Chapitre 9 : Premier jour.
En pleine nuit, elle se réveilla en sursaut. Elle tendit l'oreille et entendit des grognements. Une chose grattait à la fenêtre. Elle était effrayée par ces hurlements inquiétants. Elle s'en doutait qu'il y aurait des bêtes rodant vers sa fenêtre. Puis les bruits cessèrent.
Elle essaya de se rendormir et parvint à retrouver le sommeil. Mais quelques minutes après, les grattements reprirent. Elle n'était pas du tout rassurée, et décida de sortir de son lit, prit sa baguette et quitta sa chambre en quête de celle de son professeur. Elle pénétra dans le couloir obscur et murmura « lumos »
Un rayon lumineux provenant du bout de sa baguette éclaira celui-ci pour qu'elle puisse s'avancer avec prudence jusqu'à l'escalier. Elle monta les marches et se retrouva dans un immense et long couloir. De part et d'autre, se trouvait une rangée de plusieurs portes. Elle ne savait pas où était sa chambre. Derrière elle, les grognements résonnèrent et se rapprochaient de plus en plus.
Elle hâta le pas et frappa a toutes les portes en criant le nom de son professeur. Elle était terrorisée et les larmes commençaient a couler sur ses joues du a la panique qui s'accentuait en elle. Une porte s'ouvrit à quelques mètres d'elle et son professeur apparut.
Il portait un boxer noir très moulant, le torse nu, les cheveux ébouriffés. Il avait oublié de se vêtir de sa robe de chambre offrant un corps musclé et bien bâti qui n'aurait pas laissé insensible Jessica si celle-ci n'avait pas été réveillé en pleine nuit par des grognements intrigants.
Rogue la vit devant lui dans un état proche de l'hystérie, les yeux mouillés, les cheveux décoiffés. Elle non plus ne s'était pas habillée de sa robe de chambre. Elle était vêtue d'une fine nuisette bleu nuit s'arrêtant en haut des genoux. Une des bretelles avait glissé de son épaule et pendait sur son bras. Un décolleté assez plongeant permettait de voir la quasi-totalité de sa poitrine.
Elle se précipita sur lui et se jeta dans ses bras en pleurant. Ses larmes s'étalèrent sur ses pectoraux et elle le serrait de toutes ses forces pour sentir une présence réconfortante et sécurisante dans uns situation si critique. Il était encore endormi et se laissa enlacé par la jeune fille apeurée. Puis il reprit ses esprits, baissa les yeux et la vit collée contre lui.
Il la repoussa violemment par les épaules la faisant basculer par terre.
-Je peux savoir ce qui vous as pris de me réveiller au milieu de la nuit en hurlant, vociféra t il a l'encontre de la griffondor.
-Pro.professeur, j'ai. j'ai entendu des . des. bruits et .
-Vous avez rêvé Miss Parker et maintenant allez vous coucher et revenez plus me réveiller. Vos caprices commencent sérieusement à m'énerver. Bonne nuit, répondit il sèchement sans aucun geste envers elle pour l'aider a se relever.
Il se retourna mais Jessica se releva et empoigna son bras pour l'empêcher de rejoindre sa chambre.
-Professeur ! Je vous en prie. Ne me laissez pas toute seule. Je vous assure qu'il se passe quelque chose au rez-de-chaussée. Pitié ! Je meurs de peur. Allez voir ce qui se passe, supplia t elle les larmes aux yeux.
Une hurlement strident provenant d'en bas se fit entendre.
-Vous voyez, je plaisante pas, fit elle avec un ton de reproche.
Une lueur de terreur traversa les yeux de Rogue mais celui-ci prit son courage à deux mains, et s'empara de sa baguette en se dirigeant vers l'escalier. Jessica le suivait de près et le tenait toujours fermement pas le bras. Au milieu des marches de l'escalier, il stoppa sa descente et Jessica se heurta a son dos en se demanda pourquoi il s'était arrêté brusquement.
Une bête féroce venait de se précipiter sur lui et griffa de ses longues griffes son torse. Rogue hurla de douleur mais pour se défendre pointa avec beaucoup de mal sa baguette sur le monstre et lança un sort qui le fit fuir.
Ils restèrent sous le choc quelques instant puis Jessica remarqua les nombreuses blessures du maître des potions. Celui-ci essaya avec ses mains de stopper le sang qui coulait a flot. Elle était abasourdie par la scène qui venait de se produire sous ses yeux. Ce n'était pas tous les jours qu'on voyait son prof se battre contre une créature sanguinaire. Elle prit la main de celui-ci et l'entraîna vers le premier étage.
-Venez il faut arrêter l'hémorragie. Où se trouve votre salle de bain ?
-Deuxième porte a gauche, murmura t il avec difficulté.
Ils y pénétrèrent. Jessica chercha dans l'armoire quelque chose qui pourrait arrêter ces saignements.
-Vous n'avez pas de pansements ?
-Des quoi ?
