OBJETS DU DESIR
Auteur : AZRAEL
DISCLAIMER : malheureusement pour moi tout est à J.K. Rowling, et l'histoire de cette fic est à AZRAEL. Il n'y a que la traduction qui m'appartient, bon c'est déjà ça !
Pairing : Harry/Draco, Hermione/Snape
Rating : ATTENTION à partir de maintenant le rating est R à cause de scènes à caractère sexuel, entre couples hétéro mais aussi entre hommes. Alors que tous ceux que ça choque ou qui n'ont pas l'âge pour lire ça, arrêtent de lire cette fic. Vous êtes prévenus !
Wouahh !! Vous m'avez gâtée avec toutes vos reviews, j'en reviens pas ! Ca doit être parce que le chapitre était… comment dire… plus croustillant (surtout entre Hermione et Severus) ! En tout cas merci beaucoup à tous.
Sinon j'espère que vous avez passés de bonnes fêtes de Pâques. Au fait désolée je suis en retard pour poster ce chapitre mais j'étais chez de la famille et j'avais pas pu finir la traduction.
Alors les réponses aux reviews :
Artemis : je te remercie encore pour ta fidélité et ton impatience pour lire la suite. J'espère que tu ne m'en veux pas trop pour le retard. Contente que le dernier chapitre t'ait plu, mais c'est normal vu ce qui s'y passe, lol ! Bisous.
Pioupiou : salut, moi c'est pareil. Je l'aurai tué à Ron, comment il a osé interrompre un si beau moment entre Harry et Draco ! Mais bon tu verras y'aura bientôt d'autres scènes entre eux !
White wolf : la voilà la suite ! mais avec du retard, toutes mes excuses. Bisous.
Dumbledore : pitié, me frappes pas ! j'y suis pour rien, faut se plaindre à Azrael ! Sinon pour 'Mione et Sev, t'inquiète pas ils vont se souvenir de tout ce qui s'est passé. Mais je t'en dis pas plus pour le reste, faudra que tu continues à lire ! Et pour Ron ça viendra un peu plus tard, mais est-ce qu'il réussira…?
Khalan : mais non c'est pas moi qui suis sadique (quoique…), je ne suis que la traductrice ! Alors voici la suite ! A bientôt !
Crackos : merci beaucoup, là j'ai mis du temps pour poster la suite mais normalement la fin de ce chp devrait arriver la semaine prochaine. Salut !
Alisa Adams : merci, merci ! En plus je trouve que ces deux couples sont super assortis. C'est bizarre mais en ce moment je ne vois Harry qu'avec Draco, est-ce que c'est grave, ça se soigne ?
Daikyo : merci pour tous tes compliments ça me va droit au cœur, mais la première à féliciter c'est Azrael. Sinon c'est vrai que la fin est cruelle, laisser la pauvre 'Mione toute seule après ce qui s'est passé, c'est sadique !
Mika-chan : wouah !!! quel super compliment. Ca me fait hyper plaisir qu'on apprécie ma traduction. J'essaie de m'appliquer pour faire une bonne traduc' et adapter en bon français, et c'est vrai que j'y passe vraiment pas mal de temps et c'est pour ça que j'ai du mal parfois à finir pour la semaine d'après. Bisous !
Vif d'or : salut ! Alors t'as tout lu d'un seul coup ? je suis contente que tu apprécies et voici la suite !! Gros bisous.
Tolkiane : mais c'est pas ma faute ! quoique c'est vrai que ça serait aussi mon style de finir un chapitre comme ça ! Bisous et à très bientôt !
Zairoon : salut ! et oui comme quoi on en apprend tous les jours ! mais bon 'Mione et Sev auront peut-être d'autres occasions, qui sait…
Céline 402 : kikou ! je vais rien dire sur le contrat, mais bientôt on verra les approches de Ron. Mais je dirai pas avec qui, c'est la surprise ! Bisous
Flore : salut, merci pour ta fidélité et j'espère que la suite continuera à te plaire. Gros poutoux !
Alandra : merci ! ces deux couples sont très intéressants mais j'ai vraiment un très gros faible pour Harry et Dray !!!!!! Bisous.
Bonne lecture !
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CHAPITRE 5 : A propos de la nuit dernière (Part 1)
6 heures du matin.
Piers Tambling travaillait en tant qu'apprenti au Musée des Arts Magiques et des Antiquités depuis approximativement un an. N'ayant jamais rêvé d'une carrière en particulier durant ses sept années à Poudlard, Piers ne pouvait pas dire que son poste était celui qu'il avait recherché. L'apprentissage lui avait été imposé quand son Père, concerné par le manque de perspectives de son fils, avait parlé à un ami au Ministère et à son tour, cet ami avait parlé au Conservateur, qui avait offert à Piers ce boulot. Etre embauché comme le seul apprenti pour le Conservateur en 50 ans était un honneur sur lequel Piers ne s'était jamais attendu et il n'était certainement pas suffisamment idiot pour refuser. N'étant pas connu pour son talent avec une baguette, Piers avait décidé de travailler dans n'importe quel poste qui assurait qu'un usage intensif de magie ne serait pas demandé et par chance, la vie dans le Musée était tranquille et pas particulièrement provoquante.
Dans ses pensées intimes, il estimait que le Conservateur Semeuse était particulièrement bizarre. Le vieil homme était exigeant avec sa propre apparence et avec la propreté de ses objets exposés. Semeuse avait la plus étrange habitude de parler à des objets inanimés comme s'ils étaient ses animaux et sa collection préférée semblait être celle composée d'Elfes de Maison qui avaient été empaillés, sans doute parce qu'ils semblaient pouvoir lui répondre. En dépit de tout ça, Piers pensait qu'il s'entendait avec le vieil homme, le voyant comme assez sage et intelligent, comme une espèce d'oncle excentrique. Il avait pris la résolution quand il était arrivé la première fois de faire tout ce qu'on lui disait et d'écouter le vieil homme, convaincu que s'il le faisait il apprendrait beaucoup.
Puis le Ministère envoya les Mangemorts pour l'exposition et les choses commencèrent à changer.
Piers observait Semeuse devenir agité et excité à la perspective d'une nouvelle collection : une collection humaine, vivante. Quand ils arrivèrent, les vieux Elfes de Maison moisis furent oubliés et l'excitation du Conservateur atteignit un degré de fièvre. Le petit homme méticuleux plaçait tout son temps et énergie dans l'installation des présentoirs et à cataloguer sa nouvelle collection. Il se mettait en devoir ensuite de s'assurer que la température et l'humidité étaient précises, comme si les Mangemorts étaient aussi précieux que des momies historiques de l'aube de la civilisation. Il flattait bassement ses biens, apparemment inconscient qu'ils avaient été autrefois le pire de toute l'humanité.
Piers ne partageait pas la passion de son employeur pour les nouveaux exposés. Il trouvait que les Mangemorts donnaient la chair de poule. Ils restaient tellement silencieux et immobiles, comme des poupées géantes appuyées contre la vitrine d'un magasin de jouet démoniaque. Le fait qu'ils étaient en vie dans cet état le déconcertait. Il détestait devoir aider à les habiller, les laver et les toucher. Leur peau était chaude, quand il raisonnait elle devrait être froide et morte, leurs membres étaient trop souples, ils sentaient distinctement la vie. Cela serait mieux s'ils étaient morts, de cette manière il se sentirait moins comme s'il était en train de les violer d'une quelconque façon. Il laissait de la nourriture pour eux, juste à côté de leurs mains et ils ne les tendaient jamais pour ça, mais au matin elle serait partie. S'il les voyait bouger il était sûr qu'il en serait terrifié.
