Bonjour tout le monde !!

Alors, voilà mon suivant!!! Il est arriv ! Oui ! Vous ne rêvez pas !! Une Muse est venue me rendre visite. Alors j'ai gratté, gratté, et voilà ce que j'ai pondu: le chapitre 18!! Ça vous plaît? J'espère!! Bonne lecture à tous!! Et merci infiniment à mes revieweurs!!!

Je vais répondre ici ! Alors, réponses à mes reviews :

Kaoru la belle : Merci beaucoup !!! Kenshin c'est super ! Moi j'adore Ken ! lol ! ) Bisous !!

Luni : Voldy est bel et bien mort, faut pas s'inquiéter pour lui ! Ah ! Bah quand tu as terminer de taper ton chapitre trois, direct, tu le mets sur ff.net, ok ?? Merci beaucoup sinon !! Bisous !!!

Nanou Malfoy : Sister Malfoy !! Lol !! Oui, Arthur est un sadique en vol ! Sa va être drole !! Tu vas aimé ce chapitre !! Bonne lecture !! ô Bisous !!!

Jahanna Malfoy : Merci beaucoup ! J'espère que tu apprécieras cette suite !!

Alinmbc54 : Merci très beaucoup, c'est très encourageant !! Je fais du mieux que je peux ! Bisous.

Marie-Jo : Non, non, Voldy est bel et bien mort (paix à son âme, mdrr !!) Il est six pieds sous terre, c'est pas lui qui fait tout ce remue-ménage ! C'est quelqu'un d'autre ! Bien, donc voila la suite, en espérant que ça te plaise !! Kiss !

Colibri Noir : Ah ! Le mystère Joris ne s'éclaircira que plus tard ! Va falloir attendre !! Merci pour ta review !! Bisous !!!

Ptite Fleur la Fée : Comment as-tu deviner que c'est avec Joris que j'ai prit le plus de plaisir à écrire ? Lol ! C'est clair, je l'adore mon pitit personnage. Alors personne il le touche, ou alors, tout le monde il est mort, ok ?? lol ! Superbe ta review ! Sa change, c'est extrat ! J'ai adoré entrer de nouveau personnage en m'appuyant sur certaines personnes ! D'ailleurs je continues ! - Kiss !!

Scalla : Franchement, je me doutais bien que par le monde, il y avait bien une famille qui s'appellerait Valdemar ! Ouah !! J'adore ces livres... !! Mais je craque (énormément, pour ne pas dire totalement) pour Tyleeeeeeeeendeeeeeeel !! Y a qu'à demandé aux cop's ! lol ! - Enfin, tu es accro ?? o0 Ouah ! J'ai de ses fanss… complètement dépassée... lol ! Merci beaaaaaaauuuuuuucooooooouuuuuup !!!!!!! Dans le prochain chapitre, je vais commencer à mettre tes blagues ! Sa va être drôle !! ) Bisous !! Au prochain chap' !!

Poisson Red : Ouah ! Mon poisson !! Je suis contente que tu viennes faire un tour !! Allez ! Quelques jours encore, et le cauchemar et poison appelé BAC sera finit ! Fat pas désespér !! Bisous !!

Voilà, voil ! Vous êtes tous trop gentils !!

Kiss à tous!!!! Bonne lecture !!

L'enfant du Silence.

Chapitre 18: "Mais c'est quoi cette vie!"

Méline était revenue à la Tour Gryffondor. La disparition subite et la nette douleur de Joris avant qu'il ne disparaisse l'avaient laissé dans une angoisse sans nom... Surtout qu'il avait l'air de mieux la connaître qu'elle-même...

Là-dessus, elle retrouva ses amies dans la chambre.

Méli! Enfin rentré! Où étais-tu passé? On s'est fait un sang d'encre! S'exclama Loveday.

Ah? J'étais... je vous le dis si vous ne le répétez à personne!

Hm? Pas même à Stefan et Jason?

Surtout pas à eux! Répondit précipitamment Méline, se souvenant que les deux frères faisaient partis de leurs équipes de Quidditch respectives.

D'accord! Répondirent les filles après une seconde de réflexion.

... Je suis rentrée dans l'équipe de Quidditch de Gryffondor... Comme poursuiveur!

Eh mais c'est génial!

Bravo!

Félicitation!

Les mots de compliment plongeaient vers elle, tels une marée de gentillesse venue pour la submerger. Elle sourit, un peu embarrassée.

Dis, continua Lizzie, tu ne vas pas t'effondrer comme lors de ton premier match?

J'espère pas! Rie la jeune fille, silencieusement.

Elles la suivirent toutes, un instant, avant de se calmer.