-Laissez tomber, c'est moldu.
Elle ne trouva rien excepté des flacons de potion vide inutilisable.
-Faut arrêter a tout prix ces saignements, s'inquiéta t elle pour l'état de santé de son professeur.
Soudain, elle eut une idée. Elle déchira le bas de sa nuisette qui n'allait déjà pas très bas. Puis posa le morceau sur la plaie ouverte en appuyant bien pour stopper le sang et fit un garrot.
-Tenez fermement. Faut pas que vous vous vidiez de votre sang. Vous n'avez pas de potion qui cicatrise les plaies ou quelque chose dans ce genre. Il faudrait peut être vous amener a sainte mangouste pour que les médecins vous examinent. On ne sait pas ce que c'était cette chose qui vous a griffé.
-Non je n'irai pas là bas. Et puis on dirait que ça s'arrête. Vous avez paniqué pour rien Miss Parker, vous voyez le sang ne coule plus.
Une tache rouge se forma au travers de la nuisette.
-Oh oui je vois ça. Vous ne perdez pas du tout votre sang. Ecoutez vous ne pouvez pas fabriquer une potion pour que vos blessure cicatrisent plus vite ?
-Je n'ai pas emporté avec moi la panoplie du parfait médecin sorcier.
-C'est vraiment pas le moment de faire de l'humour. Vous êtes vraiment dans un état pitoyable et vous ne voulez pas aller a sainte mangouste pour je ne sais quelle raison alors il faut trouver rapidement une solution avant que tout votre sang se répande par terre. La seule chose que l'on peut faire c'est attendre demain. Peut être que l'hémorragie va s'arrêter cette nuit. Sinon je serai obligé d'avertir Dumbledore ou de vous conduire a l'Hôpital. Venez je vais vous aider a aller dans votre chambre.
Elle l'aida à se déplacer jusqu'à son lit et il s'allongea.
-Vous tenez beaucoup à vos draps ?
-Pourquoi !
Elle déchira violemment la moitié de celui-ci.
-Mais qu'est ce qui vous prend ? Mes beaux draps qui m'ont coûté une fortune.
-C'est pas le moment d'être sentimental. Je vais enrouler votre torse dans ce morceau de drap et vous pourrez vous reposer. J'espère que ce sera suffisant pour cette nuit.
Elle fit donc ce qu'elle venait de dire puis prit la direction du couloir.
-Que faites vous ? Vous n'allez pas me laisser seul pendant que je me vide de mon sang ?
-Quoi ? Vous voulez que je reste avec vous ?
En réponse, il émit un grognement.
-Mais je croyais que rester avec moi pendant deux semaines serait insupportable et vous voulez que je dorme avec vous cette nuit.
-Oui ! finit il par avouer. Restez avec moi.
Un léger sourire apparu sur le visage de la jeune fille. Elle s'allongea donc a coté de lui et se recouvra de la couverture et ils s'endormirent quelques minutes après de chaque coté du lit.
La pièce fut inondée des rayons du soleil au beau matin. Le professeur et son élève dormaient paisiblement. La blessure de Rogue ne saignait heureusement plus. Jessica fut la première à se réveiller. Le soleil qui l'avait délivré des bras de Morphée tapait sur son visage. Les souvenirs de la nuit dernière lui revinrent à l'esprit. Elle ouvrit délicatement les yeux et s'aperçu qu'elle n'était plus au bout du lit mais a coté de Rogue. Enfin a coté. Disons plutôt qu'elle se trouvait collé contre lui. Sa main droite était posée sur son torse. Sa tête était placée sur l'épaule gauche du maître des potions.
Une des mains de Rogue la tenait fermement sur sa hanche et son autre main serrait le poignet de jessica. Bref, on aurait dit un couple d'amoureux se réveillant tendrement. Elle orienta sa tête pour voir si son professeur était réveillé mais il dormait toujours. Elle fut parcouru par un étrange sentiment de bien être et ne bougea pas. Au contraire, elle se colla encore plus contre lui et posa sa tête contre son torse qui s'éleva et se rabaissa au rythme de ses respirations.
Quelques minutes plus tard, il remua signe qu'il n'allait pas tarder à se réveiller. Jessica s'était senti si bien quelques minutes auparavant qu'elle s'était rendormie. Il ouvrit les yeux en sentant quelque chose contre sa poitrine et vu une tête posée contre lui. Cette tête bougea et se positionna sur son épaule.
Il reconnu le visage de Jessica qui avait les yeux fermés, un sourire aux lèvres. A ce moment la, l'étincelle d'attirance qu'il avait eu pour elle se ralluma en lui et eut envie de l'embrasser et de lui faire l'amour. Il retira sa main de son poignet et caressa doucement ses cheveux bruns tellement doux. Elle paraissait si paisible si calme si séduisante dans sa nuisette déchirée. Il déplaça sa main qui était posé sur sa hanche et la fit glisser le long de ses fesses et il les lui caressa.
