OBJETS DU DESIR
Auteur : AZRAEL
DISCLAIMER : malheureusement pour moi tout est à J.K. Rowling, et l'histoire de cette fic est à AZRAEL. Il n'y a que la traduction qui m'appartient, bon c'est déjà ça !
Pairing : Harry/Draco, Hermione/Snape
Rating : ATTENTION à partir de maintenant le rating est R à cause de scènes à caractère sexuel, entre couples hétéro mais aussi entre hommes. Alors que tous ceux que ça choque ou qui n'ont pas l'âge pour lire ça, arrêtent de lire cette fic. Vous êtes prévenus !
Tout d'abord les réponses aux reviews :
Artemis : salut toi ! je crois bien que tu es la plus fidèle de mes revieweuses. MERCI !!! Je compte bien aller jusqu'au bout de cette fic même si parfois j'arriverai pas à tenir les délais, mais quoi qu'il arrive je traduirai jusqu'à la fin. J'ai horreur d'arrêter quelque chose en cours de route. Merci encore pour tes encouragements. Gros bisous !
Yuki-chan : oui mais tu sais j'y suis pour rien, l'histoire n'est pas de moi malheureusement. J'essaie juste de faire de mon mieux. Bye !
Lou4 : Ouiiii ! Merci ! Parce qu'il faut pas croire mais c'est dur et épuisant la traduction ! Ca me fait plaisir de voir que je ne me fatigue pas pour rien et qu'il y en a qui apprécient. Bisous !
Hathor Barton : j'aime beaucoup ton pseudo ! Alors merci beaucoup pour tes compliments et ça me touche que tu m'ais laissé un message. Je ne sais pas s'il y en a beaucoup qui lisent cette traduc' et les reviews sont pour moi le seul moyen d'avoir un retour. Alors encore merci d'avoir pris le temps. Bisous !
Khalan : toujours aussi bref ! ça m'éclate ! Donc…. maintenant !
Daikyo : ça y est je mets la suite ^_^ et en plus une suite plutôt croustillante si tu vois ce que je veux dire… Gros bisous
Pioupiou : la voilà la suite ! Alors si tu veux tout savoir sur la nuit de Sev et Herm, il faut lire ce chapitre ! Quant à Harry et Draco, leur relation va commencer… maintenant ! Quand je te dis qu'il faut lire ce chapitre…
Ornella : non la fic originale n'est pas encore terminée. Azrael prévoit 23 chapitres plus l'épilogue, alors j'ai encore pas mal de boulot devant moi ! Bisous !
Encore merci à tous, et voilà la fin du chp 4.
Bonne lecture !
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CHAPITRE 4 : Quoi qu'il arrive durant la nuit (Part 2)
Quand Harry atteignit la salle commune, il était en train de devenir bleu. Ron, qui s'agita dans un état de panique totale, n'était d'aucune aide du tout, et si cela n'avait pas été Anthony Goldstein qui avait bondit en avant et avait crié 'Finite Incantatem', il serait probablement mort. Il aimait penser que Malfoy aurait pu le libérer avant que cela n'arriva, mais en toute honnêteté il n'était pas tellement sûr. Il tomba en avant et prit un long, frais et céleste souffle d'air.
"Ohmercimondieu (respire) je ne pouvais pas (respire) respirer (respire)."
"Tu as assez, Potter ?" parla d'une voix traînante Malfoy de la voûte d'entrée.
"Va te (respire) faire foutre (respire) Malfoy (respire)."
"Pas ce soir, Potty," répliqua-t-il indécemment, "Alors je pense que tu veux continuer ?" Il pointa sa baguette vers Harry, ricana et se prépara pour une nouvelle attaque.
"Arrêtes ça Malfoy !" cria Ron et il leva sa propre baguette.
Malfoy souleva un sourcil sarcastique, "nous sommes en train de nous entraîner la Belette. Potty n'a pas encore déclaré forfait."
"C'est parce qu'il ne peut pas bâtard."
Malfoy rit, "Bâtard, je te ferais savoir que mes parents étaient mariés depuis 5 années complètes avant que je naisse.
"Oh ouais," se moqua Ron, "tes parents. Je ne serai pas trop fier de cette perversion de procréation."
Malfoy tourna sa baguette sur Ron, ses yeux pâles mi-clos, la voix soudain basse, le ton traînant devenant un grondement ; "Qu'est-ce que tu disais sur mes parents ?"
"Tu m'as entendu," sourit Ron d'un air supérieur. "Je ne serais pas aussi fier de ça si j'étais toi. Ils ont probablement seulement attendu si longtemps parce que ton Père aimait plus l'idée de se toucher lui-même que de toucher ta Mère. Il a dû vraisemblablement faire appel à un vétérinaire, c'est comme ils inséminent les vaches, tu sais."
Draco vira au rouge, puis au blanc et siffla en montrant les dents, "Je suis beaucoup plus fier que toi qui n'a aucune raison de l'être. Au moins ma famille a les moyens de me donner le meilleur de tout, contrairement à ton terrain de déchets de caniveau qui produit plus qu'il ne peut nourrir. Mais à vrai dire j'ai entendu qu'il y avait une paire de bouches en moins ces jours-ci, ce doit être un tel soulagement pour tes parents."
