Disclaimer : on sait, tout est à AKIRA TORIYAMA (mm pa assé sympa pr nou laissé végéta, celui là)

Totale DBZ 100

J'ai relooké la fic pr ke ça donne un peu envie de lire quoi, vu ke jai kune seule fan ke je remercie !

Lors de la bataille contre Ile de garde, la ville fut gravement endommagée et Capsule corps n'était pas en priorité sur la liste des reconstructions. Bulma se demanda où ils allaient dormir en sortant une des dernières valises de la maison en cendres. Elle regarda son fils courir dans le jardin resté intact en secouant partout son épée. Un moment, elle eut peur qu'il se blesse, mais la mémoire lui revint. Son fils était à moitié saiyen, il ne risquait pas de se faire très mal avec une ridicule épée. Une brise passa et souleva ses cheveux qu'elle tenta vainement de rattacher. Ils étaient beaucoup trop fins et glissaient de sa barrette. Ceux de Trunks se soulevèrent aussi et elle crut voir le grand, celui du futur. Il venait de fêter son 8ème anniversaire et pourtant elle revoyait le visage de son bébé comme si c'était la veille. Il grandissait tellement vite ! Elle se retourna et vit que le regard de végéta était encore posé sur elle. Elle fit un geste d'agacement et entra de nouveau, bien qu'il l'eût prévenue que c'était dangereux. Trunks arriva derrière son père et lui tapa l'épaule.

-Papa, tu trouves pas maman bizarre ?Elle a l'air seule, je trouve.

-Comment ça ? Questionna t'il, perplexe.

-Je ne sais pas comment te dire, mais elle est triste et seule.

Il croisa les bras, imitant ainsi inconsciemment son père.

-Bof... tu sais bien que ta mère est toujours comme ça.

Sangoku arriva sur ces entrefaites et salua son presque ami en lui demandant où était Bulma.

-Je suis pas sa nounou !répondit il en fronçant les sourcils.

-Tu peux dire où je suis, et pas ta femme ?

-C'est différent. On s'est battus ensemble et toi t'es plus facile à repérer.

-Goku !!!! Comment va goten ? S'écria Trunks, ravi de voir ses deux idoles réunies.

-Un peu fatigué, mais il sera d'accord que tu viennes lui rendre visite.

-Dis p'pa, je peux y aller ,dis ?

-Ouais, ouais.

-Chouette !

Il s'envola en faisant des tourbillons et mit le turbo.

-Je me suis dit...enfin, chichi s'est dit que vous n'auriez certainement pas où dormir, alors on vous invite...

Il se rendit compte à qui il parlait et éclata de rire.

-J'avais oublié que je parlais à l'homme le plus fier de l'univers ! Mais Trunks pourra rester ?

-Si tu veux.

-No problem ! Bon, j'y vais, je commence à avoir faim, il est 12h02 !

Végéta se leva et se dirigea vers la maison. Bulma avait dû s'y rendre pour prendre les affaires qu'elle jugeait comme irremplaçables. Il rit intérieurement. Rien n'était irremplaçable dans cette maison, jusqu'à la moindre épingle était assurée. En entrant silencieusement dans la chambre, il la surprit entrain de regarder la photo surprise que sa mère avait prise d'eux avec Trunks à 5 ans. Elle la rangea en poussant un soupir et referma le sac. En se levant, elle aperçut les chaussures de végéta.

-Tu n'as pas fini ?

-Si, si. J'arrive.

Elle marchait lentement à cause du poids du sac et il s'énerva. Il lui prit le sac des mains et la souleva pour la poser sur son épaule avant de sortir de la maison. Il la déposa par terre et elle entendit un bruit de fracas. Elle ne voyait aucun nuage à l'horizon et tourna la tête pour voir le dernier morceau de capsule corps s'écrouler paresseusement au sol. Ses yeux rencontrèrent ceux de son compagnon et ils semblaient dire ''je te l'avais dit, nigaude''.

-Où est Trunks ?

-Il est allé chez goku.

-Mais il n'a pas pris d'affaires !

-Je t'en prie ! Il va pas en mourir ! Ça fait des années qu'il y va , alors franchement...Combien de temps ?