Bon, et si on allait manger? Suggéra Tracie.

Une réponse approbatrice répondit à la jeune fille.

Méline se sentait un peu détacher. Elle ne voulait parler à personne de l'apparition de Joris. Et l'atmosphère présente ne correspondait pas tout à fait à ce qu'elle ressentait en elle.

Alors qu'elles sortaient de la Tour Gryffondor, le professeur Potter les interpella:

Hollow! J'aimerais vous voir, avant le dîner. Est-ce possible?

Méline s'était arrêté, ses yeux s'agrandissant de surprise et de peur: elle savait ce qui l'attendait. Elle eut envie de refuser de voir son parrain, mais s'obligea finalement à rejoindre Harry.

Je suis désolé, chuchota celui-ci, la sentant tendu à l'extrême. Méline hocha la tête en réponse, ne se sentant pas la force de le regarder dans les yeux, ni, d'ailleurs, ses amies.

Son professeur la mena jusqu'à son bureau, où il la fit asseoir. Il se mit face à elle, se laissant tomber sur son fauteuil. Il eut un soupir et Méline le vit rejeter la tête en arrière.

Bien, ce sera tout aussi dur que la dernière fois... Sauf que Arthur ne sera pas présent... Il aide le professeur Rogue.

Méline hocha de nouveau la tête.

Alors recommençons d'où nous en étions, veux-tu?

La question n'en était pas une. Méline se plia à la volonté de son parrain.

As-tu réfléchis à la question que je t'ai posé?

Que je reprenais des forces alors qu'Arthur les perdait? Oui..., dit-elle en relevant légèrement la tête pour qu'il voit ses lèvres.

Bien. Et qu'en a été ta conclusion?

Que je prenais les forces d'Arthur.

Sa réponse avait été sèche, trop pour qu'elle soit convaincante. Si elle avait continué, ses lèvres auraient trembler, ce qui aurait paru comme un tremblement de voix.

Méline, calmes-toi. Rien de grave n'est encore arrivé. Ce n'est que le début de ta vie... Oui, tu as repris les forces de ton ami. Maintenant, je vais t'expliquer pourquoi. (Il commença à faire des gestes, illustrant ses propos) Imagine que tu agonises, ta gorge se contracte, comme tous tes muscles. Le sang passe plus vite, mais en moins grande quantité. Tes veines se resserrent. C'est comme un entonnoir, comme un catalyseur. La magie dans ton corps est pareille. Quand tu fais de la magie, cette magie navigue en toi, en grande ou petite quantité, selon ce que tu veux faire. Elle va plus vite en toi, mais son flux est beaucoup plus restreint. Mais ton corps a besoin de s'habituer à cette magie, c'est pourquoi, lors de ta première année, alors que tu travaillais le sort pour repousser les bêtes de la nuit, tu es tombée dans les pommes. Tu me suis?

La jeune fille écoutait chaque mot de son oncle, chaque intonation. Quand il se leva brusquement, elle sursauta.

Je ne sais pas si tu es prête à cette révélation, mais je veux t'en faire part. Anna, ta mère, m'as tout de suite attiré. Elle était enceinte, et pourtant je savais qu'elle était stérile. Tout à son bonheur, elle n'en a pas beaucoup parlé. Mais lorsque j'ai approfondis le sujet, j'ai découvert plus de choses qu'il aurait été possible de découvrir.

S'arrêtant de faire les cent pas, Harry se tourna vers sa filleule, la regardant fixement:

Anna et Serge ne sont pas... tes géniteurs... Ils sont tes parents seulement par le coeur. Tu as été conçu par la magie même!

Méline s'arrêta tout d'un coup de respirer. Que venait-il de dire?!

C'est comme ça que l'on peut expliquer beaucoup de choses sur ton compte. Tu as une magie qui s'habitue différemment à toi que les autres. La magie... t'aime. Je ne trouve pas d'autre mot. Elle se précipite à toi dès que tu fais appelle à elle. Au lieu de passer délicatement en toi, doucement, et surtout, lentement, elle se précipite et tu l'engloutis. La magie, normalement, vient avec le temps et se fait par rapport à la capacité de ton corps. Toi tu n'as pas le choix: tu as été choisis, et la magie restera à jamais en toi.

Toutes ces angoisses, tous ces événements, toutes ces peines et ces pleurs... Méline n'arrivait plus très bien à tous contenir. Il venait de lui dire... qu'elle était... la fille de la Magie?!

Sans s'en rendre compte, elle venait de former ces mots sur ses lèvres. Harry hocha la tête affirmativement.