C'était en train de devenir dangereux. Les deux garçons se faisaient face l'un l'autre, les baguettes levées, montrant les dents. Tout le monde sauf Harry recula d'un pas, voulant désespérément voir ce qui allait se passer mais n'ayant pas le désir d'être pris dans le feu croisé.
"Ron, calme-toi" dit Harry aussi tranquillement que sa gorge douloureuse et ses poumons le lui permettaient, "ne prête pas attention à lui, tu sais comment il est."
"Ouais, je sais ce qu'il est," siffla Ron, "si fier que sa famille puisse faire ceci et cela et toutes les autres satanées choses encore. Réveille-toi Malfoy, tes parents ne peuvent même plus essuyer leurs propres culs. Ma famille a la reconnaissance de notre monde, mon Père paraît comme étant le prochain Ministre de la Magie et ta famille fait partie de la tournée d'un spectacle de monstres. Les Stupéfiants Malfoy Bavants. Maintenant c'est un show que j'aimerai voir, j'irai chaque putain de jour quand il viendra à Pré-au-Lard. Ma' et Pa' Malfoy, assis dans leur propre merde et j'irai et prendrai des photos pour toi, comme ça tu auras quelque chose pour te rappeler d'eux."
Malfoy avait pâli même davantage. Sa main qui tenait sa baguette était tombée mollement sur son flanc et à la fin de la tirade de Ron, la baguette claqua sur le sol. Ses yeux devenaient opaques et il regardait fixement, sans le voir, la tête rousse en face de lui.
"Qu'est-ce qui ne va pas, la Fouine ?" se moqua Ron, attaquant la mise à mort, "j'ai touché un point sensible ? Prêt à pleurer ? J'ai entendu que tu l'as fait quand ils ont eu leur petit baiser d'adieu. J'ai appris que tu avais pleuré comme un bébé, je…"
"RON !" Harry empoigna son ami et le retourna face à lui, "Arrête-ça, c'est indigne de toi."
Malfoy était parti. Il s'était détourné et avait disparu en bas du couloir et derrière l'inviolabilité de sa chambre.
Ron sourit, "Cela avait besoin d'être dit Harry," dit-il défensivement, "il le méritait."
Harry jeta un coup d'œil vers son groupe d'amis, ils semblaient tous être inconfortablement d'accord avec Ron. Ils avaient tous pris une sorte de plaisir pervers dans l'échange. Il secoua la tête, essayant de comprendre le fait que lui non. Il avait passé des années à espérer un jour voir Draco Malfoy se faire remettre à sa place, maintenant que cela arrivait finalement, il se sentait juste triste pour lui.
"Nous faisons un groupe jusque tard dans la nuit à la bibliothèque, tu viens ?"
Harry haussa les épaules, "Heu. Ouais, plus tard, je veux prendre un bain avant."
"OK, bien sûr." Ron le regarda, essayant de déchiffrer son visage, "Malfoy le méritait Harry" dit-il après un moment. "Il t'aurait laissé mourir plutôt que de relâcher ce sort."
Harry en doutait, mais qu'est-ce qu'il en savait. Malfoy était complètement pourri jusqu'à la moelle, c'était ce que tout le monde avait toujours dit et aucun d'entre eux n'avait jamais prouvé le contraire. Il sourit de manière rassurante à Ron, "Ouais Mec, peu importe. Je sens mauvais. Je vais prendre un bain et je monterai à la bibliothèque directement après, d'accord ?"
"Super. Je te verrais là-bas." Ron se tourna, "Oh, Harry ?"
"Ouais"
"Tu pourras passer par la cuisine sur le chemin et attraper quelques casse-croûtes… nous en aurons probablement besoin."
Harry fit un large sourire et se dirigea vers la salle de bain.
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Au cours de son temps à Poudlard, Hermione avait appris que si elle harcelait et persistait suffisamment, elle finirait par faire son propre chemin. Comme cela avait été maintenant. Enfermée dans un placard avec le Professeur Snape, il était tard, probablement après minuit, et elle décida que c'était ridicule d'avoir peur de lui, elle avait 18 ans, elle avait affronté bien pire, elle voulait essayer l'Absinthe, il en avait le stock, il était temps de commencer à s'en prendre à lui.
Ce fut étonnement facile. Cela prit seulement une heure d'affilée de bavardages et de faits inutiles sur ça et il avait capitulé. Elle ne pouvait pas croire qu'il l'avait fait. Elle pensait vraiment qu'il serait plus difficile que ça.
Il estimait que cela prendrait deux verres et qu'elle s'évanouirait. En fait, il comptait sur ça. Il retira la bouteille avec la plus forte concentration d'Artemisia qu'il avait et décida que cela serait suffisant pour assommer complètement une novice à la boisson. N'importe quoi pour la faire taire et faire passer le temps dans cette ridicule situation aussi tranquillement que possible.
Il versa plus qu'un peu de la liqueur verte dans deux verres et glissa une cuillère en argent dans chacun d'eux. Dans chaque cuillère, il déposa du sucre, fit pleuvoir à petites gouttes dessus suffisamment d'Absinthe pour imbiber le sucre et ensuite y mit le feu. Elle observait, fascinée comme le sucre bouillonnait et fondait et tombait dans le liquide attendant dessous comme de petites larmes enflammées.
"L'Absinthe" dit-il, "est l'aphrodisiaque de l'âme." Il remua ensuite les derniers morceaux de sucre dans la boisson et attendit jusqu'à ce que la flamme bleue disparaisse.
