Coucou! Alors, voilà enfin le chapitre 13! J'ai mis vraiment du temps, je sais! Je vous préviens, c'est la fin de la première partie! Au prochain ce sera la deuxième!
Je voudrais personnellement remercié les reviewers qui me suivent depuis le tout début. Ce chapitre leur ai dédié. Je parle de: Lunenoire, Lunicorne, Kyarah. Voilà! Je vous fais d'énormes bisous à vous!!!! Enfin merci à:
Popov: bien que tu n'es pas terminé de lire, apparemment,
Aria Lupin: ça fait un moment que tu me suis toi aussi! Arthur te plaît tant? Lol! Bisous!
Oceane la Malicieuse: tu as eu les réponses que tu voulais j'espère! Merci beaucoup! Et continue bien ta lecture!
Kamy: c'est vraiment très gentil! Merci beaucoup pour les compliments! ^ô^
Ratonton: toujours présent à l'appel! Merci! ^ô^
Lunenoire: Arthur va bientôt plus vraiment gérer! Mdrr!! Enfin... juste sur un fil... ^ô^
Kyarah: Lol! Merci! Tention, quand même, Arthur l'est que à Méline lol! Bah je t'en donnerais une description détaillé un de ces jours.. pour l'instant je ne veux rien dire de plus que quelques détails fondants! ^ô^ Prince, oui, il porte bien son nom!
Lunicorne: Merci beaucoup!!!!
L'enfant du silence
Chapitre 13: Quand le temps manque à la parole.
Méline s'éveilla un matin comme tous les autres... ou presque! Qu'est-ce, ce petit pincement au ventre qu'elle ressentait, tandis que le sommeil la quittait? La jeune fille sortit de la torpeur de son réveil et se réveilla d'un coup. Deux mots flottaient dans sa tête tel des nuages remplis d'eau au dessus d'une montagneuse: quidditch, entraînement!
Sa respiration s'accéléra et elle s'obligea au calme. Arthur était venu la voir hier soir, dans la salle commune. Il l'avait prise en privé, lançant une explication légèrement évasive de son devoir de bon Préfet en Chef. Elle l'avait suivit sans réticence, aucune. Il ne lui faisait pas cet effet de peur que lui causait la plupart des gens. Depuis le premier jour elle avait en lui une confiance aveugle.
_Demain, avait-il commencé. Demain commence ton véritable entraînement dans notre équipe de Quidditch.
Elle lui avait jeté un regard effaré.
_Oui demain, ma petite chérie! J'ai prévenu les joueurs qu'une surprise les attendait! Ce soir, il fait trop noir, et la pluie a déjà commencé à tomber. Demain, ce sera parfait. Dors bien, mange bien, comporte toi bien en classe. Je n'ai rien oublié?
Il lui avait lancé un regard de satisfaction intense et une lueur amusée avait brillé dans ses prunelles bleues. Déjà elle n'arrivait plus à quitter son regard.
_Je voudrais juste une chose. Ce sort que tu as utilisé pour qu'on puisse te comprendre, cet après midi, lorsqu'il y avait... Allan... Tu peux me l'apprendre?
Méline s'était empressé de l'aider. Au bout d'une quinzaine de minutes, Arthur avait pu le lancer parfaitement. Et Méline qui n'avait mis guère de temps à l'apprendre s'étonna qu'il n'ait pas cette même faculté.
Et là, ce matin, elle était tellement tendu que tous ses muscles tiraient. Elle n'était pas beaucoup robuste, mais le peu de muscles qui la recouvrait était sévèrement mis à l'épreuve.
Elle se leva sans attendre. Un petit déjeuner lui ferait peut-être du bien? Lorsqu'elle se dit qu'il allait falloir attendre toute la journée pour être débarrassé de cette tension, elle se sentit mal.
Méline s'habilla rapidement, silencieusement, et partit mangé avant que quiconque dans son dortoir n'est ouvert un œil. Depuis le début de l'année elle n'avait eu guère le temps de s'étendre sur les Moldus avec Loveday. Et son amitié avec Lily commençait à se défaire. Le temps donner à ses activités, ses révisions, ses cours, et à présent le Quidditch, ne laissaient aucune place pour sa vie.
En pensant ainsi elle eut un soupir de déception. Si sa continuait ainsi, Lily s'écarterait d'elle, Loveday et toutes les autres ne lui adresserait plus la parole.
