Coucou !! Mon chapitre est arriv !! Il est plus long que tous les autres !! Je suis assez fière de lui par ce que j'ai bien aimé l'écriture ! Ca se bouscule pas mal ! Surtout à la fin !! Alors j'espère que ça vous plaira !

Ce chapitre est dédié à mon Poisson Rouge adoré! Tu verras pourquoi et puis par ce que je t'adore aussi!!!!

Je réponds aux reviews en début de chapitre !! Alors, alors, mes chers revieweurs que j'adore !! :

Kaoru la belle : Merci beaucoup ! Jolie cri, lol ! C'est très gentilleuh !!

Popov : Merciiiii !! Terrible… lol ! J'aime bien ! - Puis je ne sais pas encore combien de temps exactement elle va stagner chez les Hampton… On verra bien !! ô Bonne lecture, pour ce chapitre !!

Aliembc54 : Eh oui, ça commence pas à t'embrouiller, sa va ?? J'ai peur qu'il y en ait qui soit perdue, lol !! ) ! Enfin ravie que ça te plaise ! Merci, merci !!!!!

Luni : Le troisième ? C'est le meilleur de la trilogie !! Je l'ai adorée !! Puis Ande'sha était plus présent, donc c'est normal ! lol !! Enfin merci beaucoup !! Puis tape vite ton histoire, non ais oh ! Fais profiter les autres !!!

Kyarah : Eh ouai, tout le monde attendait le MH/AL, le voil !!! Ca t'as plu ?? J'suis contente !! Enfin ce chapitre est un de mes préférés, alors j'espère qu'il te plaira aussi ! Sinon, oui, Méline n'est pas aussi simple sorcière qu'on pouvait le croire (enfin à un point donné, quand même !) Et bonne lecture bien sûr !!!! ô Bisous !!

Scalla: Toujours contente de te retrouver!! C'est extra ce que tu fais, lol!! Enfin merci beaucoup!! Ouah, t'es accro! J'ai des lecteurs accros à mon histoire? Incroyable! Merci beaucoup, beaucoup!! Bonne lecture, installes-toi bien!

Sandy: Tu verraaaaaaaas!! Lol! Merci pour la review!!! Bonne lecture à toi!

L'enfant du Silence

Chapitre 19: Grande Journée

Après être arrivés, le père, la mère et les enfants Hampton avaient été très amicaux... La famille avait conduit Méline à sa chambre. Ils s'endormirent tous très vite.

Le lendemain arriva vite. Aucun rêve n'avait troublé le sommeil de la jeune fille, et elle fût heureuse de se réveiller d'elle-même.

Sortant de la torpeur du sommeil, elle mit quelques secondes à comprendre où elle était. Monde Moldu! Elle était dans une maison moldu! Elle allait passer quelques temps ici!

Un sourire flotta sur ses lèvres quand elle se souvint d'hier, avant de prendre le Poudlard Express... Arthur...

Elle se leva, de bonne humeur et ouvrit sa porte.

Alex, qui passait par là en courant, s'arrêta et lui sourit:

Bonjour! Tu veux que je te conduise dans la cuisine, pour le petit-déjeuner?

Oh... Je peux prendre une douche avant?

Bien sûre! C'est juste à côté de ta chambre, là, à ta droite.

Alex lui montra du doigt une porte, lui sourit à nouveau et reprit sa course. Méline, quant à elle, prit ses affaires et alla dans la salle de bain. Elle prit une douche rapide et descendit les escaliers qui menaient à l'étage du dessous. Se dirigeant grâce aux voix, elle trouva la cuisine.

Bonjour Méline!

Salut!

Tu as bien dormi?

La bonne humeur matinale était communicative. Méline sourit à tous et s'assit. On lui servit un verre de chocolat. Pas de jus de citrouille, première envie et déception. Le jus de citrouille était toujours sa boisson préféré, tout comme la citrouille était le parfum qu'elle aimait le plus...

Méline, aujourd'hui on va aller tous les deux t'inscrire au Collège d'accord? Toi et moi, cette après-midi, lui dit Monsieur Hampton

La jeune fille hocha la tête en réponse. Alexandra continuait d'avoir des gestes rapides. Elle semblait pressée.

Alex! Tu es encore en retard!

Oui, maman, je sais... Je me dépêche!

Et elle disparût en coup de vent. Son frère était plus posé et moins brusque. D'un naturel sombre et mystérieux, il devait pas mal attirer l'attention...

Andrew. Ton bus passe dans un quart d'heure, lui dit sa mère.

Oui, je sais. Je suis prêt.

Il se leva et partit vers sa chambre.

Bien, Méline tu as ta matinée, tu peux ranger tes affaires. Nous partirons après le déjeuner, dis Mr Hampton à la jeune fille. Celle-ci lui répondit d'un sourire. Avant de pouvoir quitter la cuisine, elle vit repasser pour la dernière fois Alex. Sous ses appréhensions entourant la famille Hampton, Méline décida de reproduire l'état dans lequel elle était quand elle avait sondé Andrew. Elle y arriva facilement, en moins d'une seconde. Son apprentissage de la copie était parfait à présent. Elle pue voir l'aura d'Alex. Et ce qu'elle y vit fût une réelle surprise pour elle... Une aura encore plus pure que celle de son frère était en elle. Ce n'était pas des Cracmols, elle en était sûre et certaine à présent... Mais qui étaient les Hampton alors, pour refuser l'accès de Poudlard à leurs enfants?...

Elle se refusa à se faire une conclusion trop hâtive de la situation.

Calmement elle retourna à sa chambre. Lentement, pendant cette matinée pluvieuse et même un peu neigeuse, elle rangea ses affaires. Elle regarda attentivement sa chambre. Elle était très simple. Seul les murs avaient de la vie avec leurs couleurs marbrées. Le reste était sobre avec une simple armoire pour ranger ses affaires, une petite commode et un lit. Une fenêtre était présente, et Méline trouva l'idée qu'elle se trouve juste au dessus de la tête du lit excellente!

Après que ses affaires soient rangées, elle s'installa sur le lit. Ne rien faire était une activité qu'elle n'avait pas beaucoup exercé dans sa vie... Et, finalement, elle n'aimait pas!

Elle prit sa baguette de sa poche. Elle la gardait toujours prête à l'emploi, non loin de sa main.

Bien... Que faire? Hm... Et si on essayait le "Leviame"? Personne ne l'a encore réussi... On n'a fait que la théorie, mais voyons voir...

