Chapitre 2 : Histoire et parrainage.
Méline se leva le lendemain avec entrain. Son anniversaire tombait le 29 août. Bien. Mais maintenant elle avait toutes ses fournitures d'école au Chemin de Traverse à faire !
Elle prit sa robe de chambre et alla dans la cuisine. L'odeur du petit déjeuner la réveilla : elle mourrait de faim !
_Bonjour Méli ! lui fit sa mère.
Méline répondit avec un sourire et s'assit sur sa chaise. Pendant que sa mère faisait à manger, elle se remit à penser aux paroles de la directrice du collège Poudlard :
_Un sorcier est défini par ses capacités intellectuelles, caractérielles, et physiques. Ne pas pouvoir parler ne fait partit d'aucune de ces parties. C'est son c?ur, ses pensées et ses passions qui font de lui ce qu'il est. Toi, Méline, il faudra juste que tu ais un entraînement spécial qui te permette de lancer des sorts avec tes pensées. Ca deviendra même une chance pour toi, car tes opposants ne pourront pas deviner à l'avance comment parer tes attaques puisque tu ne diras rien. Tu vois, ton handicap va peu à peu se transformer en une aide précieuse !
Méline n'avait pas tout compris, mais la voix de Minerva était chaude, sans arrière pensée, et sans aucune appréhension : elle savait ce qu'elle disait !
La jeune fille engloutit son petit déjeuner en peu de temps. Une grosse journée l'attendait.
_Va prendre une bonne douche, Méli-Mélo, et mets ta nouvelle robe de sorcière si tu veux, lui dit son père en arrivant dans la cuisine, à moitié réveillé.
Méline ne se le fit pas dire deux fois, et embrassant son père à toute vitesse, elle dirigea vers sa chambre où elle prit la robe et ses autres affaires, puis s'orienta vers la salle de bain des « filles » , comme l'appelait Serge.
Elle se lava vite et enfila ses vêtements : la robe lui allait à merveille. Le bleu nuit faisait ressortir l'éclat de ses yeux couleur noisette et de ses cheveux couleurs de blé et de châtaigne mélangés.
'Elle est jolie cette robe de sorcière. Les étoiles bougent tout le temps..'
Puis elle alla se montrer à ses parents, souriante. Ils la complimentèrent sans attendre : Méline était facile à vivre et pas du tout capricieuse, elle avait donc droit à beaucoup d'éloges quand le moment s'y prêtait.
Ils l'embrassèrent affectueusement puis se regardèrent, souriants.
_Au fait ma chérie, tu sais que nous n'allons pas pouvoir venir avec toi au Chemin de Traverse.. Nous devons travailler demain.
Méline répondit avec un sourire triste en baissant la tête. Elle le savait bien sûre, mais ça ne voulait pas dire qu'elle s'était faite à l'idée.
_Nous avons proposés aussi à deux de nos amis de devenir tes parrain et marraine. Serais-tu d'accord ?
La fillette leva la tête et l'hocha vigoureusement.
_Je suis contente. Nos avons attendu pour te le demander.. Bien, nous allons pouvoir dire à tout le monde que tes fournitures scolaires peuvent attendre une journée, même si tout cela va passer juste, et même très juste, pour ta rentrée.
Anna sourit à sa fille et lui fit un clin d'?il.
Bien je vais aller leur parler et j'en profiterais pour demander à Draco de te donner une journée de repos et de venir.
Elle embrassa Serge et alla dans le salon. Méline savait ce qui allait se passer et elle adorait regarder apparaître la tête des personnes que sa mère appelait par la cheminée.
_Je peux.., commença-t-elle.
_Tu peux aller voir mais si tu restes loin de maman, Méli, répondit Serge, la devançant. Moi je dois aller voir les autres.
Et son père partit, en transplanant. Elle était toujours aussi fascinée par ce moyen de transport.
Elle s'assied en suite par terre, assez loin de sa mère pour que Draco ne voie qu'une personne.
Anna prit de la poudre et l'envoya dans la cheminée, prononçant distinctement :
_Draco Malfoy, Ministre de la magie !
Une brume légère apparut, se transformant en une plus épaisse et un visage apparût, devant les flammes dansantes qui s'étaient matérialisés. C'était Draco Malfoy.
_Tiens, Anna.. Je suppose que c'est pour Méline, dit-il en souriant.
_Oui, Draco. Bonjour quand même.
_Oh, excuse-moi, je fatigue. Ca fait déjà quatre ou cinq heures que je suis debout, harcelé de tout côtés. J'en ai oublié mes bonnes manières. Bonjour Anna.
_Tu t'es levé à quelle heure ?! Il est à peine 10heures !
_Bah vers cinq heures, comme tout les matins..
_Tu n'aurais pas pu faire une exception pour aujourd'hui ? On s'est couché tard hier, je te rappelle.
Méline, elle, s'en souvenait. A dix heures elle avait du partir ce coucher. Mais les adultes étaient restés éveillés tard.
_J'ai fait comme j'ai pu pour être libre cet après midi.. Bon sinon ton mari a sa journée de libre !
_Merci, oh maître ! répondit en riant Serge, apparaissant dans l'embrasure de la porte du salon.
_Ah parce qu'en plus il écoute aux portes dès le matin, lui ! Bonjour mon ami !
_Bonjour à toi aussi, Draco.
_Bien revenons-en à Méli. Tu viens, donc ça va. Harry a été prévenu. Fred et George aussi. Minerva aussi. Tu étais donc le dernier.
_Comment tout le monde a-t-il été prévenu ?
_J'ai été faire un tour chez chacun d'eux, il y a deux secondes, et j'en ai parlé à certains, déjà, hier, répondit Serge. Et d'ailleurs si vous voulez bien je vais aller me reposer quelques heures. Le transplanage m'a fatigué..
_Vas-y. On ne commencera la cérémonie du parrainage que dans quelques heures, mon chéri.
_Bien et moi je vais retourner à mes activités. Ne vous inquiétez pas je serais à l'heure ! Quinze heures c'est ça ?
_Oui ! A tout à l'heure, Draco.
_A tout à l'heure !
Et la tête du ministre de la magie disparut.
_Bien ma fille. Tu garderas cette robe pour le parrainage.
