harry remarqua enfin sa petite amie, qui était toujours couchée dans le lit d'à côté, dormant paisiblement, d'un sommeil réparateur.
Le jeune homme se leva et avança jusqu'à se retrouver près d'elle il se pencha sur elle et posa délicatement ses lèvres sur les siennes, l'embrassant tendrement.
Se réveillant apparemment au doux contact, la jeune fille répondit au baiser, ouvrant les yeux et se remettant en position assise.
- Voilà qu'on a droit à un remake de la belle au bois dormant, soupira Lily. C'est tellement mignon.
Les deux jeunes se séparèrent avec un sourire collé sur les lèvres et un léger rire quand au référence de la mère de Harry, tandis que James haussait un sourcil en signe d'incompréhension et demandait à sa femme ce qu'était la belle au bois dormant.
Alors qu'elle allait ouvrir la bouche, Lily fut coupée par une voix venant de l'encadrement de la porte.
- La belle au bois dormant est un conte de fée moldu, mettant en scène une jeune princesse qui, seize ans après avoir été maudite par une méchante sorcière se pique le doigt sur une quenouille et tombe dans un sommeil qui est censé duré cent ans, mais un prince arrive à déjouer tous les maléfices de la sorcière et, lorsqu'il donne un baiser à la princesse, elle se réveille…
Tous les quatre se retournèrent vers la personne qui avait raconter l'histoire, c'est à dire Remus ils furent tous étonné de ne pas voir son amant avec lui, d'habitude ils ne se quittaient pas d'une semelle.
Harry remarqua vite que Remus avait l'air triste et adressa une rapide prière à une quelconque divinité pour que le sujet de cette tristesse ne soit pas une nouvelle dispute il se décida quand même à saluer son ami et lui poser la question.
- Salut Rem' ! Sirius n'est pas avec toi…
- Salut Harry, salut tout le monde. Non, Siri n'est pas avec moi…
- Vous ne vous êtes pas disputé, j'espère ? demanda Hermione.
- Non, non ne t'en fait pas…. Je crois qu'on a eu assez de disputes l'année dernière pour au moins dix ans ! C'est… c'est autre chose, finit-il en baissant les yeux.
- Viens t'asseoir, Rem'… lui ordonna gentiment Harry en lui indiquant le lit sur lequel lui et Hermione se trouvaient.
Le loup-garou vint s'asseoir à côté de l'adolescent et n'opposa pas de résistance lorsqu'il sentit un bras autour de ses épaules.
- Alors, dis-moi ce qu'il y a Rem'…. Parce que tu n'as vraiment pas l'air bien et que je suis sûr que cela un rapport avec Sirius…
- Il… il ne va pas bien… pas bien du tout.
- Comment ça ?
L'inquiétude commençait à transpercer dans la voix de l'adolescent et Remus jugea bon de continuer son explication.
- Il croit que tu n'as plus besoin de lui et ça le déprime…
- Quoi ???
Cette fois-ci, toutes les personnes présentes dans la pièce avaient crier, ne semblant pas croire à ce que venait de dire leur ami pourquoi est-ce que Sirius penserait cela, c'était totalement ridicule !
- Il disait que maintenant que James et Lily étaient de retour, tu n'avais plus besoin de lui… Qu'il était totalement inutile.
- Mais, c'est… c'est n'importe quoi ! s'exclama Harry. Qu'est-ce que j'ai fait pour qu'il puisse penser cela ? Je ne pense pas m'être éloigné de lui !
- Non, tu n'as rien fait du tout Harry…, le rassura Remus. Je ne sais pas pourquoi est-ce qu'il pense cela.
- Dis Rem' ?
- Oui ?
- Est-ce que tu pourrais aller le chercher et le ramener ici ? J'aimerais bien avoir une petite conversation avec lui…
- Bien sûr Harry…. J'y vais tout de suite…
- Merci beaucoup Rem' !
Le loup-garou se leva et se dirigea vers la porte afin de retourner dans ses quartiers, réveiller son amant et lui dire de venir voir l'adolescent il fut stoppé dans son élan par Harry qui reprit la parole.
- Et Remus ! Essaie de te reposer un peu, tu as l'air crevé !
- Je le ferais Harry, je le ferais…
+++
Quand Remus arriva dans la chambre de Sirius, celui-ci dormait paisiblement, sa respiration régulière faisant monter et descendre doucement sa cage thoracique.