Se concentrant, Méline s'assied sur le sol. Elle ferma tout d'abord les yeux, puis les rouvrit lorsqu'elle sentit qu'elle était suffisamment accaparée par la concentration sur ce sort. Enfin, elle leva sa baguette au dessus de sa tête, et la dirigea à peu près vers ses pieds.

"Leviame!" pensa-t-elle fortement.

Elle sentit le toucher de ses pieds sur le sol faiblir. Elle décollait. Elle s'envolait! Elle avait réussit!

Alors qu'elle pensait cela, le sort s'arrêta de fonctionner et elle tomba sur le sol, lourdement.

Presque! J'y étais vraiment presque! Allez, on continue...

Pendant un peu plus d'une heure Méline essaya de perfectionner son sortilège pour voler. A la fin, couverte de sueur, elle arrivait à faire le tour de la pièce en lévitation.

Pas mal. Pas génial, génial, mais pas mal. Si je n'étais pas aussi fatiguée, j'y arriverais beaucoup mieux! Ah, je sais pourquoi! On va voir...

Elle venait de repenser aux paroles de son parrain. Catalyseur. Elle devait laisser la magie passée en elle, ne pas la retenir. Et surtout s'empêcher de fermer l'accès à son corps pour la magie.

En fermant les yeux, elle comprit que c'était exactement la bonne méthode: elle se sentait moins fatiguée, plus présente dans ce qu'elle faisait. Elle maîtrisait mieux ce qui arrivait.

Je suis sûre que je serais capable d'inventer un sort ainsi... Ca ne doit pas être trop difficile... Qui n'a jamais essayé?

Mais avant tout, il fallait qu'elle réussisse celui-ci.

Allons-y...Leviame!

Elle sentit tout d'un coup que quelque chose se précipitait en elle. Quelque chose qu'elle n'avait encore jamais sentit. Cette chose venait d'on ne savait où et s'infiltrait en elle. Ou plutôt elle se précipitait en elle.

C'est la Magie... Harry avait raison. Elle se déchaîne pour arriver jusqu'à moi!

Cette constatation l'étonna. On aurait dit un enfant ayant éperdument besoin de sa mère. Une nymphe céleste cherchant désespérément sa robe de plume pour survivre et quitter cette Terre.

Méline essaya tant bien que mal de contrôler cette force, mais ce fût peine perdue: submerger, elle ne pue que refermer l'accès à son corps.

Lorsqu'elle toucha le sol, elle sue que sans même s'en rendre compte, elle s'était élevée dans les airs. Et vu la chute, elle n'était pas à deux centimètre du sol...

Aïe! Ne pu-t-elle s'empêcher de crier intérieurement. Et le léger cri sortit de sa bouche.

Elle était tombée lourdement, allongée. Son coude avait prit un bon coup.

Le père Hampton ouvrit férocement la porte de la chambre, en s'écriant:

Que se passe-t-il?!

Puis il perdit son angoisse pour laisser un sourire moqueur apparaître sur son visage, et il la nargua tout en croisant ses bras et en s'appuyant sur le chambranle de la porte:

Alors, impossible de se contrôler, petite fille?

Méline comprit qu'il la taquinait. Mais il était sûrement loin d'imaginer ce qui s'était passé à l'instant...

Aïe... C'est juste que je n'aie pas très bien réussis mon sort... Et il était difficile! Se défendit-elle.

Ah? Un sort difficile? Le Leviame n'est presque utilisé que par les experts, j'avoue. Mais pour toi, s'aurait dû être beaucoup plus simple!

Comment...?!

Ne pose pas de questions inutiles. Les réponses ne viendront qu'avec le temps, pas avant, pas après...

Cette réponse ressemblait tant à celles de Harry que Méline écarquilla d'autant plus ses yeux.

Viens! Puisque tu es calmée, ainsi, nous allons aller au Collège, pour ton inscription. Prépares-toi, tes affaires sont dans le placard, là, et ton sac aussi. Tout a été préparée. Tu viens au salon quand tu es prête!

Méline hocha la tête, un peu en colère. Il ne se souciait même pas qu'elle soit tombée... Il était tout d'un coup moins gentil que ce qu'elle avait imaginé. Quand il ferma la porte, elle se releva doucement. Rien de cassé, c'était déjà ça... Ensuite, son coude? Il allait avoir un bleu et une belle bosse, rien de plus. Finalement, il se serait inquiété pour rien, s'il l'avait fait.

Puis, sans perdre une seconde, de peur de se faire à nouveau railler, elle s'habilla et prit le sac qui se trouvait dans le placard. Elle allait avoir du mal à s'habituer à porter des vêtements moldus 24heures/24... Mais bon! Si c'était le pris à payer pour s'amuser ici...

Elle prit soin de cacher sa baguette dans son jean. Avec un sort, elle avait confectionné une poche tout en longueur pour Gwena... Sage intention dont se fichait pas mal la baguette, apparemment.

Enfin, Méline descendit rejoindre le père de famille, un peu mal à l'aise dans ses habits: la jupe était beaucoup trop courte, quand on la comparait aux robes sorcières! Et le haut était étouffant. Elle se sentait compressée et en même temps, trop déshabiller...

Bien. Ta cravate n'est pas assez serrée. Laisse-moi faire ça...

D'un coup de main habile, le père Hampton resserra le noeud autour de son cou. Ca ne plaisait absolument pas à Méline, mais elle garda son calme.

Il te va très bien, cet uniforme! Bien, nous allons y aller alors!

Avant qu'ils ne partent, Méline lui attrapa le bras et lui demanda son nom, quand il se tourna vers elle.

Andrew. Comme mon fils, répondit celui-ci en souriant. Et ma femme s'appelle Anecy.

Drôle de nom...

Pas tant que cela quand on connaît ses origines, dit mystérieusement l'homme en se dirigeant vers la porte d'entrée.

Ils sortirent, Méline dans ses songes. Lorsqu'ils montèrent en voiture, Méline revint peu à peu à elle. Elle n'avait pas eu souvent l'occasion de monter dans un véhicule. C'était agréable... Comparé à la seule et unique fois où elle était monté dans le Magicobus... Mais c'était beaucoup moins drôle!

Méline voulut poser des questions, mais Andrew était beaucoup trop occupé par la route. Il ne fallait pas qu'il soit déconcentré en regardant ses lèvres...

Bien. Le Collège n'est pas loin. Andrew sera comme ton guide. Il restera avec toi au début, pour que tu t'habitues. Il m'a fait cette promesse. On m'a prévenue qu'un sorcier viendra tous les soirs te donner des cours... je me demande comment tu vas t'en sortir.