Bien sûr, avec les Mangemorts vinrent les fanatiques qui les voulaient morts ou démembrés, ou les deux ! Des milliers de lettres de menaces avaient plu à verse après que Le Daily Prophet avait répandu l'article au sujet de l'exposition. "Les Mangemorts doivent être détruits," criait le public, "nous viendrons et les détruirons !" Semeuse avait contacté le Ministère qui avait placé une sécurité supplémentaire sur le Musée. L'opinion de Piers était que, si les gens voyaient ce qu'il était devenu des Mangemorts, ils conviendraient qu'ils avaient en effet été détruits.
A 6 heures ce Mardi matin il avait été réveillé par des bruits venant de la Salle Sais. Il savait que c'était la Salle Sais même sans sortir de la chaleur de son lit, l'instinct le lui disait. C'était là où ils étaient, et sa chambre à coucher était juste à côté. Il resta sans bouger, les oreilles tendues pour écouter pour même le plus petit des sons. Sûrement que le Conservateur, ou les Aurors qui avaient été postés aux portes du Musée, entendrait et descendrait directement, mais il n'entendit rien d'eux. Pas de voix élevées, juste les sons initiaux de meubles être ouverts et alors un étrange bruit de frottement, comme quelqu'un qui était entraîné de force… ou quelque chose se traînant elle-même. Est-ce que cela pouvait arriver ? Un des Mangemorts avait-t-il pu recouvrer ses sens et ramper au loin ? Il savait que la réponse était non, c'était une impossibilité donnée par la nature du Baiser des Détraqueurs. Donc quelqu'un était là-dedans.
Il attendait, il savait que c'était trop long, mais il n'avait jamais été courageux. Il avait été un Poufsouffle à l'école et il avait terminé l'année du Tournoi des Trois Sorciers. Il se rappelait de la mort de Cédric Diggory et avait rapidement appris à assimiler la bravoure avec la mort. Harry Potter avait affronté le Sombre Lord Voldemort et avait survécu, mais Piers Tambling n'était pas Harry Potter, il n'était purement et simplement pas ce genre de personne. Il ne se mettrait certainement pas lui-même en danger pour quelques Mangemorts sans esprit. Aussi il attendit jusqu'à ce que tous les sons s'évanouirent dans le calme du matin et le silence remplit à nouveau le Musée. Alors il descendit de son lit, enfila ses robes et ses pantoufles et se dirigea vers l'obscurité de la Salle Sais.
"Lumos." Chacune des vitrines exposées s'illuminèrent pour lui et il les dévisageait en retour. Des regards fixes d'incompréhension de damnés, il frissonna. Il scruta chaque visage, essayant de voir une différence dans n'importe lequel d'entre eux et n'en trouva aucune. Puis il arriva à la dernière vitrine, la vitrine qui contenait le pire d'entre eux.
La vitrine était vide. La porte était ouverte et la vitrine était vide. Piers sentit sa bouche s'assécher et une douleur sourde de panique se forma profondément dans son gosier. Où était-il parti ? Comment était-il sorti ? Le bon sens lui disait que Lucius Malfoy ne pouvait pas s'être levé et marché, que c'était une prouesse impossible, mais le bon sens jouait une très petite part dans la froide obscurité à 6 heures du matin dans une pièce pleine d'effrayants Mangemorts au regard fixe. Par dessus tout le reste, il devrait partir dire au Conservateur que le plus prisé de ses possessions prisées était parti. L'intérêt du Conservateur dans Lucius Malfoy avait embarrassé le jeune homme quand il l'avait remarqué la première fois. Maintenant que le Mangemort était parti il se demanda juste comment le Conservateur prendrait la perte. Archibald Semeuse pouvait être un homme pointilleux, mais Piers n'avait aucune illusion quand cela revenait à combien le vieux Sorcier était puissant. Des rumeurs au sujet d'une jeunesse plutôt sombre abondaient dans le Musée ; Piers appréhendait à l'avance la tache qui l'attendait.
Il se mit en route le long des ombres des couloirs vers la chambre du Conservateur et fut surpris de voir une lumière venant de l'intérieur de la pièce. Ainsi Semeuse était éveillé, peut-être qu'il avait entendu le bruit lui aussi. Piers était sur le point de frapper quand il entendit une voix à l'intérieur. La voix du Conservateur, parlant doucement mais distinctement, gémissant de temps en temps, comme de passion. Piers s'aplatit lui-même contre le mur et scruta la pièce.
Sa bouche s'ouvrit en grand à la scène à l'intérieur.
Lucius Malfoy était étalé sur le lit, les bras étendus en travers des couvertures en satin. Le Conservateur avait déployé la longue chevelure blonde sur les oreillers, son visage avait été incliné vers le haut, jeté un peu en arrière, de sorte que Piers avait une vue parfaite de son profil. La chemise blanche en coton dans laquelle Malfoy avait été si soigneusement revêtu était relevée au-dessus de sa taille et le Conservateur l'avait chevauché. Piers regardait avec horreur comme le Conservateur caressait avec douceur le visage immobile avec une main, tandis que l'autre poussait rudement les jambes de Malfoy en arrière pour permettre une entrée plus profonde dans son corps.
"Tu aimes ça ?" susurra Semeuse à sa victime, "tu aimes ça n'est-ce pas mon Ange ?"
Son 'Ange' ne disait rien, mais s'il avait été capable de parler, Piers n'avait aucun doute que l'homme aurait hurlé "NON !" Le Conservateur n'avait pas été prudent avec lui, son désir l'avait suscité à pousser violemment dans le corps et les douces cuisses de Malfoy étaient striées de sang. Piers combattit l'envie de vomir à la vision de l'homme qu'il avait considéré comme son mentor, en train de profaner le corps d'un homme qui était comme mort.
Semeuse était maintenant en train d'embrasser Malfoy, chuchotant à son 'Ange' entre deux festins sur sa bouche. Piers sentit sa lèvre se relever de dégoût et avant qu'il sache ce qu'il était en train de faire il avait fait un pas hors des ombres.
"Conservateur !" Sa voix était presque un sanglot tel était son dégoût.
Semeuse se figea et tourna son visage vers le jeune homme qui se tenait debout maintenant à côté de la porte en lui lançant un regard furieux avec une telle expression sur le visage. Il se sentit lui-même rougir. "Tampling," dit-il avec autant de dignité qu'il pouvait rassembler. Il regarda en bas vers son Ange et remarqua avec un peu de consternation que Lucius était en train de saigner, et fit une note mentale pour être plus prudent dans le futur. Il retourna son visage vers Tampling et se demanda ce qu'il pouvait dire. Il n'avait aucune excuse pour ce qu'il était en train de faire, mis à part pour ses propres désirs mais il doutait que Piers Tampling les comprendrait. Il regarda l'homme. Un peu plus qu'un gosse à vrai dire, pas quelqu'un par qui il voulait être attrapé, mais sûrement un qui serait facile à manipuler.
