Donc, les choses se sont corsées...l'horreur commence, mais chut, je vous laisse lire ;-)
James passa la matinée dans les rues autour du square Domnus. Rapidement, il se rendit compte qu'il avait du se passer des choses étranges dans ce quartier : cela avait rendu les moldus méfiants. Ceux qu'il croisait le regardaient du coin de l'œil et se hâtaient comme pour le fuir. « Heureusement que j'ai mis des vêtements moldus » se dit James. Il s'arrêta devant une vieille bâtisse. Les volets tombaient en ruines et l'entretien de l'ensemble laissait à désirer. Ca correspondait bien à ce que Maugrey recherchait. Mais quand il monta sur le perron, une vieille dame l'accueillit avec des injures.
Il était plus de treize heures quand James se décida à faire une pause. Il n'avait pas avancé beaucoup. Il avait simplement réussi à éliminer quelques édifices vides. Il rentra à son appartement, désirant voir si Sirius était debout. Ils ne seraient pas trop de deux pour cette affaire.
Sirius était levé. Il avait pris une douche et semblait mieux que la veille. James n'y fit aucune allusion. Les deux amis mangèrent sur le pouce et James raconta sur quoi ils devaient travailler. Sirius l'écoutait en silence. Quand ils prirent le chemin du square, Sirius confia ses états d'âme à James. Il avait attendu Sylvia toute la soirée, et s'était inquiété. Il était allé chez elle, mais personne. Et il avait commencé à boire.
Il avait très peur qu'elle ait décidé de ne plus le voir, qu'elle ne l'aime pas comme lui l'aimait...Il se sentait mal. James comprenait bien mais espérait que la mission dont ils étaient chargés changerait les idées de son ami. Ils entreprirent l'examen des bâtisses abandonnées.
Après que dix-huit heures aient sonné à l'église du coin, ils commencèrent à ressentir la fatigue. Ils avaient parcouru pratiquement toutes les rues qui encadraient le square, et visité une dizaine d'endroits désaffectés. « Si on prenait un verre ? proposa Sirius.
un verre de thé, n'est-ce pas ? répondit James avec un sourire moqueur.
D'accord, une chope de thé vert ! rit à son tour Sirius. »
Quand ils sortirent du petit bar, James avisa une usine un peu plus loin. Elle ne semblait pas particulièrement désaffectée, des planches de bois et des palettes étaient bien rangées dans la cour devant. Ne voyant personne, ils décidèrent d'y entrer.
A peine rentrés dans la cour, ils découvrirent que le bâtiment était protégé par des formules magiques. « Nous y voilà ! murmura James » Ils eurent vite fait de défaire les protections magiques. Elles n'étaient pas si compliquées. Sans doute l'œuvre d'un mangemort de petite envergure, ou en tout cas quelqu'un qui ne se sentait pas en danger dans cet endroit. Ils examinèrent le rez de chaussée mais sans trouver quoi que ce soit. Il n'y avait que des pièces avec des bureaux métalliques, tous vides, sans papiers ni quoi que ce soit qui trahisse une présence récente.
Avant de continuer, ils prirent soin de placer un dispositif d'alerte invisible. Le mangemort pouvait venir d'un moment à l'autre. Au bout d'un couloir, une porte attira leur attention. Une porte soumise, elle aussi, à des protections magiques, plus complexes celles-ci. Mais James et Sirius avaient toujours été des élèves brillants et inventifs, aussi les protections finirent par être levées. Derrière la porte, un escalier descendait vers un sous-sol sans fenêtre. Guidés par la lumière de leurs baguettes, les deux jeunes hommes descendirent. Au sous-sol, une salle de belles dimensions s'étalait. Deux tables pour uniques meubles, mais deux tables grandes, de bois massif. En s'approchant, James remarqua qu'elles portaient des traces de sang. Sirius, examinant l'endroit, vit que les murs portaient des objets et s'avança pour les regarder de plus près. Il eut un mouvement de recul quand il s'aperçut que les objets étaient des instruments de torture. Il y en avait de toutes sortes : fouets divers, fers, clous, piques et autres planches à clous... Mais ce qui horrifia plus encore Sirius, c'était que les objets portaient des traces de sang, et visiblement des traces encore fraîches.
A ce moment, ils entendirent des gémissements. Ils se dirigèrent vers l'endroit d'où ils semblaient provenir : une lourde porte de bois massif, juste poussée. Quand ils l'ouvrirent, James et Sirius éclairèrent de leurs baguettes l'endroit et, ensemble, s'exclamèrent d'une voix sourde « Quelle horreur ! », tant le spectacle qui s'offrait à eux était édifiant.
Devant eux, une pièce sombre, sans ouverture sur l'extérieur. Une horrible odeur s'en dégageait, mélange d'excrèments, de sang et de mort. Par terre, des formes sombres, et aux murs, attachés par des chaînes, des corps humains. Les deux jeunes hommes restèrent sans voix. Ils s'approchèrent et se rendirent compte alors que les masses sombres étaient des corps. En se penchant sur l'un d'eux, Sirius s'aperçut qu'il était sans vie. Et le second qu'il examina également. C'était apparemment des moldus, sans aucun doute ceux qui avaient disparus. Sirius compta six cadavres par terre.
C'est beurk, non ?