Elle ouvrit les yeux lorsque celui-ci commença ses caresses, leva les yeux vers lui et le regarda. Il fit de même. Ils se regardèrent un long moment jusqu'à ce que la griffondor se jette littéralement sur lui et l'embrasse intensément. Ils s'embrassèrent longuement. Mais Rogue la repoussa une fois de plus de l'autre coté du lit à cause d'une petite voix dans sa tête qui lui disait :
*Qu'est ce que je t'ai déjà dit ! De ne pas tomber sous son charme ! Mais monsieur ne m'écoute jamais ! Et voila maintenant que je te retrouve allongé dans un lit à coté d'elle et tu l'embrasses sans reprendre ton souffle. Dois je te rappeler que c'est ton ELEVE et qu'elle vient de GRIFFONDOR !!!*
Ces mots résonnaient encore dans son esprit. Il avait récidivé et se revoyait encore l'embrasser. Il ne voulait pas d'elle pendant deux semaines pas parce qu'il la détestait mais parce qu'il redoutait de retomber sous son charme comme il y était tomber au début de l'année.
Jessica se trouvait de l'autre coté du lit et le regardait. Il l'avait une fois de plus repoussé. Elle l'avait embrassé en espérant qu'il ne la repousse pas mais il l'avait fait. Pourtant il avait l'air d'apprécier ce long baiser qui avait duré beaucoup plus longtemps que la dernière fois. Elle croyait même qu'il n'allait pas la rejeter mais cela c'était produit. Encore. Elle en avait plus qu'assez de son attitude envers elle et voulut s'expliquer avec lui. Elle ouvra la bouche pour lui dire ses quatre vérités mais Rogue fut le plus rapide et prit la parole le premier.
- Je ne sais pas pourquoi vous vous êtes retrouvé sur moi ce matin et encore moins les raisons qui vous ont poussé a me sauter dessus mais je vous prierai de bien vouloir quitter cette chambre immédiatement avant que je ne le fasse avec violence.
L'impact qu'eut cette phrase sur elle fut telle une bombe nucléaire s'abatant sur une population. Elle dévasta ces chances de s'expliquer avec lui. Il avait été tellement odieux qu'elle ne voulait plus lui dire ce qu'elle avait sur le c?ur et ne se fit pas prier pour sortir de sa chambre. La porte claqua. Elle descendit les escaliers et alla dans sa chambre.
Rogue se tenait encore dans son lit. Il s'était surpassé cette fois ci et était sur qu'elle n'allait plus jamais tenté de l'embrasser. Il se demandait comment elle avait pu l'embrasser après toutes les atrocités qu'il lui avait fait subir ce trimestre. Mais son séjour ne venait que de commencer et il restait encore deux semaines à la voir systématiquement. On dit qu'amour et haine ne forment qu'un. Jessica n'eut besoin que d'une seconde pour passer d'un amour fleurissant à une haine grandissante.
La journée passa. Jessica se terrait dans sa chambre et ne voulait plus le voir mais il frappa à sa porte dans la soirée.
-Entrez, fit elle sèchement. Vous voulez quoi ?
-Je voulais vous demander si vous pouviez m'enlever mon bandage. J'ai l'impression que la plaie s'est cicatrisée.
Il y avait dans le ton de sa voix une sorte de gêne. Comme s'il s'en voulait pour ce qui c'était passé dans la matinée.
-Vous pouvez pas le faire tout seul, renchérit elle confirmant sa mauvaise humeur.
- Bon très bien je le ferai sans votre aide.
Il se retourna et mit un pied dans le couloir.
-C'est bon je vais vous le faire.
Ils allèrent dans la salle de bain. Elle posa ses mains sur son torse et déroula sa nuisette qui était maintenant rouge. La plaie s'était en effet cicatrisée pendant la nuit.
-Vous avez eu de la chance que cette griffure se soigne si rapidement et que votre agresseur ne vous ai pas infecté. Vous devriez a l'avenir mettre des sortilèges pour empêcher que des créatures viennent vous surprendre pendant la nuit.
- Figurez vous que ma maison est encerclée de sorts. Je me demande bien comment il a pu entrer.
-Et bien vos sorts ne sont pas infaillibles, professeur. Votre torse en est la preuve. Et si vous le voulez bien, je vais retourner à mes préoccupations. Et ne me dérangez plus.
-Non attendez. Vous voulez manger quoi pour le dîner ? Vous devez avoir faim.
-Je n'ai pas faim, merci.
Il la rattrapa alors qu'elle essayait de descendre l'escalier.
-Vous n'avez rien avalé de la journée.
-A part votre salive.
Cette remarque le mit vraiment mal à l'aise.
-Je.Je vous ai préparé une chambre a l'étage pour que vous puissiez dormir sans craindre une attaque surprise. Vous vous y sentirez mieux, je pense. Elle se trouve à coté de la mienne. Je monterai vos affaires après le dîner.