"Vous devez arrêter ça, Conservateur," Piers sentit une afflux de puissance sur le vieil homme. "C'est contre nature, le Ministère exigera votre démission. Vous pouvez aller en prison !"
Semeuse regarda en arrière vers Lucius qui était admirablement échevelé. Il y avait un peu de sang dans ses cheveux, Semeuse aurait à les laver. Il sourit tendrement à son Ange avant de regarder vers le gamin. "Je ne pense pas que nous ayons besoin de parler de ce genre de choses, Piers," dit-il calmement, "je suis sûr que nous pouvons arriver à une sorte d'arrangement."
"Conservateur ?"
Semeuse se retira de Lucius et enveloppa vivement ses robes autour de lui. Il descendit la chemise sur les hanches de Lucius et caressa doucement ses jambes comme il les fermait. "Il s'est passé pas mal d'années depuis que j'étais un apprenti, Piers" dit-il en se mettant debout et marchant vers le garçon, "mais je me souviens que ce n'était pas le plus plaisant des postes. Je peux encore me rappeler juste combien cela pouvait être frustrant." Il sourit légèrement et cueillit une peluche de l'épaule de sa robe, "Je peux considérablement avancer ta carrière. Imagine ça, tu serais toi-même un Conservateur dans quelques courtes années avec mon aide. Ta famille serait si fière."
Piers fit un pas en arrière, ses yeux se déplaçant du Conservateur au Mangemort étendu sur le lit. Il se souvenait de Draco Malfoy de l'Ecole, un sale type qui aimait jeter des maléfices aux gens quand les professeurs n'étaient pas en train de regarder. Le chouchou de Snape. Il ressemblait juste à son Père. Il avait même rencontré Lucius une fois, si on peut considérer cela une rencontre. Il s'était cogné contre lui sur le Chemin de Traverse une fois quand il était en train d'acheter des fournitures scolaires et Malfoy avait grommelé quelque chose à propos des Sang-Mêlés qui polluaient les rues. Aussi pourquoi devrait-il se soucier de ce que le Conservateur faisait ? Malfoy avait probablement accompli des actes qui étaient de loin bien pires dans sa carrière.
La réponse était simple, sept années à Poudlard sous Dumbledore avait instillé un sens inné de décence en lui. C'était tout simplement mal.
"Je ne suis pas intéressé par ce que vous pouvez faire pour moi…" balbutia-t-il, "vous violez cet homme simplement parce qu'il ne peut pas se défendre lui-même."
"Viol est un mot tellement dur, Piers, et je peux t'assurer que je ne suis simplement pas en train d'abuser de lui. Nous n'avons aucune idée de son opinion sur ça, n'est-ce pas ? Il pourrait aimer ça."
"Vous êtes malade !" cria Piers, incapable de contenir son dégoût. "Espèce de salaud malade !"
"Allons allons, mon garçon, pas besoin de ça. Penses à ça. Je suis à ce poste depuis plus de 50 ans, et je doute fortement que le Ministère ajoutera foi aux prétentions parvenues d'un garçon qui veut mon travail."
"Mais je me fiche de votre boulot !"
"Bien sûr que non."
"Je… non. Je vais aller vers les Aurors ! Je… je… je vais leur raconter ce que vous avez fait. Je vais m'assurer que nous ne revoyez jamais ce musée !"
Il se tourna pour s'en aller, secoué mais étrangement fier de lui-même. C'était le premier moment de courage de sa vie.
Archibald Semeuse regarda de la retraite de Tampling à l'Ange étendu couché sur le lit et sentit que tout ce pour quoi il avait travaillé était en train de glisser de ses mains. C'était son Musée, il y avait rassemblé chaque collection, tout lui appartenait et à personne d'autre. Le parvenu, Tampling avait menacé cela. Le parvenu devait être arrêté. Il lui restait une seule chose à faire.
"Avada Kedavra." Semeuse murmura le maléfice si doucement que Piers Tampling n'a jamais pu l'entendre. Tampling entendit un souffle d'un sortilège venant vers lui et n'eut pas autant le temps de se tourner pour voir ce que c'était. Il heurta le sol avec un bruit sourd, n'ayant jamais su ce qui l'avait frappé.
Semeuse marcha vers le corps et le poussa avec le bout de son pied. "C'est dommage," dit-il un peu tristement, "tu aurais vraiment fais un bon conservateur un jour, mais j'aurais dû te le dire, personne ne prendra jamais mes collections de moi ou moi de mes collections." Il se retourna vers Lucius et sourit chaleureusement à la figure dont les yeux étaient fermés. Il souhaita pendant un instant avoir vu cela se passer, lui qui aurait tant aimé être témoin du mouvement. Semeuse retourna le corps de Tampling et regarda fixement le visage légèrement surpris. "L'Ange est à moi, je n'admettrais aucune menace de la part de stupides petits garçons sur ce compte," siffla-t-il.
Après avoir envisagé la situation pendant un moment, il décida que la salle de momification avait besoin d'une nouvelle addition.
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Hermione allongea sa tête derrière un ensemble d'armures et vomit sur le sol en pierre. Cela sentait merveilleux, comme la libération d'une pression écrasante, comme une fiole de poison vert sortant à flots de son système. Elle sentait ses paumes se connecter avec la pierre froide et l'énergie coulait en elle en vagues convulsives.
Oh Dieux, c'est affreux.
Snape. Elle avait embrassé Snape ! Il y a moins d'une demi-heure il l'avait fait jouir. Elle avait été amenée à l'orgasme par sa main. Puis il l'avait laissée là, froide, seule et irrésistiblement ivre, ce qui à la suite l'avait mené à cet épouvantable trajet à travers le château pour la Tour Sud-Ouest et la merveilleuse perspective de son lit et l'espoir d'oublier les événements de la nuit. Jusqu'ici elle était arrivée aussi loin que le couloir des Enchantements, ce qui n'était pas si mal. Elle était au moins dans le vague voisinage de la tour.
Quand elle fut capable de soulever sa tête elle vit qu'elle était observée par Lavande, qui était en train de la dévisager comme si elle était un insecte intéressant mais légèrement répugnant. Hermione se traîna loin de la flaque gluante et s'assit tremblante contre le mur.
"Qu'est-ce que tu fais hors du lit ?" demanda-t-elle, prise de nausée par le goût dans sa bouche et que quelqu'un ait été là pour être témoin de la démonstration.
"Je ne pouvais pas dormir," répondit Lavande et elle tendit sa main pour aider Hermione à se mettre sur pied. "Ca va ?"
Hermione se mit à quatre pattes pour se mettre debout, "Je vais bien" bredouilla-t-elle, en crachant de manière peu gracieuse de la bile sur le sol, "J'ai juste besoin de sommeil."
Lavande contempla sa camarade de chambre, incertaine de quelle tactique utiliser pour traiter avec elle. Elle n'avait jamais considéré Hermione Granger comme une amie. Hermione avait toujours été l'amie de Ron et d'Harry, et tandis que Harry et Ron étaient en quelque sorte attachants, (Harry étant, eh bien, Harry, et Ron étant un peu de flirt), Hermione n'avait jamais vraiment possédé les qualités qui attiraient les gens à elle et Lavande, avec beaucoup d'autres, croyait toujours qu'il y avait quelque chose dans l'attitude d'Hermione qui se moquait d'eux. La jeune fille était juste si bonne à tout et elle avait l'agaçante manie de regarder ceux qui n'étaient pas aussi très intelligents comme s'ils étaient, en fait, stupides. Ce qui n'était pas le cas.