Sa vois avait un ton de défi. Méline le vit comme un affront personnel, un défi qu'elle devait relever avec bravoure! Et honneur, si possible...

Le reste du trajet se passa dans un silence de réflexion et d'attente. Méline se demandait à quoi ressemblait un Collège moldu. A Poudlard? Rien ne ressemblait à son école chérie!

Mais quand elle vit le Collège en question, elle eut envie de crier de dépit: c'était encore pire que ce qu'elle avait imaginé... Pas de tour, pas de flambeaux...

La magie est quelque chose de magnifique, n'est-ce pas? Dit le père Hampton en garant et en éteignant la voiture. On ne s'en rend compte que quand l'on quitte tout cela.

Méline se retint de taper du pied, bien que cela lui aurait sûrement fais du bien...

N'ai pas cette tête. Tu verras, tu vas t'y habituer. Ici il n'y a ni esprit, ni fantôme, ni magie.

Le dernier mot était bien appuyé. Il ne fallait pas qu'elle oublie, c'était sûr...

Il lui prit délicatement la main et la guida vers l'entrée du grand bâtiment en pierre gris foncé. Cet établissement était... moche! Où était donc passé le fabuleux Poudlard? Quand allait-elle pouvoir le revoir?

Elle se sentait comme une enfant abandonnée qu'on mène au bagne le plus proche. Qu'était sa faute?...

Ils entrèrent dans le Collège. Une femme à l'allure tout aussi sévère que Minerva les arrêta de suite.

Bonjour monsieur, mademoiselle. C'est pourquoi?

Elle avait un sourire, ou plutôt une grimace. Pas de lunettes, mais ses yeux étaient deux fentes, son nez retroussé tentait à se demander ce qui lui était arrivé.

Nous venons pour l'inscription de Mademoiselle Méline Hollow, répondit Andrew Hampton.

Bien. Suivez-moi.

Et la vieille femme se mit à marcher en direction d'un long couloir. Sa démarche ressemblait à un balai mal coiffé.

Méline avait déjà le "mal du pays"...

Ils arrivèrent devant une porte où trônait un écriteau "Directeur: Marcel Harnes" La vieille femme toqua.

Oui, entrez! Répondit une voix bourrue.

Monsieur le directeur, c'est pour une inscription.

Bien. C'est Méline Hollow?

Méline hocha la tête, comme il la regardait. Elle n'osait ouvrir la bouche. D'un coup, une constatation effrayante vu le jour dans son esprit: le sort de Leggerre id qui praetero marchait tout seul! Comment allait-elle faire en sorte qu'il n'interagisse pas ici?...

Tout à ses questions, elle suivit Andrew, et s'assied dans le fauteuil auprès du sien, en face du directeur. La dame s'en alla, les laissant seuls.

Méline revint à elle quand la discussion commença:

Voilà ses papiers, je crois qu'il y a tout..., commença Hampton.

Monsieur Harnes vérifia les documents puis hocha la tête.

Vous mettez qu'elle a un problème. Quel est-il?

Andrew jeta un regard à Méline pour qu'elle réponde. Méline serra les dents. Le sortilège... Elle bloqua l'accès à sa magie et garda en elle un minimum pour ne pas tomber dans les pommes. Elle refusa que cette magie bouge, et l'obligea à rester immobile. Enfin elle ouvrit la bouche, en regardant le directeur et essaya timidement:

Je... Je suis muette.

A l'air concentré du directeur, elle comprit qu'il attendait qu'elle parle. Il n'avait donc rien comprit... Un soupir de soulagement lui échappa. Il fût reconnu comme de désespoir chez son interlocuteur.

Ce n'est rien. Si tu ne veux pas encore parler, je ne t'y oblige pas...Elle est très timide?

Non, monsieur... elle est tout simplement muette, répondit enfin Hampton.

Le regard du directeur se durcit et il regarda alternativement l'homme et la jeune fille avant de dire:

Je suis désolé, mais aucune installation n'est pratiqué ici pour les enfants handicapés...

Il n'y aucun problème Monsieur. Elle écrit vite et bien, comprends et entend parfaitement... Faites au moins un essai avec elle! Lui demanda Andrew.

Méline était un peu fâchée. Elle pensait que tout était en ordre, que tout le monde savait qu'elle était muette... Finalement, non.

Bien... Nous allons voir... Peut-elle commencer les cours dès aujourd'hui?

Oui.

Bien alors allons-y. Madame Gérard va vous raccompagner, monsieur. Quant à toi jeune fille, continua-t-il en se tournant vers Méline, nous allons rejoindre ta classe.

Tous se levèrent. La vieille dame était restée derrière la porte. Elle raccompagna comme prévu le père Hampton.

Ta classe est la 8ème J. Voici ton emploi du temps.

Tout en parlant, Mr Harnes sortit les papiers de l'école de son costume et les tendit à la jeune fille. Méline regarda attentivement les cours et fût surprise et un peu déséquilibrée: presque aucun cours lui était connue... Qu'était donc les mathématiques? Et les langues comme l'anglais et le français?

Elle suivit sans protester le directeur qui s'arrêta devant une porte, après avoir traversé maints couloirs.

Il toqua puis entra. Méline vit tous les élèves se lever d'un coup.

Bonjour Monsieur le directeur, entonna le chœur.

Ils étaient tous habillés pareil qu'elle, à l'exception des garçons qui portaient des pantalons au lieu de jupe.

Bonjour. Asseyez-vous.

Dans un entrelacs de bruits de chaises, le directeur s'avança dans la classe, en priant à Méline de faire de même.

Face à tant de nouveaux visages, elle se sentit très mal à l'aise. Gwena n'allait pas la rejoindre pour l'aider, c'était sûr...

Je voudrais vous présenter une nouvelle élève. Elle restera dans ce Collège pour un temps indéterminé. Méline Hollow vient faire un essai ici. Elle est muette, je vous prierais donc de la mettre à l'aise. Ce sera tout. Bonne fin de journée.

Pendant que le directeur s'en allait, Méline resta debout face à tous les yeux braqués sur elle. Elle se sentit tout d'un coup encore plus mal: il n'y avait plus personne à côté d'elle. Et ce silence! La porte se referma et enfin, le professeur, une jeune femme, se mit à parler.

Bonjour Méline Hollow. Je suis Madame Has, professeur de français. Vas donc t'asseoir près de... Florian.

