Il leva sa main pour lancer la fiole que Rogue venait de lui donner sur la porte, de telle sorte qu'il pourrait regarder le verre exploser en s'imaginant que c'était la tête de Rogue. Mais cela serai une compensation temporaire et Harry savait qu'il avait besoin de cette potion, car sinon Rogue ne se serait pas ennuyé à lui donner. Il plaça la potion dans l'une de ses petites et bien cachées poches de sa robe et remonta les escaliers. Rogue avait de bons nerfs. Il ne se préoccupait pas du tout de la douleur qu'il avait infligée à Harry. En fait il appréciait presque ce fait. Il avait apprécié regarder Le-garçon-qui-a-survécu, couché et transpercé de douleurs sur son planché, incapable de se protéger lui-même sous son propre contrôle. Harry s'imaginait retourner aux donjons, pour frapper Rogue. Pour lui montrer qu'il ne l'aidait pas. Harry pouvait sentir la colère monter en lui, comme il marchait dans le couloir. Où allait0il aller maintenant? Il ne pouvait aller à la tour de Gryffondor. Tout le monde voudrait savoir ce qui n'allait pas avec lui et il n'avait pas envie d'expliquer. Il savait qu'il ne serait pas capable de faire assemblant que tout allait bien, en fait, pas avant qu'il se calme une peu.

Harry se retourna brusquement lorsqu'il atteignit la fin du couloir et commença à marcher dans la direction opposée. Harry regarda autour de lui et aperçu un grand chien noir qui tenait le coin de sa robe entre ses dents. Harry tenta d'enlever sa robe de la bouche de l'animal.

− Pas maintenant, dit-il.

Le chien grogna en n'enlevant pas le tissu de la robe de son filleul de sa bouche.

− Quoi, demanda Harry?

Le chien pointa sa tête dans une direction différente, indiquant à Harry qu'il voulait qu'il le suive. La dernière chose que voulait Harry à ce moment c'était de parler. Il voulait courir en hurlant sur le terrain de Quidditch ou lancer des sorts dans le cours de potions, mais il ne voulait pas parler.

− Pas maintenant, répéta-t-il.

Le chien commença à marcher dans la direction qu'il avait indiquée précédemment, ne tenant plus le vêtement dans sa bouche, en laissant à Harry le choix de le suivre. Harry savait qu'il pouvait seulement libérer sa robe de la gueule du chien et partir à courir, mais il devrait parler à Sirius un jour ou l'autre. Sirius était toujours partant pour ridiculiser ou insulter Rogue.

Harry suivit son parrain à travers les couloirs, monta les escalier, traversa un autre couloir et devant un coin Sirius s'arrêta en face d'un portait qui représentait trois jeunes filles qui jouaient allègrement. Sirius gesticula en direction de la peinture avec son museau et Harry tenta de l'ouvrir.

− Mot de passe, chantonnait les jeunes filles à l'unisson.

− Je ne connais pas le mot de passe, répliqua Harry à l'intention de Sirius.

Sirius pointa son museau davantage vers le portrait. Harry le regarda de plus près. Une des filles avait une baguette dans la poche de son bermudien, l'autre tenait une crème glacée à la main qui coulait sur le sol où un rat s'en délectait. Un rat. Pettigrew, pensa Harry…

− Queudever.

Le portrait s'ouvrit. Harry suivit son parrain à l'intérieur de la chambre sombre.

− Lumos, fit Sirius.

La pièce fut inondée de lumière brillante, Harry dû ajuster sa vue à cette nouvelle luminosité.

− Assis-toi, Harry s'il te plait.

Harry regarda autour de lui et vit Sirius qui se tenait d'un côté du grand lit baldaquin. Dans la pièce il y avait un petit espace pour s'asseoir près du feu, feu que Sirius entreprit rapidement d'allumer. Une cuisine se trouvait aussi dans l'appartement avec une autre porte qui était sans doute une salle de bain.