Il lui passa un verre et elle le tourna, s'émerveillant de la couleur dans la lumière. On était censé y ajouter de l'eau, disait-il, si on le faisait on pourrait voir le précipité, mais ils n'avaient pas d'eau fraîche et il disait que les effets seraient les mêmes. Elle n'aimait pas l'idée de créer le précipité de toute façon, cela interférerait avec sa splendide couleur.
Il leva son verre vers le sien, "Santé" dit-il.
"Santé" répondit-elle et elle fit tinter son verre au sien.
Il lui avait dit de l'avaler directement, cul sec. Dans tous les films ou peintures qu'elle avait toujours vus, la boisson avait été sirotée, d'une manière séduisante, mais il mit fin à cette notion, en l'informant que la plupart des Moldus qui faisaient de tels films ou qui peignaient de tels tableaux n'avait aucun concept concret de ce quel goût la boisson avait en réalité… ou étaient si aguerris à ça qu'ils pouvaient en supporter le goût. Il était mieux pour elle de l'avaler aussi vite qu'elle pouvait.
Aussi elle le fit.
Et elle fut reconnaissante de l'avoir fait ! Le liquide traça un chemin de feu et l'Anis qui descendit sa gorge était si abominable qu'elle eut un haut-le-cœur. Cher Dieux c'était le pire goût qu'elle avait rencontré, et elle avait bu de la Potion Polynectar. Pourquoi diable les artistes tombaient-ils amoureux de ça ? Pourquoi est-ce que cette substance si abominable, atroce, horrible, infecte était si aimée et tenue en une telle estime et notoriété ?
La réponse arriva moins d'une minute plus tard quand elle sentit son corps entier tout à coup remarquablement chaud. Le goût dans sa bouche s'était apaisé en une saveur épicée d'Anis dans le fond de sa gorge. Elle se sentait incroyablement et parfaitement détendue. Elle leva les yeux sur Snape qui était appuyé en arrière contre les rayonnages, il était en train de l'observer attentivement.
"C'est toujours comme ça ?" demanda-t-elle, en sentant un sourire drogué glisser en travers de son visage.
"Cela dépend," dit-il, sa voix avait pris une qualité différente, elle était presque somnolente, ou songeuse, "Qu'est-ce que cela vous fait ressentir ?"
"Hum, comme je suis, vraiment détendue."
"Cela semble bien."
"Donc plus on en prend plus on se sent détendu ?"
"Pas nécessairement," il fronça les sourcils, du fait qu'il pouvait encore la surprendre en considérant combien elle se sentait détendue. "C'est différent pour tout le monde. Davantage peut vous faire aller vous coucher, ou être créatif ou n'importe quel nombre de choses."
"Devenir violent ?"
"J'en doute."
"Puis-je en avoir un autre ?"
Il sourit légèrement, content, que, à n'importe quel moment elle s'endorme paisiblement et qu'il aurait de la paix et du silence. Il commença à verser une autre tournée de boissons. "La Fée Verte" dit-il, "qui vit dans l'Absinthe, désire votre âme… mais vous êtes en sécurité avec moi."
Elle sourit, se sentant rêveusement heureuse et se demandait si elle voulait vraiment être en sécurité.
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Harry avait pris un bain et avait revêtu de vieux jeans bleus et le pull-over Weasley de l'année dernière qui était tristement en train de devenir trop petit. Il se demanda brièvement s'il était trop vieux pour en avoir un pour Noël cette année. Mais alors se rappelant que Bill et Charlie en avaient tous les deux reçus Noël dernier, il vivait dans l'espoir. C'était, bien sûr, si Mme Weasley avait encore envie d'en tricoter. Depuis Noël dernier elle avait perdu deux de ses fils, elle pouvait ne jamais vouloir tricoter à nouveau. Il poussa cette pensée hors de sa tête. Bien sûr, elle tricoterait, elle adorait tricoter ! Elle serait convaincue que Harry et Ron gèleraient à mort sans un pull-over pour venir à bout du froid.
La Salle Commune était désertée et il avait la plus forte envie de s'écrouler dans le fauteuil près du feu et d'étudier seul.
"Je suis en train de me transformer en Hermione," marmonna-t-il avec plus qu'un peu de écœurement. Il ne pouvait pas rester, parce que s'il restait ici seul son esprit vagabonderait dans des domaines qu'il ne voulait pas affronter en ce moment, et tandis qu'il n'avait aucun contrôle sur ses rêves, il pouvait au moins essayer de maîtriser ses pensées éveillées.
Quelque chose sur le sol attira son attention. Il regarda plus près et réalisa que c'était la baguette de Malfoy.
Draco Malfoy, maintenant c'était dans des domaines auxquels il ne voulait pas penser. Pourtant, quel brillant sortilège ! N'avait-il pas été en train d'étouffer à mort, il aurait eu envie de serrer la main de l'homme pour ce petit coup de génie. Harry n'avait jamais été capable de construire ses propres maléfices. Certaines personnes avaient ce don et d'autres non. Harry ne l'avait pas. Il pouvait apprendre comment faire sien ce que les autres avaient atteint et il se demandait si Malfoy lui apprendrait celui-là.