Méline suivit la direction du doigt du professeur et se dirigea vers une place libre.

Bien. Quel niveau de langue as-tu, à peu près?

Méline prit rapidement un bloc note de son sac... enfin elle essaya: il n'y en avait pas. Elle rougit, mais ne se laissa pas aller.

Bien, magie, magie, va falloir voir ce que tu vaux... apparsius! , pensa-t-elle en même temps que de visualiser son bloc note à elle. Elle n'utilisa pas sa baguette...

Il apparût dans sa main à l'intérieur du sac. Ce genre de tour n'était pas son fort... Et elle pourrait se faire remarquer... Il fallait qu'elle fasse attention.

Elle prit un stylo et écrivit rapidement:

Je ne parle pas, mais je connais le français... J'ai eu de très bon professeurs: mes parents.

Le professeur parût content. Elle lui sourit.

Bien. Continuons la leçon.

Le cours de français était d'une facilité déconcertante pour Méline. Elle prit plaisir à répondre au professeur. Ses connaissances allaient au-delà de celles des autres adolescents. Sauf une. Aurélie était bilingue.

Ce qui faisait la différence, c'était que Méline ne parlait pas et avait donc un bien meilleur niveau en écriture.

Lorsqu'une sonnerie retentit, Méline faillit sursauter: c'était beaucoup moins agréable que les fins de cours de Poudlard. Et les leçons étaient plus courtes... La classe sortit et Méline suivit le mouvement.

Excuse-moi, lui dit la jeune fille, Aurélie. Tu as appris quand, à parlé français?

Méline sourit à Aurélie qui lui sourit en réponse. La jeune muette faillit parlé grâce au sort de lecture sur les lèvres; d'ailleurs elle commença à ouvrir la bouche... mais se rattrapa bien vite en sortant son bloc-notes.

J'ai appris avec mes parents. Ils ont un nom anglais, avec mon père, mais ma mère est une pure française. J'ai surtout appris avec elle.

Aurélie hocha la tête et lui attrapa le bras.

C'est par ici le cours d'Histoire. Le professeur est très barbant, je te préviens.

Je crois que j'ai eu le pire professeur que l'on peut imaginer et je n'en suis pas morte! Alors ça ira. Ha, ha!

Elle ponctua son "Ha, ha!" par un sourire frénétique, un rire silencieux qui mit Aurélie mal à l'aise.

Je suis désolée. Je n'ai pas l'habitude d'avoir à faire à des muets. Il n'y a vraiment aucun son qui sort de ta bouche...

Ca arrive lorsque je suis très triste et que je pleure, ou alors quand je suis très heureuse et que je ris, écrivit en réponse Méline.

Enfin les deux jeunes filles arrivèrent devant la salle de classe. Elles entrèrent à la suite des autres, et Méline dû momentanément s'arrêter. Son professeur allait sûrement lui donner une place.

Bien, mets-toi à la place qui te plaît Méline!

Cela surpris assez Méline mais elle obéit. Elle se retrouva à côté d'Aurélie.

Je suis souvent seule, confia-t-elle à la jeune fille.

Méline hocha la tête en réponse.

Le cours commença et la jeune fille muette trouva le professeur bien plus intéressant que le professeur Binns. Mais l'histoire qu'il racontait, celle de l'Amérique et surtout, bien sûr, de l'Angleterre lui était tellement étrangère, qu'elle ne comprenait pas tout.

Enfin, à la fin de l'heure, après avoir beaucoup écrit sur des gens apparemment connus de ce pays et ses élèves, elle sortit avec Aurélie.

C'est la pause de quinze heures. On a quinze minutes pour se détendre, et après on attaque avec Physique et on a finit. C'est le jour le plus court de toute la semaine, aujourd'hui!

Eh bien ça promet! J'ai des cours du soir moi!

Méline! Appela une voix, derrière elles alors qu'elle montrait sa réponse à Aurélie.

Méline se retourna et sourit à Andrew. Elle l'avait reconnu.

Bonjour, dit-il à Aurélie, avant de se tourner vers la fille muette. Ca c'est bien passé? Aucun problème jusqu'à maintenant?

Il avait posé cette question avec un air bizarre et elle répondit machinalement, en esquissant avec ses lèvres:

Tranquille. Aucun problème. Pas de magie...

Mais à cette dernière phrase, elle rougit. Andrew ne fût pas dupe. Il dû quand même attendre avant de se fâcher:

Mais... tu sais lire sur les lèvres?! S'exclama Aurélie en regardant Andrew qui avait un air fâché devant Méline, tout d'un coup.

Il fût pris au dépourvu mais s'en sortit tant bien que mal:

Oui... J'ai appris... Méline est une connaissance de longue date, on va dire...

Il jeta un regard à la jeune Hollow, qui lui sourit en réponse, d'un sourire un peu niais et conspirateur.

Oui, oui, bien sûr...

C'est ta faute! S'exclama en réponse Andrew.

Méline éclata d'un rire silencieux. Andrew rie à son tour, devant une Aurélie qu ne comprenait pas grand-chose.

Bien, alors dis-moi, à présent ce qui s'est passé en cours, alors. Ca a été bien?

La question était implicite. Méline lui tira la langue avant de répondre, en faisant en sorte que Aurélie ne voit pas ses lèvres.

J'ai utilisé le sortilège d'apparsius pour faire apparaître mon bloc-notes. J'en avais pas...

Et personne n'a rien remarqué?

Personne.

De quoi parlez-vous?

De... Qu'au début personne n'avait remarqué qu'elle était muette, répondit nonchalamment Andrew.

Mais son ton désintéressé n'était qu'une apparence. Il bouillait de gêne.

Méline, on se retrouve à la sortie... Heu..., il se tourna vers Aurélie, une question muette sur les lèvres.

Je m'appelle Aurélie, répondit-elle, en souriant.

Bien, Aurélie. Tu pourras raccompagner Méline à la sortie? Merci. A tout à l'heure!

Puis le jeune homme partit.

Andrew Hampton, soupira Aurélie.

Méline la regarda, interrogatrice.

Andrew est... un des garçons les plus recherchés par les filles, je dirais... Tu le connais depuis si longtemps que ça?

Oui, mentit Méline. C'est chez sa famille que je vis en ce moment.

Oh! Et... c'est ton petit copain? Demanda timidement la jeune fille.

Non. J'ai déjà un petit copain, écrivit Méline. Et elle fût contente d'en parler. Personne ne savait, c'était quand même plus drôle lorsqu'on pouvait en parler ainsi.