Lavande n'était pas spécialement intelligente quand cela revenait à l'école. Ses buts à Poudlard étaient simples, terminer avec une bonne compréhension de la magie et avoir un travail convenable à la fin de ça. La ferveur d'apprendre d'Hermione et la perfection et la pure fierté qu'elle montrait quand elle affichait ses capacités n'étaient rien à part énervant et avait conduit beaucoup à l'éviter. Elle n'avait aucun intérêt pour les choses que la plupart des filles s'intéressaient. Les rendez-vous, le soin des cheveux, le maquillage, les vêtements, aucune de ces choses entrait dans la sphère d'Hermione Granger. Quand elle s'était présentée avec Viktor Krum au Bal de Noël, Lavande était presque tombée de sa chaise sous le choc. Cela avait été décidé il y a longtemps que cela serait mieux de la laisser simplement à ses livres et son étude et oublier juste combien la Sorcière Née Moldue était accomplie.
Aussi c'était vraiment un choc de la trouver échevelée et malade dans le couloir des enchantements, empestant l'alcool et la basse odeur musquée reconnaissable de sexe. Il y avait un plutôt gros suçon sur le cou de la jeune fille. Ecartant toute hésitation, Lavande glissa un bras autour de la taille d'Hermione et commença à la traîner en direction de la Tour.
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Ils étaient alignés en travers du terrain comme une armée de l'ancien temps. Ils l'avaient gardé à l'arrière parce qu'ils avaient besoin qu'il vive assez longtemps pour tuer le Seigneur Sombre et il savait qu'il vivrait. Il le devait. Après que Voldemort soit mort il pouvait mourir, il était supposé le faire. Il le savait, en lui-même, il devait mourir à la fin de tout cela. Ils ne le pleureraient pas ; s'il mourait ils pouvaient l'immortaliser comme légende.
Ils restaient immobiles dans leurs lignes, regardant fixement à travers le terrain dans l'expectative de l'ennemi absent, attendant pendant ce qu'il semblait comme une éternité avant qu'ils arrivent. Un millier de Mangemorts descendirent du ciel sur des chevaux ailés aussi noirs que la nuit comme des cauchemars qui se ruaient. Ils tenaient des Bâtons. Harry n'en avait jamais vu un auparavant, mais ils étaient puissants et ils déchiraient la chair et les os en lambeaux comme les Mangemorts commencèrent à les abattre les uns après les autres depuis la sûreté des cieux.
La méthode d'attaque était inattendue et ils commencèrent à se disperser. Charlie Weasley était en train de lui dire de courir. Il était vraiment nécessaire de courir, il devait se cacher. Il devait survivre. Il devait retourner à l'école et à la sécurité manifeste de la pierre et du mortier qui pouvait le tirer d'affaire.
Le champ de bataille, il réalisa lentement que c'était le terrain de Quidditch, mais les anneaux et les boîtes avaient disparus.
Il devait retourner à l'école.
"Harry, COURS !"
Il regarda Charlie mais ses jambes ne fonctionnaient pas, il ne pouvait pas bouger, même quand le visage de Charlie se déforma et sembla d'une manière ou d'une autre se décoller de sa tête et il se déplaça, l'expression encore fixée, directement sur le propre visage de Harry et le frappa avec un son comme de la viande humide.
Ensuite il avait été ramassé et emporté par un des cavaliers noirs et Snape le regarda de dessous la cagoule noire.
"N'oubliez pas de hurler," dit Snape.
Harry hurla. Harry hurla et s'assit droit comme un piquet dans le demi-jour. Le matin. Un rêve (un souvenir), c'était seulement un rêve (un souvenir). Il commença à frissonner comme la sueur refroidissait son corps.
"Lumos." Il avait réveillé Ron qui remuait et marmonnait pour de la lumière. Il se releva et regarda Harry qui était assis à moitié nu en travers du lit. "Mauvais rêve ?" bailla-t-il.
"Ouais, désolé, c'était juste un rêve (un souvenir)."
"Tu as sérieusement besoin de commencer à prendre des potions de sommeil sans rêves avant d'aller au lit. Dumbledore a dit que tu pouvais."
Harry haussa les épaules. Il savait qu'il devrait, mais il était paniqué d'être incapable de se réveiller si c'était nécessaire.
"Heu, Harry, Mec" grimaça Ron, "tu es en train de me donner un peu trop d'informations ici."
Il baissa les yeux sur la longueur de son corps jusqu'où les couvertures ne couvraient pas tout à fait sa pudeur et il remonta ses couvertures consciencieusement. "Merci," marmonna-t-il. Mais Ron était en train de regarder au delà de lui maintenant. De regarder le mur derrière lui avec un visage fixé dans quelque chose qui pourrait avoir été de l'horreur ou de l'étonnement ou les deux.
Harry se tourna pour voir ce que Ron regardait et il vit le contrat. Il était exactement comme ils l'avaient laissé le jour d'avant, avec une très grande exception. Les rosiers de Harry et de Ron étaient toujours honteusement nus de fleurs. De celui d'Hermione, d'un autre côté, avait poussé un minuscule bouton de rose de couleur rose.
"Je croyais que c'était censé être une fleur épanouie," dit Ron, les yeux ne quittant pas la minuscule tache de couleur.
"Ca doit," répondit Harry, les yeux fixés sur le même endroit, "peut-être qu'elle n'est pas allée jusqu'au bout."
Ils continuèrent à regarder fixement, en se demandant avec qui diable Hermione avait été, pourquoi elle ne leur avait pas parlé de lui et juste quand elle avait trouvé le temps de faire ça. Ils devaient vraiment parler avec la jeune fille.
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Draco Malfoy était perdu dans le plaisir de la plus vive session de masturbation matinale qu'il avait eu depuis des années. Sa respiration était lourde et pénible, sa main travaillant vigoureusement sur son érection et ses yeux fermement fermés, conjurant dans l'œil de son esprit l'image de la personne qui avait provoqué son état actuel.
Potter. Potter, qui avait eu l'audace non seulement de l'embrasser, mais ensuite de se retourner et de s'enfuir comme un voleur dans la nuit. Potter, qui avait les yeux comme des pierres précieuses imaginaires, et une langue qui avait le goût de bâtons de cannelle et de Fondants du Chaudron. Dans son imagination, Potter était en train de faire beaucoup plus que de l'embrasser. Draco avait une excellente imagination ; il pouvait se représenter chaque centimètre de cette chair, imaginer la façon dont ce corps bougeait, comment sa bouche sentait enveloppée autour…
"Ohhhhhh, Harry." Ses hanches remontèrent dans ses mains et il fut bien content, pas pour la première fois, d'avoir sa propre chambre.
Draco n'avait jamais été avec un homme avant, mais cela ne voulait pas dire qu'il était opposé à cette idée. L'occasion ne s'était simplement jamais produite. Il avait été sexuellement actif depuis qu'il avait 15 ans et les femmes n'étaient jamais vraiment un problème pour lui. Il avait été élevé avec la simple devise du plaisir pour l'amour du plaisir.