-Quoi ? Ah, pour Caps Corps ? 1 semaine à peu près. J'irai à l'hôtel pour surveiller la reconstruction.

-Non, je t'emmène. On pourra se débrouiller.

-Et la compagnie ?

-Tes sous dirlos s'en occuperont.

-Mes parents ?

-Ils sont habitués à te voir partir à l'aventure depuis longtemps.

Ça couvait quelque chose. Végéta n'était pas du genre à insister quand elle refusait quelque chose, il était même du genre à ne rien proposer du tout.

-Bon, d'accord. Laisse moi le temps de capsuler tout ça.

Elle appuya sur des boutons situés à la droite de chaque valise et elles devinrent des petites capsules très légères, puis les rangea dans son sac à bandoulière qu'elle attacha à ses reins.

-On peut y aller.

Il la prit dans ses bras-Elle adorait toujours autant ça-et décolla sans attendre de savoir si elle était prête ou non. Quelle impatience ! Songea t'elle en le regardant de profil. Il paraissait fâché, mais de toutes façons, à part quand il dormait, il avait toujours l'air en colère. Elle imagina la vie sans lui et se dit qu'elle serait devenue une grosse vache suicidaire. A cette idée, elle pouffa et lui planta un baiser dans le cou. La vie sans lui ? Impossible !Il rougit légèrement et augmenta la vitesse. Elle se demanda s'il l'emmenait dans cet endroit mystérieux où il disparaissait des heures de la maison, la rendant folle de rage. Remarque, il avait l'air si gentil, aujourd'hui ! Chose qui l'étonnait, d'ailleurs. De sa vie avec lui, jamais il n'avait pensé ni à lui faire plaisir, ni à son fils. Ils passèrent dans un océan et la puissance de Végéta creusa un couloir qui s'effondra dès qu'ils s'en échappèrent. Elle poussa un cri de victoire et manqua de tomber. Il la rattrapa de justesse. Elle se fatigua rapidement et se risqua à poser la question.

-où on va ?

-Là, fit il en montrant de la tête ce qui semblait être un bout de terre. Elle renonça car il avait de meilleurs yeux qu'elle. Quand ils atterrirent, elle sauta de ses bras et regarda partout. Quelle magnifique île ! Il y avait une cascade en bas de la montagne et des animaux rares s'y abreuvaient.

Elle le vit grimper un escalier taillé dans du roc qu'elle n'avait pas remarqué avant et fut tentée de lui demander où il allait, mais elle décida de le suivre sans prévenir. Quand elle entra, elle crut mourir d'étonnement. C'était une maison, faite toute en pierre, et elle paraissait aussi belle que le reste de l'île. Il s'accorda un peu de fierté à sa réaction. Son avis lui était essentiel, même s'il faisait mine du contraire. Elle ne pouvait y croire... que Végéta trouve cet endroit féerique, construise cette habitation...et qu'il l'y emmène, elle ! quel miracle !

Ses yeux rencontrèrent les siens et elle sourit.

-Je crois que j'en reste sans voix, dit elle en passant les doigts sur les étagères.

-Le jour où tu resteras sans voix sera un bonheur pour ton peuple.

-Oh ! quel méchant !

Elle fit mine de le taper et il l'attira vers lui pour un baiser sans fin, puis il lui souffla qu'il allait chasser. Elle trouva cette idée bizarre , mais bon, c'était Végéta !

Pendant sa chasse, il se demanda encore s'il aurait le courage de le faire. Même son père n'en avait pas eu. Mais et si elle refusait ? tant pis, il faudrait s'en accommoder, essaya t'il de s'en persuader.

Bulma nagea jusqu'au soir, et, épuisée, elle s'étendit sur la berge, nue, pour pouvoir profiter du reste de soleil. Elle y resta encore une bonne demie heure et replongea. En revenant, la tête à l'envers, une ombre la recouvrit et elle aperçut végéta, descendant dans l'eau pour se nettoyer un peu de sa chasse. Il ôta ses gants, ses bottes et son dessus de combat pour les frotter et elle en profita pour dériver d'un air innocent vers lui.