Il regarda la baguette encore un moment et puis la ramassa. Malfoy devait être assez bouleversé pour la laisser derrière, et il ne pouvait pas être parti à la bibliothèque avec les autres. Malfoy n'était pas idiot. Il avait beaucoup d'ennemis et il se gardait bien de sortir quelque part sans sa baguette. En outre, il avait horreur de laisser passer l'occasion de jeter un sort sur de pauvres premières années confiantes. La baguette était faite d'un bois si sombre qu'il était presque noir. La poignée était ciselée de façon décorative, en regardant plus près Harry réalisa que ce qu'il avait pris pour être des serpents étaient en réalité des dragons entrelacés l'un autour de l'autre. Il se demanda si Malfoy avait ajouté la poignée après qu'il ait choisi la baguette. Il doutait que Mr. Ollivander fasse ça tout de même.
Il descendit le couloir et frappa à la porte de Malfoy.
Pas de réponse.
"Malfoy ?" Il frappa à nouveau. Pas de réponse. Il tourna la poignée et scruta la pièce. "Malfoy ? J'ai trouvé ta baguette, je viens juste te la rapporter, je…"
Draco, il ne pouvait pas penser à lui comme simplement Malfoy juste à cet instant, était recroquevillé sur le flanc dans son lit, les yeux fermés et respirant avec des souffles peu profonds. Il était presque aussi pâle que les draps que les elfes de maison changeaient chaque jour, et la pâleur accentuait les cernes sombres sous ses yeux. Cramponné contre sa poitrine il y avait un livre en bois que Harry reconnaissait comme étant un album-photo. Il en avait un identique à celui-là, il contenait les seules photos qu'il avait de sa famille. Draco avait une étagère entière d'eux. Harry les avait remarqué une fois avant quand ils s'entraînaient ici. Il était content de n'avoir pas envoyé le sort 'Reducto' vers eux plus tôt comme il l'avait à l'origine projeté.
Aussi silencieusement qu'il put, il mit la baguette sur la table de chevet à côté des morceaux brisés de la boîte de pacotille et se retourna pour se retirer de la pièce - et cogna contre plusieurs pièces du jeu d'Echecs de Draco qui glapirent de protestation.
Harry se bloqua et regarda fixement la silhouette sur le lit, les yeux s'ouvrirent avec un bruit sec et clignèrent, il vit Harry, cligna à nouveau des yeux et s'assit brusquement.
"Qu'est-ce que tu fous ici Potter ?" cracha-t-il, "venu pour avoir un autre rire à combien ma famille est dégoûtante ?"
"Non !" Harry rosit, "J'ai trouvé ta baguette par terre, je venais pour te la donner."
Malfoy continuait à lui jeter un regard furieux.
"Ecoute" soupira Harry, "tout le monde est à la bibliothèque en train d'étudier. J'étais sur le point d'aller les rejoindre, tu veux venir ?"
"Non" jeta-t-il d'un ton cassant.
"D'accord, bien, peu importe" il tourna le dos à Malfoy et s'apprêtait à franchir la porte quand il ajouta ; "Je suis vraiment désolé pour tes Parents."
"Pourquoi devrais-tu l'être ?" étouffa Draco. "Ils n'étaient pas des gens très gentils."
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"Eurydice fut appelée. Elle vint de parmi les fantômes récemment arrivés, en boitant avec son pied blessé. Orphée fut autorisé à l'emmener avec lui à une condition, qu'il ne se retourne pas pour la regarder jusqu'à ce qu'ils aient atteint la surface. Sous cette condition ils poursuivirent leur chemin, lui conduisant, elle suivant, à travers les passages sombres et escarpés, dans le silence total, jusqu'à ce qu'ils parviennent à la sortie dans l'attrayant monde du dessus, quand Orphée, dans un moment d'oubli, pour s'assurer qu'elle suivait toujours, jeta un coup d'œil derrière lui, alors instantanément elle fut portée au loin. Tendant leurs bras pour s'étreindre l'un l'autre, ils empoignèrent seulement l'air ! Mourant donc une seconde fois, elle ne pouvait pas pourtant blâmer son mari, de quoi avait-elle à se plaindre si ce n'est qu'elle l'aimait trop ? 'Adieu,' dit-elle, 'un dernier adieu,' - - et elle fut précipitée au loin, si vite que le son atteignit à peine ses oreilles."
"Qu'est-ce qui est arrivé à Orphée ?" demanda Hermione, en s'asseyant à côté de lui et les yeux écarquillés d'étonnement. Elle prit une autre gorgée de son verre.
"Il finit mal. Il décida de porter le deuil pour toujours, développa une passion pour des garçons extrêmement jeunes et fut en fin de compte découpé en morceaux par les femmes Ciconian [ndlt : de Thrace], qui croyaient que la beauté de ses chansons se moquaient d'elles.
"Dieux, c'est horrible."
"C'est un Mythe, Melle Granger." Il se versa un autre verre, et voyant que le sien était en train de baisser il le lui remplit. C'était étonnant comment on pouvait rapidement finir une bouteille, il devra bientôt en descendre une autre.
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Ron regarda vers la grande pendule sur le mur de la bibliothèque. Où diable était Harry ? Juste un bain rapide hein ? Il n'aurait pas mit ça au-delà de Malfoy qu'il essaie de le noyer. Il se demanda pendant un instant s'il irait le découvrir.
"Alors, qu'est-ce que tu obtiens pour cette lecture ?"
"Pardon ? Quoi ?"
Padma soupira de contrariété, "Honnêtement Ron Weasley, si tu veux que je t'aide avec la Divination, tu dois au moins faire attention à ce que je suis en train d'essayer de te montrer."
