Auteur : Gwenaelle
Genre : yaoi
Couples : 1x3 et 4x5
Disclaimer : ces bo gosses ne sont à moi
Pendant que Duo s énervait contre les profs, Trowa porta son attention sur Heero. Ce dernier avait la tête baissée et était très pale. Ne se souciant plus des autres, Trowa s avança vers le japonais et le prit dans ses bras. Plus un bruit ne résonnait dans la pièce. Les cinq profs les regardaient, la mâchoire décollée. Wufei avait un doux sourire sur ses lèvres et Duo et Quatre posaient sur eux un regard tendre.
- Trowa ? murmura Heero
- Heero, je ne t oublierai pas. Je t aime et je ne te laisserai jamais. Je sais que tu regrettes que j aie oublié ce qu on a vécu pendant ses six mois mais tu pourras tout me raconter. Et on se créera d autres souvenirs. D accord ?
Heero leva la tête et planta ses yeux cobalt dans les émeraudes.
- Oui, tant que tu es avec moi, je me fiche du reste. Je t aime.
Et, a la surprise de tous, Trowa, l embrassa. Au début surpris, Heero finit par lui répondre.
Mais, soudain, le japonais fut violemment tirer en arrière. C était J. Il n avait pas pu supporter de voir son soldat dans cette situation. Furieux, il le gifla l envoyant à terre. Le prof était hors de lui.
- Je refuse, tu entends ? Je refuse cette situation. Je t avais apprit à ne pas avoir de sentiments. Ils te rendent faible. Tu es le soldat parfait, sans sentiments, sans faiblesses. Mais tu n as pas l'air d avoir comprit. Je vais devoir refaire ton entraînement.
Et la, a sa grande surprise, il vit de la peur dans les yeux de son soldat ce qui attisa sa fureur. Il se mit alors a le frapper de toutes ses forces, pétrifiant les autres par sa fureur. Mais ce qui l nerva encore plus furent les larmes qui s échappaient des yeux cobalt. Mais ce sont justement ses larmes qui firent réagir les autres pilotes. Wufei et Trowa sautèrent sur J pour l éloigner d Heeropendant que Duo et Quatre essayèrent de calmer le petit japonais.
Trowa était furieux que J ait porté la main sur SON japonais et il aurait put le tuer si Wufei n avais pas été-la. Il empoigna le francais par le bras.
- C est bon, il a son compte. On s en va.
Il tira Trowa derrière lui. Ce dernier était si furieux qu il ne prêta pas attention a ce qu il se passait autour de lui. Duo et Quatre aidèrent Heero a se relever mais ce dernier était secoué par ses sanglots, ses blessures lui faisaient mal et il ne put mettre un pied devant l autre. Alors Quatre rattrapa Wufei et échangea sa place avec le chinois. Ce dernier retourna auprès d Heero et le prit dans ses bras. Le japonais s accrocha desesprement a son cou, pleurant sans discontinuité.
- Calme-toi mon ange, murmura Wufei, c est finit. On rentre.
Arrivés à la voiture, il déposa Heero a coté de Trowa. Ce dernier s était apparemment calmé et il prit son petit japonais dans ses bras. Ce dernier s accrochait à lui, pleurant sur son épaule. Les trois autres se rendirent alors compte à quel point Heero avait changé. Jamais avant, il n aurait pleuré devant J. Il était devenu tellement fragile. Le perfect soldier n existait plus.
Ils arrivèrent à la planque. Trowa emmena Heero dans la chambre et le déposa doucement sur le lit. Tendrement, il passa sa main dans les cheveux en bataille.
- Calme-toi Heero, on est à la maison. Tu ne risques plus rien.
Il entendit qu on frappait a la porte et vit Wufei entrer dans la chambre.
- Je viens soigner ses blessures, explique le chinois.
Trowa se leva et s mit un peu a l écart. Wufei désinfecta les blessures d Heero et banda les plaies. Puis il les laissa.
Trowa vint s allonger à coté du petit japonais qui vint se blottir dans ses bras.
- Ca va mieux ? demanda le francais
- Oui…
- Je suis désolé Heero. Si je ne t avais pas embrasé, rien de tout ça ne se serait produit. Décidément, je passe mon temps a faire des conneries.
- Non, tu as eut raison. J en avais assez de cacher notre relation. C est…. c est ce que je voulais mais…je…
- Quoi ? Dis-moi !
- Le soldat parfait est mort. Je… j ais peur sans toi…Je t aime tellement Trowa…je ne pourrais pas vivre sans toi…je…je suis devenu…faible….
- Non, c est faux, le coupa Trowa. Tu veux que je te dise. Je ne me souviens pas comment tu étais avant mais avec tout ce que l on m a dit, je préfère comme tu es maintenant. Tu étais froid avant mais tu as laissé tomber tes barrières et ça, je trouve que c est très courageux et je te respcte pour ça. Tu n est pas faible Heero, tu es simplement devenu plus sensible, plus fragile. Tu ne t aimes pas comme ça ?
- Je…
- Moi, je t aime comme tu es et je ne veux pas que tu changes. J aime cet aspect fragile de ton corps, tes yeux dus et beaux, tes cheveux sans arrêt en bataille, la façon dont tu réfugies dans mes bras, dont tu m offres tes lèvres. J aime tout en toi Heero. D ailleurs, je me demande bien qui pourrait te résister mon chou !
- Je ne suis pas irrésistible non plus, bougonna Heero
- Vraiment ! sourit Trowa. Laisse moi vérifier alors.
Il agrippa Heero et l allongea sous lui. Il planta ses yeux dans ceux d Heero. Il regarda attentivement son visage. Le japonais se sentit rougir sous ce regard. Il sentit Trowa soulever son haut et il l aida à le retirer. Le francais continua son inspection, dévorant ce corps du regard. Puis, lentement, il retira le short noir et le boxer et se redressa. Il promena son regard sur ce corps parfait. Heero était gêné. Trowa semblait vouloir le dévorer.
- Tro…Trowa ?
Souriant, ce dernier se pencha et l embrassa.
- Oui, mon chou, tu es irrésistible mais tu es à moi. Gare à celui qui te voudra. Et toi aussi. Je ne te laisserais jamais partir. Tu es à moi. Je t aime mon chou, je t aime.
Et il finit sa déclaration par un baiser passionné.
FIN.