Le loup-garou s'assit sur le bord du lit et contempla pendant encore quelques minutes le visage serein de l'homme, répugnant à le réveiller mais il fallait réellement qu'il aille voir Harry rapidement alors il se pencha et l'embrassa tendrement dans un effleurement de lèvres.
Apparemment, Sirius ne devait pas être plongé dans un sommeil très profond car, à ce bref contact, suffit à le réveiller et il passa ses bras autour de la taille fine de son amant le faisant basculer sur le lit.
- Sirius !!! s'exclama Remus.
- Oui, mon ange ? Qu'est-ce qu'il y a ? demanda-t-il candidement, lui faisant des yeux de chien battu, qui fit fondre le loup-garou sur place.
- Ce n'est pas juste ! Tu sais très bien que je suis incapable de rester en colère contre toi quand tu me fais ce regard !
- Je sais, avoua-t-il en capturant à nouveau les lèvres de l'homme pour un doux baiser. Et maintenant, dis-moi en quel honneur est-ce que j'ai eu droit à un réveil si agréable ?
- Harry est réveillé, et il voudrait te voir !
- Oh, fut la seule réponse que Sirius parvint à élaborer.
Il était étonné, ce n'était pas peu dire.
Pourquoi est-ce que Harry voudrait le voir lui, alors que ses parents étaient en ce moment-même à l'infirmerie, ainsi que sa petite amie alors pourquoi diable est-ce qu'il se soucierait de lui ?
Est-ce que Remus avait raison après tout ? Est-ce que Harry avait réellement encore besoin de lui ?
- Vas-y, s'il te plait… pria Remus, les yeux suppliants.
Sirius soupira.
- D'accord, je vais y aller…. Mais à une seule condition !
- Laquelle ?
- Que tu me fasses le plaisir de te recoucher et de dormir le temps que je serais avec lui. Parce que tu vas vraiment finir par t'écrouler !
- C'est d'accord Siri', je vais faire une sieste !
- Bien, alors je vais le voir…. Bonne nuit mon ange !
Sur ce, il embrassa tendrement le front du loup-garou qui s'était couché sur le lit, et ramena les couvertures sur lui, avant de s'habiller rapidement et de partir en direction de l'infirmerie, entrain d'élaborer ce qu'il dirait à son filleul en arrivant à destination.
Arrivant devant la porte de l'infirmerie, il respira un grand coup et colla un faux sourire sur son visage, avant de frapper et d'entrer.
- Salut Harry ! Salut tout le monde ! Vous allez bien ? je suis vraiment content de voir que tu es réveiller ! Je dois dire que tu as fait assez vite, mais c'est une bonne chose…. Au moins, tu es hors de danger maintenant !
- Sirius ! coupa Harry.
Il savait ce que son parrain essayait de faire en ce moment-même il essayait de libérer un flot continu de parole pour masquer ses sentiments derrière un masque de gaieté feint, mais cela ne prenait pas avec lui, surtout pas après ce que lui avait dit Remus.
- Est-ce que je pourrais te parler seul à seul ?
- Quoi ? s'étonna-t-il.
- On va vous laisser ! déclara Hermione en embrassant Harry sur les lèvres puis, étonnant toutes les personnes dans la pièce, venant étreindre Sirius, tendrement, et lui faisant une bise.
Les trois personnes sortirent alors de la pièce, promettant de revenir plus tard, mais il était plus probable que Harry sorte de l'infirmerie tout de suite.
- Bien, maintenant Siri, assieds-toi, ordonna Harry en montrant à son parrain le bord de son lit.
L'homme obéit sans poser de question et s'étonna lorsque Harry s'allongea de façon à avoir sa tête sur ses genoux.
- De quoi est-ce que tu voulais me parler ?
- Rémus est venu me voir ce matin, et il m'a dit quelque chose. Il m'a dit que tu pensais que je n'avais plus besoin de toi…
- Quoi ? Mais comment est-ce qu'il a osé me faire cela !
- Sirius ! ne t'énerve pas contre lui. Il s'inquiète pour toi, cela lui fait mal de te voir comme cela…. Comme tu étais hier…
Comme Sirius ne répondait rien, il continua à parler.
- Pourquoi est-ce que tu penses cela ?
- Tes parents sont de retour…
- Bon sang, Sirius ! j'ai dix-sept ans ! Ce n'est pas maintenant que j'ai besoin de parents ! Quand j'en avais besoin, tu étais là…. Et même si je suis très content que papa et maman soient de retour, je ne veux pas que tu t'éloignes de moi. Tu es un plus un parent pour moi que personne ne l'a jamais été et ne le sera jamais…
Harry s'était redressé au fur et à mesure de son discours et se planta devant lui, encrant son regard dans celui de son parrain celui-ci ayant presque les larmes aux yeux devant la sincérité des propos de l'adolescents qu'il considérait comme son propre fils.