Méline hocha la tête. Elle ne savait pas comment se passait la cérémonie qui donnait, chez les sorciers, un parrain et une marraine. Même les enfants qui étaient passés par là n'en parlaient pas. Harry lui avait expliqué celle des Moldus, mais celle des sorciers, il n'en parlait pas non plus. Elle avait appris que le parrainage de Harry c'était passé lorsqu'il n'avait pas encore un an. Son parrain était Sirius Black, l'innocent accusé à tort qui avait été libéré après que Draco eut pris place comme Ministre, car Cornelius Fudge ne voulait pas mettre de côté sa fierté et laissé le soin aux juges d'utiliser le Véritaserum.. Mais Sirius était mort quelques années plus tard, ayant repris son emploi de mage. Harry lui avait raconté cette histoire, même si elle était très dure :
Sirius se tenait debout, immobile, essayant de discerner le moindre bruit. Il était à côté de la ville sorcière Prés-Au-Lard. Tous ses amis y habitaient, et il venait d'apprendre que Voldemort lui-même et quelques uns de ses fidèles traînaient dans les parages. Il n'avait rien dit à Harry et aux autres. Il était partit seul, prétextant une envie de solitude, près de la ville. Oui, même très près, à l'orée de cette forêt.
Il ferma les yeux, utilisant les sens aiguisés de son animal. Un bruit attira son attention. Il approchait. Il tourna tout son corps vers le bruit ; sa se glissait sur le sol : pas un humain. Il regarda le serpent apparaître et remarqua son entre assez gros, il n'était pas affamé. Sirius se détendit. Puis un bruit derrière, rapide, lui fit perdre connaissance : ce n'était qu'un piège.
'Quel crétin je fais ! Harry, mes amis,..'
Harry n'était pas très loin. Il avait assisté à la scène, assez loin pour qu'on ne le remarque pas, tout au moins. Il avait suivie Sirius sous le coup d'une certaine intuition.. qui s'était révélé être exacte. Il était horrifié par ce qu'il voyait : Sirius s'était fait assommer puis attaché à un arbre. Et.. Voldemort ! Il était là ! Se penchant sur son parrain, un rictus de mépris et de folie collé sur ses lèvres.
Harry commença à trembler et sentit sa cicatrice se mettre à le brûler. Et la douleur atteint aussi le roi des mages noirs. L'ancien Gryffondor avait réussit, dans sa scolarité, à trouver une formule pour retourner le sang de celui qui l'avait donner à un autre sorcier, contre ce sorcier lui-même. Voldemort s'était donc retrouver avec un corps fort et en bonne santé, mais le mal qui le rongeait, par l'intermédiaire de Harry, qui l'avait quitté lors de son retour, était revenu d'un coup. Il lui avait laissé une profonde marque à l'intérieur de lui, une peur qui ne s'échapperait pas. Il avait hurlé comme jamais il n'avait pensé le faire. Lui, le grand seigneur des Ténèbres, avait hurlé de douleur ! La douleur s'était tournée, comme à son habitude, vers Harry qui avait subi tout autant que le mage noir, la douleur d'une « cicatrice » rouverte.
Il avait alors rêvé de Voldemort. Pas vraiment rêvé. Il avait vu Voldemort quelques instants avant le retour de la douleur, et après. Ce n'était vraiment pas un rêve, et encore moins un cauchemar : c'était bien pire que cela.
Voldemort se pencha vers Sirius. Il envoya un sort à l'homme qui se réveilla en hurlant, se convulsant de douleur : le Doloris.
Vous-Savez-Qui arrêta le sortilège, satisfait. Il se lécha les lèvres.
_Alors, comment va mon cher prisonnier ? demanda-t-il avec un sourire.
_Très bien.., merci de prendre soin de moi, rétorqua Sirius, haletant.
_Impertinent ! Endoloris !
Sirius cria. Harry sursauta. Il n'en pouvait plus de rester caché à regarder son parrain mourir à petits feux. Et pourtant il restait cacher, empêchant la douleur qu'il sentait sur son front se dispersé, dévoilant sa présence au mage, seul. Les autres Mangemorts s'étaient dispersés.
Harry s'approcha, le plus silencieusement possible, sentant de plus en plus la douleur lancinante qui lui traversait la tête. Il s'arrêta assez prêt pour voire les faits et gestes du mage noir : fluides mais pleins de cruautés non retenus.
_Alors Sirius, tu aimes ce sortilège ? Moi je l'adore. Je peux recommencé ?
Et sans attendre de réponses il relança le sort Doloris. Sirius se convulsa, trembla de tous ses membres sans pouvoir rien faire pour s'arrêter. Il était même prêt à supplier Lord Voldemort d'arrêter. Il se faisait pitié..
_Bien, tu es un bon chien, Patmol, transforme toi s'il te plaît.
Sirius refusa. Le sorcier lui redonna une dose de douleur.
_Tu sais, si tu ne le fais pas, je pourrais toujours utiliser le sortilège de l'Imperium !
Sirius se transforma à contrecoeur, essayant désespérément de se contrôler. Il se demandait comment le sorcier savait qu'il se transformait..
'Je suis bête ! Qui étais son acolyte ? Queudver ! Il savait tout sur tous.. Imbécile que je suis de m'avoir laisser faire..'
_Bien. Je voulais voir si Queudver m'avait menti. Mais je vois que non. Bon je n'ai plus aucune raison de te laisser en vie maintenant.
Harry écarquilla les yeux : non ! Il n'allait pas le.. Non ! Cette fois il ne resterait pas caché ! Il s'avança sans bruit. Puis d'un seul coup il laissa la douleur de sa cicatrice déferlé dans tout son corps, espérant que sa déstabiliserait son adversaire. Le coup marcha si bien que Jedusor tomba à la renverse, ne s'attendant pas à ce coup presque mortel pour lui. Harry lui assena le sortilège de Doloris sans même s'en rendre compte. Il libéra le plus vite possible son parrain qui lui tomba dans les bras, très affaibli.
_Je t'en pris Sirius, relève toi vite. Je ne sais pas maîtriser les sorts que j'envoie pour l'instant.. Aaaaaaaahhh..
Harry poussa un hurlement qui atteint la ville. Personne n'osa d'ailleurs s'approcher de son origine : Voldemort était de retour, mieux valait ne pas s'approché des dangers en ces temps là.
Voldemort s'était relevé, profitant de l'inattention de son adversaire. Il lui envoya un Doloris, un des plus puissants qu'il alimenta avec sa rage de son omission. Il se releva.
_Potter ! Tu arrives au bon moment ! lui dit-il en souriant, une lueur de folie dans ses yeux.
Il murmura des paroles, remuant sa baguette et des cordes apparurent, sortant de nulle part. Elles ligotèrent Harry sur le tronc de l'arbre où, il y a quelques secondes, gisait encore Sirius.
_Bien, nous allons pouvoir être tranquille, mon cher Patmol. Viens ! Prends ta baguette et approche. Imperium !
Sirius se releva comme un automate et ramassa sa baguette que lui avait lancé Lord Vous-Savez-Quoi.
_Bien. Que le duel commence ! Endoloris !
Sirius esquiva de justesse la première attaque. Il allait en envoyant une autre quand Voldemort, ayant perdu patience lui envoya le coup fatal :
_Avada Kedavra !