Tu es sa fille aimée. Elle t'écoute, te vénère. C'est difficile à comprendre n'est-ce pas? Cette magie qui fait partie de tous, dont tout le monde à besoin... t'écoutes et t'obéis au doigt et à l'œil... La seule chose dont tu dois faire attention, c'est de ne pas bloquer l'accès de ton corps à celle-ci. Sinon, comme la première fois, tu tomberas dans les pommes.

Avait-elle vraiment compris? Tout ce qu'avait dit son tonton bien-aimé, l'avait-elle compris? D'un bout à l'autre? N'avait-elle pas manqué un moment, comme un début, tel que: "Il était une fois, une jeune fille crée par la magie", qui rejetterais sa participation à cette histoire?

Tout est réel, tout est dis... Je ne sais pas si j'ai oublié un mot, une phrase, une idée. Mais maintenant, tu connais ton passé, tu sais ce que tu es, qui tu es, qui sont... tes parents.

Mes parents restent mes parents! S'écria Méline, de désespoir.

Et j'espère bien qu'ils le resteront pour toujours ma Line.

Soupirant, baissant les épaules, l'homme s'assied près de Méline et la prit dans ses bras.

J'ai finit par tout t'avouer. Tu pourrais m'en vouloir de te dire ça... mais... je suis soulagé, de ne plus être le seul au courant.

Maman et papa ne savent pas?

Oh, non! Merlin! Heureusement... ils en souffriraient trop... Tu comprends...?

Méline hocha tristement la tête. Que ferait-elle quand elle rentrerait, et verrait ses parents? Bonjour! Leur dirait-elle? A ce moment, cela sonnait faux dans sa tête. Tout était brouillé. Nul réflexion et nul envie de penser.

Tu devrais aller manger, te requinquer! Dit alors son parrain, d'une voix douce et rieuse.

Ce changement d'attitude provoqua un réel réconfort chez Méline, qui se leva, motivée.

Oui! Hocha-t-elle de la tête, avant d'embrasser affectueusement son professeur de Défense Contre les Forces du Mal, et de partir joyeusement voir ses amis. Harry, seul, perdit son sourire, avant de le retrouver peu après.

Profites bien de cette journée, ma chérie. Bientôt, tu ne pourras plus les revoir...

Méline passa une excellente soirée. Elle relativisa comme jamais elle n'avait eu le courage de le faire. Tout était plus lumineux, plus fluide et limpide. Elle était fille de la Magie, et alors? De si grands parents... Puis Anna et Serge restaient ses parents, à elle seule. Ses parents, dans son coeur et dans son âme.

Stefan et Jason mirent de l'ambiance. Peeves, l'Esprit Frappeur, prit part à leurs hostilités: la guerre contre les professeurs, commençaient réellement. McGonnagall était épargné; ils avaient bien trop peur d'elle. Mais les professeurs Potter, Rogue et Flitwick étaient les principaux touchés.

Rogue arriva dans la salle, affublé de cheveux orangés et dressés sur sa tête, effet du sortilège "Agnaro". Quant au professeur Potter, il dû se débrouiller pour atténuer l'effet de la potion que lui avait concocté les deux frères et Lily: la décoction "tic tac tic" ne lui faisait plus que quelques gestes automatiques à la place de quatre toutes les minutes. Et enfin le professeur Flitwick avait hérité de la magie des trois "pseudos Maraudeurs" une main de deux mètres cinquante et d'une autre de trente centimètres... Il faisait peur à voir! Mais le petit groupe était sans souffle après plusieurs minutes, face "au désastre"! Ils avaient trop rie pour conserver un visage angélique. McGonnagall ne les punit pas. Au contraire, ils pouvaient la voir tenter de calmer un certain fou rire s'emparer d'elle.

En fin de soirée, tout fût remis en ordre, au grand damne de nos amis! Pendant la nuit, les professeurs complotèrent contre eux. La vengeance était devenue un plat qui se mangeait tard le soir. Grâce à Harry Potter, les professeurs avaient pris pour habitude de se venger sournoisement, mais sans passer par des sorts difficiles. De simples sortilèges, potions ou invocations étaient utilisés. Ils se divertissaient très bien ainsi! Ils ne prirent pas la peine de faire d'exception: Méline, Lizzie Tracie et Loveday furent des victimes tout autant que les vrais investigateurs. Le lendemain, un fou rire général accueillit les amis, qui prirent tout à la rigolade, comme l'espéraient les professeurs.

Affublés de couleurs voyantes sur leurs cheveux, des yeux de couleurs fluo, les ongles peints en jaune ou en vert phosphorescent, ils entamèrent un jeu qui firent lever les cheveux des trois fauteurs de troubles: les jeunes changèrent leurs tenues stricts de Poudlard, en robe tout aussi voyante, avec les signes de leur Maison respective, en gros.