Draco sourit et commença à se travailler lui-même un peu plus dur. Potter n'était pas beau, mais il avait la plus magnifique paire d'yeux que Draco avait jamais vu mais il s'était étoffé agréablement comme il devenait plus âgé, étant svelte mais pourtant fort. Potter n'était pas tellement grand mais non plus horriblement petit. De tous les récits il avait une stature similaire à celle de son père, James Potter, et lui ressemblait de la même manière que Draco ressemblait à son propre père. Potter était, cependant, le héros du monde sorcier. Il avait terrassé tout ce que Draco avait autrefois tenu sacré. L'idée même du héros de son monde, en train de sucer le pénis d'un Malfoy était tout simplement trop délicieuse pour la refuser. Il pouvait voir Potter faire ça aussi, ces lèvres roses se séparer, les yeux émeraudes se fermer…
Il pouvait sentir son corps atteindre la crête, douloureux pour la libération. C'était comme s'il était branché dans une source incroyable d'énergie, accumulant de la puissance à l'intérieur de son ventre et il commença à pousser doucement de petits cris, "Harry….. Harry…"
Dans l'œil de son esprit, toute activité sexuelle disparut et il fut laissé avec un seul souvenir. Le souvenir de la main de Potter étendue en travers de sa poitrine et ce premier moment quand Draco avait écarté ces lèvres parfaites et goûté l'intérieur de la bouche de Harry.
"Oh Dieux, Harry."
Harry avait fermé les yeux quand il embrassait, Harry avait plongé ses mains dans les cheveux de Draco, Harry avait tremblé quand il avait rencontré sa langue.
"Oh, oh, oh Dieux… HARRRRYYYYYYYYY." Il jouit en jets abondants dans sa main, et, respirant difficilement, il s'apaisa, ses hanches vinrent se reposer et un sentiment de contentement endormi le balaya sur lui comme la pluie. Ses yeux clignèrent et s'ouvrirent.
"Bordel de merde, Potter," dit-il aux étoiles qu'il avait enchanté pour apparaître sur son plafond.
Il leva sa main et examina la couche de sperme. Fronçant un peu les sourcils, il la renifla et ensuite la lécha avec hésitation, goûtant sa propre semence. Ce n'était pas affreux. Un petit peu amer mais alors, lui aussi l'était. il se redressa sur ses coudes et baissa les yeux sur son ventre maintenant collant et se demanda s'il pouvait vraiment faire ça. Depuis les procès il n'avait fait aucune tentative pour séduire quelqu'un et avec bonne raison. Certaines cicatrices ne guérissaient jamais, et il avait assez des siennes propres pour le rendre suffisamment embarrassé pour prendre un nouveau amant. Ajouté à cela la perspective de cet amant étant Potter et il savait qu'il était en train de marcher sur un terrain dangereux en effet. Il ne pourrait jamais supporter l'idée de rejet et il ne l'avait jamais goûté avant, il ne projetait pas de commencer maintenant. Essuyant ce qui était resté du sperme en travers de sa poitrine, il décida qu'il avait vraiment besoin d'une douche.
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PETIT DEJEUNER
Harry regardait fixement son petit déjeuner avec un total désintérêt. Il était fatigué, ses rêves commençaient à troubler son sommeil outre mesure et maintenant il avait ajouté un nouveau problème tout à fait inimaginable à ce qui était en train de devenir une liste toujours croissante.
Draco Malfoy.
Il avait embrassé Draco Malfoy.
A dire la vérité il avait plus que simplement embrassé Draco Malfoy. Il avait festoyé sur ces lèvres parfaites et enfoncé sa langue directement dans la bouche de Malfoy ! Par les Dieux, si Ron savait où sa langue avait été, il aurait coupé l'appendice fautif hors de la tête de Harry et l'aurait brûlé. Ce serait, bien sûr, après qu'il ait transigé avec le fait que Harry, son meilleur ami et camarade de chambre depuis sept années et quelque, ait embrassé un autre homme.
Alors qu'est-ce qui va se passer aujourd'hui ? Est-ce que Malfoy allait valser dans la Grande Salle, sourire de son plus grand sourire de salaud et raconter à tous et divers que le Célèbre Harry Potter était un homosexuel absolument délirant qui avait attenté à sa pudeur pas plus tard que la nuit dernière ?
Harry pouvait l'entendre à présent, disant de sa voix traînante l'affreuse vérité à quiconque qui l'écouterait ; "oh ouais, il a enfoncé sa langue directement au fond de ma gorge, ce putain de pédé."
Harry frissonna.
Mais Malfoy l'avait embrassé en retour.
L'avait-il fait ? Oui, oui il l'avait fait ! Harry était certain de ça. Les mains de Draco avaient caressé la montée de son dos, la langue de Draco avait explorée la caverne de sa bouche. Harry devait arrêter de penser à ça tout de suite avant qu'il ne devienne un peu plus excité.
Excité ? Excité ! Oh Dieux, il était assis au petit déjeuner et il était excité !
Il jeta un coup d'œil autour de lui espérant que personne n'était en train de le regarder et fut atterré quand Lavande accrocha son œil et sourit. Elle se dirigea vers eux et commença son histoire de la découverte d'Hermione saoule et vomissant dans le couloir des enchantements de très bonne heure ce matin. Il savait qu'il devrait être beaucoup plus intéressé par ces nouvelles qu'il ne l'était, mais il était trop occupé à contempler un broc d'eau glacée tomber goutte à goutte sur ses genoux.
Ron commença à dire quelque chose au sujet d'Hermione, il alla jusqu'à, "Qu'est-ce que Herm…." Puis il s'arrêta à mi-phrase et ne s'embêta pas à cacher l'air d'absolu dédain qui traversa son visage. Harry le regardait, n'osant pas se retourner. Ron avait sur le visage ce qu'il réservait à une seule personne et seulement une personne et cela pouvait seulement signifier une chose. Harry sentit le banc bouger à côté de lui comme quelqu'un s'asseyait sur l'autre côté et il se figea, espérant contre toute espérance que d'une manière ou d'une autre, Hermione s'était réveillée complètement sobre et avait récupéré après seulement une heure de sommeil et était descendue déjeuner. Bien sûr, ce n'était pas possible, il pouvait voir quelques filles de maisons diverses regarder leur table avec les yeux plein d'une adoration puérile et il y avait seulement une personne qui créait ce genre de regard chez autant de jeunes filles. Il tourna sa tête lentement.
Malfoy. Non, Draco. Non, Malfoy.
Merdeputainmerdeputainmerdeputainmerdeputain.
* * * * *
Le petit déjeuner n'avait jamais été le repas préféré de Severus Snape de la journée. Il était beaucoup trop tôt pour être confronté avec les visages souriants et le bavardage inepte de 1200 élèves, qui, quand ils s'assemblaient tous, s'élevait comme un grondement sourd qui attaquait les sens. Aujourd'hui était bien pire que la plupart du temps et il se demanda à lui-même pourquoi il était ennuyé. La réponse était horriblement simple. Il voulait voir si elle descendrait.