Sirius avait à peine commencé à penser à son sort et à lever sa baguette qu'il tomba raide mort. Mort avant d'avoir trouvé le sol. Mort avant d'avoir pleinement pu jouir d'une liberté. Mort avant d'avoir pu construire une vraie famille avec son aimée, Morgane.
Harry cria encore une fois, sa rage décuplant ses forces. Il tira d'un coup sec sur les cordes qui le liait à l'arbre. Elles se déchirèrent avec un bruit sinistre. Le jeune homme attrapa sa baguette qui se trouvait à ses pieds.
_ Avada Kedavra Nox !
Ce sortilège il l'avait beaucoup travaillé avec Dumbledor lui-même. Ils s'étaient vus contraints de le maîtriser contre Voldemort. Harry ne voulait pas l'utiliser une seule fois dans sa vie. C'était le pire des sortilèges qui existait après l'Avada Kedavra. Il ne tuait peut-être que les âmes noires, mais il tuait quand même..
Voldemort ne s'y attendait pas et ne pu empêcher sa mort. Le sortilège était attiré par la noirceur de cet être infâme. Il était vaincu et mourût avec un rire de dépit..
Harry ne prit même pas la peine de s'approcher du mage ; il alla droit vers Sirius et après l'avoir regardé dans les yeux, il pleura pendant des heures, se laissant emporter par la vague de tristesse qu'il ressentait. Se balançant d'avant en arrière, il laissa couler ses larmes.
Puis après quelques temps, ses larmes n'étaient plus de tristesse mais de mépris et de dégoût, autant envers lui-même qu'envers Voldemort.. Il referma les yeux de son ami et parrain. Continua à pleurer jusqu'à l'arriver de plusieurs Aurores. Ils prirent, non sans mal, la situation en main..
Méline connaissait cette histoire très bien. Plusieurs fois elle avait demandé à Harry de la lui raconter, même si elle était triste. Il ne cessait de lui dire à la fin de son récit que « Sirius aurait été content de te connaître ». Et « qu'elle l'aurait beaucoup aimée ».
_Méline tu veux bien venir quelques secondes ici, s'il te plaît ? appela sa mère, quelques secondes après un grand bruit dans le hall.
De toute évidence, ils avaient un invité quelques temps avant le parrainage de Méline.
_Coucou petit c?ur !
C'était Harry ! Elle lui fit un grand sourire. Harry le lui rendit.
_Nous voulons avoir ton avis, Méli. Nous avons choisis Harry comme parrain et Minerva comme marraine. Je pense que ce sont les personnes les mieux placés pour s'occupé de toi..
Méline était aux anges : ses deux adultes préférés, après ses parents bien sûr, celles qui s'étaient si bien occupés d'elle, étaient choisie pour la parrainé !
Elle aimait beaucoup la vieille femme parce qu'elle avait toujours été si gâteuse avec la petite fille qu'il était normal qu'elle l'apprécie, comme tout enfant de son âge.
_Allez viens un peu par ici, lui dit Harry en la prenant par la main. On va aller un faire un tour pendant que tes parents finissent les préparations et que le seigneur Harnolds arrive. C'est lui qui va célébrer ton parrainage. Tu veux qu'on aille discuter dans le jardin, ma chérie ?
Méline hocha la tête. Ils se dirigèrent vers un petit blanc dont les pieds étaient enfoncés dans la terre. Ils s'assiirent. Ce banc était magique : s'y asseoir procurait une bienfaisance qui disparaîtrait lorsque les personnes se relèveraient.
La petite fille fit des signes à son futur parrain.
'Comment sa se passe la cérémonie du parrainage ? Pourquoi personne n'en parle ? '
_Eh bien, vois-tu, pour la plupart des personnes, le parrainage se passe quand on est encore un bébé. Moi je ne m'en souviens pas, j'étais beaucoup trop petit. Mais on m'a expliqué le processus. C'est très simple. Tu n'auras pas mal. Enfin tu auras un peu mal mais sa passera très vite. Tu veux que je t'explique ?
'Oui oui !'
_Eh bien tu vois, le prêtre sorcier Harnolds va être celui qui organisera la célébration de ton parrainage. On va mélanger nos sangs, moi et Minerva, avec toi. Ne t'inquiète, sa ne durera pas longtemps, ajouta-t-il en voyant la panique envahir Méline. Tu n'auras pas beaucoup mal et sa disparaîtra vite.
Maintenant qu'elle savait ce qui l'attendait, la jeune fille était beaucoup moins anxieuse : elle faisait confiance au grand sorcier Harry Potter.
La première fois qu'elle l'avait rencontré, au plus loin qu'elle s'en souvienne, il venait voir les voir, elle, sa maman et son papa. Il avait, comme à son habitude, les cheveux en bataille, et, pour une des dernières fois, ses lunettes rondes. Il avait une robe de sorcier verte comme à ce moment où ils étaient assis sur le banc, la robe des Aurores.
Il avait frappé à la porte. Méline était avec ses amis, dans la rue, avec les parents de certains, entrain de discuter entre eux.
Quand ils avaient aperçu l'homme, ils s'étaient tous tus. Puis un grand brouhaha avait suivi. Méline ne comprit que quelques mots :
_Le célèbre Harry Potter !
_C'est Harry Potter !
_Le Survivant !
_ Harry Potter !
Puis ils s'étaient penchés vers la jeune enfant, Méline ; elle n'avait alors que cinq ans. Elle prit peur et se précipita chez elle, craignant que ces adultes ne lui sautent au cou. Elle connaissait la célébrité de ce sorcier mais c'était pour elle un mythe, une légende,rien de plus.
Maintenant ce célèbre personnage allait devenir un membre de sa famille. Et la presque aussi célèbre directrice du collège Poudlard, sa marraine.
_Eh ! Vous deux là bas ! C'est bientôt près ! Le père Harnolds est arrivé.
C'était Draco. Méline se leva, tout à sa joie de retrouver le garçon en troisième position dans sa liste des hommes qui s'occupaient si bien d'elle. Il la prit dans ses bras, l'embrassa puis la reposa, serrant la main de son ami depuis plus d'une dizaine d'année.
_Comment va Ginny, Harry ?
_Très bien. La naissance n'est pas loin, elle a préféré rester dans son lit avec Dobby pour s'occuper d'elle et Winky et Axiel. J'ai hâte de faire la connaissance de mon fils, si tu savais !
_Ah ! Je te comprends ! J'étais pareil avant la naissance de Lily. Sandra s'occupe d'elle. Elles arriveront toutes deux dans quelques minutes. D'ailleurs, Lily entre cette année aussi à Poudlard. J'espère pour elles qu'elles deviendront amies, tu ne crois pas ?