Ses pas l'avaient conduite plus rapidement qu'elle ne l'aurait voulu dans la Grande Salle. Mais un miracle voulut bien lui donner une consolation quant à ses pensées moroses: Arthur Londubat était présent à table. Certes, pas seul, mais présent.
_Bonjour, lui dit-il comme elle arrivait, un sourire de contentement au lèvre en la voyant si matinale.
Elle lui sourit, la crispation la reprenant. Elle s'assied maladroitement sur le banc et le jeune homme se déplaça un peu sur le côté, délaissant ses amis pour se poster face à elle.
_Tu es nerveuse?
Méline hocha piteusement la tête, le rouge lui montant rapidement aux joues.
_Sois-le un peu, sa stimule, mais ne te laisse pas emporter. La panique, c'est mauvais. Tous les joueurs sont très gentils.
Il évita volontairement de lui parler de la joueuse qu'elle remplacerait. Ce n'était pas fair-play de sa part, mais il savait, la connaissant, qu'elle refuserait de faire sortir une joueuse pour la remplacer. Elle trouverait ça... mesquin!
_Repose-toi. Cesse de te sentir si mal. Il n'y aura aucun problème, c'est une promesse. Je te veux en pleine forme ce soir pour faire tes preuves.
Il lui sourit chaleureusement et la regarda mangé, l'obligeant à ingurgité le nécessaire pour sa matinée. La faim de Méline avait disparût comme neige au printemps lorsqu'elle avait vu tout ces plats sur la table. Pourtant elle se força. Pour elle. Pour lui.
Après une journée harassante, Méline eut un soupir de soulagement en rentrant dans sa chambre. Aujourd'hui avait été la pire journée entre toutes celles qu'elle avait dû endurer depuis son arrivée à Poudlard. Tête en l'air, elle avait été sermonnée par sa marraine. Nerveuse, elle avait renversé une partie de sa potion sur le professeur Rogue. Et pour finir, malheureuse et dépitée de cette journée plus qu'affreuse, elle avait raté son sort de Loupe devant le professeur Flitwick qui avait parût bien triste et déçu.
Mais le soir était arrivé. Elle se sentait plus légère, sentant approcher la fin de son supplice, alors qu'elle se changeait dans sa chambre.
Elle comprit bien vite que la torture qu'elle avait endurée toute la journée n'était rien en comparaison de ce qu'elle ressentait lorsqu'elle vit les Gryffondors en tenue de vol sur le terrain.
Son sang se figea dans ses veines, et c'est d'un pas incertain, trébuchant et se rattrapant de justesse, qu'elle avança vers eux.
Quelqu'un qu'elle ne connaissait pas vint à sa rencontre lorsqu'elle apparut, près des gradins.
_Le capitaine a dit que personne n'était autorisé à entrer sur le terrain ce soir...
_Sauf la principale intéressée, coupa une voix familière.
Méline eut un soupir de soulagement alors qu'il s'approchait d'elle.
_Que fait la petite Hollow sur le terrain, Londubat? Demanda une jeune femme jolie, d'une voix antipathique.
Elle se retourna vers la personne qui avait parlé, légèrement tremblante. Arthur était là. Il avait dit que tout se passerait bien. Elle était confiante.
_Bien. Laura, j'ai un défi à te faire relever. Bats la petite Hollow, comme tu l'appelles, dans une course, et tout ira bien pour toi. Si elle gagne, elle prend ta place.
Méline eut un hoquet de surprise et de consternation. Elle se retourna; elle avait dû mal comprendre ce qu'il avait dit.
_Ne t'inquiètes pas ma petite Méline. Tu ne l'aimerais pas. Bats-là, je t'en pris, lui chuchota-t-il.
Il lui lança un regard suppliant auquel elle n'arriva pas à résister, bien que le fait de devoir se mesurer à une fille beaucoup plus âgée et mûre qu'elle ne lui plaisait guère.
Elle souffla un bon coup et hocha la tête.
_Tiens, lui dit Arthur en lui mettant un balai entre les mains.
Elle le prit et s'avança vers le milieu du terrain de Quidditch. Elle fit comme si elle n'entendait pas les murmures qui se répandaient dans l'équipe, bien qu'elle en fût sensible :
_Comment pourrais-t-elle battre Laura ? Elle est si fragile, cette petite...