Regardant le large service de bacon, d'œufs au plat, de tomates frites et de saucisses que Minerva était en train d'empiler sur son assiette, il sentit l'envie d'un haut-le-cœur. Elle ajouta du pain grillé pour bonne mesure en dépit de ses faibles protestations à ne pas le faire. Si elle ajoutait des harengs fumés il vomirait sur le dessus de tout ça.
Maintenant cela serait quelque chose que tous se rappellerait.
Elle n'avait pas ajouté de harengs fumés et il remerciait les cieux pour ses petites grâces. Il s'étendit pour son café avec des mains tremblantes.
"Tu as besoin de manger quelque chose," dit Minerva, en pinçant ses lèvres dans une façon qu'elle espérait avoir l'air sévère et essaya de réprimer un petit rire contenu. " La nourriture graisseuse aidera à calmer ton estomac."
"Je ne crois pas que je pourrais…"
"Mange," dit-elle de façon inquiète, en le regardant d'une manière remarquablement maternelle, "ou je te nourrirais à la cuillère."
Il mit une fourchette de bacon dans sa bouche et se mit en devoir de contraindre sa mâchoire à travailler sur la mastication.
* * * * *
"Qu'est-ce que tu fais ici, Malfoy ?" cracha Ron, "Ce n'est pas l'heure où tu te branles habituellement dans le bain ?"
Malfoy sourit aimablement et dit, "Pas ce matin, la Belette, j'avais une bonne raison de me branler un peu plus tôt que d'habitude aujourd'hui. Tu passes le pain grillé s'il te plaît, Harry."
Il prononça le nom de Harry très distinctement et Harry rosit. Il passa le pain grillé à Draco sans le regarder.
"Merci, Harry."
Harry hasarda un coup d'œil dans la direction du blond, seulement pour trouver Draco en train de le dévisager ouvertement. Quand Harry regarda, Draco lui offrit un sourire éblouissant. C'était le sourire qui était connu pour faire avoir aux filles des jambes en coton. Harry avait un peu le vertige au ridicule de la situation qui lui faisait glisser des regards à Draco Malfoy et faisait Draco Malfoy lui donner ce sourire. Il se retourna rapidement vers Ron et la confortable spéculation sur l'identité de l'homme mystérieux d'Hermione, tout aussi conscient du blond qui mangeait son petit déjeuner à son côté.
* * * * *
"Honnêtement Severus, tu devrais bien te garder de boire autant un soir d'école."
Acquiesce. Mâche.
Hermione n'était pas descendue et il doutait qu'elle le ferait. Il jeta un coup d'œil sur leur table et vit Draco assis à la place habituelle de Melle Granger. C'était bizarre, mais il se sentait beaucoup trop terrible pour en réalité spéculer ou même s'en soucier. Si la jeune fille savait ce qui était bon pour elle elle passerait le jour entier au lit et cuverait ça.
"Est-ce que tu as pris une potion 'gueule de bois' ?"
Acquiesce. Mâche.
"Et ?"
Il força la nourriture sur-mastiquée à descendre dans sa gorge, "Je me sens mieux que j'étais."
"C'est mieux ?"
"Oui."
"Par les boules de Merlin, Severus ! Combien as-tu bu ?"
La réponse était évidente, "trop" marmonna-t-il. Il décida qu'il enverrait à Hermione une potion à prendre dès qu'elle se réveillerait, avec du sommeil et la potion il pouvait au moins assurer qu'elle serait dans un meilleur état que lui n'était.
Peut-être qu'il pouvait supporter le pain grillé. Il prit une bouchée et immédiatement souhaita de ne pas l'avoir fait. La mastication forcée recommença et il repoussa l'assiette et tendrement souleva son café avec des mains tremblantes.
"Cela," dit Minerva, en indiquant la tasse, "ne va pas t'aider."
* * * * *
Les hiboux commencèrent à descendre des chevrons avec le courrier du matin et Harry était rempli d'un sentiment familier d'appréhension. Il n'avait jamais aimé le courrier du matin. En dépit de n'avoir personne qui restait à perdre, il regardait toujours les hiboux descendre avec un sentiment d'épouvante. Hedwige tournoya vers lui, entrant en compétition avec Pig pour la descente la plus rapide, utilisant ses ailes pour créer assez de vent pour repousser le minuscule hibou en arrière.
Ils furent tous les deux coupés du chemin par un Hibou géant du Ministère qui fondit devant et, à l'horreur de Harry, vint droit sur lui. Cela ne pouvait pas être pour lui. Que pouvaient-ils sans doute vouloir de lui ? Le hibou atterrit, pas devant Harry, mais devant Draco à côté de lui. Il attendit patiemment que la lettre soit détachée de sa patte avant de se relancer lui-même dans le vol.
Draco tourna la lettre dans ses mains. Il reconnaissait le sceau et vérifia que ce n'était pas une Beuglante. Pourquoi le Ministère lui écrivait-il ? Est-ce qu'ils voulaient davantage d'argent pour l'entretien de ses parents ? Il avait déjà envoyé des vêtements, des couvertures, et l'argent pour les frais de voyage pour cet horrible côté du spectacle de l'exposition, et il avait payé la taxe annuelle aussi il pouvait seulement assurer l'espoir qu'ils soient tous les deux nourris. Qu'est-ce que le Ministère pouvait vouloir maintenant ? Il soupira et ouvrit la lettre.
'Cher Mr. Malfoy,
Nous avons le regret de vous informer qu'à cause d'une erreur imprévue d'emballage, votre mère, Mme Narcissa Malfoy, est décédée durant le transit de la Prison d'Azkaban au Musée des Antiquités et Arts Magiques à Londres. L'enlèvement immédiat du corps du musée est par conséquent requis. Si vous ne souhaitez pas prendre possession du corps, le Ministère de la Magie organisera l'enterrement du corps à la Prison d'Azkaban à un coût de 80 Gallions.
Veuillez contacter le Ministère de la Magie dans les 5 jours de la réception de cet avis pour faire les arrangements nécessaires.
Nos condoléances.
Anya Zohar
Secrétaire
Ministère de la Magie.'
Draco regarda fixement la lettre pendant un plus long moment. Les sons autour de lui semblaient s'atténuer et devenir rien du tout. Il ne voyait rien, tout cessait d'exister en cet instant. La seule chose qui existait était la lettre devant lui. Elle restait constante et claire, des mots occasionnels devenant plus en relief que d'autres. Sautant vers lui comme pour les lui répéter. Narcissa, Décédée, Enterrement, Corps.
Il plia la lettre, lentement et sans hâte et la plaça dans sa poche. Il respira ensuite profondément, se repoussa de la table et se tourna pour sortir de la salle avec de longues enjambées déterminées.
* * * * *
Harry regarda Draco partir, se demandant ce qui avait été dans la lettre. Il poussa son numéro du Daily Prophet de côté pour le lire plus tard et rit docilement quand Ron appela gaiement après la retraite de Draco, "Mauvaises nouvelles alors ?"
Il avait trois lettres pour lui. Une de Lupin, une de Tonks et une de Maugrey. Ils étaient tous sur une ligne similaire. Pourquoi ne leur avait-il pas écrit ? Est-ce qu'il allait bien ? Avait-il besoin de parler de quelque chose ? Il n'avait pas besoin de répondre à tout le monde. Il se figurait qu'il devrait se trouver lui-même chanceux qu'ils soient tous encore intéressés par tout son bien-être.