_J'espère. Je suis désolée que Ginny ne puisse pas se déplacer en ce moment. Mais dès la naissance de Sirius James Potter, on viendra tout trois !
Draco ria de bon c?ur. Puis ils rentrèrent tout trois dans la maison. Le père Harnolds avait tout préparer.
_Bien nous allons le faire dans le salon, dit Anna.
Elle prit sa baguette et envoya les fauteuils et la table dans les coins. Le prêtre posa tous les instruments sur le mur de la cheminée.
_Bien. Le futur parrain et la future marraine viennent se placer devant moi. Toi aussi Méline. La marraine à sa droite.
Minerva s'approcha. Elle avait mit une jolie robe de sorcière verte et bleue. Ces couleurs lui allaient très bien. Dans le dos apparaissaient des lignes fines rouges et ors, représentants, en son milieu, Gryffondor. Méline reconnut le dessin grâce à tout ce que lui avait raconté Minerva, Harry, Draco, mais aussi Hermione et Ron.
_Coucou Méli-Mélo, lui dit la vieille femme, en arrivant à sa hauteur.
Méline lui sourit en retour, d'un sourire peut-être assez confiant mais plein d'appréhension. Puis elle se tourna vers le prêtre. Il commença sans préambule :
_Aujourd'hui les quatre gardiens de la magie qui gardent le collège Poudlard et ses élèves, accorde le parrainage à Méline Hollow. Harry Potter et Minerva McGonnagall deviendront ses gardiens et des membres de sa famille. Harry Potter celle ton c?ur, ton âme, ton esprit et ton sang à celle qui deviendra ta filleule. Le veulent ainsi Godric Gryffondor et Salazard Serpentard.
Harry s'approcha du père Harnolds et pris le couteau qu'il lui tendait. Il était incrusté d'or et les quatre animaux mythiques qui représentaient les quatre grands sorciers qui avaient amenés les premiers mages à prendre des cours de magie.
Harry regarda fixement la lame brillante. De toute évidence on en prenait grand soin. Il l'approcha de sa paume et n'eut qu'à la posé pour voir le sang coulé de l'entaille. Méline l'observa. Elle avait bien écouté Harry et savait ce qui l'attendait maintenant qu'elle voyait son futur parrain se faire saigner. Elle approcha sa main, sans peur, se disant que de toute façon si elle avait trop mal, quelqu'un l'aiderait.
Elle approcha donc sa paume de la lame.
'Ce truc est tellement bien aiguisé que le seul fait de le caresser va me couper. Et puis Harry l'a fait alors à moi. La peur n'est pas un bon sentiment.. Mais cette lame ne me donne aucune envie de m'approcher..'
Harry attrapa la main de l'enfant avant qu'elle n'atteigne son but et ne lui fit couper que le bout d'un doigt. Puis il lui prit la main et colla les deux entailles l'une contre l'autre.
_Ainsi que le pacte de Gryffondor et de Serpentard soit scellé pour leur nouvelle élève. Qu'il se lie à votre c?ur, votre âme, votre esprit et votre sang, récita Harnolds.
Puis il prit une coupe et la donna à Harry qui versa un peu de son contenu sur sa plaie à vif : elle se résorba en quelques secondes, sous le regard surpris et rassuré de Méline : elle ne souffrirait pas longtemps, Harry n'avait pas menti.
_Minerva McGonnagall, celle ton c?ur, ton âme, ton esprit et ton sang à ta filleule. Le veulent ainsi Rowena Serdaigle et Helga Poufsouffle.
Minerva se contenta d'approcher la lame de sa main, comme l'avait fait son ami. On avait l'impression que la main était coupée avant que la lame ne se pose sur la chair.
Méline avança plus timidement sa main, sentant la douleur se répandre dans son doigt d'abord, puis jusqu'à son poignet, engourdissant son membre. Elle respirait vite, ne sachant pas comment s'y prendre autrement. Elle n'avait aucune envie de pleurer. Méline n'avait jamais vraiment ressentit la douleur, elle avait été trop protéger de tout à cause de son handicape.
Minerva prit délicatement la main de la petite fille et mélangea leurs sangs.
_Ainsi que le pacte de Serdaigle et de Poufsouffle soit scellé pour leur nouvelle élève. Qu'il se lie à votre c?ur, votre âme, votre esprit et votre sang.
Ensuite il leur tendit la coupe. Minerva s'aspergea la main puis en fit tomber quelques gouttes sur le doigt de Méline. La douleur disparût aussitôt, arrachant un soupir de soulagement à la jeune fille. Puis ce fût la fête : le parrainage était un grand évènement, il fallait donc le fêter. Mais il se termina bien vite car le lendemain, Méline allait aller acheter ses fournitures avec son parrain, Minerva devant préparer la rentrée.
Voila ! J'espère que ce chapitre vous aura plu !! Le parrainage est, je trouve, assez important dans la vie et j'ai donc voulu lui donner une « grande forme » dans cette histoire. J'espère ne pas vous avoir déçu.. Merci pour les reviews, je ne m'attendais pas à en avoir autant !! Je remercie donc :
Ptite Fleur la fée (oui tu m'avais dit que c'était bien ma fic mais je ne m'attendais pas à autant de reviews ^ô^) ;
Lunenoir (merci et puis j'espère que cette suite te plaît ^ô^) ;
Mara Jade (eh oui Harry en prof.. la DCFM était la seule matière où je le voyais exceller alors bon.. autant en profiter ^ô^) ;
Lunicorne (merci pour le compliment ^ô^ et j'aime bien ton pseudo, lol !) ;
ellimac (merci beaucoup !!! Méline est une petite fille protégé alors j'essaie de montrer le monde tel qu'il est et quelques fois de le montrer vu par elle.. enfin un peu ^ô^ j'espère que cette suite t'as plu) ;
cécé Johnson (Hollow me vient bien de Godric Hollow. Et puis je cherchais un nom alors j'ai regarder un peu partout sans trop chercher quelque chose de compliqué ^ô^ merci pour tes compliments) ;
Shiny (merci beaucoup !! il vient d'où ton pseudo ?? lol !) ;
realgirl94 (eh bien tu verras bien comment elle s'en sort ^ô^ la parole oui, mais ce qui fait un sorcier c'est lui-même ^ô^ merci pour ton compliment, lol ! Et j'espère que la suite te plaira..) ;
jordan (contente que tu es pris le temps de lire ma fic. Merci pour ton compliment ^ô^ la suite te plaît-elle ?? et la directrice de Poudlard ne peut qu'être connue : Minerva McGonnagall, lol ! ^ô^)
Voila merci pour tout et continuer à me dire vos sentiments : ce qui va et ce qui ne va pas.. sa m'aidera à avancer ^ô^.