Ah? Demanda Aurélie, intéressée. Il s'appelle comment?

Il s'appelle Arthur Londubat, il a maintenant bientôt dix-neuf ans, répondit avec fierté Méline.

Il est assez vieux comparé à toi!

Eh bien, pendant les vacances j'aurais quinze ans!

Vous avez quatre ans d'écart! C'est beaucoup non?

Je ne trouve pas... Arthur est d'abord devenu mon meilleur ami. Il ne m'a avoué son amour que lorsque je suis partie, hier...

Il t'a dit qu'il t'aimait?

Oui, en quelque sorte.

Tu pourras me le présenter?

Méline sourit et fit signe que oui.

Et toi?

Le visage d'Aurélie s'assombrit quelque peu.

J'aime quelqu'un... qui ne me connaît pas.

Comment peut-on aimer quelqu'un qui ne te connaît pas?

Méline avait l'air de ne pas comprendre et la jeune fille blonde lui sourit.

C'est facile. Tu le vois tous les jours, tu le regardes, tu le trouves beau. Tu vois ce qu'il fait pour les autres... Et tu tombes sous le charme. Seul problème: il ne me voit pas...

Comme une illumination soudaine, Méline su qui était cette personne.

Andrew Hampton?

Aurélie rougit, donnant une réponse affirmative.

Je t'aiderais si tu veux! Je l'ai fais une fois, pour une amie, je recommencerais!

Et la jeune fille rie silencieusement. Mais elle était tout à coup moins heureuse. Lizzie... Tracie, Loveday, Stefan, Chris... Lily... Arthur... Arthur...

Je ne préfère pas..., répondit Aurélie, mal à l'aise.

Ne t'inquiètes pas. Je ne ferais rien sans ta permission.

Puis la fille blonde sourit à sa nouvelle amie.

Tu étais dans quelle école avant?

Dans une école spéciale..., répondit vaguement Méline.

Ca s'appelait comment?

Poudlard.

Drôle de nom... Et tu avais des amis? Tu as quittés des amis pour venir ici?

Je n'ai pas eu le choix. Et maintenant ils me manquent. Ils ne savent même pas où je suis...

Ils ne savent pas?!

Je n'ai pas eu le droit de leur en parler... J'ai dû quitter précipitamment Poudlard... Seul Arthur a réussit à extorquer une réponse. Mais c'est normal...

Pourquoi c'est normal?

Mais le son strident de la reprise des cours les coupa net. Elles entrèrent dans la salle de Physique et se mirent côte à côte, après que Méline se fût présentée au professeur.

Arthur Londubat est un de mes professeurs, écrivit Méline avant que le cours ne commence, en réponse à la question de son amie.

Celle-ci lui fit un regard étonné et lui prit son bloc-notes, en écrivant:

Ton professeur?! Ce n'est pas mal vu par tes amis qu'une élève ait une liaison avec son professeur?...

Avant de devenir mon professeur, Arthur était mon ami. Alors même en étant professeur, il l'est resté et tout le monde le savait, surtout mes amis. Rien n'a été mal vu... Et d'ailleurs rien n'a été vu du tout...

Son coeur se serra quand elle donna la réponse à Aurélie. Arthur... Ce soir, c'était sûr, ce serait Harry qui viendrait lui donner des cours... Elle retint son chagrin et essaya tant bien que mal de suivre un cours inintéressant et complètement incompréhensible pour elle... C'était quoi tous ses calculs bizarres? Il y avait des réponses qui existaient? Et les problèmes, ils venaient d'où?

Aurélie avait l'air de très bien s'en sortir, et de tout comprendre. Elle posait des questions, toutes pertinentes lorsque l'on voyait le regard vaguement concentré du professeur...

Enfin la sonnerie retentit et se fût le branle-bas de combat pour sortir de la salle.

Vient, c'est par ici la sortie!

Aurélie lui prit la main et elles se dirigèrent ensemble vers cette issue. Andrew l'attendait, discutant avec des amis à lui. Les deux filles s'approchèrent et Méline tapota doucement l'épaule du jeune homme qui était de dos. Andrew se retourna et lui sourit.

Ah! Te voilà. Mes amis voulaient te rencontrer.

Et Méline sourit à chacun d'eux alors qu'Andrew les lui présentait.

Voilà. Et donc, c'est Méline Hollow, la fille qui vit chez nous, pour on sait pas encore combien de temps... Papa nous attend. On y va Méline?

Le jeune homme avait l'air plus sûr de lui avec ses amis, moins dur, plus juvénile.

Pourquoi es-tu si silencieux à la maison? Lui demanda Méline alors que personne ne la voyait.

Je ne suis pas dur. Je prends un peu mes distances, c'est tout... Normal quand on sait ce que je suis...

Aurélie commença à expliquer à ses amis que Andrew savait lire sur les lèvres. Méline et le garçon l'en remercièrent. Et celle-ci continua:

Et QUI es-tu?

Ca, tu le sauras plus tard...

Enfin, Andrew et Méline quittèrent tous leurs amis et allèrent au parking où les attendaient Monsieur Hampton.

Ca s'est bien passé cette première journée, Méline? demanda-t-il avec un sourire.

La jeune fille hocha vigoureusement la tête. Elle était un peu fatiguée. Il y avait beaucoup de choses nouvelles et elle s'était profondément concentrée sur les choses qu'elle ne comprenait pas et qui avaient une signification.

J'ai reçu un hibou, lui dit le père Andrew Hampton. Tiens.

Et il lui tendit une enveloppe.

C'était adressé à son nom, mais aucune adresse n'était mentionnée. Seul le hibou savait où aller...

Bon jour ma Méli-Mélo,

Sa va bien? Ce soir, je viens vers 18h00. Je ne viens pas trop tard, je sais ce que sont les cours moldus. Jespère que tu vas t'en sortir!

A ce soir ma petite Line,

Harry.

Des nouvelles d'un sorcier lui fit du bien. Elle n'était arrivé qu'hier et elle avait déjà envie de pleins de magie! Ce paysage la désarçonnait et la mettait un peu mal à l'aise. Toute sa vie avait été entouré de magie. En enlevant ce qui lui était propre, on lui enlevait une partie d'elle-même.

Ces soirées de cours de magie vont être intenses, je crois... Je vais faire de mon mieux jusqu'à ne plus pouvoir avoir la force de dire une formule! Merlin existe, quand même!

Merlin existe... Ah! Cette simple phrase lui donnait l'impression de revenir au Monde Magique...