"Ouais, Désolé Padma." Il sourit d'une façon qu'il espérait être attachante. Padma roula des yeux mais sourit malgré elle. Il s'égaya. Peut-être que s'assurer que Harry n'était pas étendu au fond du bassin pouvait attendre un petit peu.
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"Action ou Vérité ?"
Snape réfléchit pendant un moment avant de dire, "Action."
"Vous ne choisissez jamais Vérité" réprimanda Hermione.
"Peut-être que je ne veux pas les partager avec vous."
"Assez juste." Elle était toujours à côté de lui, appuyée effondrée contre son bras, "d'accord, Action… Hummm, récitez un passage de Shakespeare pour moi."
Il soupira et étira langoureusement ses longs membres, la renversant de sa position. Il l'attrapa avant qu'elle tombe le visage en premier sur le sol et enveloppa un bras autour de son épaule pour la stabiliser.
"Pourquoi est-ce que à chaque fois que je choisis Action vous me faites vous raconter une histoire ?" demanda-t-il.
"Parce que votre voix résonne comme de la magie en ce moment." Elle se blottit dans la confortable courbe de son corps. "Quand vous n'êtes pas 'Professeur Snape' vous avez une voix très agréable, je pourrais vous écouter pendant des heures."
Il sirota sa boisson et réfléchit au compliment. La fille devait être ridiculement saoule et cela devait être l'Absinthe qui était en train de parler parce que la plupart des étudiants qui quittaient Poudlard espéraient ne jamais réentendre sa voix. En fait, elle était connue pour évoquer des cauchemars.
"Professeur ?"
"Mmm ?"
"L'Action, vous ne voulez pas marcher nu pendant une journée, si ?"
"Non, bien sûr que non. Shakespeare avez-vous dit ?"
"Ouais"
"Cela devait être un satané Moldu, n'est-ce pas ?
"A quoi vous attendiez-vous d'une sang-de-bourbe ?"
Il sourit, "A quoi en effet ?"
"Si vous ne connaissez pas du Shakespeare je gagne et j'aurais à choisir une récompense."
"Pas si vite, s'il vous plaît…… 'J'avais dernièrement (mais pour quelle raison je ne savais pas) perdu toute ma gaieté, renoncé à tout usage d'exercices ; et, en effet, cela vint fortement avec mon humeur, que cette grandiose structure, la terre, avait l'air pour moi d'un promontoire stérile ; cette presque parfaite voûte, l'atmosphère, voyez-vous, ce courageux firmament surplombant nos têtes, cette toiture majestueuse ornée de feu doré, pourquoi, cela n'apparaissait pas autre chose pour moi qu'un rassemblement immonde et pestilentiel de vapeurs. Quel chef d'œuvre est un homme ! Combien noble dans la raison ! Combien illimité dans ses capacités ! Dans la forme et les mouvements, combien rapide et admirable ! Dans l'action, comme il ressemble à un ange ! Dans l'appréhension, comme il ressemble à un Dieu ! La beauté du monde ! Le parangon des animaux ! Et cependant, pour moi, qu'était-ce la quintessence de la poussière ? Les hommes ne m'enchantaient pas ; non, ni les femmes non plus…' "
"C'était pas mal." C'était plus que bon et elle le savait mais cela ne se faisait pas de le laisser savoir cela.
"Merci," il se versa un autre verre, "Action ou Vérité."
Elle y réfléchit sérieusement, "Vérité" finit-elle par dire.
"Combien de fois avez-vous volé des choses de mes réserves dans mon bureau ?"
Sa bouche s'ouvrit en grand mais elle ne sentit rien de l'horreur qui aurait normalement accompagné une telle question de Snape. Elle tendit son cou afin de pouvoir lever les yeux vers lui, "Tout depuis que j'ai commencé Poudlard ?" demanda-t-elle innocemment.
Il rit tout bas, "Commençons par la première année et nous progresserons à partir de là, d'accord ?"
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Harry se retourna vers Draco, "Non," dit-il à contrecoeur, "ce n'était pas des gens gentils."
Draco se leva et posa l'album de photos sur l'étagère, "Alors pourquoi t'embêter à me mentir en me disant combien tu es désolé ?"
Harry fronça les sourcils, "Je… je suis désolé… peut-être pas pour eux, mais pour toi."
"Je ne veux ni n'ai besoin de ta pitié, Potter."
"Je ne voulais pas le dire de cette façon." Il soupira profondément et se demanda comment prendre en main la situation. "Manifestement cela te bouleverse, aussi je suis désolé pour ça."
"Pas possible hein," dit amèrement Draco, "Merde ça revient." Ses yeux redevinrent troubles avec des larmes non versées. Il n'avait pas pleuré depuis le jour où il avait vu ses Parents être complètement détruits, il n'allait pas pleurer maintenant, certainement pas devant Potter. "Tu devrais t'en aller" dit-il vivement, "je détesterai que la Belette se demande ce qui t'es arrivé, il pourrait venir ici et je devrais lui jeter un sort."
Harry rit, "il pourrait le mériter."
"Ouais, ça pourrait être bien."