Il avait conscience de Ron qui riait au sujet de quelque chose et il décida de ne pas y porter intérêt, si c'était important il n'avait aucun doute qu'il découvrirait ce que c'était très bientôt. A la place il se focalisa sur Lavande qui faisait son chemin vers la table des enseignants pour informer les Professeurs que Hermione était 'malade'. 'Dieux, Snape a l'air mal,' pensa-t-il et il se demanda, avec une sensation momentanée d'exaltation, si ça pouvait être mortel.
* * * * *
Snape n'aurait jamais dû se permettre de chanter victoire si fort sur les Serpentards qui étaient en tête de la Coupe de Quidditch cette année parce que Minerva était en train de prendre un grand plaisir à le torturer. Sorcière malfaisante.
Il voulait qu'elle se taise mais il connaissait Minerva McGonagall suffisamment bien pour croire qu'elle le ferait. Oh non, Minerva était seulement juste en train de s'échauffer et une fois qu'elle serait chaude, eh bien, il pouvait aussi bien mourir parce qu'il n'allait pas avoir la paix d'une autre manière.
Sa tête était en train de résonner lourdement et s'il était honnête il devait admettre qu'il était probablement encore saoul. Il n'avait pas dormi, il avait pris un bain mais il pouvait toujours sentir Hermione sur lui, il pouvait encore percevoir sa saveur. Cela faisait bien trop longtemps depuis qu'il n'avait été avec une femme. Si longtemps en fait qu'il avait fait l'inconcevable et profiter de l'état d'une élève. Une étudiante qui était au-dessus de l'âge de raison, mais une élève, malgré cela. C'était inexcusable et il pouvait seulement espérer qu'elle n'irait pas directement chez Dumbledore et ne porte plainte contre lui. Il avait saouler la pauvre fille et avait attenté à sa pudeur ! Comment avait-il vraiment pu permettre à cela d'arriver ? Si Dumbledore le découvrait il serait hors de Poudlard aussi vite qu'il pouvait dire 'Absinthe' !
Cela ne se reproduira plus jamais. Ce n'est pas qu'il y avait une chance que ça n'arrive. Melle Granger (et elle était Melle Granger et non Hermione) se réveillerait sans aucun doute et souhaiterait être morte quand elle se rappellerait de ce qui s'était passé. C'était vraiment une matière de cauchemars. Il n'avait aucune idée de comment l'empêcher d'aller chez Dumbledore. Irait-elle vers Dumbledore ? Elle avait semblé avoir pris du plaisir à ça la nuit dernière.
Pris plaisir à ça ? A quoi est-ce que tu penses idiot ? Elle était si saoule qu'elle n'avait aucune idée de ce qu'elle était en train de faire !
Il ne pouvait pas réfléchir clairement dans cet état. Il ne voulait rien de plus que de s'allonger et de dormir. Il ne voulait rien de plus que d'avoir Minerva se taire et le laisser tranquille. Il ne voulait rien de plus que de ne pas avoir Lavande Brown se diriger dans sa direction. Cela semblait être ce qu'il voulait extrêmement.
"Lève la tête, Severus," était en train de dire Minerva, "Melle Brown vient ici, il est temps de revêtir ton visage."
Il la regarda de travers.
"Oui, c'est celui-là."
Il prit une autre gorgée de café. Ses mains tremblantes semblaient être en train de s'empirer, et non s'améliorer. Cela n'allait vraiment pas être une bonne journée.
* * * * *
Lavande regarda les Professeurs avec hésitation et sourit de son plus joli sourire. Elle savait que cela ne marcherait pas avec Snape, mais McGonagall s'était prise de sympathie avec ça au fil des ans.
"Bonjour, Melle Brown," dit gaiement McGonagall. Snape parvint à peine à grogner vers elle. Il n'avait vraiment pas l'air très bien. Ce n'est pas qu'il ait jamais été, mais aujourd'hui il avait l'air épouvantable. Vraiment terrible. Pire que jamais, si cela était possible. Il ne semblait pas tellement malade mais plutôt, eh bien, la gueule de bois par l'enfer. Comme Hermione était en premier ce matin.
Comme Hermione.
Elle sentit presque une ampoule s'allumer dans sa tête et fut absolument bouche bée à l'infect Maître des Potions. Ce n'était pas possible, bien sûr. Hermione Granger n'avait jamais gagné de concours dans la catégorie 'préféré' de Snape. Mais elle pouvait distinctement sentir la légère odeur du même alcool que Hermione avait littéralement empesté. Snape avait manifestement pris un bain, mais elle pouvait encore la percevoir. Le sens de l'odorat de Lavande était légendaire, elle projetait de faire des Parfums et des Senteurs quand elle aurait fini l'école. Elle pouvait aussi détecter la même vague de fond de sexe qui était parti d'Hermione en vagues. C'était intéressant, très intéressant en effet.
Elle rit presque tout haut, et elle n'eut pas de doute que toute cette idée n'était pas si absurde. Hermione et Snape ? Qui aurait jamais pensé à ça ? Plus important, comment diable cela était-il arrivé ?
"Melle Brown ?" McGonagall était en train de la regarder d'un air interrogateur, arrachant son attention loin du Maître des Potions qui avait un peu commencé à lancer des regards sombres sous son examen minutieux.
"Oh, oui, désolée." Elle offrit à nouveau son sourire, "je voulais juste vous faire savoir que Hermione Granger," elle regarda explicitement Snape, essayant de voir s'il réagissait à tout, "est malade et ne sera pas en classe aujourd'hui."
"Ca par exemple" dit McGonagall, "J'espère qu'elle va bien."
La fin de sa phrase fut noyée par la réaction de Snape. Lavande parvint à sauter en arrière seulement une demi-seconde trop tard. Snape laissa tomber sa tasse de café et elle éclata en morceaux sur le dessus de la lourde table en chêne. Lavande fut la moins touchée, n'ayant seulement reçu qu'un peu de son contenu. Snape et McGonagall, d'un autre côté, en étaient recouverts.
La bouche de McGonagall s'amincit, mais Lavande vit quelque chose proche du rire danser en travers de son visage. Snape était en train de regarder fixement la table, totalement incapable de comprendre ce qui l'avait fait tomber sa tasse et les asperger tous les trois de café. Puis l'odeur le frappa. L'odeur de café et de la graisse figée du petit déjeuner. Il eut un haut-le-cœur sec et Lavande recula un peu plus loin de la table. Même McGonagall repoussa sa chaise en arrière.
La main de Snape vola à sa bouche, "jecroisquejevaisvomir," il eut encore un haut-le-cœur sec et s'enfuit dehors par la porte derrière lui.
La Grande Salle était silencieuse. On aurait pu entendre une épingle tomber comme tout le monde regardait fixement le siège maintenant vacant. Maintenant c'était quelque chose que l'on ne voyait pas tous les jours. La salle resta dans son apparent charme de silence jusqu'à ce que le son reconnaissable de la voix de Ron Weasley le brisa.
"Eh bien, Harry, il semble qu'on soit sans Potions pour la journée."
Minerva ne put s'en empêcher. Elle commença à rire.