Lorsque la voiture s'arrêta en face de la maison elle remit les pieds sur terre avec un peu plus de joie. Elle sortit de la voiture rapidement avec le sourire et rentra rapidement dans la maison. Elle voulait faire les devoirs qui lui avait été donnés rapidement, pour pouvoir se concentrer tant qu'elle voulait sur ses cours de magie.

Elle fit un signe à la mère et à Alex Hampton et monta dans sa chambre. Elle sortit tout de suite les exercices qu'il y avait à faire. Un seulement. Pas grand-chose en fin de compte... Hm! Elle avait parlé trop vite: Physique...

Je n'ai qu'à essayer...

Elle ouvrit le livre de Physique à la page de l'exercice. Elle lit et relit... Rien. Elle ne comprenait vraiment rien... C'était quoi toutes ces lettres et ces chiffres les uns à côtés des autres? Et le "désoxyribose nucléique" c'était quoi encore que ce mot? Pas du latin en tout cas! Comment allait-elle faire?

Andrew! Il était plus vieux! Il devait avoir de l'avance! Il allait sûrement bien vouloir l'aider... non?

Elle se leva et sortit dans le couloir. La chambre du garçon était sur la droite, c'était déjà ça. Mais où? La première porte était celle de la salle de bain. La suivante?

Elle toqua et ouvrit la porte.

Oui? Dit une voix masculine.

Ouf... c'est bien sa chambre...

Méline. Qu'est-ce qu'il y a?

Euh... Est-ce que tu pourrais m'aider... pour mes devoirs?

Andrew la regarda, amusé.

C'est quoi? (Méline lui tendit le livre à la bonne page.) Ah! De la physique... D'accord! Assieds-toi là, lui dit-il en lui montrant un tabouret et la place libre à côté de lui.

Il entreprit ensuite de lui donner quelques notions de physique avant de commencer à travailler vraiment sur l'exercice. Mais il dû se rendre à l'évidence :cette matière était totalement inconnu de Méline.

Bien. Ce que je vais faire n'ai pas bien, mais je vais-je te fais ton exercice, et tous les soirs on va essayer de travailler là-dessus, d'accord ?

Méline soupira. Déception et légère colère.

Comment je vais faire, Andrew ? Les exercices de classes, les leçons avec toi, les leçons avec Harry et Arthur… Je ne vais pas arriver à suivre tout cela jusqu'à la fin…

Je suis tout à fait d'accord avec toi, mais il va falloir que tu essaies. Bon.

Il lui donna un peu plus tard l'exercice terminé. Il avait essayé de lui expliquer les choses les plus simples, mais peine perdue : elle n'avait vraiment rien compris.

Dis-moi Méline, en échange, tu voudras bien me parler des cours de magie et tout ?

Méline fût tenter de prendre la perche qu'il tendait : lui parler de son aura aurait peut-être été une bonne idée… Mais elle se retint. Elle en parlerait avec Harry d'abord.

Si tu veux. Oh ! Il est six heures ! Je descends dans le salon en attendant Harry.

Qui est Harry ?

Euh… Méline hésita. Il connaissait Harry Potter… Harry Potter… Mon parrain.

Harry Potter, ton parrain ? Le survivant ?!

La jeune fille hocha la tête. Andrew la fixa, les yeux grands ouverts.

Tu avais dit que tu le connaissais, seulement.

Je le connais, mais plutôt bien, se défendit maladroitement la jeune fille.

Tu parles, continua Andrew, amusé. Bon, file à ton cours !

Oui. Andrew… Merci.

Le garçon lui sourit et elle sortit. Un « POP » retentissant se fit entendre. Cela venait du dessous. Méline se précipita dans les escaliers puis dans le salon.

Harry !!! prononcèrent ses lèvres, la mâchoire contracté en un cri de bonheur silencieux.

Méli…, s'exclama celui-ci alors qu'elle lui sautait dessus. Content de te voir ma puce.

Il la serra dans ses bras, puis s'écarta.

Je dois aller me présenter auprès de ta famille, maintenant. Tu viens avec moi ?

Méline hocha vigoureusement la tête.

Alex va être très étonnée. Ici, ils connaissent beaucoup de choses sur le monde magique. Ets urtout sur les personnes influentes : ils m'ont parlés de toi et de Draco.

Elle eut un rire silencieux et son parrain rie à son tour.

Je vois…

Ils arrivèrent à la cuisine où étaient posés le reste de la famille : Alex, Andrew le père, et la mère.

Bonjour, Monsieur…, commença Andrew Hampton.

Méline recula, les yeux pétillants, prête à éclater de rire.

Potter. Harry Potter.

Harry Potter ?!

Oui, je suis le parrain et professeur de Méline.

Oui, je vois. Harry, tu as beaucoup changé. J'ai dû mal à te reconnaître, dit Anecy.

A… Anecy ?! C'est toi ? demanda l'homme à la cicatrice, une étrange surprise sur le visage. Méline avait arrêter de sourire bêtement.

Oui, c'est moi.

Alors… Andrew ?!

Oui ! Ca va mon vieux ?

Mais… on ne m'avait pas prévenu !

Oui, je sais. Et nous non plus. Je suis quand même heureux de te voir.

Et moi alors ! Ha ! C'est vraiment fantastique !

Tout est relié, tu sais bien.

Oui… Rien n'arrive par hasard. Vous êtes là pour elle, n'est-ce pas ?

Oui, oui. Mais on s'expliquera plus tard. Maintenant je crois que tu devrais aller donner ton cours à ta filleule. Bonne chance !

Merci…

Au fait ! Ce matin elle a utilisé le sortilège de Leviame, excellente performance…

Méline crispa ses lèvres. Excellente performance ! Ce n'est pas ce qu'il avait dit le matin même ! Elle lui tira la langue et Andrew lui fit un clin d'œil narquois.

Ah vraiment ? Nous n'avons pourtant qu'effleuré la technique… Méline, fait attention à toi s'il te plaît, quand même. Allons-y.

Ils se dirigèrent vers la chambre de Méline après un signe aux membres de la famille Hampton. Devant la porte de celle-ci, Andrew les attendait, appuyé contre le mur.

Vous êtes Harry Potter ? demanda-t-il à l'homme qui arrivait, la main dans la main avec Méline.

Oui, c'est comme cela qu'on m'appelle, répondit Harry.

Vous avez les mêmes réponses que Maman et Papa… Est-ce que je peux vous demander quelque chose ?

Oui.

Je peux assister à votre cours ?