Elle trouva ça louche tant de gentillesse envers elle. On aurait dit qu'il voulait la rendre folle. La jeter puis la séduire puis la jeter etc.
*Il est vraiment bizarre ce mec. A quel jeu il joue avec moi?*
-Alors ? Vous voulez manger quoi ?
-Ben je sais pas moi, faites ce que vous voulez ! répondit elle avec agacement.
Sur ces mots, elle dévala l'escalier, entra dans la petite chambre et y rangea ses affaires pour déménager dans celle du haut. Puis elle alla dans la cuisine ou Rogue préparait à manger.
-Nous n'allons pas manger ici il fait un peu froid dans cette pièce. J'ai préparé une table devant la cheminée pour que nous puissions nous réchauffer. Vous n'avez pas encore vu le salon ?
-Non, grommela t elle.
-Suivez moi.
Il prit un plat et fut suivi de Jessica jusqu'au salon. C'était une pièce assez agréable. Un canapé en cuir contre le mur, une table basse placée devant, une autre table au centre de la pièce non loin de la cheminée avait été recouverte d'une nappe blanche et de couverts. Elle fut assez surprise par la disposition de ces couverts et surtout par les bougies posées à l'extrémité de chaque assiette. On aurait dit un dîner aux chandelles entre deux amants mais lui et elle était bien loin d'être deux amants surtout par les évènements qui se sont déroulés plus tôt dans la journée.
* C'est clair, on risque pas de faire l'amour à cause de ses rejets perpétuels. Euh. je veux dire grâce à ces rejets. Moi avoir envie de lui non mais je déraille la. Mais je me demande bien pourquoi toute cette mise en scène. Il attend quoi de moi ? Que je succombe pour encore mieux me repousser et me faire souffrir ? J'aimerai bien savoir ce qui se passe dans sa tête.*
Ils s'assirent et débutèrent le repas dans le silence chacun perdu dans leurs pensées.
* J'espère qu'elle va apprécier ce dîner. Je me suis pas conduit très bien avec elle ce matin. Mais qu'est ce que je raconte ? Serai je en train de succomber a son charme? Je sais plus ce que je ressens. Je la rejette lorsqu'on s'embrasse mais elle me plait beaucoup. Stop Severus. Il ne faut pas que tu cèdes à la tentation. C'est ton élève et Dumbledore te l'a confié pour la protéger. Seulement la protéger.*
*J'en ai marre de ce silence. Je veux m'expliquer avec lui. J'en ai assez de son jeu. Il va me rendre folle. Un jour il peut pas me voir et l'autre il me prépare un . dîner romantique. Attend c'est quoi ce délire. A mon avis ce mec perd la tête. Oui c'est ça ! C'est à cause de sa griffure, il est devenu fou. *
-Professeur.
-Euh oui.
-A quoi vous jouez ?
-Pardon ?
Il la regarda d'un air perplexe.
-Oui c'est quoi que vous m'avez préparé ? J'ai du mal à vous comprendre. Pendant plusieurs mois vous m'avez humilié après que vous et moi, nous nous sommes embrassés. Puis vous voulez que je dorme avec vous. Ensuite on s'embrasse a nouveau pour me repousser deux minutes après. Arrêtez de jouer au chat et a la souris ou a Je t'aime moi non plus. Ce n'est franchement pas drôle de jouer avec les sentiments des autres.
-Mais jamais je n'ai joué avec vos sentiments.
-Ouais c'est ça. Arrêtez de vous foutre de ma gueule. J'en ai franchement marre de votre comportement envers moi. Je n'ai plus faim. Je vais dans ma chambre à l'étage.
Sur ces mots, elle partit du salon sans se retourner.
Trente minutes plus tard, il frappa à sa chambre. Il posa ses affaires sur le lit qui était deux fois plus grand et plus confortable que le précédent.
-Professeur, je voulais m'excuser pour vous avoir mal parlé. Ca m'étonne que vous n'ayez pas haussé la voix d'ailleurs. Je m'excuse voila.
-C'est rien. Vous devez être fatiguée. Moi aussi d'ailleurs. Nous n'avons pas beaucoup dormi la nuit dernière. Reposez vous bien cette nuit. Bonne nuit.
Il ferma la chambre. Elle entendit le parquet de la chambre d'a coté craqué. Il allait également se coucher. Elle se mit en pyjama, se glissa sous les couvertures mais ne trouva pas le sommeil. C'était la même chose pour Rogue. Tout deux réfléchissait, et pensait à l'autre.
Tout deux ressentent un sentiment pour l'autre mais n'arrivent pas à l'accepter. Les circonstances ne les aident pas. Un prof et son élève. Le directeur de Serpentard et une griffondor. Vingt ans qui les sépare. Mais pourtant ils s'apprécient, malgré le fait que chacun essayait de haïr l'autre. Oui, ils s'apprécient même bien plus qu'ils ne le croient et leur séjour ne fait que commencer.