_J'ai entendu parler de son malaise...
_Laura va l'écraser bien qu'elle ne soit pas franchement douée…
_Quelle idée a eu Arthur de l'exposer ainsi !
Mais en jetant un regard vers le capitaine de l'équipe, le regard confiant de celui-ci lui remit quelque peu les idées en place.
Tout va bien se passer. Il a dit que tout allait bien se passer… Il l'a dit ?! Oui oui, tout va bien… se répétait-elle.
Elle monta sur son balai et reconnu un Dragon Blanc, tout comme celui que chevauchait la jeune femme.
_Prêtes, les filles ? Leggere id qui praetero ! Tu as des questions Méline ?
Le visage rouge de confusion, elle hocha la tête et demanda :
Qu'est ce que je dois faire ?
Laura lui lança un regard hautain et éclata d'un rire moqueur.
_Elle ne sait même pas ce qu'elle doit faire !
_Laura ! Je ne lui ai rien expliqu ! C'est ma faute pas la sienne ! Tais-toi ! s'exclama Londubat.
Puis il rejeta toute son attention vers Méline :
_Mikaël va faire le gardien. Le but est d'être le plus rapide à arriver jusqu'aux cercles et de marquer. Simple.
Méline hocha la tête. Au début, lors de ses premiers vols au côté de son protecteur, il l'avait entraîné à ça. Mais c'était ce qu'elle trouvait le plus dur. Mettre des buts...
_Bien. Allez au fond du terrain. Quand je donnerais le signal, vous allez devoir faire chacune trois tours du terrain. Je vérifierais ! Puis vous essaierez de marquer. (Les deux filles hochèrent la tête et allèrent se poster au bout, à l'opposée des cercles que gardait Mikaël) Prêts ? Go !
Les deux filles partirent instantanément. Néanmoins Méline avait moins de réflexe; elle se retrouva derrière Laura. Elle essaya ensuite, arrivé au quart du premier tour, de doubler son adversaire. Mais Laura n'était tout de même pas une débutante: jetant de furtifs regards derrière elle, elle se mettait devant Méline, l'empêchant de la doubler en barrant sa route. Son erreur fût de sous-estimer son adversaire. Méline vit Laura dévier un peu trop sur la droite, vers l'extérieur du terrain, et d'un excellent bond, elle doubla instantanément sa vitesse et dépassa rapidement la jeune femme, non sans mal devant la fureur de celle-ci. A la moitié du premier tour, Méline avait doublé son adversaire.
Laura essaya de revenir à sa hauteur, mais même le lien qui la liait à son balai, comme tout joueur avec son Dragon Blanc, elle ne parvenait pas à revenir. C'est à ce moment là qu'elle vit la différence entre elle et la fillette: on avait l'impression que le balai vivait entre ses mains, qu'il accélérait toujours plus, qu'il donnait le meilleur de lui-même pour satisfaire sa propriétaire momentanée. Et Méline qui ne se rendait compte de rien! Une vague de rage submergea la jeune femme quand elle pensa à sa place perdue d'avance: Arthur lavait devancé. Il avait trouvé une joueuse plus que prometteuse, qui se liait à un balai sans même l'apprivoiser! Ils étaient comme attirés vers elle, tels des billes réagissant à un puissant aimant!
Arthur ne perdait pas une miette de ce spectacle: là-haut se tenait la meilleure joueuse qui lui avait été donné de rencontrer depuis sa première année dans Poudlard. Il était ému, et son corps était crispé d'une envie dont il n'arrivait pas à cacher les effets, ni à en deviner la provenance.
Et en vol, Méline poursuivait sa trajectoire, sous les yeux de tous les joueurs. Même Mikaël ne comptait plus les tours et dévisageait la jeune fille comme si il voyait quelqu'un que jamais il n'aurait imaginé percevoir à l'intérieur de la fragile Méline.
Lorsqu'elle commença à foncer vers ses buts il n'était toujours pas réveillé et la balle fila dans un des buts. Mikaël n'avait pas bougé, Laura s'était arrêté depuis longtemps, et un silence pesant tomba tout à coup. Puis:
_Mikaël, Imbécile! Assena Arthur à son ami, d'un ton tranchant.