Comment Harry allait faire face à ça ? Draco Malfoy, plein du nonchalant sarcasme traînant et de malveillance il pouvait affronter. Mais Draco Malfoy plein de remords et vaincu ? C'était tout à fait quelque chose d'autre. A part ça il y avait le fait que Lucius Malfoy était un des hommes les plus méprisables qu'Harry avait jamais connu, à côté de lui Oncle Vernon était un parfait saint. Donc comment Harry pouvait réconforter Draco quand il croyait sincèrement que son Père n'avait pas mieux que ce qu'il méritait.
"Draco," dit-il, maladroit sur le nom et se déplaçant dangereusement tout de suite dans une situation difficile.
"Ne t'inquiètes pas Potter, je ne vais pas pleurer sur ton épaule ou autre chose."
Harry sentit soudain comme si son cœur avait gonflé dans sa poitrine, il regarda l'homme devant lui. Draco était en effet un homme, le garçon avait été laissé derrière quand la guerre avait détruit tout ce qui restait de leur enfance. Il s'était étoffé depuis son adolescence, bien qu'il était bâti sur une ossature plus mince que celle de Harry, il était grand comme Ron. Ses cheveux blonds flottaient autour de son visage, en désordre de manière délibérée, il avait renoncé à les lisser en arrière avec du gel il y avait un moment. Il ressemblait beaucoup à son père. Il avait le même nez ferme, les yeux gris, les pommettes et le menton pointu. Lucius Malfoy était plus anguleux et son ossature plus large, il y avait presque une joliesse chez Draco qui avait peut-être été la seule chose à laquelle sa mère avait contribué pour son apparence. Il semblait fatigué, de trop de nuits étendu dans le noir avec ses yeux fermés essayant de se duper lui-même dans le sommeil.
"Draco" dit à nouveau Harry, mais c'était plus comme s'il soufflait le mot qu'il le parlait. Il fit un pas en avant et sans réfléchir (parce que s'il avait réfléchi à ça il se serait tourné et parti juste ensuite) il posa sa main, la paume ouverte sur la poitrine de Draco et sentit son cœur en train de battre avec force derrière ses côtes.
Les yeux de Draco ne quittèrent pas les siens, sous le contact il sembla se détendre un peu, et puis il se tendit comme s'il avait accidentellement laissé baisser sa garde pendant le plus petit des moments. Il était trop tard pour Harry pour s'arrêter à présent, il l'avait déjà touché, il leva sa main libre et aussi léger que des ailes diaphanes il passa son doigt sur les cernes sous les yeux de Draco. Les paupières de Draco battirent pendant un instant, et à la dernière minute elles restèrent ouvertes et autorisèrent à Harry d'explorer la délicate texture de la peau soyeuse en dessous de ses yeux. Puis ces doigts-là descendirent sur la douce courbe de sa joue et le long du contour fin de sa mâchoire. Harry s'inclina, pas vraiment sûr de ce qu'il comptait faire, et captura la bouche de Draco dans un baiser maladroit.
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Hermione se sentait comme si elle était nichée dans le plus confortable siège sur la terre, que c'était en fait son Maître des Potions n'était pas vraiment important. Son dos reposait contre sa poitrine, sa tête dans le creux de son épaule. Un bras était enveloppé autour d'elle, la gardant stable parce qu'elle continuait à tomber en avant. Son pouce était occupé à frotter distraitement sa clavicule.
"Action ou Vérité ?" demanda-t-elle.
Il hésita pendant un moment, fasciné par le fait que des points d'épingle de lumière semblaient être en train de descendre du plafond, "Vérité" il dit après un instant et pensa à lui-même, 'wouah, regarde les étoiles. J'ai tellement bu que je suis en train d'halluciner'.
"Selon vous quelle est la partie la plus sexy du corps d'une femme ?" demanda-t-elle, en se demandant comment diable toutes ces fées étaient entrées dans la pièce.
Il rit et dit doucement dans son oreille, "Que croyez-vous que je pense que la partie la plus sexy dans le corps d'une femme soit-elle ?"
"Je vous prendrai pour un homme à poitrine" répondit-elle sérieusement et il rit. Dieux il devrait rire plus souvent parce que c'était un son magnifique.
"Un homme à poitrines hein ?"
"Hmm hmm"
"Eh bien, je suis désolé, vous avez tort" dit-il, et regardant avec appréciation vers son petit renflement sous sa cape il ajouta, "quoique je n'ai rien contre les seins."
"Alors quelle est la partie ?" Elle se blottit un peu plus dans sa chaleur.
"Le Creux Suprasternal" murmura-t-il.
"Le Supra Quoi ?"
"Le Creux Suprasternal."
"Où c'est ça ?"
Il courut ses doigts le long de sa clavicule jusqu'à l'endroit où il rencontra sa jumelle, "C'est ici," ses lèvres frôlaient légèrement son oreille lorsqu'il parla et elle ferma les yeux à cette sensation, "le creux à la base de la gorge d'une femme."
Elle bougea sa tête un peu sur le côté et fut certaine qu'il l'avait embrassé derrière l'oreille. Elle laissa échapper un gémissement si faible qu'il pouvait à peine l'entendre… à peine.
"Est-ce qu'il reste de l'Absinthe ?" demanda-t-elle dans une voix qui était un peu plus qu'un geignement.
"Un peu," murmura-t-il, en respirant le parfum de ses cheveux, "Vous en voulez d'autre ?"
"Oui."