Harry Potter et ses amis finirent par utilisé le "Finite Incantatum" sinon, d'autres allaient prendre tout cela au sérieux et imité ces fous!

Enfin, Harry finit par prendre Méline en tête à tête. Ce qui l'avait à lui dire ne lui ferait certainement pas plaisir. Les vacances de Noël commençaient demain.

Tu vas devoir partir. Et je ne pense que tu reviendras pour la reprise des cours...

Comment ça?! S'exclama Méline, foudroyant son parrain du regard.

Il faut qu'on t'éloigne de Poudlard. Je ne vais pas tout t'expliquer, mais tu es en danger ici. Quelqu'un t'en veux particulièrement...

Qui?! Pourquoi?!

Hm... Je ne te dirais que deux choses: une prophétie a fait son entrée... Et quelqu'un est au courant... de tes origines.

Alors, je vais rentrer chez moi?! Je ne veux pas! Je n'ai pas peur!

Harry sourit, fier.

Je sais... tu as mûris. Ce soir ton premier et dernier match de Quidditch de cette année se déroulera. Tu en auras au moins fais un...

Alors après les explications qui détruisent ma vie, une sortie à l'anglaise du Collège?! Mais c'est quoi cette vie?! J'en veux pas moi! Je n'ai rien demandé!

Méline tu vas te calmer! S'écria son professeur. Merlin! J'avais jamais élevé la voix sur toi! Alors, s'il te plaît! Calmes-toi!

Que je me calme!? Je suis venue au monde pour vivre, et on me retire ce droit!

Arrêtes de dire des âneries!! C'est n'importe quoi, tu m'entends?! N'importe quoi! Tu vas juste devoir te retirer d'ici pendant quelques temps! Je viendrais te faire cours chaque soir, pour la magie! Et tu ne rentres pas chez toi!

Cette dernière affirmation arrêta Méline dans son élan.

Et je vais où, si ce n'est pas chez moi?

Tu vas aller dans une ville moldu. Tu suivras des cours normaux. Je peux te dire que tu vas galérer ma petite filleule! Rajouta-t-il, ne pouvant s'empêcher de se moquer d'elle.

Galérer?! Je suis la meilleure élève de ce Collège, je m'en sortirais!

T'as tout faux ma grande! L'école chez les moldus, ce n'est pas du tout la même chose. Tu seras hébergée par des gens moldus mais qui connaissent néanmoins ce monde.

... Des Cracmols?

Oui. Et évites de le leur rappeler.

Je connais les bonnes manières quand même!

Finalement, tu as vraiment grandis... Enfin bref. Tu connais pas mal de chose sur les moldus. J'espère que tu t'en sortiras...

Mais oui, tu t'inquiètes pour rien Harry! Je me suis toujours sorti de tout...

On dirait vraiment moi à ton âge... Aussi tête de mule et casse-pieds.

Merci...

Oh mais de rien, Méline.

Méline renifla de dédain et fit demi-tour. Comme ça elle allait partir et rester plus que deux jours dans le monde moldu? Ca allait être très intéressant tout ça, finalement! En fait découvrir de nouvelles choses était beaucoup plus intéressant que de rester à sa maison.

Enfin, il fût l'heure tant attendu du match de Quidditch! Le premier pour les Gryffondors, et le dernier pour Méline. Elle était un peu déçue de devoir à nouveau quitter une équipe... Mais aujourd'hui, elle allait faire un malheur! Elle le voulait, elle l'aurait ce Souaffle! Et cette victoire, par la même occasion!

Bien! Je n'ai pas grand-chose à dire, commença Léo. Les discours, vous savez...(il fit un geste de la main, comme s'il écartait un voile entre lui et ses joueurs). Je veux que ce match fasse honneur à Gryffondor! Faut qu'on gagne pour prouver ce qu'on vaut et faire peur à toutes les autres équipes dès le début! Ok?

Faire mieux que 130 à 30? Demanda plaintivement Philippe.

Oui, répondit Léo d'une voix froide.

Tous se recroquevillèrent sous ce ton, même Méline. Mais elle eut un sourire. Elle voulait jouer à présent! Une voix amplifiée par magie retentit:

C'est maintenant que commence le match! L'entrer des équipes va se faire sous les applaudissements j'espère!

C'était un Serdaigle qui présentait le match. Serpentard contre Gryffondor, il n'y avait pas meilleur arbitre!

L'équipe de Serpentard! Mikaël en gardien! Puis vient Arnold le capitaine et premier poursuiveur, Joaquim et Gilles! Joyce et Paul, nos batteurs et notre Attrapeur fétiche... Stefan!!