Méline se leva le lendemain avec entrain. Son anniversaire tombait le 29 août. Bien. Mais maintenant elle avait toutes ses fournitures d'école au Chemin de Traverse à faire !
Elle prit sa robe de chambre et alla dans la cuisine. L'odeur du petit déjeuner la réveilla : elle mourrait de faim !
_Bonjour Méli ! lui fit sa mère.
Méline répondit avec un sourire et s'assit sur sa chaise. Pendant que sa mère faisait à manger, elle se remit à penser aux paroles de la directrice du collège Poudlard :
_Un sorcier est défini par ses capacités intellectuelles, caractérielles, et physiques. Ne pas pouvoir parler ne fait partit d'aucune de ces parties. C'est son c?ur, ses pensées et ses passions qui font de lui ce qu'il est. Toi, Méline, il faudra juste que tu ais un entraînement spécial qui te permette de lancer des sorts avec tes pensées. Ca deviendra même une chance pour toi, car tes opposants ne pourront pas deviner à l'avance comment parer tes attaques puisque tu ne diras rien. Tu vois, ton handicap va peu à peu se transformer en une aide précieuse !
Méline n'avait pas tout compris, mais la voix de Minerva était chaude, sans arrière pensée, et sans aucune appréhension : elle savait ce qu'elle disait !
La jeune fille engloutit son petit déjeuner en peu de temps. Une grosse journée l'attendait.
_Va prendre une bonne douche, Méli-Mélo, et mets ta nouvelle robe de sorcière si tu veux, lui dit son père en arrivant dans la cuisine, à moitié réveillé.
Méline ne se le fit pas dire deux fois, et embrassant son père à toute vitesse, elle dirigea vers sa chambre où elle prit la robe et ses autres affaires, puis s'orienta vers la salle de bain des « filles » , comme l'appelait Serge.
Elle se lava vite et enfila ses vêtements : la robe lui allait à merveille. Le bleu nuit faisait ressortir l'éclat de ses yeux couleur noisette et de ses cheveux couleurs de blé et de châtaigne mélangés.
'Elle est jolie cette robe de sorcière. Les étoiles bougent tout le temps..'
Puis elle alla se montrer à ses parents, souriante. Ils la complimentèrent sans attendre : Méline était facile à vivre et pas du tout capricieuse, elle avait donc droit à beaucoup d'éloges quand le moment s'y prêtait.
Ils l'embrassèrent affectueusement puis se regardèrent, souriants.
_Au fait ma chérie, tu sais que nous n'allons pas pouvoir venir avec toi au Chemin de Traverse.. Nous devons travailler demain.
Méline répondit avec un sourire triste en baissant la tête. Elle le savait bien sûre, mais ça ne voulait pas dire qu'elle s'était faite à l'idée.
_Nous avons proposés aussi à deux de nos amis de devenir tes parrain et marraine. Serais-tu d'accord ?
La fillette leva la tête et l'hocha vigoureusement.
_Je suis contente. Nos avons attendu pour te le demander.. Bien, nous allons pouvoir dire à tout le monde que tes fournitures scolaires peuvent attendre une journée, même si tout cela va passer juste, et même très juste, pour ta rentrée.
Anna sourit à sa fille et lui fit un clin d'?il.
Bien je vais aller leur parler et j'en profiterais pour demander à Draco de te donner une journée de repos et de venir.
Elle embrassa Serge et alla dans le salon. Méline savait ce qui allait se passer et elle adorait regarder apparaître la tête des personnes que sa mère appelait par la cheminée.
_Je peux.., commença-t-elle.
_Tu peux aller voir mais si tu restes loin de maman, Méli, répondit Serge, la devançant. Moi je dois aller voir les autres.
Et son père partit, en transplanant. Elle était toujours aussi fascinée par ce moyen de transport.
Elle s'assied en suite par terre, assez loin de sa mère pour que Draco ne voie qu'une personne.
Anna prit de la poudre et l'envoya dans la cheminée, prononçant distinctement :
_Draco Malfoy, Ministre de la magie !
Une brume légère apparut, se transformant en une plus épaisse et un visage apparût, devant les flammes dansantes qui s'étaient matérialisés. C'était Draco Malfoy.
_Tiens, Anna.. Je suppose que c'est pour Méline, dit-il en souriant.
_Oui, Draco. Bonjour quand même.
_Oh, excuse-moi, je fatigue. Ca fait déjà quatre ou cinq heures que je suis debout, harcelé de tout côtés. J'en ai oublié mes bonnes manières. Bonjour Anna.
_Tu t'es levé à quelle heure ?! Il est à peine 10heures !
_Bah vers cinq heures, comme tout les matins..
_Tu n'aurais pas pu faire une exception pour aujourd'hui ? On s'est couché tard hier, je te rappelle.
Méline, elle, s'en souvenait. A dix heures elle avait du partir ce coucher. Mais les adultes étaient restés éveillés tard.
_J'ai fait comme j'ai pu pour être libre cet après midi.. Bon sinon ton mari a sa journée de libre !
_Merci, oh maître ! répondit en riant Serge, apparaissant dans l'embrasure de la porte du salon.
_Ah parce qu'en plus il écoute aux portes dès le matin, lui ! Bonjour mon ami !
_Bonjour à toi aussi, Draco.
_Bien revenons-en à Méli. Tu viens, donc ça va. Harry a été prévenu. Fred et George aussi. Minerva aussi. Tu étais donc le dernier.
_Comment tout le monde a-t-il été prévenu ?
_J'ai été faire un tour chez chacun d'eux, il y a deux secondes, et j'en ai parlé à certains, déjà, hier, répondit Serge. Et d'ailleurs si vous voulez bien je vais aller me reposer quelques heures. Le transplanage m'a fatigué..
_Vas-y. On ne commencera la cérémonie du parrainage que dans quelques heures, mon chéri.
_Bien et moi je vais retourner à mes activités. Ne vous inquiétez pas je serais à l'heure ! Quinze heures c'est ça ?
_Oui ! A tout à l'heure, Draco.
_A tout à l'heure !
Et la tête du ministre de la magie disparut.
_Bien ma fille. Tu garderas cette robe pour le parrainage.