− Demeures-tu ici, demanda Harry?

− Tu resteras ici, répondit Sirius, tu n'auras pas à retourner dans ton dortoir ce soir.

Harry sourit pour la première fois ce soir-là. Il prit place sur le lit et attendit que Sirius vienne le rejoindre.

− Tu veux me parler, fit Sirius?

− Pas vraiment.

Sirius ne le forçait pas. Peut-être était-ce la manière dont il menait la discutions, sans l'obliger, qui fit e sorte que Harry continua de lui-même.

− Cela me met seulement en colère de la façon qu'il prend possession de moi. Comme s'il avait le pouvoir…le pouvoir de me briser. Voldemort n'a même pas ce pouvoir, dit Harry en sentant les larmes faire irruption sur ses joues. Si seulement Voldemort savait que Rogue pouvait faire ce que lui n'arrivait pas à faire.

Harry sentit de puissants bras l'envelopper et le serrer. Sirius le tint ainsi jusqu'à ce qu'il commencer à relaxer. Sirius essuya les larmes de son filleul et le tourna de telle sorte qu'il pouvait le regarder dans les yeux.

− Harry, il ne t'a pas brisé, je suis persuadé que tu as seulement eu une réponse physique peu agréable. Il y a une grande quantité de douleur qu'une seule personne peut supporter. Ton esprit est fort, s'il ne l'avait pas été tu ne serais pas agacé et en colère présentement.

Harry regarda ailleurs.

− Mais il a aimé. Il est si proche de moi et il le sait. Plus proche que n'importe qui a été, et je suis allé de moi-même vers lui, ce qui rend son contrôle encore plus grand.

− Je n'aurais jamais dû laisser Dumbledore me convaincre de laisser ce bâtard te faire cela. Il ne le fera plus.

− Non Sirius, il doit le faire. Je dois le laisser faire. C'est le seul moyen.

− Non, c'est faux, je pourrais le faire.

− Même si tu pouvais le faire je ne voudrais pas, admit Harry.

− Pourquoi pas?

− Parce que je ne voudrais jamais me sentir ainsi face à toi.

Sirius le serra encore.

− Tu sais que je ferais n'importe quoi pour toi, Harry, n'est-ce pas?

− Je sais, Sirius.

Sirius remarqua que Harry était somnolent et il tenta de le secouer un peu pour le réveiller.

− Tu pourras aller dormir dans un instant, laisse moi t'aider à enlever ta robe.

Harry grogna un peu comme seule réponse, mais il laissa son parrain le déshabiller et le couvrir.

− As-tu la potion que Rogue t'a donné, demanda Sirius?

− Mmm?

− Est-ce que Severus t'a donné une potion?

− Dans la poche de ma robe, fit Harry pour seule réponse.

Harry sentit Sirius se lever du lit pour enlever la fiole de la robe. Harry se demanda vaguement comment Sirius savait à propos de cela.

− Vas-tu demeurer avec moi, interrogea Harry, avant qu'il se sente plonger vers un profond sommeil que seule une potion de sommeil sans rêve pouvait procurer.

Harry se réveilla le lendemain matin dans un lit et une chambre qui ne lui étaient pas familiers, mais sa panique s'estompa lorsqu'il vit le chien noir à ses pieds. Harry se sentit étonnement frais et plein d'énergie après ce profond sommeil. Comme il essayait de se lever, il réalisa que cette action lui était fortement douloureuse. Son bras et son cou étaient extrêmement raides et il dû faire tous les efforts du monde pour sortir du lit comme il faisait habituellement, mais il lui sembla que ses gestes machinaux n'étaient plus possibles. Harry tenta d'ignorer ceci en se concentrant seulement à sortir du lit.

− Harry tu t'es réveillé plus tôt. J'avais programmé l'alarme pour que tu ne sois pas en retard à tes cours. Comment te sens-tu, dit Sirius en prenant place près de Harry.