Méline pouvait le voir en pensée, Stefan, cet étrange garçon, son ami, faire tourbillonner son bras pour attiser la clameur du publique! Il était doué pour cela! Des vestiaires, les joueurs purent entendre les cris augmenté de volume. Ils eurent tous un frisson.

C'est partit, murmura Léo, en ouvrant les portes, alors que l'animateur Serdaigle les nommait:

Les batteurs Loïs et Frédérique! Et enfin l'attrapeur... Kyle!!

Quand Méline fit son apparition, la clameur baissa. Elle savait quel effet cela allait faire, qu'on se rende compte de sa présence... Mais là, cela faisait mal! Et pourtant... elle allait leur montrer! Elle allait leur montrer ce qu'elle valait!

Elle aperçut alors Stefan, le visage blême.

Mé... Méline?!

Celle-ci s'arrêta tout près de lui.

Stefan! Surpris? Tu vas souffrir!

Voyons voir ça, s'exclama son ami, finissant par sourire, moqueur, avant de prendre de l'altitude et de se positionner. Méline fit de même.

Le sifflet retentit et Méline se précipita sur le Souaffle. Son Dragon Blanc était beaucoup plus utile que les Foudres Lumineuses. Il lui permettait d'avoir un temps de réaction beaucoup plus rapide!

Méline agrippa le Souaffle et se précipita sur les buts adverses. Aucun joueur ne vint tout d'abord l'empêcher d'avancer.

Ils croient que je suis tout aussi stupide que lors de ma première année... Ils vont être servi!

Fondant sur le gardien, elle le feinta trop facilement et passa au travers d'un des cercles sans aucune difficulté. Une clameur s'éleva des tribunes.

Premier but de Gryffondor, par Méline!! Ca commence chaudement!

Les Serpentards, humiliés apparemment, partirent à l'attaque lorsque le sifflet donna la remise en jeu. Méline intercepta le joueur qui avait la balle. Le jeune homme avait vu qu'elle ralentissait en face de lui, et Méline avait su à l'avance à qui était destiné sa passe. Elle s'était précipitée sur la gauche, pendant que le joueur envoyait le Souaffle. Méline avait soupiré d'aise: c'était beaucoup trop simple!

De mouvements rapides, saccadés et aléatoires, elle passa plusieurs joueurs et évita de justesse un cognard. Arthur va me tuer... Elle fit la passe à Pascal, le kamikaze, et le suivit en retrait alors qu'il marquait le second but de la rencontre.

Les Serpentard, petit à petit, comprirent que le pivot de l'équipe était Méline. Il y avait déjà 60 à zéro, et ils désespéraient.

Il faut au moins sauvé notre honneur! Marquons un but! Cria l'un des joueurs.

Ils essayèrent tout d'abord de bloquer le jeu du premier poursuiveur, mais ils se rendirent compte que Méline n'était pas la seule bonne joueuse de l'éuipe, bien qu'elle les dépassa tous: Pascal et Thibault arrivèrent à marquer trois fois, avant que les jeunes de l'équipe adverses se rendent compte que ce qu'ils faisaient étaient vain: ils étaient battus...

Méline profita d'un de leur relâchement pour attraper le Souaffle et faire de cette rencontre un souvenir dans toutes les têtes ici présentes.

La jeune muette, s'accapara donc le Souaffle et fit un signe à son équipe. Les deux poursuiveurs s'arrêtèrent et la regardèrent, sachant ce qui allait arriver. Les deux batteurs la protégèrent tout le long de son action et l'attrapeur essaya tout autant de ne pas la gêner et de retrouver le Vif d'or.

Méline fit signe aux Serpentards de s'approcher. Ils comprirent tous tout de suite qu'elle voulait se mesurer à eux. Et pour eux c'était une chance à ne pas manquer! Si ils attrapaient le Souaffle, ils pourraient sûrement marqués!

Ils volèrent doucement vers elle. Méline s'élança d'un coup, flirtant près du balai du premier joueur, celui-ci faillit d'ailleurs tomber, lorsqu'elle passa à sa droite, d'un seul coup! Ensuite, le deuxième joueur arriva juste derrière. Méline piqua vers le sol et il la suivit. Le troisième joueur apparût devant elle. Les deux garçons commencèrent à s'approcher pour être à sa hauteur et la prendre en sandwish. Le sourire aux lèvres, Méline les laissa s'approcher. Le sol, lui aussi, commençait à dangereusement s'élancer vers eux !

