Disclaimer : on sait, tout est à AKIRA TORIYAMA (mm pa assé sympa pr nou laissé végéta, celui là)
Totale DBZ 100J'ai relooké la fic pr ke ça donne un peu envie de lire quoi, vu ke jai kune seule fan ke je remercie !
Un homme était attablé de l'autre côté de la rue avec une nouvelle maîtresse et regardait avec intérêt la scène.
''Bulma, je t'ai perdue depuis plus longtemps que je le croyais'' se dit il en la voyant essuyer les traces de sauce sur la bouche du guerrier avec presque amour. Presque, c'était ce qu'il espérait. Il se détourna avec colère et continua à manger en écoutant distraitement les jacasseries de sa copine.
Quand il finirent de manger, Bulma le reconduisit à la maison et sortit faire des courses pour les frigos à remplir et sa nouvelle robe de soirée qu'elle devait prendre chez Viann, son styliste. En rentrant, elle croisa Yamcha assis au salon entrain de regarder une émission débile en pouffant de rire devant une candidate assez sexy.
-Alors, rentré au bercail ? Lança t'elle ironiquement sans s'arrêter.
Elle claqua la porte et monta prendre un bain, puis redescendit, vêtue d'un pyjama particulièrement provocant en soie qui découvrait sa poitrine au moindre mouvement brusque, et elle ne manqua pas d'en faire pendant le dîner.
A 23h précises, elle partit lire dans son labo, les pieds sur la table, sirotant un bon café au lait. Elle en était à la 30ème page quand son petit ami fit apparition dans la pièce. C'était pas trop tôt !
-Qu'est ce que tu veux, en fait ? Ça va pas depuis un certain temps entre nous, et toi tu papillonnes à gauche et à droite, dînant avec Végéta, les courses avec Végéta, une tenue sexy pour Végéta, une combinaison pour Végéta !! J'en ai marre de lui, merde ! C'est qu'un prétentieux qui passe son temps à s'entraîner sans s'occuper de toi, tu comprends ça ou t'es complètement folle ?
-Je suis folle, ça ne fait aucun doute. Comme ça tu m'espionnes ? Ce que tu dis est vrai, Végéta est prétentieux, passe son temps à se battre et ne s'occupe pas de moi, mais toi, tu n'es plus mon genre, je suis fatiguée de tes incessantes sorties, tes tromperies, tes mensonges et tes excuses bidons qui ne marchent plus depuis des millions d'années ! Tu me prenais pour une conne ? Je peux te dresser la liste des copines que tu as eues en dix ans en ordre et sans me tromper une seule fois ! J'aime sortir avec lui, au moins, on ne manque pas de surprises, agréables ou pas ! Tu veux savoir ce que je veux ? Je veux que tu sortes de ma vie privée, que tu dégages carrément, sans laisser aucune trace !
En disant cela, elle s'était levée de sa chaise et s'était avancée vers lui en le menaçant du doigt.
-Mais, chérie, on peut s'arranger...
-On peut s'arranger...imita t'elle un prenant une voix ridicule. Dès que ça ne va plus, tu prends ton petit ton mielleux, tes yeux doux... ça ne marche plus ! Je veux aussi que tu cesses de te faire des rêves. Tu ne m'as jamais tenu dans tes bras la première fois. C'était Végéta, là, dans ce labo, sur cette table.
-QUOI ????
-Tu n'as pas mal entendu, rassure toi ! J'ai bel et bien couché avec Végéta la première fois, cracha t'elle en le lorgnant.
-Comment as tu osé ? Cria t'il en voulant la gifler.
Elle se protégea en se baissant. Une main saisit celle de Yamcha au vol.
-Je ne te permettrai jamais de porter la main sur une femme, compris, minus ? Si t'as quelque chose à dire, c'est à moi, pas à elle. Oui, je lui ai fait l'amour, et alors ? C'est pas ma faute si tu n'es pas à la hauteur.
Elle se redressa et courut derrière Végéta qui tenait toujours la main de Yamcha. Celui ci se dégagea vivement et tenta d'attaquer le guerrier qui le jeta par terre en 8 secondes, pas plus.
-t'as pigé ce qu'elle t'a dit ? Du vent !
-Tu ne peux pas t'opposer entre nous, nous sommes fiancés et elle porte ma bague, pas la tienne !
-Je n'ai aucune intention de lui en offrir une. Ma présence est amplement suffisante et je n'ai pas besoin de l'acheter.
-Je ne l'ai pas achetée ! Je l'aimais, et c'est une preuve d'amour.
-Tu m'aimais ? Minable ! Tu voulais épouser ma fortune, pas moi ! Mais je ne t'en donnerai pas l'occasion. Tiens la, ta foutue bague et va l'offrir à la prochaine idiote qui voudra de toi, les interrompit t'elle en la lui jetant au visage et en sortant.
Elle sauta dans son lit et pleura longtemps, tellement longtemps qu'elle en oublia le temps. Il l'aimait ! Ça devait faire des années qu'il se moquait d'elle ! Et elle sa première pensée le matin était pour lui, sa dernière le soir pour lui également. Quelle idiote ! Elle hoqueta en s'essuyant les yeux. Elle se souvint des paroles de Végéta.
''Je n'ai pas besoin de l'acheter, ma présence suffit amplement''
Ces phrases la réconfortaient un peu, mais qui pouvait effacer 10 ans comme ça, d'un coup de baguette ?