Méline hocha la tête. Elle ne savait pas comment se passait la cérémonie qui donnait, chez les sorciers, un parrain et une marraine. Même les enfants qui étaient passés par là n'en parlaient pas. Harry lui avait expliqué celle des Moldus, mais celle des sorciers, il n'en parlait pas non plus. Elle avait appris que le parrainage de Harry c'était passé lorsqu'il n'avait pas encore un an. Son parrain était Sirius Black, l'innocent accusé à tort qui avait été libéré après que Draco eut pris place comme Ministre, car Cornelius Fudge ne voulait pas mettre de côté sa fierté et laissé le soin aux juges d'utiliser le Véritaserum.. Mais Sirius était mort quelques années plus tard, ayant repris son emploi de mage. Harry lui avait raconté cette histoire, même si elle était très dure :
Sirius se tenait debout, immobile, essayant de discerner le moindre bruit. Il était à côté de la ville sorcière Prés-Au-Lard. Tous ses amis y habitaient, et il venait d'apprendre que Voldemort lui-même et quelques uns de ses fidèles traînaient dans les parages. Il n'avait rien dit à Harry et aux autres. Il était partit seul, prétextant une envie de solitude, près de la ville. Oui, même très près, à l'orée de cette forêt.
Il ferma les yeux, utilisant les sens aiguisés de son animal. Un bruit attira son attention. Il approchait. Il tourna tout son corps vers le bruit ; sa se glissait sur le sol : pas un humain. Il regarda le serpent apparaître et remarqua son entre assez gros, il n'était pas affamé. Sirius se détendit. Puis un bruit derrière, rapide, lui fit perdre connaissance : ce n'était qu'un piège.
'Quel crétin je fais ! Harry, mes amis,..'
Harry n'était pas très loin. Il avait assisté à la scène, assez loin pour qu'on ne le remarque pas, tout au moins. Il avait suivie Sirius sous le coup d'une certaine intuition.. qui s'était révélé être exacte. Il était horrifié par ce qu'il voyait : Sirius s'était fait assommer puis attaché à un arbre. Et.. Voldemort ! Il était là ! Se penchant sur son parrain, un rictus de mépris et de folie collé sur ses lèvres.
Harry commença à trembler et sentit sa cicatrice se mettre à le brûler. Et la douleur atteint aussi le roi des mages noirs. L'ancien Gryffondor avait réussit, dans sa scolarité, à trouver une formule pour retourner le sang de celui qui l'avait donner à un autre sorcier, contre ce sorcier lui-même. Voldemort s'était donc retrouver avec un corps fort et en bonne santé, mais le mal qui le rongeait, par l'intermédiaire de Harry, qui l'avait quitté lors de son retour, était revenu d'un coup. Il lui avait laissé une profonde marque à l'intérieur de lui, une peur qui ne s'échapperait pas. Il avait hurlé comme jamais il n'avait pensé le faire. Lui, le grand seigneur des Ténèbres, avait hurlé de douleur ! La douleur s'était tournée, comme à son habitude, vers Harry qui avait subi tout autant que le mage noir, la douleur d'une « cicatrice » rouverte.
Il avait alors rêvé de Voldemort. Pas vraiment rêvé. Il avait vu Voldemort quelques instants avant le retour de la douleur, et après. Ce n'était vraiment pas un rêve, et encore moins un cauchemar : c'était bien pire que cela.
Voldemort se pencha vers Sirius. Il envoya un sort à l'homme qui se réveilla en hurlant, se convulsant de douleur : le Doloris.
Vous-Savez-Qui arrêta le sortilège, satisfait. Il se lécha les lèvres.
_Alors, comment va mon cher prisonnier ? demanda-t-il avec un sourire.
_Très bien.., merci de prendre soin de moi, rétorqua Sirius, haletant.
_Impertinent ! Endoloris !
Sirius cria. Harry sursauta. Il n'en pouvait plus de rester caché à regarder son parrain mourir à petits feux. Et pourtant il restait cacher, empêchant la douleur qu'il sentait sur son front se dispersé, dévoilant sa présence au mage, seul. Les autres Mangemorts s'étaient dispersés.
Harry s'approcha, le plus silencieusement possible, sentant de plus en plus la douleur lancinante qui lui traversait la tête. Il s'arrêta assez prêt pour voire les faits et gestes du mage noir : fluides mais pleins de cruautés non retenus.
_Alors Sirius, tu aimes ce sortilège ? Moi je l'adore. Je peux recommencé ?
Et sans attendre de réponses il relança le sort Doloris. Sirius se convulsa, trembla de tous ses membres sans pouvoir rien faire pour s'arrêter. Il était même prêt à supplier Lord Voldemort d'arrêter. Il se faisait pitié..
_Bien, tu es un bon chien, Patmol, transforme toi s'il te plaît.
Sirius refusa. Le sorcier lui redonna une dose de douleur.
_Tu sais, si tu ne le fais pas, je pourrais toujours utiliser le sortilège de l'Imperium !
Sirius se transforma à contrecoeur, essayant désespérément de se contrôler. Il se demandait comment le sorcier savait qu'il se transformait..
'Je suis bête ! Qui étais son acolyte ? Queudver ! Il savait tout sur tous.. Imbécile que je suis de m'avoir laisser faire..'
_Bien. Je voulais voir si Queudver m'avait menti. Mais je vois que non. Bon je n'ai plus aucune raison de te laisser en vie maintenant.
Harry écarquilla les yeux : non ! Il n'allait pas le.. Non ! Cette fois il ne resterait pas caché ! Il s'avança sans bruit. Puis d'un seul coup il laissa la douleur de sa cicatrice déferlé dans tout son corps, espérant que sa déstabiliserait son adversaire. Le coup marcha si bien que Jedusor tomba à la renverse, ne s'attendant pas à ce coup presque mortel pour lui. Harry lui assena le sortilège de Doloris sans même s'en rendre compte. Il libéra le plus vite possible son parrain qui lui tomba dans les bras, très affaibli.
_Je t'en pris Sirius, relève toi vite. Je ne sais pas maîtriser les sorts que j'envoie pour l'instant.. Aaaaaaaahhh..
Harry poussa un hurlement qui atteint la ville. Personne n'osa d'ailleurs s'approcher de son origine : Voldemort était de retour, mieux valait ne pas s'approché des dangers en ces temps là.
Voldemort s'était relevé, profitant de l'inattention de son adversaire. Il lui envoya un Doloris, un des plus puissants qu'il alimenta avec sa rage de son omission. Il se releva.
_Potter ! Tu arrives au bon moment ! lui dit-il en souriant, une lueur de folie dans ses yeux.
Il murmura des paroles, remuant sa baguette et des cordes apparurent, sortant de nulle part. Elles ligotèrent Harry sur le tronc de l'arbre où, il y a quelques secondes, gisait encore Sirius.
_Bien, nous allons pouvoir être tranquille, mon cher Patmol. Viens ! Prends ta baguette et approche. Imperium !
Sirius se releva comme un automate et ramassa sa baguette que lui avait lancé Lord Vous-Savez-Quoi.
_Bien. Que le duel commence ! Endoloris !
Sirius esquiva de justesse la première attaque. Il allait en envoyant une autre quand Voldemort, ayant perdu patience lui envoya le coup fatal :
_Avada Kedavra !