Elle s'accorda un point lorsque les yeux du guerrier passèrent sur son corps. Quelque soit la qualité physique qui l'ait convaincu à rester avec elle 8 ans auparavant, elle la possédait toujours. Il regarda, leva les mains, parut réfléchir et sortit de l'eau récupérer son gibier.

Elle poussa un soupir exagéré et sortit à son tour, s'écorchant presque avec la serviette. Végéta s'était toujours montré très amoureux après une bataille ou une chasse victorieuse et cette fois il avait eu les deux.

Mais c'était bien un saiyen de préférer la nourriture au sexe ! pensa t'elle en rentrant dans le logement qu'il leur avait fait entièrement de ses mains. Elle s'installa sur le lit et le regarda cuire sa viande méthodiquement. Quand il arriva à un résultat selon lui satisfaisant (la viande dégoulinait de sang, mais il était si impatient..), il prit une part et s'approcha d'elle avec. Elle poussa sa main d'un air de dégoût.

-Oh ! mange un peu plus loin, s'il te plaît, ça va couler partout !

Sans se démonter, il avança encore la main et elle rencontra son regard ardent qui la brûlait presque, comme si c'était la chose la plus importante au monde qu'il lui offrait. Elle se résigna et un mordit un bout qu'elle mâchouilla pendant qu'il coupait une part pour lui et l'engloutissait. Puis, il lui fit signe de s'asseoir en face de lui. Il paraissait chercher ses mots(Végéta, chercher ses mots ?) et elle décida de lui donner une chance de s'expliquer.

-Tu peux me dire à quoi ça rime, tout ça ?

-Eh bien... Je suppose que tu as toujours pensé que les saiyens étaient des êtres cruels. C'est pas totalement faux, mais nous avons quand même des règles et des liens à établir avant notre mort. Le premier, c'est celui de la puissance avec l'adversaire. Le deuxième, c'est celui de l'amitié et de la confiance. Ironie, car j'ai passé tout ça avec goku et Trunks.

Trunks ? il devait parler du grand, se dit elle.

-Le mignon jeune homme ?

-Il n'était pas aussi mignon que tu crois, répondit il en se remémorant le coup de pied qu'il lui avait envoyé. Bref, voilà.

-Tu as dit qu'il y en avait trois, continua t'elle, tout à coup nerveuse.

-Oui, il ya aussi celui avec la compagne. Pas le fait d'avoir des enfants et de vivre ensemble, bien davantage...

Il la fixait avec une intensité insupportable.

- C'est ce que je t'ai offert.

-Et c'est ce que j'ai accepté, termina t'elle, tremblante d'émotions mal contenues.

Il effleura sa main et elle crut lire dans ses pensées. Elle la retira. Il était entrain de piétiner le code d'honneur qu'ils avaient en quelque sorte établi et elle n'était pas prête pour ça. Néanmoins, la curiosité naturelle l'emporta : elle prit celle de son compagnon dans les siennes pour pouvoir enfin savoir ce qu'il pensait, ce qu'il ressentait. Ses sentiments la transperçaient, elle ne pouvait pas les voir, juste les sentir. La colère, la passion, la joie, peine, la souffrance, la peur, la haine... Elle se voyait au milieu, telle une lumière brillant dans l'obscurité de son esprit. Elle le complétait parfaitement par contraste. Sa phobie était le fait d'être inutile, sentiment qu'il n'avait jamais extériorisé à part avec elle. Il avait besoin d'elle, de tout son cœur. Il l'aimait...

Elle se rendit compte à quel point il tenait à elle et s'offrit en échange de lui.

Sa fierté était presque aussi grande que la sienne, et pourtant elle avait su la rabaisser pour lui prouver son amour et s'occuper de leur fils. Sa phobie à elle était de perdre son indépendance en se mariant ou en s'investissant dans une relation sérieuse. Yamcha lui avait fait trop de mal, mais avec lui, c'était différent. La confiance était mutuelle et elle pouvait être sûre qu'il ne poserait jamais les yeux sur personne d'autre qu'elle, rien qu'au nom de la famille qu'ils formaient, avec Trunks. Elle aussi avait besoin de lui. Jamais elle n'avait caché qu'elle l'aimait à qui que ce soit.

La suite bientôt...