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Tous les deux devenaient tendus. Harry pensait, 'oh merde, non, non je n'aurais pas dû faire ça !' et les mains de Draco venaient pour le repousser. Il dirait quelque chose de blessant et Harry serait la risée de Poudlard pour le reste de l'année. Mais les mains de Draco étaient traîtres et elles remontèrent du corps de Harry de sa taille vers le haut, sur son dos et se verrouillèrent derrière ses épaules et le tirèrent plus profondément dans le baiser.
Il poussa pour ouvrir la bouche de Harry avec sa langue, juste un peu au début, suffisamment pour passer sa langue le long de l'intérieur soyeux de la lèvre supérieure de Harry, et ensuite un petit peu plus largement, testant l'aspérité des dents de Harry avant de chercher une entrée plus profonde et de rencontrer la propre langue de Harry et de l'emmêler contre la sienne dans une étreinte intime.
Ohhhhhhhhhhhh. Draco avait le goût de miel et des épices et du vin et Harry se perdait presque lui-même dans sa saveur. Il ferma son esprit, ne voulant pas laisser vagabonder ses pensées pour le distraire pendant un moment de ce qu'il était en train d'éprouver, il avait besoin de savourer l'instant, de le faire s'étirer et s'étirer afin qu'il soit imprimé dans sa mémoire pour pouvoir le repasser à chaque fois qu'il penserait qu'il n'y a rien de bon et de merveilleux qui reste au monde. Il enfonça ses mains dans les cheveux soyeux de Draco, se repaissant avidement de sa bouche, gémissant à la sensation du corps de Draco appuyé tout contre le sien. Il avait besoin de ça. Ils en avaient besoin tous les deux. Ils avaient besoin tous les deux de surmonter le terrible sentiment de solitude qui était arrivé à résider dans leurs deux âmes.
Le baiser tira sur une fin accordée à contrecoeur et ils se reposèrent, les fronts ensemble, respirant, les mains encore l'un sur l'autre, la chaleur encore entre eux.
"Oh Merlin," murmura Draco, haletant doucement.
"Je…" La voix de Harry était rauque, sa bouche gonflée par le baiser, "Je suis désolé."
"Pour quoi ?" Toujours doux, toujours murmuré.
Harry rougit, "De t'avoir embrassé."
"J'ai aimé t'embrasser" souffla Draco en réponse et recula pour récupérer la bouche de Harry, pour l'embrasser à nouveau.
"HARRY ?" La forte voix pénétrante de Ron qui portait vers eux depuis la Salle Commune vola l'instant, "Harry, Où es-tu ?"
Ils se tendirent, s'arrachèrent l'un de l'autre et mirent de la distance entre eux. Harry détourna ses yeux de Draco.
"Je dois y aller," marmonna-t-il.
"D'accord, alors vas-y," vint la douce réponse.
Il regarda une dernière fois vers ces yeux gris et cette douce bouche avant de se retourner et de se sauver hors de la porte vers Ron et tout ce qu'il tenait sacré.
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"Bordel Harry, que diable étais-tu en train de parler avec Malfoy ?"
"Rien." Harry remerciait les Dieux pour le fait que ses cheveux étaient habituellement un nid de rats en désordre et donc cela ne semblait pas déplacé. Il ne pouvait pas se mettre à regarder vers Ron, "Il avait laissé sa baguette ici, je la lui ai ramené, c'est tout."
"Eh bien, tu as dû avoir un vraiment long putain de bain."
"Ouais, eh bien, tu connais Circé, elle déteste te laisser partir rapidement."
"J'ai l'impression que Mimi Geignarde nous espionne, tu sais."
Harry acquiesça, "je ne mettrais pas ça au-delà d'elle."
"Dommage qu'on ne peut pas baiser un fantôme, nous serions libérés de ce maudit contrat dans les minutes."
"Oh Dieux, Ron, c'est dégoûtant."
Ron rit.
"Le groupe d'études marche encore ?"
"Non, c'est joliment tard, ou je devrai dire tôt, il est 4 h du matin."
"MERDE !"
"Ouais" Ron bailla, "je pense que nous allons juste aller nous coucher et avoir un peu de sommeil."
Harry sourit, acquiesça et suivit en direction du fond vers sa chambre et son lit et son rêve inévitable rempli de sommeil.
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"Action ou Vérité ?" murmura-t-elle.
"Vérité" répondit-il.
Ses robes étaient ouvertes et elle était assise entre ses genoux, son dos attiré fermement contre sa poitrine. Une de ses mains était sous son pull, tenant en coupe avec douceur son sein, l'autre reposait contre sa cuisse découverte.
"Est-ce que vous me trouvez jolie ou laide ?"
"Ni l'un ni l'autre" il embrassa sa gorge, permettant à sa langue de s'attarder sur la chair et de goûter la sueur de son excitation, "Je trouve que vous êtes belle."
"Si vous mentez" elle haleta comme des doigts habiles exerçaient une pression sur son mamelon, "Je le saurais parce que vous donnerez un cours de potions nu demain."
"Ne vous inquiétez pas," il suça l'endroit sur sa gorge pendant un moment, le marquant, "je ne mens pas."
"Action ou Vérité ?" murmura-t-elle.
"C'est mon tour, idiote." Il embrassa une piste qui allait du bas de son cou jusqu'à son épaule.
"Je m'en fiche, Action ou Vérité ?"
"Action" souffla-t-il.
"Embrassez-moi"
"Je suis en train de vous embrasser."
"Embrassez ma bouche."