Sirius avait à peine commencé à penser à son sort et à lever sa baguette qu'il tomba raide mort. Mort avant d'avoir trouvé le sol. Mort avant d'avoir pleinement pu jouir d'une liberté. Mort avant d'avoir pu construire une vraie famille avec son aimée, Morgane.
Harry cria encore une fois, sa rage décuplant ses forces. Il tira d'un coup sec sur les cordes qui le liait à l'arbre. Elles se déchirèrent avec un bruit sinistre. Le jeune homme attrapa sa baguette qui se trouvait à ses pieds.
_ Avada Kedavra Nox !
Ce sortilège il l'avait beaucoup travaillé avec Dumbledor lui-même. Ils s'étaient vus contraints de le maîtriser contre Voldemort. Harry ne voulait pas l'utiliser une seule fois dans sa vie. C'était le pire des sortilèges qui existait après l'Avada Kedavra. Il ne tuait peut-être que les âmes noires, mais il tuait quand même..
Voldemort ne s'y attendait pas et ne pu empêcher sa mort. Le sortilège était attiré par la noirceur de cet être infâme. Il était vaincu et mourût avec un rire de dépit..
Harry ne prit même pas la peine de s'approcher du mage ; il alla droit vers Sirius et après l'avoir regardé dans les yeux, il pleura pendant des heures, se laissant emporter par la vague de tristesse qu'il ressentait. Se balançant d'avant en arrière, il laissa couler ses larmes.
Puis après quelques temps, ses larmes n'étaient plus de tristesse mais de mépris et de dégoût, autant envers lui-même qu'envers Voldemort.. Il referma les yeux de son ami et parrain. Continua à pleurer jusqu'à l'arriver de plusieurs Aurores. Ils prirent, non sans mal, la situation en main..
Méline connaissait cette histoire très bien. Plusieurs fois elle avait demandé à Harry de la lui raconter, même si elle était triste. Il ne cessait de lui dire à la fin de son récit que « Sirius aurait été content de te connaître ». Et « qu'elle l'aurait beaucoup aimée ».
_Méline tu veux bien venir quelques secondes ici, s'il te plaît ? appela sa mère, quelques secondes après un grand bruit dans le hall.
De toute évidence, ils avaient un invité quelques temps avant le parrainage de Méline.
_Coucou petit c?ur !
C'était Harry ! Elle lui fit un grand sourire. Harry le lui rendit.
_Nous voulons avoir ton avis, Méli. Nous avons choisis Harry comme parrain et Minerva comme marraine. Je pense que ce sont les personnes les mieux placés pour s'occupé de toi..
Méline était aux anges : ses deux adultes préférés, après ses parents bien sûr, celles qui s'étaient si bien occupés d'elle, étaient choisie pour la parrainé !
Elle aimait beaucoup la vieille femme parce qu'elle avait toujours été si gâteuse avec la petite fille qu'il était normal qu'elle l'apprécie, comme tout enfant de son âge.
_Allez viens un peu par ici, lui dit Harry en la prenant par la main. On va aller un faire un tour pendant que tes parents finissent les préparations et que le seigneur Harnolds arrive. C'est lui qui va célébrer ton parrainage. Tu veux qu'on aille discuter dans le jardin, ma chérie ?
Méline hocha la tête. Ils se dirigèrent vers un petit blanc dont les pieds étaient enfoncés dans la terre. Ils s'assiirent. Ce banc était magique : s'y asseoir procurait une bienfaisance qui disparaîtrait lorsque les personnes se relèveraient.
La petite fille fit des signes à son futur parrain.
'Comment sa se passe la cérémonie du parrainage ? Pourquoi personne n'en parle ? '
_Eh bien, vois-tu, pour la plupart des personnes, le parrainage se passe quand on est encore un bébé. Moi je ne m'en souviens pas, j'étais beaucoup trop petit. Mais on m'a expliqué le processus. C'est très simple. Tu n'auras pas mal. Enfin tu auras un peu mal mais sa passera très vite. Tu veux que je t'explique ?
'Oui oui !'
_Eh bien tu vois, le prêtre sorcier Harnolds va être celui qui organisera la célébration de ton parrainage. On va mélanger nos sangs, moi et Minerva, avec toi. Ne t'inquiète, sa ne durera pas longtemps, ajouta-t-il en voyant la panique envahir Méline. Tu n'auras pas beaucoup mal et sa disparaîtra vite.
Maintenant qu'elle savait ce qui l'attendait, la jeune fille était beaucoup moins anxieuse : elle faisait confiance au grand sorcier Harry Potter.
La première fois qu'elle l'avait rencontré, au plus loin qu'elle s'en souvienne, il venait voir les voir, elle, sa maman et son papa. Il avait, comme à son habitude, les cheveux en bataille, et, pour une des dernières fois, ses lunettes rondes. Il avait une robe de sorcier verte comme à ce moment où ils étaient assis sur le banc, la robe des Aurores.
Il avait frappé à la porte. Méline était avec ses amis, dans la rue, avec les parents de certains, entrain de discuter entre eux.
Quand ils avaient aperçu l'homme, ils s'étaient tous tus. Puis un grand brouhaha avait suivi. Méline ne comprit que quelques mots :
_Le célèbre Harry Potter !
_C'est Harry Potter !
_Le Survivant !
_ Harry Potter !
Puis ils s'étaient penchés vers la jeune enfant, Méline ; elle n'avait alors que cinq ans. Elle prit peur et se précipita chez elle, craignant que ces adultes ne lui sautent au cou. Elle connaissait la célébrité de ce sorcier mais c'était pour elle un mythe, une légende,rien de plus.
Maintenant ce célèbre personnage allait devenir un membre de sa famille. Et la presque aussi célèbre directrice du collège Poudlard, sa marraine.
_Eh ! Vous deux là bas ! C'est bientôt près ! Le père Harnolds est arrivé.
C'était Draco. Méline se leva, tout à sa joie de retrouver le garçon en troisième position dans sa liste des hommes qui s'occupaient si bien d'elle. Il la prit dans ses bras, l'embrassa puis la reposa, serrant la main de son ami depuis plus d'une dizaine d'année.
_Comment va Ginny, Harry ?
_Très bien. La naissance n'est pas loin, elle a préféré rester dans son lit avec Dobby pour s'occuper d'elle et Winky et Axiel. J'ai hâte de faire la connaissance de mon fils, si tu savais !
_Ah ! Je te comprends ! J'étais pareil avant la naissance de Lily. Sandra s'occupe d'elle. Elles arriveront toutes deux dans quelques minutes. D'ailleurs, Lily entre cette année aussi à Poudlard. J'espère pour elles qu'elles deviendront amies, tu ne crois pas ?