Eh bien… Bon d'accord. Mais nous allons dans un autre endroit. Tu pourras nous suivre sans problème, ne t'inquiètes pas. Méline, es-tu d'accord ?

Méline hocha la tête, consentante.

En fait, cela lui donnait l'occasion de se surpasser. Faire de la magie pour impressionner quelqu'un, donnait une rage de vaincre à toute épreuve.

Ils entrèrent tous trois dans la chambre de Méline. Harry prit une chemise appartenant à celle-ci et l'ensorcela.

Tu n'aurais pas pue prendre autre chose ?! lui demanda Méline, les yeux étincelants. C'était ma chemise d'uniforme. T'auras plus qu'à en faire apparaître une de nouveau !

Elle avait parlé face aux deux hommes, faisant profiter de la conversation Andrew.

Ah ? demanda Harry, amusé devant Andrew qui ne comprenait apparemment pas grand-chose de ce qui se passait. Eh bien tu n'auras plus qu'à te débrouiller Méli-Mélo ! Bien attrapez la chemise, et ne lâche pas Andrew.

Méline et celui-ci prirent la chemise entre leurs mains, accompagnés d'Harry. Leurs nombrils réagirent aussitôt, attirés par le Portoloin. A l'arrivée Harry se stabilisa tout comme Méline, et rattrapa Andrew avant qu'il ne tombe à terre.

Ca bouge…, murmura celui-ci, maugréant.

Oui.

On est o ?

Une salle de Poudlard.

Le sourire lumineux de Méline fit tiquer Harry.

Interdiction de sortir. Tu fais ça, et on ne revient même plus ici.

Le sourire de la jeune muette disparût et une moue la remplaça.

Promets, Méline.

… Je promets…, fit-elle de mauvaise grâce.

Bien. Alors nous pouvons commencer. Andrew, assieds-toi près d'un mur. Je voudrais qu'on débute par un duel. J'espère pour toi que tu n'as rien oublié Méli.

Rien oublier, et j'ai même de nouveaux sorts en poche, Harry !

Andrew s'était éloigné, impatient de voir ce qui allait se passer.

Bien. Paré ma fille ?

Paré, parrain.

Expelliarmus ! dit-il aussitôt, en pointant sa baguette vers elle

Dejicio ! coupa la jeune fille en sortant d'un coup sa baguette. Puis Méline réfléchit quelques secondes et elle jeta sa baguette à terre avant de lancer : Compresse ! Serre ! avec son esprit, comme en classe en appelant le bloc-notes.

Elle n'avait pas envie de s'enticher de mots latins compliqués.

Interdiction d'utiliser des sortilèges dont tu ne connais pas le nom ! lui assena Harry après s'être débarrasser du sortilège qu'elle venait de lancer.

Et pendant qu'Harry avait parlé, elle avait récupéré sa baguette.

Impedimenta !

Harry esquiva de justesse.

Serpensortia !

Les serpents se précipitèrent vers Méline. Elle n'avait pas très peur, mais leur venin, elle en était sûre, était mortelle. Et même si elle savait qu'on ne la laisserait pas mourir, le fait de se laisser piquer ne l'enchantait guère.

Leviame !

Elle s'envola sans le moindre effort, échappant aux serpents.

Bien, concentration. Je vais essayer quelque chose de fous et totalement inespérée mais bon… Essayons…

Méline se concentra dans les airs. Harry envoya un sort, mais Méline avait déjà regroupé assez de Magie en elle, et celle-ci, sans attendre d'ordre de la jeune fille, para l'attaque. Méline ne s'en rendit pas compte mais Harry s'arrêta dès lors, et la regarda, fasciné, étonné.

Que va-t-elle donc faire… ? murmura-t-il.

La jeune fille essaya de former dans son esprit de grandes ailes. Elle ne savait encore quelle couleur leur donner et opta pour une couleur légèrement rosée. C'était comme si sa Mère, la Magie, l'aidait et la guidait. Deux grandes ailes dans son dos.

Tu n'as pas besoin de les créer, lui dit une voix dans sa tête, elles sont déjà en toi. Il suffit d'un coup de pouce.

Méline sentit d'un coup une douleur insupportable dans son dos, au niveau de ses épaules. C'était comme si quelque chose essayait de transpercer son corps.

Elle ouvrit la bouche en un cri désespéré de douleur. Mais seulement un petit appel lui échappa. Harry Potter n'osa faire un seul geste. La magie entourant sa filleule était palpable, voyante, lumineuse, et apparemment elle rejetterait quiconque essayerait d'approcher sa fille.

Méline s'enroula, comme dans un cocon, dans les airs. Mais la douleur imposée d'un coup, comme si cette chose de chaque côté de ses épaules avait réussit à sortir, explosa. Elle cria silencieusement, des larmes coulant sur ses joues, les yeux fermés et crispés, écartant ses membres les uns des autres, serrant les poings.

Naissance d'un ange, d'une fée, d'une sorcière… Peu importe qui tu es, tu reste toi-même. La douleur de la naissance est insupportable et pourtant, tant de vies coulent en toi, qui voudraient naître…

Méline perdit connaissance quelques secondes et cette vois douce guida son esprit au réveil. Elle ouvrit les yeux. Elle était toujours dans cette pièce de Poudlard, sombre. Et elle était toujours dans les airs. Elle vit sans vraiment les voir, les particules de magie la quitter au fur et à mesure. C'est alors qu'elle sentit dans son dos des mouvements un peu désordonnés qui mettaient en marche des muscles fragiles… Des ailes.

Elle tomba lourdement dans les bras de son parrain. Les mouvements de ses ailes étaient trop faibles et vraiment incohérents elles s'étaient emmêlés.

Méline ! s'écria Harry en la rattrapant.

Méline lui sourit faiblement. Andrew était juste à côté.

Sa fait mal… dit Méline. Mais elle ne pouvait plus tomber dans les pommes. Elle était trop réveillée. La douleur était sourde et vibrante, mais pas intolérable.

Il avait raison…, murmura Harry. Tu ne cesseras jamais de m'étonner ma Line.

Qui… ?

Papa, répondit aussitôt Andrew. Je vais t'aider. Ta douleur ne disparaîtra pas totalement, mais ça te calmera. Je peux… ?

Vas-y. Tu es bien le fils de ton père, lui répondit Harry en posant Méline au sol, sur le ventre, et en le laissant l'approcher.

Méline, tu es la première sorcière que je soigne. J'espère ne pas échouer, lui dit-il.

Et la jeune fille lui sourit, confiante.