- Harry, je-
- J'aurais toujours besoin de toi Sirius, et je ne veux pas que tu te fasses des fausses idées comme celles-ci, finit-il en enlaçant l'adulte.
- Merci Harry, merci…
- C'est à toi qu'il faut que je dise merci, merci d'avoir toujours été là pour moi…. Je t'aime Sirius.
- Moi aussi je t'aime, gamin….
L'homme prit son filleul dans ses bras et le serra très fort contre lui, laissant son menton reposer sur son épaule et ils restèrent tous les deux comme cela jusqu'à ce que l'infirmière fasse irruption dans la pièce et dise à Harry qu'il pouvait sortir dès qu'il le voudrait.
Et avec cela, elle repartit et le jeune homme s'habilla avant de sortir de l'infirmerie, Sirius ayant un bras passé autour de ses épaules tandis qu'ils marchaient en direction du quartier général des nouveaux maraudeurs, comme ils s'étaient rebaptisé.
+++
La vie avait repris son cours normal et, à part les quelques blagues mémorables, rien ne s'étaient passé de très excitant dans le château et personne n'avait été pris au piège par un cauchemar…
Mais, malheureusement, l'accalmie ne dura pas longtemps et, alors que Sévérus et Kellie étaient entrain de discuter tranquillement dans les quartiers de la jeune femme, elle couchée dans les bras de son amant, le professeur de défense contre les forces du mal fut pris de vertige et s'évanoui.
La jeune femme, bien que sachant parfaitement ce qu'il se passa, ne put s'empêcher d'avoir peur et, étant trop faible pour le porter et ne pensant pas au sortilège de lévitation, elle dut sortir de ses appartements pour aller chercher du secours.
La première personne sur qui elle tomba, fut James qui se baladait sans but précis Lily et Narcissa s'étant portée volontaire pour surveiller les élèves à Pré-au-Lard et Sirius et Remus ayant disparut de la circulation depuis quelques jours, il n'avait pas grand chose à faire.
- James !
- Oui, Kellie ? demanda-t-il en se retournant. Qu'est-ce qu'il se passe ?
- Tu peux m'aider à emmener Sev' à l'infirmerie s'il te plait ?
- Oh ! Il subit les effets de la potion ?
Kellie se contenta d'hocher la tête.
- Bien sûr que je vais t'aider….
Le père de Harry suivit alors son amie jusqu'à l'endroit où était allongé Sévérus et il le souleva, sans trop de peine, pour l'emmener jusqu'à l'infirmerie où Madame Pomfresh, maintenant habituée au va-et-vient de la petite troupe, n'y fit même pas attention.
Il le déposa dans un lit et, alors que Kellie s'asseyait sur le bord du lit, il décida de se retirer, non sans dire à la jeune femme qui si elle avait besoin de quoi que ce soit, elle pouvait venir le trouver.
REPONSE AU REVIEW
Lord Linky : Hello !!! Je trouve ton idée pas mal, mais cela ne colle pas vraiment avec le reste de l'histoire (si Voldemort avait encore été envie, ça aurait été, mais là…) Et oui, je sais, ils sortent facilement de leur cauchemar, mais je veux les faire sortir alors… et merci pour tout ces compliments et gros bisous…
Marie-Jo : Salut !!! Et tout d'abord merci pour la review ! Et ensuite, je sais, les émotions de Harry ne se voit pas…et c'est vrai que pour l'instant, c'est le POV de rem' qui est le mieux…. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai de la facilité avec ce perso, plus que les autres… enfin, j'essaierais de faire mieux pour les autres…
Lunenoire : Je te remercie mille fois pour ta review et j'espère que tu aimeras toujours la suite… bisous
Siria potter : coucou ! joyeuses fêtes à toi aussi (avec un peu, beaucoup de retard, mais comme on dit, mieux vaut tard que jamais !) et voilà le prochain chap !
Pascale : je sais que j'ai beaucoup de retard, mais je pensais avoir franchement plus de temps pour écrire durant les vacances…. Je ne cherche pas à me justifier parce que je sais que j'ai pas vraiment d'excuse et que je n'aurais pas du mettre de date (d'ailleurs à partir de maintenant, je ne donnerais plus de date), j'espère quand même que tu ne m'en voudrais pas trop…. bisous