− Je me sens bien. Sirius, tu ne pourras pas dire à Rogue tout ce que je t'ai dit la nuit dernière. Je ne veux pas qu'il le sache.

− Mais Harry, il n'a pas le droit d'être aussi dégradant avec toi.

− Et tu penses que lui dire à quel point il me blesse va arranger la situation? Cela va seulement l'empirer. Il saura qu'il a gagné.

− Ceci n'est pas un concours, Harry. Nous serons tous gagnants le jour où tu auras réussis à vivre sans ce talisman.

Harry demeura silencieux. Il n'était pas persuadé qu'il serait sain d'esprit par le temps que le talisman serait enlevé.

− Ne lui dit rien Sirius, je t'en prie.

− D'accord, Harry je ne parlerai pas à Rogue.

− Ne le fit à personne, rajouta Harry en voyant le petit éclat brillant dans els yeux de son parrain.

Sirius commença à protester, mais Harry l'interrompit.

− J'ai besoin de parler à quelqu'un de ceci. Quelqu'un qui ne tentera pas de divulguer ce que je dis en pensant m'aider. Ceci sera difficile, nous le savons tous les deux. Rien ne rendra ceci plus aisé. Sirius, je veux te parler, mais si tu ne peux pas le supporter et conserver tout cela secret, je vais trouver quelqu'un d'autre.

Harry savait que c'était faux, il n'avait personne d'autre en qui il avait assez confiance pour se confier. S'il ne pouvait pas parler à Sirius, il ne parlerait pas à personne.

− Si c'est ce que tu veux vraiment Harry.

Harry acquiesça et se prépara pour ses cours. Sirius demeura avec lui jusqu'à la fin du déjeuner qu'ils avaient partagé à la table de la cuisine. Le premier cours de Harry était métamorphose avec le professeur McGonagall. Il entra dans la classe comme le cours débutait. McGonagall le regardait d'un air sympathisant. Harry fit signe qu'il allait bien. Pendant le cours, Ron et Hermione tentèrent de lui parler et lui demander où il avait passé la nuit dernière. Harry els ignora poliment pour se concentrer sur le cours. Finalement après le cours, ses amis se dépêchèrent à le rejoindre dans le couloir, avant qu'il ne puisse s'échapper dans sa prochaine classe.

− Es-tu correct, Harry, demanda Ron? Pansy a entendu de Lavender que Vince a dit à Drago que tu étais avec Rogue la nuit passée. Étais0tu vraiment en retenue avec lui?

− Oh, ajouta Hermione, pourquoi tu nous as rien dit?

− Euh…En fait je venais juste de le savoir, je n'avais pas le temps de vous avertir.

− Oh, comment va Snuffles, demanda Hermione?

− Il va bien. Il travaille un peu pour Dumbledore, alors il sera près du château pour un certain temps, ajouta Harry de telle sorte qu'il pourrait continuer à dire qu'il allait voir son parrain le soir au lieu de dire qu'il allait voir Rogue, ce qui n'était pas complètement faux.

− Pourrons-nous aller le voir, fit Ron?

− Pro0bablement, je dois le demander à Dumbledore.

− Bien, je suis heureuse que tu n'aies pas vraiment eu à passer la nuit entière en retenue. Les frères de Ron nous on rapporter tout plein de choses horribles qu'il aurait pu te faire faire.

Harry ria faussement, comme il se rendait dans la classe de potions. Il était persuadé que les jumeaux n'avaient pas dit des choses aussi horribles que celles qu'il venait de vivre. Rogue regarda sa classe, au moment où Harry soit entré.

− Potter, vous viendrez me voir après la classe.

− Oui, monsieur, fit Harry.