A présent tous les trois côtes à côtes, les Serpentards hésitèrent une seconde... Le sol... Ils allaient être pulvérisés à cette vitesse. D'un commun accord, ils essayèrent de quitter Méline, mais c'était trop tard pour eux: ils s'écrasèrent sur le sol. Leur geste brusque pour remonter avait lamentablement échoué. Méline quant à elle, avait anticipé toute la situation, et réussit à remonter pour se mettra juste au-dessus du sol. Son mouvement avait été moins cassé que les deux autres, et elle s'amusa à remonter en tourbillonnant. Un cognard lui effleura l'épaule et elle sentit une douleur à cette endroit: il l'avait finalement touché. Elle sentit, par un vent plus brusque dans son dos, qu'il revenait. Elle fonça vers un Serpentard et l'effleura; le Cognard changea de cible et s'attaqua à ce second joueur. Méline s'arrêta donc plus loin pour voir qui pouvait encore l'empêcher de marquer, à part le gardien bien sûr. Elle ne vit rien et décida donc de lancer son Souaffle dans un des buts.

Le gardien se tenait devant celui du milieu, l'air un peu perdu. Il devait se demander quoi faire...

La jeune fille sourit et s'approcha lentement des buts. Un sifflement d'air derrière: elle se décala imperceptiblement et évita n nouveau Cognard. Celui-ci alla se déchaîner sur le gardien qui, prit au piège, dû bouger. Méline, elle, ne bougea pas, et attendit que le gardien fût revenu. Etonné, celui-ci se sentit d'un coup encore plus mal à l'aise!

Plus aucun bruit ne s'échappait des tribunes; tous fixaient la jeune fille, le Souaffle sous le bras. Qu'allait-elle donc faire?

Les cheveux châtains et blonds flottant derrière elle, la muette s'attaqua d'un coup à son but: un score mémorable, par une joueuse mémorable!

Elle s'élança, fonçant sur le gardien. Au dernier instant, elle laissa tomber le Souaffle... qui atterrit dans les mains de Pascal. Celui-ci, sans attendre, marqua un nouveau but. C'est à cet instant là qu'une clameur s'échappa des tribunes, un forte clameur qui indiqua aux joueurs que le Vif d'or venait d'être attrapé.

Gryffondor gagne avec un total de 420 points à 0!! Score élevé! Mais qui va pouvoir vaincre cette équipe?! Bravooooooo!! C'est vraiment incroyable!! Allez Serdaigle! Faut pas s'en faire, on est les boss...

Une acclamation accueillit la descente des vainqueurs, coupant la voix de l'animateur qui ne se sentait plus trop... L'équipe entière encercla Méline et Kyle avant de les prendre sur leurs épaules en ovation.

Méline croisa le regard fier d'Arthur et elle lui répondit par un clin d'œil heureux. Jamais elle n'avait pensé que cela ferait autant de bien que d'être aimée par ce que l'on sait faire!! La gloire était quelque chose de très enivrant!

Le soir, une fête dura jusqu'à ce que le professeur Potter finisse par entré et calmer le jeu... Méline et Kyle en étaient bien sûr les vedettes! Une soirée mémorable pour Méline, qui lui fit oublier pendant un instant, son départ le lendemain... Mais un regard de osn parrain le lui rappela, alors qu'elle montait comme les autres dans son dortoir.

Méline ne parla pas de son départ à ses amis. Harry l'en remercia le lendemain, la félicitant avant de l'envoyer dans le Poudlard Express avec les autres élèves qui partaient. Mais il n'avait pas pensé à une autre personne...

Méline! J'ai appris! S'écria une voix masculine, se jetant sur elle et la prenant dans ses bras. C'était Arthur.

Les élèves présents furent très surpris: le professeur était humain? Oui, oui, il avait des amis, un professeur, et une vie aussi...

Mais pourquoi on me l'a pas dit plutôt?!

Tu te serais trop inquiété?...

Harry m'a proposé de te donner les cours, lorsqu'il ne serait pas là, pendant que tu seras chez les Hampton.

Méline hocha la tête, se disant: Alors voilà leur nom...

Je m'inquiéterais toujours pour toi, tu sais... Et puis je...

Pendant quelques instants, face à Méline, il parût se demander quoi dire, ou comment le dire.

Oui? L'encouragea Méline.

Je voudrais que tu réfléchisses à quelque chose, pour moi. Dis-moi... j'aimerais... que... je suis ton ami, mais je voudrais... Je ne sais pas comment dire cela....

Le jeune homme sourit maladroitement, regardant Méline dans les yeux. Elle su ce qu'il voulait lui demander et en rougit.

Tes yeux... te trahissent, Prince.

Autant que ça, demanda le concerné, un petit sourire sur ses lèvres en s'approchant d'elle. Et que disent mes yeux?