Mais il n'en dit pas plus, alors que Méline redescendait. Il savait très bien que si Mikaël n'avait pas été hypnotisé par la petite, il aurait arrêté ce tir facilement. Il faudrait qu'il l'entraîne à ça. A faire des tirs puissants et précis. Celui-là avait tapé le cercle et avait faillit ne pas passer.
Méline se posa en douceur, pas loin des autres joueurs qui s'étaient rassemblés. Laura vola vers les vestiaires atterrit furieusement sur le sol, trébucha et se précipita pour aller se changer, claquant la porte.
Un silence plombé fit à nouveau son apparition. Arthur le rompit en s'approchant de la jeune fille:
_Tu vois, tu as réussis... et haut la main!... Tu es une attrapeuse de Gryffondor... maintenant...
Les mots sortaient difficilement de sa gorge et lorsqu'il serra son épaule d'un geste fraternelle, Méline sentit un frisson les parcourir.
_Est-ce que quelqu'un à quelque chose à ajouter? Continua Londubat d'une voix plus ferme, se tournant vers ses joueurs rassemblés.
_Je voudrais juste dire bravo, bienvenue dans l'équipe et merci pour cette prestation, petite Méline Hollow, déclara Mikaël en atterrissant près d'eux, d'une voix forte.
_Oui, c'était magnifique! Rajouta quelqu'un.
Et d'un coup, tous s'approchèrent et parlèrent en même temps. Méline ne comprit d'abord plus rien. Juste les sentiments d'être heureuse et d'avoir réussi subsistaient.
_Elle a besoin d'un bon entraînement, mais elle fera une arme de poids dans nos matchs! Déclara un Gryffondor.
Arthur sourit et répondit bien fort:
_Oui! Notre arme secrète! Imbattable quand elle saura tirer! A elle toute seule, elle pourrait battre une équipe!
Ils se mirent tous à rire et Méline suivit le rythme.
Lorsque enfin l'effusion de joie prit fin et que le capitaine eut bien appuyer sur le fait que Méline faisait partie de l'équipe mais qu'il ne fallait en parler à personne, Arthur l'entraîna dans le château, en avant, pendant que les autres joueurs restaient à discuter entre eux. Il avait quelque chose à lui dire. Elle ne comprendrait peut-être pas, mais il devait le faire avant de mourir de honte ou de malaise.
Ils marchèrent d'abord en silence. Il l'avait prise par les épaules, d'un geste protecteur, et leurs pas s'accordaient dans une lenteur qu'on aurait assimiler à une marche d'un couple qui retardait au plus leur séparation, au cœur de la nuit. Arthur se sentait étrangement pris d'un bien être à côté de cette enfant dont il avait en quelque sorte la charge et à laquelle il n'avait pas le droit de toucher. Pourtant, il le savait, si McGonnagall ou Potter l'avait vu ainsi, aucun deux n'aurait apprécié la proximité de leurs corps. Il resserra imperceptiblement son étreinte à cette pensée.
Lorsqu'ils arrivèrent au hall, il se décida à briser le silence qui les liait. Il n'oserait pas dire ce qu'il voulait dans la Salle Commune. Autant qu'il le fasse là, maintenant. Il ralentit encore le pas, retenant Méline, jusqu'à s'arrêter définitivement. Alors, elle se tourna vers lui, intriguée.
_J'ai juste quelque chose à te dire. En fait deux. D'abord, tu auras entraînement de Quidditch avec moi tous les week-ends. Je ne veux pas te surcharger en semaine, se serait mauvais pour toi.
Méline hocha la tête, mais elle savait que la deuxième chose qu'il avait à lui dire était la plus importante.
_Ensuite... (Arthur soupira) Je voudrais te dire... qu'il ne faut pas que tu tiennes compte des filles que j'aurais pour les prochaines années! Une seule compte à mes yeux, que je n'aurais sûrement jamais, je viens de le comprendre... Voilà, c'est tout!
Un deuxième soupir, cette fois de soulagement (je l'ai dit, je l'ai dit), s'échappa d'entre ses lèvres.
Méline se sentit désemparé: qu'avait-il dit? Pourquoi le lui avoir dit à elle? Pourquoi maintenant? Elle ne comprenait même pas ces phrases!
Lorsqu'il se remit en marche et qu'il la reprit par les épaules, elle n'opposa aucune résistance. Les deux phrases qu'il venait de lui dire resteraient gravés dans sa mémoire jusqu'à ce qu'elles les comprennent. Et encore, peut-être les resteraient-elles bien plus longtemps!