En pleine nuit, elle se réveilla en sursaut. Elle tendit l'oreille et entendit des grognements. Une chose grattait à la fenêtre. Elle était effrayée par ces hurlements inquiétants. Elle s'en doutait qu'il y aurait des bêtes rodant vers sa fenêtre. Puis les bruits cessèrent.
Elle essaya de se rendormir et parvint à retrouver le sommeil. Mais quelques minutes après, les grattements reprirent. Elle n'était pas du tout rassurée, et décida de sortir de son lit, prit sa baguette et quitta sa chambre en quête de celle de son professeur. Elle pénétra dans le couloir obscur et murmura « lumos »
Un rayon lumineux provenant du bout de sa baguette éclaira celui-ci pour qu'elle puisse s'avancer avec prudence jusqu'à l'escalier. Elle monta les marches et se retrouva dans un immense et long couloir. De part et d'autre, se trouvait une rangée de plusieurs portes. Elle ne savait pas où était sa chambre. Derrière elle, les grognements résonnèrent et se rapprochaient de plus en plus.
Elle hâta le pas et frappa a toutes les portes en criant le nom de son professeur. Elle était terrorisée et les larmes commençaient a couler sur ses joues du a la panique qui s'accentuait en elle. Une porte s'ouvrit à quelques mètres d'elle et son professeur apparut.
Il portait un boxer noir très moulant, le torse nu, les cheveux ébouriffés. Il avait oublié de se vêtir de sa robe de chambre offrant un corps musclé et bien bâti qui n'aurait pas laissé insensible Jessica si celle-ci n'avait pas été réveillé en pleine nuit par des grognements intrigants.
Rogue la vit devant lui dans un état proche de l'hystérie, les yeux mouillés, les cheveux décoiffés. Elle non plus ne s'était pas habillée de sa robe de chambre. Elle était vêtue d'une fine nuisette bleu nuit s'arrêtant en haut des genoux. Une des bretelles avait glissé de son épaule et pendait sur son bras. Un décolleté assez plongeant permettait de voir la quasi-totalité de sa poitrine.
Elle se précipita sur lui et se jeta dans ses bras en pleurant. Ses larmes s'étalèrent sur ses pectoraux et elle le serrait de toutes ses forces pour sentir une présence réconfortante et sécurisante dans uns situation si critique. Il était encore endormi et se laissa enlacé par la jeune fille apeurée. Puis il reprit ses esprits, baissa les yeux et la vit collée contre lui.
Il la repoussa violemment par les épaules la faisant basculer par terre.
-Je peux savoir ce qui vous as pris de me réveiller au milieu de la nuit en hurlant, vociféra t il a l'encontre de la griffondor.
-Pro.professeur, j'ai. j'ai entendu des . des. bruits et .
-Vous avez rêvé Miss Parker et maintenant allez vous coucher et revenez plus me réveiller. Vos caprices commencent sérieusement à m'énerver. Bonne nuit, répondit il sèchement sans aucun geste envers elle pour l'aider a se relever.
Il se retourna mais Jessica se releva et empoigna son bras pour l'empêcher de rejoindre sa chambre.
-Professeur ! Je vous en prie. Ne me laissez pas toute seule. Je vous assure qu'il se passe quelque chose au rez-de-chaussée. Pitié ! Je meurs de peur. Allez voir ce qui se passe, supplia t elle les larmes aux yeux.
Une hurlement strident provenant d'en bas se fit entendre.
-Vous voyez, je plaisante pas, fit elle avec un ton de reproche.
Une lueur de terreur traversa les yeux de Rogue mais celui-ci prit son courage à deux mains, et s'empara de sa baguette en se dirigeant vers l'escalier. Jessica le suivait de près et le tenait toujours fermement pas le bras. Au milieu des marches de l'escalier, il stoppa sa descente et Jessica se heurta a son dos en se demanda pourquoi il s'était arrêté brusquement.
Une bête féroce venait de se précipiter sur lui et griffa de ses longues griffes son torse. Rogue hurla de douleur mais pour se défendre pointa avec beaucoup de mal sa baguette sur le monstre et lança un sort qui le fit fuir.
Ils restèrent sous le choc quelques instant puis Jessica remarqua les nombreuses blessures du maître des potions. Celui-ci essaya avec ses mains de stopper le sang qui coulait a flot. Elle était abasourdie par la scène qui venait de se produire sous ses yeux. Ce n'était pas tous les jours qu'on voyait son prof se battre contre une créature sanguinaire. Elle prit la main de celui-ci et l'entraîna vers le premier étage.
-Venez il faut arrêter l'hémorragie. Où se trouve votre salle de bain ?
-Deuxième porte a gauche, murmura t il avec difficulté.
Ils y pénétrèrent. Jessica chercha dans l'armoire quelque chose qui pourrait arrêter ces saignements.
-Vous n'avez pas de pansements ?
-Des quoi ?