_J'espère. Je suis désolée que Ginny ne puisse pas se déplacer en ce moment. Mais dès la naissance de Sirius James Potter, on viendra tout trois !
Draco ria de bon c?ur. Puis ils rentrèrent tout trois dans la maison. Le père Harnolds avait tout préparer.
_Bien nous allons le faire dans le salon, dit Anna.
Elle prit sa baguette et envoya les fauteuils et la table dans les coins. Le prêtre posa tous les instruments sur le mur de la cheminée.
_Bien. Le futur parrain et la future marraine viennent se placer devant moi. Toi aussi Méline. La marraine à sa droite.
Minerva s'approcha. Elle avait mit une jolie robe de sorcière verte et bleue. Ces couleurs lui allaient très bien. Dans le dos apparaissaient des lignes fines rouges et ors, représentants, en son milieu, Gryffondor. Méline reconnut le dessin grâce à tout ce que lui avait raconté Minerva, Harry, Draco, mais aussi Hermione et Ron.
_Coucou Méli-Mélo, lui dit la vieille femme, en arrivant à sa hauteur.
Méline lui sourit en retour, d'un sourire peut-être assez confiant mais plein d'appréhension. Puis elle se tourna vers le prêtre. Il commença sans préambule :
_Aujourd'hui les quatre gardiens de la magie qui gardent le collège Poudlard et ses élèves, accorde le parrainage à Méline Hollow. Harry Potter et Minerva McGonnagall deviendront ses gardiens et des membres de sa famille. Harry Potter celle ton c?ur, ton âme, ton esprit et ton sang à celle qui deviendra ta filleule. Le veulent ainsi Godric Gryffondor et Salazard Serpentard.
Harry s'approcha du père Harnolds et pris le couteau qu'il lui tendait. Il était incrusté d'or et les quatre animaux mythiques qui représentaient les quatre grands sorciers qui avaient amenés les premiers mages à prendre des cours de magie.
Harry regarda fixement la lame brillante. De toute évidence on en prenait grand soin. Il l'approcha de sa paume et n'eut qu'à la posé pour voir le sang coulé de l'entaille. Méline l'observa. Elle avait bien écouté Harry et savait ce qui l'attendait maintenant qu'elle voyait son futur parrain se faire saigner. Elle approcha sa main, sans peur, se disant que de toute façon si elle avait trop mal, quelqu'un l'aiderait.
Elle approcha donc sa paume de la lame.
'Ce truc est tellement bien aiguisé que le seul fait de le caresser va me couper. Et puis Harry l'a fait alors à moi. La peur n'est pas un bon sentiment.. Mais cette lame ne me donne aucune envie de m'approcher..'
Harry attrapa la main de l'enfant avant qu'elle n'atteigne son but et ne lui fit couper que le bout d'un doigt. Puis il lui prit la main et colla les deux entailles l'une contre l'autre.
_Ainsi que le pacte de Gryffondor et de Serpentard soit scellé pour leur nouvelle élève. Qu'il se lie à votre c?ur, votre âme, votre esprit et votre sang, récita Harnolds.
Puis il prit une coupe et la donna à Harry qui versa un peu de son contenu sur sa plaie à vif : elle se résorba en quelques secondes, sous le regard surpris et rassuré de Méline : elle ne souffrirait pas longtemps, Harry n'avait pas menti.
_Minerva McGonnagall, celle ton c?ur, ton âme, ton esprit et ton sang à ta filleule. Le veulent ainsi Rowena Serdaigle et Helga Poufsouffle.
Minerva se contenta d'approcher la lame de sa main, comme l'avait fait son ami. On avait l'impression que la main était coupée avant que la lame ne se pose sur la chair.
Méline avança plus timidement sa main, sentant la douleur se répandre dans son doigt d'abord, puis jusqu'à son poignet, engourdissant son membre. Elle respirait vite, ne sachant pas comment s'y prendre autrement. Elle n'avait aucune envie de pleurer. Méline n'avait jamais vraiment ressentit la douleur, elle avait été trop protéger de tout à cause de son handicape.
Minerva prit délicatement la main de la petite fille et mélangea leurs sangs.
_Ainsi que le pacte de Serdaigle et de Poufsouffle soit scellé pour leur nouvelle élève. Qu'il se lie à votre c?ur, votre âme, votre esprit et votre sang.
Ensuite il leur tendit la coupe. Minerva s'aspergea la main puis en fit tomber quelques gouttes sur le doigt de Méline. La douleur disparût aussitôt, arrachant un soupir de soulagement à la jeune fille. Puis ce fût la fête : le parrainage était un grand évènement, il fallait donc le fêter. Mais il se termina bien vite car le lendemain, Méline allait aller acheter ses fournitures avec son parrain, Minerva devant préparer la rentrée.
Voila ! J'espère que ce chapitre vous aura plu !! Le parrainage est, je trouve, assez important dans la vie et j'ai donc voulu lui donner une « grande forme » dans cette histoire. J'espère ne pas vous avoir déçu.. Merci pour les reviews, je ne m'attendais pas à en avoir autant !! Je remercie donc :
Ptite Fleur la fée (oui tu m'avais dit que c'était bien ma fic mais je ne m'attendais pas à autant de reviews ^ô^) ;
Lunenoir (merci et puis j'espère que cette suite te plaît ^ô^) ;
Mara Jade (eh oui Harry en prof.. la DCFM était la seule matière où je le voyais exceller alors bon.. autant en profiter ^ô^) ;
Lunicorne (merci pour le compliment ^ô^ et j'aime bien ton pseudo, lol !) ;
ellimac (merci beaucoup !!! Méline est une petite fille protégé alors j'essaie de montrer le monde tel qu'il est et quelques fois de le montrer vu par elle.. enfin un peu ^ô^ j'espère que cette suite t'as plu) ;
cécé Johnson (Hollow me vient bien de Godric Hollow. Et puis je cherchais un nom alors j'ai regarder un peu partout sans trop chercher quelque chose de compliqué ^ô^ merci pour tes compliments) ;
Shiny (merci beaucoup !! il vient d'où ton pseudo ?? lol !) ;
realgirl94 (eh bien tu verras bien comment elle s'en sort ^ô^ la parole oui, mais ce qui fait un sorcier c'est lui-même ^ô^ merci pour ton compliment, lol ! Et j'espère que la suite te plaira..) ;
jordan (contente que tu es pris le temps de lire ma fic. Merci pour ton compliment ^ô^ la suite te plaît-elle ?? et la directrice de Poudlard ne peut qu'être connue : Minerva McGonnagall, lol ! ^ô^)
Voila merci pour tout et continuer à me dire vos sentiments : ce qui va et ce qui ne va pas.. sa m'aidera à avancer ^ô^.