Les autres Gryffondor dans la pièce se regardèrent, intrigués sur ce que Harry avait bien pu faire pour mériter des retenues deux jours de suite. La classe débuta et lorsqu'elle prit finalement fin, cinquante points en moins pour els Gryffondor, Harry traîna à l'arrière de la salle. Lors le dernier élève fit partit, Harry se dirigea vers le professeur Rogue. Rogue se leva sans dire un mot et alla vers son bureau, Harry le suivit.

− Tournez vous, ordonna Rogue.

Harry obéit. Il sentit les mains de Rogue enlever sa robe et son chandail, elles examinaient le talisman. Apparemment satisfait, il replaça ses vêtements. Harry avait bien envie de savoir ce qu'il pensait, bien qu'il n'avait pas eu l'autorisation de demander.

− Montrez moi vos mains.

Harry se tourna leva ses mains, paumes vers le bas, vers Rogue. Il se sentait comme un gamin à qui on avait dit de laver ses mains avant le repas, alors qu'il avait joué dans la saleté. Mais il n'avait pas joué dans la saleté. Harry regarda ses mains, alors que Rogue les examinait. Elles semblaient bien, selon Harry. Rogue prit une des mains et la tourna, puis il repoussa la manche de la robe de Harry. Harry ne voyait rien d'anormal, comme il tentait de regarder de plus près, Rogue lâcha sa main. Rogue regarda dans les yeux de Harry, ses propres yeux noirs ne laissaient rien transparaître.

− Ouvrez votre bouche.

Harry obéit, et il fut surpris de sentir que Rogue touchait sa bouche de ses doigts, puis qu'il palpait sa langue.

− Vous êtes chanceux de ne pas avoir mordu votre langue de manière irréversible et qu'elle soit encore intacte, ce qui est malheureux pour le reste de nous tous.

Harry entendit Rogue ouvrir un pot de sa main libre et puis il appliqua un onguent pâteux sur sa langue. Rogue enleva ses mains et Harry fut surpris du goût fortement citronné qui emplissait sa bouche. Un verre d'eau fut déposé dans ses mains, Harry le bu avidement.

− Le dîner est pratiquement terminé, mais je doute que vous voudriez manger quoi que ce soit de toute manière.

Harry retourna dans la salle de classe, ramassa ses affaires et quitta. Le goût de citron s'était un peu dissipé, mais il persistait dans sa bouche. Harry se dirigea loin de la grande salle et se trouva une place pour s'installer, sous une gargouille, en attendant son prochain cours.

Rogue agissait étrangement. Pourquoi s'inquiétait-il de son état médical davantage que Mme Pomfresh? Pourquoi s'inquiétait-il tout court, et pourquoi voulait-il regarder ses bras? Harry remonta ses manches et regarda encore une fois ses bras, mais il ne pouvait rien voir. Il fit suivre son doigt sur la veine qu'il voyait, nonchalamment. Il commença à penser à ce qu'il était arrivé lorsqu'il avait disparu. Il croyait fortement qu'il avait été torturé pendant sa captivité. Ce que le professeur Rogue avait di, c'était que la torture était une des raisons principales pour utiliser le talisman : Pour garder le prisonnier conscient pendant qu'il était torturé. Les prisonniers pour qui la mort n'était pas prévue. Harry se questionna encore en replaça ses manches.

Il se rappelait vaguement qu'il n'avait pas crié. En fait pas au début. Il avait fat tout ce qu'il pouvait pour prévenir cela. Pourquoi est-ce que Rogue savait tellement sur le sujet? Est-ce que Rogue avait été là? Non, Harry repoussa cette idée à l'extérieur de sa tête. Si Rogue avait voulu qu'il soit torturé, il serait à ce moment même sous les « soins » de Voldemort. Les questions l'accaparaient encore lorsqu'il retourna en classe.

Harry alla au lit, ce soir-là, physiquement épuisé de son expérience de la nuit passée avec Rogue. Il était aussi mentalement épuisé de toujours éviter les questions de ses camarades et d'essayer de se rappeler toutes les histoires qu'il avait inventées.