-Laissez tomber, c'est moldu.
Elle ne trouva rien excepté des flacons de potion vide inutilisable.
-Faut arrêter a tout prix ces saignements, s'inquiéta t elle pour l'état de santé de son professeur.
Soudain, elle eut une idée. Elle déchira le bas de sa nuisette qui n'allait déjà pas très bas. Puis posa le morceau sur la plaie ouverte en appuyant bien pour stopper le sang et fit un garrot.
-Tenez fermement. Faut pas que vous vous vidiez de votre sang. Vous n'avez pas de potion qui cicatrise les plaies ou quelque chose dans ce genre. Il faudrait peut être vous amener a sainte mangouste pour que les médecins vous examinent. On ne sait pas ce que c'était cette chose qui vous a griffé.
-Non je n'irai pas là bas. Et puis on dirait que ça s'arrête. Vous avez paniqué pour rien Miss Parker, vous voyez le sang ne coule plus.
Une tache rouge se forma au travers de la nuisette.
-Oh oui je vois ça. Vous ne perdez pas du tout votre sang. Ecoutez vous ne pouvez pas fabriquer une potion pour que vos blessure cicatrisent plus vite ?
-Je n'ai pas emporté avec moi la panoplie du parfait médecin sorcier.
-C'est vraiment pas le moment de faire de l'humour. Vous êtes vraiment dans un état pitoyable et vous ne voulez pas aller a sainte mangouste pour je ne sais quelle raison alors il faut trouver rapidement une solution avant que tout votre sang se répande par terre. La seule chose que l'on peut faire c'est attendre demain. Peut être que l'hémorragie va s'arrêter cette nuit. Sinon je serai obligé d'avertir Dumbledore ou de vous conduire a l'Hôpital. Venez je vais vous aider a aller dans votre chambre.
Elle l'aida à se déplacer jusqu'à son lit et il s'allongea.
-Vous tenez beaucoup à vos draps ?
-Pourquoi !
Elle déchira violemment la moitié de celui-ci.
-Mais qu'est ce qui vous prend ? Mes beaux draps qui m'ont coûté une fortune.
-C'est pas le moment d'être sentimental. Je vais enrouler votre torse dans ce morceau de drap et vous pourrez vous reposer. J'espère que ce sera suffisant pour cette nuit.
Elle fit donc ce qu'elle venait de dire puis prit la direction du couloir.
-Que faites vous ? Vous n'allez pas me laisser seul pendant que je me vide de mon sang ?
-Quoi ? Vous voulez que je reste avec vous ?
En réponse, il émit un grognement.
-Mais je croyais que rester avec moi pendant deux semaines serait insupportable et vous voulez que je dorme avec vous cette nuit.
-Oui ! finit il par avouer. Restez avec moi.
Un léger sourire apparu sur le visage de la jeune fille. Elle s'allongea donc a coté de lui et se recouvra de la couverture et ils s'endormirent quelques minutes après de chaque coté du lit.
La pièce fut inondée des rayons du soleil au beau matin. Le professeur et son élève dormaient paisiblement. La blessure de Rogue ne saignait heureusement plus. Jessica fut la première à se réveiller. Le soleil qui l'avait délivré des bras de Morphée tapait sur son visage. Les souvenirs de la nuit dernière lui revinrent à l'esprit. Elle ouvrit délicatement les yeux et s'aperçu qu'elle n'était plus au bout du lit mais a coté de Rogue. Enfin a coté. Disons plutôt qu'elle se trouvait collé contre lui. Sa main droite était posée sur son torse. Sa tête était placée sur l'épaule gauche du maître des potions.
Une des mains de Rogue la tenait fermement sur sa hanche et son autre main serrait le poignet de jessica. Bref, on aurait dit un couple d'amoureux se réveillant tendrement. Elle orienta sa tête pour voir si son professeur était réveillé mais il dormait toujours. Elle fut parcouru par un étrange sentiment de bien être et ne bougea pas. Au contraire, elle se colla encore plus contre lui et posa sa tête contre son torse qui s'éleva et se rabaissa au rythme de ses respirations.
Quelques minutes plus tard, il remua signe qu'il n'allait pas tarder à se réveiller. Jessica s'était senti si bien quelques minutes auparavant qu'elle s'était rendormie. Il ouvrit les yeux en sentant quelque chose contre sa poitrine et vu une tête posée contre lui. Cette tête bougea et se positionna sur son épaule.
Il reconnu le visage de Jessica qui avait les yeux fermés, un sourire aux lèvres. A ce moment la, l'étincelle d'attirance qu'il avait eu pour elle se ralluma en lui et eut envie de l'embrasser et de lui faire l'amour. Il retira sa main de son poignet et caressa doucement ses cheveux bruns tellement doux. Elle paraissait si paisible si calme si séduisante dans sa nuisette déchirée. Il déplaça sa main qui était posé sur sa hanche et la fit glisser le long de ses fesses et il les lui caressa.
