Chapitre 3 : Bippppppppp ! Interdiction de lire le titre du chapitre !!!

William et Elizabeth Turner, gouverneurs de Port Royal, s'ennuyaient à mourir. Cela faisait déjà longtemps qu'ils avaient instauré toutes les lois possible et inimaginables, contre l'avis du peuple. Mais l'île était maintenant en paix. Ils disputaient leur dixième partie de cartes quand ils entendirent des éclats de voix au portail de leur demeure.

- Mais je Veux voir Will et Elizabeth !!

- Comment osez vous les appeler par leurs prénoms ? Comme si vous étiez leur amie ! Vous n'êtes qu'une pirate ! Une pute ! D'ailleurs, j'ai envie de toi !

Le garde lui palpa la poitrine, et ne réussis qu'a récolter un coup de poing dans le nez, et le genou de la jeune femme à l'entre jambe.

- Encore une remarque de se genre, et je te les explose !cracha t-elle en sortant son arme

- Anamaria !la héla une voix familière.

Elle aperçut alors Will et Elizabeth.

- Anamaria ! Quelle joie de vous revoir ! s'écria la jeune femme. Mais, mais où est Jack ?

En voyant le visage grave de la jeune femme, ils s'échangèrent un regard inquiet.

- Allez préparer vos affaires, je vous expliquerai en chemin.

Une semaine plus tard, ils débarquèrent à Tortuga. Anamaria les conduisit à un hôtel dans une ruelle salle. Elle frappa trois fois à une porte qui s'ouvrit immédiatement. Ils avancèrent dans un couloir où somnolaient cinq pirates à la mine défaite. Ils débouchèrent ensuite dans une petite chambre meublée uniquement de quelques chaises et d'une couchette. Un homme était étendu dessus, mais l'obscurité les empêchait de voir son visage. Mais le jeune couple redoutait de savoir qui était l'homme.

- Attendez là quelques secondes, je reviens.

Puis elle se dirigea vers Gibbs, et chuchotèrent entre eux. Elle revint ensuite vers eux en tenant une lampe à la main.

- Tiens ça petit, dit elle avant de se diriger vers la couchette et d'enfourner quelque chose dans la bouche de l'homme étendu.

Celui-ci bougea un peu, puis se leva avec difficulté. La jeune femme revint vers les nouveaux arrivant et leurs fit signe de s'approcher. La lumière de la lampe éclaira le dos de l'homme.

- J... Jack ? murmura Will.

Lhomme pivota lentement. Ils retinrent un cri d'effroi. Leur ami était méconnaissable, fantomatique. Ses joues étaient creuses, il était pale, ses yeux rougis par la fatigue qu'il retenait. Sa chemise, d'habitude ouverte sur un torse musclé, l'était à présent sur un torse décharné. Sa respiration était roque, et il avança à petit pas vers la sortie, s'appuya sur l' encadrure de la porte, et sortit.

- Il est comme ça depuis près d'un mois, marmonna Gibbs. On attends qu'il tombe dans les vapes et on l'aidera à mourir.

- Mais qu'est ce qui est arrivé ?

Le frère de Barbossa nous à attaqué par surprise et ils ont foutu le feu au Pearl. J'lavais bien dit que tuer un pirate près de son trésor, sa porte malheur ! Mais personnes m'a écouté !!

- N'en rajoute pas, imbécile !!s'écria Anamaria. Puis, en se tournant vers Will : T'es notre dernier espoir, son dernier espoir.

- Je vais lui parler.

Le trio sortit. Ils allèrent sur une côte escarpée. Sparrow était là, debout, chancelant. Il s'assit. Les deux femmes s'arrêtèrent, laissant Will continuer tout seul.

- Vous l'aimez, hein ? demanda Elizabeth.

- Non, c'est faux.

- Si c'est vrai, il n'y a qu'à voir les regards que vous lui lancez. Ne niez pas.

- A vrai dire, j'ignore se qu'est l'amour. J'ai toujours v écu sans, je vivrai donc sans. Point.

- Peut-être. Mais vous ne connaissiez pas l'amour avant. Vous verrez, vous ne pourrez plus vous en passer. C'est comme le rhum. Une fois qu'on y a goûté, c'est fini, il ne faut plus espérer vivre sans (violons).

- Tu as raison. Mais Jack est condamné.

- Pas encore.

D'ailleurs, au bout d'une dizaine de minutes, elles entendirent un sanglot. Elles tournèrent la tête, et virent le célèbre capitaine Jack Sparrow pleurer, comme un enfant.

- C'est bien, Jack. Aller, libère toi. Pleure. Parle moi. Pourquoi étais tu si attaché au Pearl ?

- Il... appartenait à...à mon père...quand il est mort... je n'avais que cinq ans ...alors il a demandé à Bill... de...d'être le capitaine en attendant que...je ...que je...grandisse...

- Mon père ?

- Oui... il m'a élevé...puis, il a rencontré ta mère...et je suis devenu le...capitaine.

Il sécha ses larmes. Il allait déjà mieux, sa lui faisait du bien de parler.

- Ensuite, j'ai été capturé par la Compagnie des Indes. Bill a tous laissé tombé pour venir me cherché. J'ai repris le Pearl, jusqu'à la mutinerie. Où il est mort pour moi.

Il se tut. Ce fut Will qui rompit le silence.

- C'est pour ça que tu vas te reprendre en main. Pour pas que mon père soi mort pour rien. Qu'il soi heureux.

Jack hocha la tête. Ils se relevèrent. Les deux femmes accoururent.

- Il est guéri !annonça Will.

Au même moment, Jack porta la main à son front, chancela, et s'effondra.

Et voilà ! C'est presque finit, encore un chapitre, et voila !!