Mais à présent Méline n'avait d'yeux que pour ses lèvres! Ces lèvres qui s'approchaient...

Tes yeux doivent dire la même chose que les miens... Emb...

Elle ne pue même pas continuer. Il avait déjà posé ses lèvres sur les siennes. Il ne fit rien d'autre, goûtant plus profondément dans son coeur, à la beauté et au toucher de ces lèvres. Il leur était arrivé si souvent de s'embrasser ainsi! Pourtant, ce baiser était bien plus... Et il en aurait redemandé, si quelqu'un n'avait pas raclé sa gorge pour les rappeler à la réalité.

P... Prof... Professeur..., bégaya Arthur encore sous le choc, se tournant vers Harry Potter, qui lui montrait d'un air amusé, les élèves qui ne bougeaient plus.

Méline n'osa rien dire. Elle rougit de plus belle et glissa ses doigts sur ses lèvres. Elle aurait voulu recommencer tout de suite.

Méline, monte dans le train, il va partir! Dit son parrain, la ramenant à la réalité.

Se tournant vers lui et interdisant à Arthur de voir ses lèvres, elle fit la grimace à Harry et lui dit:

Tu me le revaudras cher parrain!

Oh mais, je t'attends, répondit celui-ci en un sourire espiègle.

Arthur les regarda alternativement, pendant que Méline montait dans le Poudlard Express.

Mé... Méline! S'exclama-t-il, juste avant que le train ne parte. Tu réfléchiras?!

Ses yeux suppliaient silencieusement la jeune fille, et elle en fût plus émue qu'elle ne le laissa paraître.

C'est déjà réfléchis, mon Prince à moi... répondit-elle en souriant rêveusement à son petit ami.

Car il l'était, dès à présent. Il l'était depuis ce baiser qui avait enflammé ses lèvres!

Arthur lui répondit d'un sourire charmeur.

Alors à bientôt... Line...

Ils se regardèrent, se fixèrent jusqu'à ce que le train ne tourne et les sépare. Voilà une chose incroyable qui venait de se produire. Un chose qu'elle n'aurait jamais pue imaginée être vraie... Arthur l'aimait! Ses yeux parlaient bien plus que sa bouche... Enfin, à un certain point!

Cette idée la fit rougir furieusement.

Merlin, il vient de m'ensorceler! Se dit-elle, rétrécissant ses yeux. Déjà avant... Mais maintenant...

Ses pensées n'étaient plus tout à fais cohérentes et elle s'amusa d'elle-même. La journée avait été faite de mauvaises choses, et de merveilleuses. Ses amis devaient se demander où elle était passé, et peut-être Harry était-il entrain de le leur expliquer... vaguement. Personne à l'exception de quelques Aurors et des professeur Potter et McGonnagall n'étaient au courant.

Méline était seule dans son wagon, et ce n'était pas pour lui déplaire... La solitude faisait parfois du bien. Elle prit son temps pour se changer et pensa à sa vie. A tout. Elle se sentait tout à fait à l'aise et reposée quand elle arriva à King's Cross.

La nuée d'élèves qui sortaient du train l'étonna. Puis elle les suivit. Un par un passait du quai 9 ¾ au quai entre les voies neuf et dix, côté moldu.

Au dehors elle trouva tout de suite la famille qui l'accueillerait. Ils étaient quatre. Une mère, un père, l'air gentil, un fils de dix-huit ans et une jeune fille de douze ans, à peu près. Tous cracmols. Méline avait pitié d'eux. La magie faisait tellement partie d'elle-même qu'elle n'arrivait pas à imaginer sa vie sans!

Monsieur Hampton? Demanda-t-elle au père qui paraissait le plu pacifique de la famille.

Méline Hollow? Demanda-t-il en réponse, un sourire étirant ses lèvres, le rendant plus juvénile qu'il ne l'était.

La jeune fille hocha la tête. Elle n'avait montré ses lèvres qu'à lui seul, c'est pourquoi la mère s'approcha et demanda:

Tu es sûr que c'est elle? Elle n'a rien dit...

Elle est muette, chérie. Je te l'ai déjà dit je crois.

Muette, s'exclama la jeune fille. Comment peut-elle être sorcière, sans voix? Demanda la fillette, étonnée.

Comme ça, voilà tout, répondit la jeune fille en se tournant vers la fille et la mère.

Comment... Je sais lire sur les lèvres? S'étonna la jeune fille, approchant nerveusement sa main de sa bouche.

Non, répondit Méline, amusée. C'est moi qui fais ça... Enfin, la Magie.

