Chapitre 22

Kellie était installée au bord du lit de son amant, tenant une de ses mains dans les siennes, le regard perdu dans le vide, pensant à ce dont pouvait bien rêver l'homme.

Mais elle n'arrivait pas à imaginer quel pouvait être son pire cauchemar et c'est comme cela qu'elle se rendit compte qu'elle ne le connaissait vraiment pas autant qu'elle le devrait.

En fait, elle connaissait plus sa vie d'élève que quoi que ce soit d'autre, et cela lui faisait peur ; comment est-ce que leur relation pouvait continuer s'ils se connaissaient aussi mal que cela.

Pourtant, elle n'avait pas envie de changer quoi que ce soit ; ils étaient tellement bien tous les deux ensembles, ils s'entendaient à la perfection et appréciaient les mêmes choses, ce serait tellement dommage de gâcher une relation comme celle-ci.

Elle se dit que dès que Sévérus se réveillerait, il faudrait qu'elle lui parle pour lui poser des questions sur son passé, sur sa vie, et qu'elle lui parle aussi d'elle.

Elle fut coupée dans ses pensées par la porte de l'infirmerie, qui s'ouvrit, révélant la chevelure blonde et les yeux presque transparent de la mère de Drago.

- Narcissa ? s'étonna Kellie, ne s'attendant pas à la voir arriver.

- Salut Kellie ! Est-ce que ça va ?

La jeune femme hocha la tête, ne voulant rien révéler du trouble qui l'habitait mais, apparemment, elle n'était pas une assez bonne actrice, car cela ne convainquit pas du tout sa compagne.

- Dis-moi ce qu'il se passe ?

- Ce n'est rien, déclara-t-elle avant de soupirer en voyant le regard que lui adressait Narcissa. D'accord… je… je me demandais comment est-ce que ma relation avec Sévérus évoluera…

Narcissa en resta abasourdie ; Kellie et Sévérus formaient l'un des plus beaux couples qui lui ait été donnés de voir, la jeune femme ne voulait tout de même pas rompre.

- Comment cela ? Tu doutes de vouloir rester avec lui ?

- Non ! s'exclama Kellie, horrifiée par l'idée. Mais maintenant que je le vois comme cela, et que j'essaie d'imaginer quel pourrait être son cauchemar, je me rends compte que je ne sais rien de son passé et je me demande comment est-ce que notre relation va pouvoir continuer si l'on ne sait pratiquement rien l'un de l'autre.

Narcissa se retint de soupirer de soulagement, et fit un sourire réconfortant à son amie.

- Tu sais, votre relation est merveilleuse. Je connais Sévérus depuis longtemps et je peux t'assurer que je ne l'ai jamais vu aussi heureux que depuis que tu es avec lui. Tu lui fait vraiment du bien, et crois-moi il ferait n'importe quoi pour que votre histoire continue alors, quand il se réveillera, parle-lui de ta peur et tout s'arrangera… tu verras.

- Merci, merci beaucoup.

- Mais c'est rien, et si tu veux, en attendant, je peux te raconter quelques trucs, si tu en as envie, bien sûr, parce que je le connais assez bien.

Kellie tourna un regard emplis d'espoir envers son amie, prouvant ainsi qu'elle était très intéressée, et alors, Narcissa commença à lui raconter ce qu'elle savait sur Sévérus, l'ayant assez souvent côtoyé quand son mari et lui se voyait encore souvent.


Lavande était avec Ron, dans la cabane hurlante et elle s'entraînait pour apprendre à transplaner ; elle était tout de même beaucoup plus avancée qu'au début, arrivant à parcourir de petite distance, mais ne se sentant pas prête pour les plus longues.

Elle s'était tellement entraînée qu'elle était épuisée et se laissa tomber sur le lit, en piteux état, qui avait traversé des années, voyant défiler les maraudeurs et la petite troupe de Harry, quand ceux-ci devaient faire des choses dans la cabane.

- J'en peux plus, Ron, souffla-t-elle.

- C'est pas grave, tu as déjà bien avancé, la rassura-t-il en prenant place à ses côtés.

La jeune femme se décala et se laissa aller dans les bras de son petit ami, levant les yeux vers lui et n'y décelant que la vérit ; elle lui fit un sourire lumineux et il se pencha pour capturer ses lèvres.

Le baiser fut vite approfondis par les deux adolescents qui sentaient la température de la salle devenir de plus en plus étouffantes, et continuer à monter alors que leurs caresses se firent plus passionnées, et sensuelles.

Bientôt, ils durent chercher un peu de fraîcheur en ôtant leur vêtements, devenus soudainement beaucoup trop encombrant, et ce fut la rencontre de la chair avec la chair, dans une danse passionnée.