Elle ouvrit les yeux lorsque celui-ci commença ses caresses, leva les yeux vers lui et le regarda. Il fit de même. Ils se regardèrent un long moment jusqu'à ce que la griffondor se jette littéralement sur lui et l'embrasse intensément. Ils s'embrassèrent longuement. Mais Rogue la repoussa une fois de plus de l'autre coté du lit à cause d'une petite voix dans sa tête qui lui disait :
*Qu'est ce que je t'ai déjà dit ! De ne pas tomber sous son charme ! Mais monsieur ne m'écoute jamais ! Et voila maintenant que je te retrouve allongé dans un lit à coté d'elle et tu l'embrasses sans reprendre ton souffle. Dois je te rappeler que c'est ton ELEVE et qu'elle vient de GRIFFONDOR !!!*
Ces mots résonnaient encore dans son esprit. Il avait récidivé et se revoyait encore l'embrasser. Il ne voulait pas d'elle pendant deux semaines pas parce qu'il la détestait mais parce qu'il redoutait de retomber sous son charme comme il y était tomber au début de l'année.
Jessica se trouvait de l'autre coté du lit et le regardait. Il l'avait une fois de plus repoussé. Elle l'avait embrassé en espérant qu'il ne la repousse pas mais il l'avait fait. Pourtant il avait l'air d'apprécier ce long baiser qui avait duré beaucoup plus longtemps que la dernière fois. Elle croyait même qu'il n'allait pas la rejeter mais cela c'était produit. Encore. Elle en avait plus qu'assez de son attitude envers elle et voulut s'expliquer avec lui. Elle ouvra la bouche pour lui dire ses quatre vérités mais Rogue fut le plus rapide et prit la parole le premier.
- Je ne sais pas pourquoi vous vous êtes retrouvé sur moi ce matin et encore moins les raisons qui vous ont poussé a me sauter dessus mais je vous prierai de bien vouloir quitter cette chambre immédiatement avant que je ne le fasse avec violence.
L'impact qu'eut cette phrase sur elle fut telle une bombe nucléaire s'abatant sur une population. Elle dévasta ces chances de s'expliquer avec lui. Il avait été tellement odieux qu'elle ne voulait plus lui dire ce qu'elle avait sur le c?ur et ne se fit pas prier pour sortir de sa chambre. La porte claqua. Elle descendit les escaliers et alla dans sa chambre.
Rogue se tenait encore dans son lit. Il s'était surpassé cette fois ci et était sur qu'elle n'allait plus jamais tenté de l'embrasser. Il se demandait comment elle avait pu l'embrasser après toutes les atrocités qu'il lui avait fait subir ce trimestre. Mais son séjour ne venait que de commencer et il restait encore deux semaines à la voir systématiquement. On dit qu'amour et haine ne forment qu'un. Jessica n'eut besoin que d'une seconde pour passer d'un amour fleurissant à une haine grandissante.
La journée passa. Jessica se terrait dans sa chambre et ne voulait plus le voir mais il frappa à sa porte dans la soirée.
-Entrez, fit elle sèchement. Vous voulez quoi ?
-Je voulais vous demander si vous pouviez m'enlever mon bandage. J'ai l'impression que la plaie s'est cicatrisée.
Il y avait dans le ton de sa voix une sorte de gêne. Comme s'il s'en voulait pour ce qui c'était passé dans la matinée.
-Vous pouvez pas le faire tout seul, renchérit elle confirmant sa mauvaise humeur.
- Bon très bien je le ferai sans votre aide.
Il se retourna et mit un pied dans le couloir.
-C'est bon je vais vous le faire.
Ils allèrent dans la salle de bain. Elle posa ses mains sur son torse et déroula sa nuisette qui était maintenant rouge. La plaie s'était en effet cicatrisée pendant la nuit.
-Vous avez eu de la chance que cette griffure se soigne si rapidement et que votre agresseur ne vous ai pas infecté. Vous devriez a l'avenir mettre des sortilèges pour empêcher que des créatures viennent vous surprendre pendant la nuit.
- Figurez vous que ma maison est encerclée de sorts. Je me demande bien comment il a pu entrer.
-Et bien vos sorts ne sont pas infaillibles, professeur. Votre torse en est la preuve. Et si vous le voulez bien, je vais retourner à mes préoccupations. Et ne me dérangez plus.
-Non attendez. Vous voulez manger quoi pour le dîner ? Vous devez avoir faim.
-Je n'ai pas faim, merci.
Il la rattrapa alors qu'elle essayait de descendre l'escalier.
-Vous n'avez rien avalé de la journée.
-A part votre salive.
Cette remarque le mit vraiment mal à l'aise.
-Je.Je vous ai préparé une chambre a l'étage pour que vous puissiez dormir sans craindre une attaque surprise. Vous vous y sentirez mieux, je pense. Elle se trouve à coté de la mienne. Je monterai vos affaires après le dîner.