Puis elle sourit, et le père proposa enfin de sortir de la gare. Méline remarqua que le garçon était toujours silencieux. Il devait être furieux de l'arrivée d'une inconnue. C'était sûrement cela. Méline sonda sans trop savoir pourquoi et comment, son aura. Elle en fût médusée! Son aura était d'une blancheur incroyable. Il était pourvu de magie! Pourquoi n'était-il pas sorcier?!

Elle garda pour elle ses spéculations et suivit la famille Hampton.

Nous habitons près de la gare. C'est très pratique! Dit le père, jovial, détendant l'atmosphère gênée.

Méline sourit de cette attention.

Dis-moi, tu as déjà rencontré des grands sorciers? Lui demanda la fille.

Comment tu t'appelles? Lui demanda à son tour Méline.

Alexandra! Mais on m'appelle Alex.

Eh bien, oui, Alex, j'ai rencontré quelques grands sorciers...

Oh! Tu connais Harry Potter, le Survivant? Demanda-t-elle, les yeux brillants.

Oui, je le connais, dit Méline, ne s'épanchant pas sur le sujet. C'est un des professeurs de Poudlard...

Ah bon? Commença à dire le jeune homme. Et... tu as aussi rencontré le Ministre? Il paraît qu'il tient son rôle bien mieux que ne le faisais Fudge...

Il m'a l'air d'être bien trop mûr pour son âge, celui-là... se dit Méline avant de répondre:

Eh bien, oui, aussi, je l'ai déjà rencontré... Comment t'appelles-tu toi?

Andrew!

Méline hocha la tête en souriant. Andrew avait enfin ouvert la bouche. Elle était contente. Elle ne l'espérait plus, en fait...

Enfin, la petite famille arriva à destination. La rue où habitait les Hampton était très calme et jolie. Méline en fût heureuse... Elle se sentait déjà presque chez elle!

Bienvenue! Lui dirent-ils en souriant, alors qu'elle franchissait le seuil de la maison.

Elle trouva cet accueil très chaleureux et en fût très touchée... Ce repos risquait d'être très plaisant, loin de toute les formalités du Collège... Puis c'était les vacances!

Je vous embrasse tous ! Et sachez que le prochain chapitre est le plus long que j'ai écrit ! J'espère qu'il vous plaira ! En attendant, reviews s'il vous plaît. C'est bon ! J'adore !! J'en boufferais à tous les repas ! )

Ima

Passage du chapitre 19 :

«

Ne pose pas de questions inutiles. Les réponses ne viendront qu'avec le temps, pas avant, pas après...

Cette réponse ressemblait tant à celles de Harry que Méline écarquilla d'autant plus ses yeux.

Viens! Puisque tu es calmée, ainsi, nous allons aller au Collège, pour ton inscription. Prépares-toi, tes affaires sont dans le placard, là, et ton sac aussi. Tout a été préparée. Tu viens au salon quand tu es prête!

Méline hocha la tête, un peu en colère. Il ne se souciait même pas qu'elle soit tombée... Il était tout d'un coup moins gentil que ce qu'elle avait imaginé. Quand il ferma la porte, elle se releva doucement. Rien de cassé, c'était déjà ça... Ensuite, son coude? Il allait avoir un bleu et une belle bosse, rien de plus. Finalement, il se serait inquiété pour rien, s'il l'avait fait.

Puis, sans perdre une seconde, de peur de se faire à nouveau railler, elle s'habilla et prit le sac qui se trouvait dans le placard. Elle allait avoir du mal à s'habituer à porter des vêtements moldus 24heures/24... Mais bon! Si c'était le pris à payer pour s'amuser ici...

Elle prit soin de cacher sa baguette dans son jean. Avec un sort, elle avait confectionné une poche tout en longueur pour Gwena... Sage intention dont se fichait pas mal la baguette, apparemment.

Enfin, Méline descendit rejoindre le père de famille, un peu mal à l'aise dans ses habits: la jupe était beaucoup trop courte, quand on la comparait aux robes sorcières! Et le haut était étouffant. Elle se sentait compressée et en même temps, trop déshabiller...

Bien. Ta cravate n'est pas assez serrée. Laisse-moi faire ça...

D'un coup de main habile, le père Hampton resserra le noeud autour de son cou. Ca ne plaisait absolument pas à Méline, mais elle garda son calme.

Il te va très bien, cet uniforme! Bien, nous allons y aller alors!

Avant qu'ils ne partent, Méline lui attrapa le bras et lui demanda son nom, quand il se tourna vers elle.

Andrew. Comme mon fils, répondit celui-ci en souriant. Et ma femme s'appelle Anecy.

Drôle de nom...

Pas tant que cela quand on connaît ses origines, dit mystérieusement l'homme en se dirigeant vers la porte d'entrée.

»

Voilà, voila !