Il s'endormit dès qu'il toucha son matelas. Lorsqu'il se réveilla c'était le matin. Harry pouvait entendre ses camarades se lever et se préparer pour la journée. Mais comment était-ce possible? Il venait seulement de se mettre au lit!

Harry s'assit dans son lit et repoussa ses couvertures. Le soleil entrait parfaitement dans les fenêtres. C'était le matin. Harry bailla et s'étira puis il se glissa en bas de son lit. Ses pieds étaient glacés. Il ramena ses mains pour les réchauffer. Ils étaient aussi froids que des glaçons. Il devait les réchauffer. Il se dépêcha à aller à la salle de toilette pour prendre une douche chaude.

Après avoir pris sa douche et s'être habillé il se sentit beaucoup mieux. Il était encore fatigué, mais si fatigué qu'il ne pensait pas passer au travers de la journée. Du moins c'est ce qu'il pensait, jusqu'à ce qu'un bruit le réveilla. Il regarda les yeux vides du professeur Rogue. Bien pensa Harry, il avait dû s'endormir dans sa classe de potions. Il avait passé au travers e divination et d'histoire de la magie, où sa somnolence n'aurait même pas été remarquée, mais cela avait dû arriver dans cette classe.

− M. Potter. Après la classe. Nous discuterons de votre retenue.

− Oui, monsieur.

− J'attends votre essai avant la fin de la classe.

− Oui, monsieur, répéta Harry à rogue qui lui avait tourné le dos pour retourner à son bureau.

C'était une bonne chose qu'il ait passé une bonne partir de son cours d'histoire de la magie pour travailler sur son essai. Rogue avait dit qu'ils auraient du temps de travail en classe pour travailler dessus, mais Harry avait prit de l'avance. Il ne voulait pas connaître d'autres mauvais côtés de son professeur.

Après la classe, Harry rejoignit Rogue dans son bureau, où il répéta les gestes des jours précédent, mis à part pour la langue. Rogue devait penser qu'elle était guérie.

− Avez-vous dormi, demanda Rogue?

− Oui, monsieur.

− Je veux dire, ailleurs que dans ma classe.

− Oui, monsieur.

Rogue resta silencieux. Il voulait une explication. Harry le savait, mais il ne voulait pas que Rogue sache à propos de ses cauchemars. Il ne voulait que Rogue le voit comme étant faible. Le regard que Rogue lui donna lui indiqua qu'il s'en balançait de ce qu'il voulait ou ne voulait pas.

− J'ai souvent des cauchemars, je me réveille en pensant que je n'ai même pas dormi.

− Et comment c'était la nuit que vous avez dormi avec votre parrain?

− J'ai bien dormi, monsieur.

− Je vous attends, ici, à sept heures ce soir.

− Oui, monsieur, répondit Harry.

Il prit ses choses et quitta la salle de potions pour aller dans son dortoir. Il voulait avoir un peu de repos avant qu'il ne rencontre Rogue ce soir-là. Il ne voulait pas s'endormir pendant sa retenue. Harry laissa ses choses sur le sol à côté de son lit, s'assit dessus et enleva ses souliers et sa robe. Il remarqua, alors, une petite bouteille sur sa table de chevet. Il la prit et ouvrit la petite note qui y était attachée. C'était l'écriture de Rogue « Programmez votre alarme »

Est-ce que Rogue lui avait donné une potion de sommeil? Cela ne faisait aucun sens. Sûrement que Rogue n'en avait rien à faire si Harry avait un peu de trouble à dormir et rendu à ce point, Harry n'avait pas besoin de potions, s'il avait pu s'endormir dans la classe de potions, malgré toutes les attentes exigeants qu'il demeure éveillé, il pourrait sûrement s'endormir n'importe où. Mais Harry savait que si Rogue avait donné une potion, il s'attendait à ce qu'il la prenne. Harry enleva le bouchon et avala le liquide clair.