Elle trouva ça louche tant de gentillesse envers elle. On aurait dit qu'il voulait la rendre folle. La jeter puis la séduire puis la jeter etc.
*Il est vraiment bizarre ce mec. A quel jeu il joue avec moi?*
-Alors ? Vous voulez manger quoi ?
-Ben je sais pas moi, faites ce que vous voulez ! répondit elle avec agacement.
Sur ces mots, elle dévala l'escalier, entra dans la petite chambre et y rangea ses affaires pour déménager dans celle du haut. Puis elle alla dans la cuisine ou Rogue préparait à manger.
-Nous n'allons pas manger ici il fait un peu froid dans cette pièce. J'ai préparé une table devant la cheminée pour que nous puissions nous réchauffer. Vous n'avez pas encore vu le salon ?
-Non, grommela t elle.
-Suivez moi.
Il prit un plat et fut suivi de Jessica jusqu'au salon. C'était une pièce assez agréable. Un canapé en cuir contre le mur, une table basse placée devant, une autre table au centre de la pièce non loin de la cheminée avait été recouverte d'une nappe blanche et de couverts. Elle fut assez surprise par la disposition de ces couverts et surtout par les bougies posées à l'extrémité de chaque assiette. On aurait dit un dîner aux chandelles entre deux amants mais lui et elle était bien loin d'être deux amants surtout par les évènements qui se sont déroulés plus tôt dans la journée.
* C'est clair, on risque pas de faire l'amour à cause de ses rejets perpétuels. Euh. je veux dire grâce à ces rejets. Moi avoir envie de lui non mais je déraille la. Mais je me demande bien pourquoi toute cette mise en scène. Il attend quoi de moi ? Que je succombe pour encore mieux me repousser et me faire souffrir ? J'aimerai bien savoir ce qui se passe dans sa tête.*
Ils s'assirent et débutèrent le repas dans le silence chacun perdu dans leurs pensées.
* J'espère qu'elle va apprécier ce dîner. Je me suis pas conduit très bien avec elle ce matin. Mais qu'est ce que je raconte ? Serai je en train de succomber a son charme? Je sais plus ce que je ressens. Je la rejette lorsqu'on s'embrasse mais elle me plait beaucoup. Stop Severus. Il ne faut pas que tu cèdes à la tentation. C'est ton élève et Dumbledore te l'a confié pour la protéger. Seulement la protéger.*
*J'en ai marre de ce silence. Je veux m'expliquer avec lui. J'en ai assez de son jeu. Il va me rendre folle. Un jour il peut pas me voir et l'autre il me prépare un . dîner romantique. Attend c'est quoi ce délire. A mon avis ce mec perd la tête. Oui c'est ça ! C'est à cause de sa griffure, il est devenu fou. *
-Professeur.
-Euh oui.
-A quoi vous jouez ?
-Pardon ?
Il la regarda d'un air perplexe.
-Oui c'est quoi que vous m'avez préparé ? J'ai du mal à vous comprendre. Pendant plusieurs mois vous m'avez humilié après que vous et moi, nous nous sommes embrassés. Puis vous voulez que je dorme avec vous. Ensuite on s'embrasse a nouveau pour me repousser deux minutes après. Arrêtez de jouer au chat et a la souris ou a Je t'aime moi non plus. Ce n'est franchement pas drôle de jouer avec les sentiments des autres.
-Mais jamais je n'ai joué avec vos sentiments.
-Ouais c'est ça. Arrêtez de vous foutre de ma gueule. J'en ai franchement marre de votre comportement envers moi. Je n'ai plus faim. Je vais dans ma chambre à l'étage.
Sur ces mots, elle partit du salon sans se retourner.
Trente minutes plus tard, il frappa à sa chambre. Il posa ses affaires sur le lit qui était deux fois plus grand et plus confortable que le précédent.
-Professeur, je voulais m'excuser pour vous avoir mal parlé. Ca m'étonne que vous n'ayez pas haussé la voix d'ailleurs. Je m'excuse voila.
-C'est rien. Vous devez être fatiguée. Moi aussi d'ailleurs. Nous n'avons pas beaucoup dormi la nuit dernière. Reposez vous bien cette nuit. Bonne nuit.
Il ferma la chambre. Elle entendit le parquet de la chambre d'a coté craqué. Il allait également se coucher. Elle se mit en pyjama, se glissa sous les couvertures mais ne trouva pas le sommeil. C'était la même chose pour Rogue. Tout deux réfléchissait, et pensait à l'autre.
Tout deux ressentent un sentiment pour l'autre mais n'arrivent pas à l'accepter. Les circonstances ne les aident pas. Un prof et son élève. Le directeur de Serpentard et une griffondor. Vingt ans qui les sépare. Mais pourtant ils s'apprécient, malgré le fait que chacun essayait de haïr l'autre. Oui, ils s'apprécient même bien plus qu'ils ne le croient et leur séjour ne fait que commencer.