Sirius, tenant à moitié son amant sur les genoux, jouait distraitement avec les mèches de cheveux de celui-ci, perdu dans ses pensées tandis que Rémus avait un livre à la main.

Le loup-garou était content que tout ce soit arrangé avec Sirius et Harry, car il détestait vraiment voir l'homme dans un état de tristesse comme celui dans lequel il était.

Il retint un sourire quand il sentit un baiser être déposé sur ses cheveux ; Sirius se sentait encore coupable de lui avait fait mal quand Harry était dans le monde de l'illusion, peu importe le nombre de fois où il lui avait dit que ce n'était rien.

Ils entendirent soudain des coups frappés à la porte et Sirius se contenta de crier au visiteur quelconque, d'entrer.


Harry et Hermione étaient seuls dans la chambre qu'ils partageaient ; ils étaient tous les deux allongés, encore essoufflés de leur… exercices ; le jeune homme avait ses bras passés autour de la taille de son amante, tandis qu'elle se reposait sur lui.

- Tu sais Harry, il faudrait que l'on songe à faire cette potion, tu ne crois pas ?

- Je suis tout à fait d'accord, 'Mione, mais il nous manque des ingrédients.

- Pourquoi est-ce que tu ne demandes pas à Sirius, Rémus ou tes parents ? Je suis sûr qu'ils accepteront de nous les donner, si on les leur demande.

- Je ne sais pas. A ce que j'ai pu voir, ma mère est tout aussi passionnée de savoir que toi, elle saura tout de suite que c'est dangereux comme potion. Et comme mon père est certainement avec elle…

- Alors Sirius et Rémus ?

Harry réfléchit pendant quelques secondes, ne sachant pas si c'était une bonne idée de leur parler de la potion, mais ils n'avaient pas vraiment le choix s'ils avaient envie de pouvoir la finir ; il leur fallait absolument trouver les derniers ingrédients.

Harry acquiesça et commença à se relever après que sa petite amie ait fait la même chose.

- Par contre, je crois qu'on ferait mieux d'aller se doucher avant, fit remarquer Harry.

Sur ce, sa compagne éclata de rire, pensant à la tête des deux adultes s'ils arrivaient chez eux couvert de sueur.

- Toujours prêt à économiser l'eau au maximum, Monsieur Potter ? demanda Hermione.

- Mais bien sûr, Miss Granger.

Les deux jeunes éclatèrent de rire, se souvenant de l'été passé, puis se rendirent sous la douche, qu'ils prirent rapidement avant de sortir et parcourir les couloirs de l'école, arrivant finalement dans la porte des appartements du parrain de Harry.

Ils frappèrent assez fortement, pour être sûr qu'ils entendent, et la voix de l'animagus leur parvint, leur indiquant qu'ils pouvaient entrer, ce qu'ils firent prestement.

- Salut, vous deux ! s'exclama Harry.

- Eh ! vous allez bien ? leur demanda Sirius.

Les deux jeunes hochèrent la tête, avant de prendre place sur le canapé, aux côtés de leur amis ; ils parlèrent un tout petit peu des nouvelles avant d'en arriver au but de leur visite.

- On aurait un petit service à vous demander, finit par leur dire Harry.

- Bien sûr, répondit gentiment Rémus. Qu'est-ce qu'on peut faire pour vous ?

- En fait, on veut faire une potion, mais il nous manque quelques ingrédients. On veut essayer de trouver qui est le dernier mangemort.

- Pourquoi nous le demander à nous ? Vous croyez pas que ce serait plutôt un travail pour un professeur de potion ? Et puis, qu'est-ce que c'est comme potion ? demanda Sirius.

- Sévérus est à l'infirmerie, puisqu'il subit les effets de la potion d'illusion et Kellie est à ses côtés, on ne veut pas aller la déranger. Et c'est une potion qui nous permettra de nous projeter astralement là où se trouve le mangemort. Comme cela on pourra savoir qui il est et il ne nous verra même pas.

Les deux autres hochèrent la tête, voyant que c'était sans danger ; enfin, c'est ce qu'ils croyaient puisqu'ils ne savaient pas du tout ce qu'était cette potion et que les deux adolescents ne leur parlèrent pas des risques qu'ils courraient en faisant cela.

- D'accord, dites-nous ce dont vous avez besoin, accepta Rémus, on ira vous le chercher tout de suite.

- Merci, remercia Harry avec un sourire, échangeant un regard furtif avec Hermione.

Quelques heures plus tard, Hermione rajoutait la touche finale à la potion, alors que Harry relisait le passage du livre qui décrivait ce qui allait se passer.