Quand elle regarda la pendule, il était 2h du matin. Elle tenta de dormir, sans succès. Elle tourna dans la maison pendant une heure et finit par s'asseoir dans un couloir pour recommencer à pleurer. Elle s'y endormit.
Le matin, elle était introuvable et ses parents s'inquiétaient de ne pas la voir descendre déjeuner. Végéta la chercha et finit par la trouver dans le couloir de la salle de gravité, endormie et les lèvres bleuies par le froid. Ses yeux étaient bouffis par les pleurs et elle semblait morte. Il frémit à cette pensée et la souleva dans ses bras pour la réchauffer un peu. Elle se blottit inconsciemment contre son torse musclé et parut devenir paisible. Il la coucha, la couvrit et quand il voulut refermer la porte, elle souffla son nom. Il la réouvrit.
-Merci de m'avoir sauvée. Sans toi je serais peut être blessée.
-Pff... c'était pas pour te sauver ! Il m'énervait depuis un bout de temps. Et ce n'est qu'un lâche, pour s'attaquer à une femme ! bon...
-Tu peux venir un instant ?
-Je dois m'entraîner.
-Juste un instant !
-Ok...
Il vint vers le lit et s'accroupit pour être à sa hauteur. Elle se leva sur un coude et le regarda longuement, puis déclara :
-J'ai envie que tu me prennes dans tes bras.
-Quoi ?
-J'ai envie que tu me fasses un câlin.
-Je suis pas là pour satisfaire tes envies de gosse, Bulma.
Elle ne lui laissa pas le temps de finir et l'enlaça.
-Je ne suis pas aussi fatiguée que j'en ai l'air, mon chou.
Elle s'assit sur lui tout bonnement.
–Descends tout de suite.
-Pourquoi ? Tu ne vas pas me faire croire que tu n'as pas envie de moi le lendemain de ton retour !
Il ne put pas résister plus longtemps à la tentation . Rien que l'idée de la revoir nue le mettait dans tous ses états.
Ils ne sortaient que lorsque le frigo était vide et que Végéta avait besoin d'entraînement. Le reste du temps se passait au lit. Ils étaient insatiables et Bulma ne fut pas étonnée de recevoir la confirmation de sa grossesse. Végéta détestait les préservatifs (il trouvait ça nul) et elle était allergique aux pilules. Ça faisait 3 mois qu'elle attendait ce bébé, un garçon d'après les radios, mais elle ne l'avait pas dit à Végéta. Il avait dû le remarquer car elle avait pris du poids et son ventre s'arrondissait.
Quand elle le lui dit, il était dans la salle de gravité entrain de peiner en super guerrier.
-Végéta ?
-Quoi ?
-J'ai appelé le médecin, et j'ai appris que j'étais enceinte.
Le terme ''enceinte'' lui était inconnu, mais si elle en était si heureuse...
-Je veux dire, expliqua t'elle, que j'attends un garçon de toi.
Son regard passa de son ventre à ses yeux, de ses yeux à son ventre. Sa bouche descendit de 10 crans impossibles et il se ressaisit.
-Je... Je vais être père ?
-Oui !!!!! Que je suis heureuse ! Un garçon, beau comme sa mère !
-Non, je ne serai pas père, je ne veux pas !
Elle fut surprise de sa réaction, mais ne s'en préoccupa pas longtemps.
Elle passa les mois suivants en courses pour son fils et à sa naissance décida de l'appeler Trunks.
S'en suivit la bataille contre cell, pendant laquelle Sangoku mourut sans savoir que Chichi était enceinte.
Quand Végéta rentra à la maison, elle le découvrit à moitié mort de fatigue et de ses blessures, le soigna et l'engueula quand il fut rétabli, 2 jours plus tard.
-J'ai appris ce que t'as fait pour laisser Cell engloutir C18.
-Et alors ?
-Comment ça, et alors ?Te rends tu compte qu'on aurait pu tous crever si Goku et Gohan n'étaient pas là ?
-Goku, Gohan ! C'est tout ce que vous avez à la bouche ! Je préférerai me faire tuer que d'être sauvé par eux !
-Végéta !
-Quoi ? C'est vrai !
-Tu aurais pu mourir !
-Qu'est ce que ça peut te faire ? Tu t'en fiches !
-Comment peux tu dire ça ? Si je m'en fichais je ne prendrais pas la peine de t'engueuler ! Je ne t'aurais pas permis de me toucher, à plus forte raison d'être le père de mon fils ! Je n'ai pas envie de perdre encore quelqu'un que j'aime, j'ai assez souffert comme ça. Comment j'aurais pu expliquer à mon fils que son père s'était fait tuer par fierté excessive, par égoïsme, sans penser à nous ? Tu me blesses énormément, et si tu tiens à ce que je me fiche de toi, dis le franchement !
Elle le fixa de ses yeux océaniques embués de larmes.
Il se dit qu'il avait peut être exagéré mais sa fierté empêchait son amour de ressortir. Seule sa tendresse arrivait à être extériorisée, et encore. Il fit le tour de la table où elle était et la prit dans ses bras pour la consoler. Elle n'en attendait pas tant de sa part, mais s'il avait un faible pour ses pleurs, elle allait en abuser au max !
Quand Chichi accoucha, Trunks venait juste d'avoir un an et 5 mois. Elle appela le garçon Sangoten et il devint le meilleur ami de Trunks au fil des années.
La suite bientôt...