Ils marchèrent ensuite jusqu'au tableau de la Grosse Dame. Demain serait vendredi, un jour avant le week-end. Un jour avant son premier vrai entraînement!
En entrant dans la Salle Commune, ils furent tous de suite harcelés par les Gryffondors:
_Qu'est-ce qui s'est passé, Arthur?!
_Laura est revenue avec une tête!
_Elle n'a rien voulu nous dire!
_Vous aviez entraînement aujourd'hui, normalement, non?!
Arthur se fraya un chemin vers un fauteuil rouge, entraînant Méline à sa suite. Ils s'assirent, encore attaqués par les autres Gryffondors. Le Capitaine fit un geste pour rétablir le silence et lorsqu'il eut obtenue satisfaction, il fit:
_Je n'ai rien à dire sur ce sujet, sauf que Laura ne fait plus partie de l'équipe. Maintenant laissez-moi raccompagner la petite Hollow. Elle est fatiguée. Je l'ai trouvé dans le couloir, exténuée, continua-t-il, comme pour se justifier.
Il fût content d'avoir bien certifié aux autres membres de l'équipe, que l'entrée de la nouvelle attrapeuse devait rester secrète. Il reprit Méline par les épaules et la conduisit jusqu'à son dortoir. Il la laissa devant la porte, lui souhaitant bonne nuit.
_Et demain soir je veux voir tes devoirs. Si tu as le moindre soucis, dis-le moi.
La jeune fille hocha la tête et entra dans sa chambre. Là, l'attendait Lily.
_Méline! Enfin tu es là! Où étais-tu passée?
Méline eut un sourire et elle n'osa pas mentir à son amie. Elle n'aurait jamais pu. Elle lui raconta son entrée dans l'équipe de Gryffondor, l'aide d'Arthur, et Lily comprit pourquoi elle avait passée une journée horrible, cumulant les remontrances.
_Ne t'inquiètes pas. Je pense qu'aucun professeur n'a vraiment tenu compte de cette journée, lui affirma son amie.
Méline hocha la tête, puis se décida à dire ce qu'elle avait sur le coeur depuis un moment.
'Lily, je dois te dire quelque chose... Tu sais, j'ai bien l'impression qu'on ne se voit plus assez souvent... Je n'aime pas! Je ne voudrais pas que l'on ne se cause plus par ce que je n'ai plus assez de temps. Je ne veux pas te perdre, toi, ma meilleure amie depuis si longtemps!...'
Lily ouvrit grands ses yeux et la regarda, interloquée. Ses yeux devinrent humides mais elle ne laissa pas aller à pleurer.
_Méline, soupira-t-elle. Notre amitié restera présente aussi longtemps que nous vivrons. En ce moment, tu es très prise, je le comprends. Ce n'est pas pour ça que je t'oublie! Si tu veux, tu n'as qu'à me réveiller le matin. Je me lève très bien! On descendra ensemble dans la Grande Salle, on ira beaucoup plus souvent ensemble en cours, on discutera plus! Tout ce que tu veux tant que tu ne dis pas n'importe quoi tel que de te quitter!
La fille Malfoy éclata d'un rire clair et communicatif qui incita Méline à faire de même. Les larmes de joie coulaient sur son visage. Elles s'assiirent et commencèrent à discuter de tout ce qui s'était passé depuis pas mal de temps. Lorsque les trois autres filles entrèrent dans le dortoir, Méline et Lily, chacune couché sur son lit, avaient finis par savoir ce qu'elles voulaient et avaient même parfois l'impression d'avoir été présentes dans les évènements contés. Méline prit à part Loveday et s'excusa de son manque de temps pour discuter avec elle des sorciers et des Moldus. Loveday ne lui en voulait pas et Méline se sentit, ce soir-là, mieux qu'elle n'aurait pu imaginer l'être!
S'endormir ne lui posa aucun problème : fatiguée comme elle était, le sommeil l'emporta bien plus vite qu'elle ne l'aurait voulu, d'ailleurs.
Elle s'éveilla aussi tôt que d'habitude. Sa couverture fût envoyé en l'air, et, sans vergogne elle alla éveillé Lily. Celle-ci, surprise par l'attitude pétillante de son amie, se releva d'un coup, les cheveux devant les yeux, ce qui redoubla un rire réfréné.