Il souleva sa main de sa cuisse et tourna sa tête face à lui. Il recouvra sa bouche de la sienne, l'embrassant avidement, frissonnant au fait qu'elle répondait avec la même intensité. Elle languissait de se tordre suffisamment pour mettre ses bras autour de lui, mais si elle faisait ça elle délogerait sa main de son sein et à cet instant elle ne ferait rien pour compromettre cela, aussi elle se contentait d'explorer sa bouche avec sa langue pénétrante, s'émerveillant à la saveur de l'Absinthe et de sa salive et brûlait qu'il bouge sa main (qui était retournée sur sa cuisse) plus loin sous sa jupe.
Ils s'écartèrent pendant un instant, se séparèrent en deux et se regardèrent et à travers l'ivresse de l'Absinthe chargée de brume ils se virent vraiment l'un l'autre, comme si c'était pour la première fois. Il n'était plus le vil Maître des Potions, il était simplement Severus, intelligent, citant Shakespeare le Severus qui sentait comme le bois de santal et les herbes et qui embrassait comme si c'était le plus délicieux des péchés. Elle était Hermione, la belle Hermione, qui voulait savoir tout ce que le monde possédait, qui trouvait que sa voix était magique, et qui s'abandonnait à la passion avec un tel abandon qui ferait pleurer les saints de honte.
Ils s'emmêlèrent à nouveau dans le baiser.
Sa main remonta sous sa jupe et doucement explora les lèvres de son vagin à travers le coton mouillé de sa culotte. Elle frissonna lorsqu'il effleura son clitoris à travers l'étoffe détrempée, c'était comme si un courant électrique avait couru de son clitoris vers le haut à travers son ventre et dans son cerveau. Elle commençait à fondre dans l'attouchement, et quand lentement, comme un voleur, il glissa ses doigts sous l'élastique de son slip, elle souleva instamment ses hanches, languissant qu'il la pénètre. Il poussa un long doigt mince dans son corps, en gémissant doucement dans sa bouche à l'humidité qu'il savait qu'il y trouverait. Il pouvait la sentir autour de ce seul doigt, étroite et vierge et cela coupa un peu à travers l'Absinthe. En bougeant son doigt dedans et en dehors d'elle, il massait avec douceur son clitoris avec son pouce, en ne jamais fléchissant le baiser, toujours caressant son sein.
C'était une surcharge sensorielle, trop de plaisir. Elle ne s'était jamais vraiment masturbée. Ses années d'école avaient été passées dans un dortoir et une salle de bains commune. Chez elle, elle ne pouvait pas s'empêcher de penser que ses parents étaient dans la pièce voisine et se sentait embarrassée. Dans la maison de Harry à Londres elle demeurait dans la crainte que l'un d'entre eux n'entre. Aussi les seules fois qu'elle avait pu, cela avait été des moments rapides et plein de honte dans le noir avec la bouche serrée bien fermée et un rapide orgasme superficiel qui comptait à peine. Pas le cas maintenant. Elle était en train de gémir entre son baiser, son corps contorsionné dans ses mains, impudique et douloureuse, quand son orgasme vint, cela lui arracha un cri qui résonna dans la minuscule pièce. Ses hanches se cabrèrent et se tendirent et elle reposa son aine en bas dans sa main, chevauchant la vague de plaisir circulant à travers elle jusqu'à ce qu'elle vienne se reposer, épuisée contre lui et il l'attira dans la courbe de son corps et la soutint.
"Ca va ?" murmura-t-il et en guise de réponse elle se déplaça pour lui faire face, écrasant sa bouche contre la sienne et enroula ses bras autour de lui. Elle s'étendit en arrière, le traînant avec elle jusqu'à ce qu'il soit au dessus d'elle, couché entre ses cuisses, l'embrassant désespérément comme si elle allait le dévorer.
Il remonta son pull, et le tira au-dessus de sa tête et l'écarta, ne voulant rien de plus que de prendre un mamelon dénudé dans sa bouche, quand un courant d'air frais remplit la pièce.
La porte pivota et s'ouvrit.
Les deux étaient étendus là, la regardant fixement. Il regarda en arrière vers la jeune femme au-dessous de lui. Son étudiante, haletante, post-orgasmique et sans doute absolument la vision la plus érotique qu'il avait jamais vu, même dans son uniforme et ses robes froissées. Il regarda en arrière vers la porte et marmonna ; "zut, zut zut zut zut zut."
Hermione aurait pu pleurer. Elle voulait lui dire de ne pas s'en faire, elle voulait lui dire que c'était seulement une porte et qu'ils pouvaient juste la refermer et continuer. Son corps lui faisait toujours mal, elle était faible de l'orgasme et lorsqu'il se poussa lui-même en haut sur ses fesses et se leva, elle claqua sa main contre le sol de frustration.
Il tendit une main en bas vers elle pour l'aider à se lever. La pièce sentait comme l'Absinthe, le sucre brûlé et l'odeur féminine de l'orgasme d'Hermione. Il n'entrerait plus jamais à nouveau dans cette pièce sans être capable de détecter cette odeur.
S'assurant qu'elle était debout et pas sur le point s'écrouler, il se tourna et sortit majestueusement sans un mot hors de la pièce.
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Ne frappez pas, c'est pas ma faute !
Dites-moi vite ce que vous en pensez, siouplait !! Perso, j'adore la scène entre Harry et Draco ^_^
A la semaine prochaine !