Andrew posa ses mains sur chacune des deux bases des ailes et se concentra.

Amae Kel Nodorou, murmura-t-il.

Et Méline sentit aussitôt sa douleur baisser. Mais avant qu'elle ne disparaisse totalement, le jeune homme s'arrêta et s'écarta, haletant.

J'ai fait… ce que j'ai pu…

Harry sourit à Andrew, fier.

Méline lèves-toi. Tu vas avoir mal au dos pendant un moment, mais c'est mieux ainsi, je crois.

Et la jeune fille écouta son parrain et se releva. Elle faillit tomber en arrière, emportée par un poids inhabituel dans son dos. C'était lourd, des ailes.

La jeune fille sourit aux deux hommes, montrant qu'elle allait beaucoup mieux. Puis elle se pencha vers Andrew qui reprenait sa respiration assis sur le sol et l'embrassa sur le front.

Merci.

Enfin, elle osa tapoter d'une main malhabile son aile droite. C'était doux… Elle prit plus fermement cette aile et l'approcha de son visage. Elle était légèrement rosée. C'était beau…

Pourquoi avez-vous dit que le papa d'Andrew avait raison ? demanda-t-elle enfin.

Andrew et Harry se regardèrent. Le plus vieux fit signe au plus jeune de répondre.

Bien, je crois que je ne peux plus me taire à présent… Nous ne sommes pas véritablement des Cracmols. Et nous ne sommes pas des sorciers non plus…

Qui es-tu ?

Je fais parti de la communauté des fées. C'est bête à dire n'est-ce pas ? On m'appelle, comme tous les autres hommes, les Magiciens, ou plutôt même, les Guérisseurs.

Je vois pourquoi, lui sourit Méline.

La jeune fille se sentait plus mûre d'un seul coup, plus posée. D'où venait cette impression ?

Tes ailes… sont vraiment magnifiques ! Elles sont légèrement plus courtes que les nôtres.

Tu en as ?

Oui, répondit Andrew en fermant les yeux quelques instants.

En un déchirement sonore de vêtements, il fit apparaître une paire d'ailes immenses !

Ce n'est pas qu'un peu, fit remarquer le professeur Potter, amusé. Tes ailes sont deux fois plus grandes que celles de ma filleule, je crois. Elles ont grandis, depuis que je t'ai vu…

Oui. Comme pour tout le monde. Mais Méline les as et les auras pour toujours ainsi. J'aime leur couleur, continua le jeune homme, étrécissant ses yeux sombres. Elles ne sont pas d'une blancheur immaculée, mais rosée… C'est bien plus jolie !

Méline rougit à ce compliment sincère.

Il va falloir lui apprendre à s'en servir, dit enfin Harry après un silence.

Oh non ! Après les cours à l'école, les cours particuliers de Physique, les cours de sorcelleries, je vais aussi de voir prendre des cours de… de vol !

Non, dit Andrew. Pendant les vacances nous allons aller voir la Communauté. Tu viendras avec nous.

Méline eut un sourire ravi. Elle avait déjà hâte d'y être !

On prononce A-né-ssi. Je le dis, on sait jamais

J'ai remarqué que beaucoup comme moi, par ici, ont lu les fictions : « Le Mage de Lumière » et « La Magie du Cœur » de Christel ! Je suis tombée complètement sous le charme de ses fictions. Elle écrit remarquablement bien. Je n'ai pas eu le temps d'écrire une review, c'est ce qui me chiffonne… Mais je regarde toujours s'il n'y a pas de nouveaux chapitres... et je relis parfois… Mais vraiment pas souvent ! Pas assez de temps… -- Donc voil ! Je conseille ces deux fictions à tous les amateurs de Harry Potter (donc à tout le monde, ici -)

Sinon vous avez le droit au Tome 1 des délires de Scalla! Ca m'a beaucoup fait rir, alors j'en fais profiter tout le monde!! Scalla, je ne suis pas responsables des messages d'amour ou de guerre que tu recevras, mdrr!!!

A la naissance, la petite Hollows souffrait d'une malformation qui l'empêchait d'utiliser la magie originel (truc que je viens d'inventer sur place que même nous, pauvres moldus, utilisons pour certaines fonctions vitales).
Elle aurait dut mourir mais une elfe des bois morte depuis des milliers d'années (et non, pas de maison, on va dire que les elfes et les sorciers se sont fait la guerre, que les sorciers ont gagné et que les prisonniers sont devenu les esclaves que nous connaissons) se pris de pitier pour elle et fusionna avec son esprit pour compenser le manquement (largement dépassé, elle s'est inventée une nouvele magie!)
Avant de s'incarner, l'esprit de l'elfe souffla son ancien nom à la maman: je m'appelle Line.
Mais comme sa pensée fut étouffée par les cris pré-natal de la mère et que l'elfe avait un cheveu sur la langue, Elle compris Meline.

Et pour finir le délire, rajoutons ce que Scalla elle-même a mis à la fin: "Tient, une camionnette blanche, quelqu'un a appelé l'asile?"

Voilà donc quelques délires qui se poursuivront! Enfin, cadeau, un passage du prochain chapitre:

Attends, je vais t'aider, lui dit Andrew dans l'oreille.

La muette se raidit. Sa voix était rauque, et non plus naturelle... Elle était presque sensuelle!

Il se dégagea sans mal et lui tendit une main douce pour la relever. Méline hésita à la prendre. Elle sentait quelque chose de différent en lui. Quand elle leva les yeux sur sa figure, elle en eut le souffle coupé: ses traits étaient comme plus fins, ses yeux noirs étaient devenus si profond, si sombre! Et tout son corps dégageait quelque chose de presque irrésistible...

Andrew... Non..., essaya-t-elle lorsqu'il lui prit la main l'amenant près de lui, la supportant. Andrew je le sens... Ce n'est pas... naturel...

Le désir pour une autre personne, ce que l'on ressent près d'une femme belle et aux charmes désinvoltes et attirants, est-ce naturel? Souffla le jeune homme.

Andrew, je t'en prie... Qu'est-ce qui t'arrive...?

La porte de la chambre de la jeune fille s'ouvrit avec fracas, laissant apparaître le père de jeune homme.

Andrew! Stop ceci immédiatement! Dans la seconde! C'est un ordre! Arrête!

Gros bisous à tous!! Et sachez que j'ai voulu envoyer ce chapitre avant de partir (je viens de rentrer des Usa et du Canada) mais ça ne marchait pas! J'espère que vous vous êtes régaler!!!

Ima