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Les potions furent en effet annulées et tandis que l'école se réjouissait du fait que Snape avait pris son premier jour de maladie en à peu près 17 ans, Harry passa le temps qu'il aurait normalement passé en double potions assis à la bibliothèque en évitant ses propres pensées troublées comme il le faisait chaque jour depuis que la guerre était finie. Il avait décliné une offre d'aller vers un 'groupe d'étude' avec Ginny et Luna, sachant que le groupe d'étude consisterait en eux trois buvant du vin illicite bon marché et les filles essayant de le faire les embrasser. Il avait décidé qu'il avait vraiment besoin d'au moins essayer d'avoir sa tête autour de son travail de Potions et il ne voulait pas que les filles sachent qu'il était vraiment en train de lutter avec ça.
Ils étaient sur le point du Tria Prima.
"L'Alchimie se focalise sur l'identification et la purification du Tria Prima, les trois principes de l'âme, de l'esprit et du corps - représentés par le soufre, le mercure et le sel. Le processus est utilisé dans la purification du magicien. La recherche pour la substance insaisissable, la Pierre Philosophale, qui est supposé à la fois transformer des métaux de base en or et être l'élixir de l'immortalité, signifie le but des Alchimistes pour accomplir l'union avec le divin."
Il n'avait pas vraiment eu ça, et il aurait dû, étant donné qu'il avait effectivement tenu une Pierre Philosophale dans sa main. L'Union avec le divin ? Si Snape avait l'union avec le divin, Harry mangerait Hedwige. Il voulait juste apprendre à faire des potions afin qu'il puisse aller à l'école pour commencer la formation d'Auror. La perspective de trois ans de plus d'école était terrifiante. Il soupira. Il serait dans ses 20 ans avant même d'avoir un boulot, s'il avait du tout un travail. Le fait supplémentaire qu'ils pourraient ne pas l'accepter à la fin de ça ne lui inspirait pas de la confiance, mais c'était tout ce qui le faisait continuer la plupart des jours. Il devait vraiment réussir cette matière.
Décidant qu'il avait vraiment besoin d'attendre jusqu'à ce que Hermione soit autour, il mit le travail de Potions de côté et sortit le Daily Prophet de son sac et examina les nouvelles. Cela faisait depuis longtemps qu'il ne considérait plus le Daily Prophet d'être une source sûre d'informations, mais il le parcourait par habitude, autant de la même façon qu'il le faisait quand il se cachait dans le jardin des Dursley avec.
Un article sur l'exhibition des Mangemorts faisait une manchette en première page. Il apparaissait que le Musée avait reçu des menaces de victimes mécontentes de Voldemort et de ses disciples qui voulaient du sang et étaient prêts à utiliser l'exposition comme une occasion pour l'obtenir. Elle ouvrira ses portes à Londres dans deux semaines où elle restera jusqu'après Noël, ensuite elle continuera la tournée autour de l'Angleterre et ensuite l'Europe et finira un jour ou l'autre de Mai.
Elle était programmée pour arriver à Pré-au-Lard le 20 Février. Harry doutait que Ron attende si longtemps. Il avait prévu d'avoir l'appareil photo de Fred et George pour prendre des Photographies des Malfoy pour avec lesquelles torturer Draco. Harry avait des sentiments mélangés sur l'exposition. Dumbledore appelait ça une parodie. Lupin, dans sa lettre s'y référait comme un 'carnaval de la souffrance humaine' et pourtant Harry se trouvait lui-même bizarrement fasciné par ça. Il ne voulait pas y aller, mais quelque chose attirait son intérêt. Il n'avait jamais vu quelqu'un après le Baiser d'un Détraqueur. L'idée de cela l'horrifiait, le mort vivant, pas de pensées, pas de mémoire, rien du tout. Juste une existence, un existence sans comprendre. Il se demandait s'ils avaient l'air morts, et il voulait le voir.
L'article continuait et annonçait les décès. Trois Mangemorts étaient morts quand ils avaient suffoqués sur leur chemin vers l'exposition. Le nom de Narcissa Malfoy attrapa son regard. Un des trois. Il se rappela du soudain départ de Draco de la salle et de la lettre officielle du Ministère et tout ça prit soudainement sens. Sa Mère était morte.
Le seul vrai souvenir de Harry de Narcissa Malfoy avait été d'une femme hautaine qui était remarquablement jolie à part pour le regard comme si elle avait une perpétuelle mauvaise odeur sous son nez. Il avait une fois accusé Draco d'être cette mauvaise odeur, cela semblait il y a si longtemps maintenant, comme une autre époque. Narcissa avait été la cousine de Sirius, juste comme Draco était le cousin de Tonks. Harry doutait énormément que Draco ait jamais rencontré Nymphadora Tonks et pendant le plus bref des moments, il s'imagina au sujet de les présenter un jour.
Il se demandait comment Draco prenait sa mort. Il n'avait pas été en métamorphoses et Harry ne l'avait vu nulle part quand il découvrit que les Potions étaient annulées. Harry doutait maintenant qu'il se présente pour la Défense contre les Forces du Mal cet après-midi, ce qui laisserait Harry sans partenaire et il finirait probablement avec Ginny parce que Hermione était malade. Ce n'était pas une perspective dont il se délectait. Ginny avait passé l'année dernière à faire à tour de rôle le chaud et le froid envers lui. Elle lui avait demandé pour le Groupe d'Etude et il avait dit non, c'était manifestement un rejet personnel et elle l'avait fixé du regard avec ces yeux accusateurs, comme s'il lui avait fait du tort en n'étant pas en mesure de 'les' faire travailler. Il ne voulait pas se retrouver avec ça tandis qu'il essayait de se battre en duel avec elle.
Peut-être qu'il pouvait s'esquiver en étant malade lui-même, mais il savait qu'il ne pouvait pas parce que cela mènerait à trop de questions et il ne voulait pas que Ron l'accuse d'éviter sa sœur. Cela n'aidait pas que la seule personne qu'il voulait vraiment voir était la seule personne qu'il ne pouvait pas. Il avait espéré que Draco irait en classe et qu'ils pourraient peut-être parler. Mais parler de quoi ? Du fait que Harry l'avait embrassé ? Du fait qu'il avait embrassé Harry en retour ? Le sujet entier semblait un peu stupide.
Harry réalisa, avec un peu de consternation, qu'il était en train de faire la chose même qu'il essayait d'éviter. Penser.
Etait-il en train de faire trop d'un baiser ? C'était, après tout, juste un baiser et pour tout ce qu'il savait, Draco pouvait aller d'un coin à l'autre à embrasser des gens tout le temps. Il avait une certaine réputation après tout et elle devait tirer son origine de quelque part. Harry pouvait juste être un autre dans une longue file de gens qui s'étaient eux-mêmes jetés sur le Prince des Glaces (oui, c'était un nom qu'il avait entendu par certaines filles pour appeler Draco, Ron avait rit et tombé sur le cul à celui-là). Il se demandait à combien de personnes il avait retourné le baiser pourtant. Etait-ce beaucoup ? Probablement.
Il fut reconnaissant quand les couloirs résonnèrent du son caverneux de la sonnerie qui indiquait la fin des cours. Il fourra le journal dans son sac et se dirigea dehors vers les serres pour la Botanique.
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La fin de ce chapitre la semaine prochaine (promis, je ne serais pas en retard !)
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