Une fois la potion ingérée, la ou les personnes se retrouveront projetée astralement vers la personne qu'ils recherchent. Il leur suffit de penser à la personne, ou s'il ne la connaisse pas, à une chose importante qu'elle a fait. Ils seront sur un autre plan d'existence alors il leur sera impossible de distinguer le visage de qui que ce soit, mais seulement sa signature magique, signature unique, changeant pour chaque personne, et enregistrée dès la naissance dans le Registre des Signatures Magique, de tous les Ministères de la Magie.

- Bon, elle est finie, Harry, il ne nous reste plus qu'à la laisser refroidir, déclara Hermione.

- En attendant, on ferait peut-être mieux de laisser le livre ouvert pour si jamais il y a un problème.

- Tu as raison. Par contre, j'espère que tout se passera bien, sinon on va se faire tuer.

Harry hocha la tête ; c'était tout à fait certain qu'ils seraient exécuté de sang-froid par les adultes qui les entouraient aux quotidien si quoi que ce soit tournait mal.

Une demi-heure plus tard, ils avaient tous les deux un verre à la main et le regardaient avec dégoût ; cette potion n'avait pas du tout l'air appétissante, tout comme la plupart des potions, d'ailleurs.

Néanmoins, ils étaient décidé à la boire alors, faisant s'entrechoquer leur verre, pour dire santé, ils portèrent les verres à leur bouche, buvant en faisant la grimace.


Drago et Ginny se trouvaient à la bibliothèque et faisaient des recherches sur leur devoir de défense contre les forces du mal ; leur professeur avait beau être « hors service » pour le moment, il n'allait sûrement pas mettre très longtemps avant de se réveiller, et n'aurait sûrement pas oublié les devoirs qu'il leur avait donnés.

Mais ils s'ennuyaient ; cela faisait deux bonnes heures qu'ils cherchaient et ils ne trouvaient absolument rien ; n'y avait-il donc aucune information sur les Madalans dans ces foutus bouquin !?

- Tu sais quoi, Drago, on ferait mieux d'aller demander à un adulte s'il ne connaît pas quelque chose là-dessus ! s'exclama Ginny, exaspérée, s'attirant un regard noir de la part de la bibliothécaire.

- T'as raison. Allez, viens, on va à la tour. Je pense qu'ils doivent être là-bas.

La jeune femme hocha la tête et les deux adolescents rangèrent tous les livres qu'ils avaient sortis avant de se rendre dans la tour qui avait été généreusement mise à leur disposition par le directeur.

Là-bas, ils ne retrouvèrent que James et Lily, mais cela ne les dérangeaient pas du tout ; les parents de Harry étaient deux sorciers très doués et ils pourraient très certainement les aider.

- Salut les jeunes ! s'exclama James en les voyant entrer. Vous allez bien ?

Drago et Ginny répondirent par l'affirmative avant de leur demander si ils pouvaient les aider avec un devoir.

- Mais bien sûr ! Il n'y a aucun problème ! s'écria Lily. Dites-nous ce qui vous pose problème.

Et c'est comme cela que tous les quatre commencèrent à étudier en profondeur ce qu'étaient les mandalans et les danger qu'ils représentaient pour les être humains.


Harry et Hermione se tenaient à présent dans une pièce qui leur était totalement inconnue, mais ils n'y distinguaient que les objets ainsi qu'une espèce de forme lumineuse qui reconnurent tout de suite comme étant la signature magique de l'homme qu'ils recherchaient.

Ils utilisèrent un sortilège qu'ils avaient déjà prévu avant de partir et capturèrent une photo de la signature avant de rentrer ; seulement il y eut un problème.

Ils ne comprirent pas du tout ce qu'ils se passèrent, mais apparemment, ils avaient fait quelque chose de faux, ou alors ils avaient mal lu quelque chose, et il y avait une anomalie et ils n'arrivèrent pas à se réveiller…

Leur âmes regagnèrent bien leur corps, mais ils s'y retrouvèrent prisonnier sans parvenir à faire obéir leur membre, ni leur voix ; la seule chose témoignait encore qu'ils étaient en vie était leur respiration.

Réponses aux reviews:

Gaelle Griffondor: non, ce n'est pas par manque de review, c'est juste que j'avais envie de changer de pseudo et de recommencer avec un nouveau style de fic... en plus, j'ai abandonné presque toutes mes fics en cours sur ce pseudo, sauf celle-ci...

Marie-Jo: la seule raison pour laquelle j'ai changé de pseudo, c'est que j'ai décidé de changer de style et d'abandonné presque toutes les fics sur ce pseudo donc voilà... et je suis contente que tu aimes, j'espère que tu aimeras aussi... bisous

Aragorn: merci beaucoup! gros bisous

Mione: merci beaucoup! j'espère que cela te plaira toujours! bisous