_Méline, tu vas toutes les réveiller ! soupira Lily.
_Trop tard, maugréa une voix endormie, venant de la couchette de Tracie.
_Je peux plus dormir, maintenant, dit une seconde voix, venant de Lizzie, tout aussi endormie.
Mais un rire chaud et claire s'éleva du lit de Loveday, alors que la couvertur volait encore plus haut que celle de Méline quelques minutes plus tôt.
_Bon, eh bien maintenant que tout le monde est réveillée, qui va être la première à la douche ? demanda Lily, le sourire aux lèvres.
D'un seul coup, on se serait cru sur un champ de bataille. Un vrai branle-bas de combat !
_C'est moi !
_Non, je suis la première !
_Laissez-moi passée !
_Y a pas moyen, j'y vais !
_...
Les vêtements s'éparpillèrent de partout à une vitesse affolante, et toutes les cinq en même temps se retrouvèrent coincée à la porte : Lizzie, Lily et Loveday dans le chambranle, ne pouvant plus bouger Méline et Tracie, derrière, poussant devant.
Un grand éclat de rire leur échappa. Puis…
_C'est pas dini oui ?
_Je veux dormir !
_Faîtes moins de bruit qui que vous soyez !
Toutes se turent, la main devant la bouche, s'étouffant presque. Lily, au milieu, réussie à s'échappée de la mêlée et se fût elle qui emporta la victoire… enfin c'est ce qu'elle crû.
Plus un bruit ne venait la dérangeait…
Méline, Tracie et Lizzie n'attendirent pas beaucoup pour trouver quoi faire en attendant.
_Pssst ! siffla Lizzie. On lui chipe ses vêtements, d'accord ?
Aussitôt dit, aussitôt fait. Et elles rirent beaucoup lorsque Lily s'aperçut de la supercherie et qu'elle courût à travers le couloir pour les rattraper. Nouvelle « mauvaise » idée de la bande : Méline venait de suggérer la Salle Commune. Elle aperçut Arthur déj ? debout, et lui lança les vêtements sans qu'il comprenne.
Lily arriva, seulement vêtue d'une serviette (ample je vous rassure) qui la couvrait des épaules au genoux, mais qui laissait largement transparaître son corps mince et gracile.
_Les filles je vais vous… commença-t-elle en criant.
Mais la fin de sa phrase mourût dans sa gorge quand elle se retrouva dans la Salle Commune, face à deux garçons. Son âge mûr bien développée, elle se sentit extrêmement mal, d'un seul coup. Une envie de massacre s'insinua et, s'avançant vers Arthur qui commençait probablement à comprendre, elle prit ses vêtements d'un air rageur, et retourna sur ses pas le plus vite possible.
Méline perdit d'un coup son sourire. La blague l'amusait mais elle n'avait pas prévue le regard assassin de son amie. Elle fût la première à faire demi-tour et rejoindre Lily Malfoy.
Elle la retrouva dans la salle de bain, rouge de honte et de colère, déjà habillée (si vite ?!).
Méline lança machinalement le sort de lecture sur les lèvres. Elle s'approcha calmement de son amie.
Lily la vit à la dernière seconde et poussa une exclamation, puis explosa:
_Sa ne te suffit pas de me ridiculiser? Faut aussi que tu me fasses peur comme ça?! J'en ai marre! Ca, ce n'était vraiment pas ce qu'il fallait faire! Ce n'était pas drôle! C'était... vraiment puérile! Je te déteste! Va-t-en!
Mais c'est Lily elle-même qui prit la porte, la claqua à grande force et courût, Méline ne savait où.
Lily, son amie depuis l'enfance, la personne la plus proche d'elle qu'elle ait jamais eu, venait de dire qu'elle la détestait.
Les larmes lui montèrent et elle les laissa couler, avant de se laisser tomber par terre pour pleurer tout ce qu'elle pouvait. Que pouvait-il arriver de pire, de toute façon?!
Voilà! Fin de ce chapitre! Eh oui, on croyait voir un happy end à ce chapitre, manque de bol sa dégringole! Et le prochain chapitre sera... différent! Je peux vous le dire! Je ne peux pas vous dire en quoi mais bon voilà!
Merci à mes petits revieweurs!!! (Eh oui, encore, je suis tellement folle de vous, lol!! ^ô^)
Gros bisous!!
