OBJETS DU DESIR
Auteur : AZRAEL
DISCLAIMER : malheureusement pour moi tout est à J.K. Rowling, et l'histoire de cette fic est à AZRAEL. Il n'y a que la traduction qui m'appartient, bon c'est déjà ça !
Pairing : Harry/Draco, Hermione/Snape
Rating : ATTENTION à partir de maintenant le rating est R à cause de scènes à caractère sexuel, entre couples hétéro mais aussi entre hommes. Alors que tous ceux que ça choque ou qui n'ont pas l'âge pour lire ça, arrêtent de lire cette fic. Vous êtes prévenus !
Salut et bisous à tous, je vous fais pas attendre et voici les réponses aux reviews.
Artémis : tout d'abord un spécial merci pour toi car tu es ma plus fidèle revieweuse. Je crois bien que tu as reviewé tous les chp et en plus que tu es toujours la première à le faire. Alors de nouveau un grand Merci ! Sache que tes compliments me vont droit au cœur, très gros bisous et à bientôt.
Celine402 : alors pour Ron c'est pas encore pour tout de suite, faudra patienter (mais tu sais j'y suis pour rien !). Sinon je suis bien contente que tu apprécies autant. Kiss
White wolf : t'inquiète pas tu peux écrire ce que tu veux ! enfin tant que ça reste constructif, lol ! Je suis ravie que l'histoire te plaises autant mais le mérite ne me revient pas malheureusement (snif…), c'est Azrael qui a tout inventé. A bientôt !
Vif d'or : effectivement, malgré la différence d'âge, Sev et 'Mione vont très bien ensemble. Et c'est vrai qu'on aimerait que Harry aille consoler Draco mais c'est pas pour l'instant ! A très bientôt j'espère et bisous !
Alisa Adams : c'est clair que tu as très bien résumé la situation. Je me suis marré toute seule quand j'ai lu ton message ! Et tu verras que les choses vont encore plus se compliquer, lis vite ce chapitre ! Bisous
Mika-chan2 : je suis toute rouge de tous tes compliments ! waouh ! Franchement tes reviews me font super hyper plaisir (je saute partout dans la pièce !!) Ca me motive vachement pour la traduction parce que c'est vrai que des fois j'ai peur de ne pas arriver jusqu'au bout ou de mal traduire. Je ne suis pas spécialiste en anglais mais je me débrouilles plutôt bien (enfin je pense !) en français, alors j'essaie vraiment de retranscrire le texte originel comme si c'était écrit en français. Aussi je suis super contente que tu m'ai dis ça. Alors encore merci et je te fais de très gros bisous.
Dumbledore : ben pour les passages avec le conservateur, ça concerne quand même Lucius et ça a pas mal d'importance pour l'histoire. Mais ne t'inquiètes pas va y avoir des liens après avec les autres (je sais pas si je me suis bien expliquée mais tu comprendras au fil des chapitres). Et le pauvre Lulu n'a pas fini de subir ! Bisous !
Gaelle : super une nouvelle lectrice !!! j'espère que les autres chapitres t'ont autant plu, je veux savoir ! à très bientôt et gros bisous.
Alors voici la deuxième partie du chapitre 5. C'est plus court que d'habitude et il est entièrement consacré à Draco et Hermione.
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CHAPITRE 5 : A propos de la nuit dernière (Part 2)
Draco avait négocié avec la nouvelle de la mort de sa Mère de la seule manière qu'il connaissait. Il était retourné dans sa chambre, avait brisé en morceaux un globe de neige Moldu qu'elle lui avait ramené des plages de la Mer du Sud quand il avait 5 ans et quand il ne put pas la réparer il avait crié de frustration. Il se calma ensuite, se força à respirer, arrangea ses robes, lissa ses cheveux et s'assit pour écrire une lettre à son Parrain lui annonçant les nouvelles et lui demandant de s'occuper des arrangements puisqu'il ne pensait pas vraiment qu'il pouvait. Une rapide excursion à la volière fut ensuite menée et retournant à sa chambre il rassembla son travail pour étudier, et trois bonnes bouteilles de gin, décidant de ne pas assister aux cours mais réalisant qu'il ne devait pas se permettre d'avoir du retard. Il s'installa devant le feu dans la salle commune pour étudier sur les Métamorphoses tandis qu'il essayait de rendre son esprit ivre de façon engourdissante.
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Hermione dormit tard jusque dans la journée, aidé par un léger charme de sommeil que Lavande avait avec prévenance lancé, et son propre épuisement de la nuit d'avant. Pattenrond avait tenté de la réveiller en deux fois, en donnant des coups de tête contre son visage et en poussant quelques 'miaous' plaintifs à sa silhouette endormie. Après avoir échoué et n'ayant pas de réponse il abandonna et à la place, se roula en boule et dormit pendant quelques heures à côté de sa maîtresse.
Un peu de temps après 2 h Pattenrond fut troublé par un grattement à la fenêtre. Levant sa tête pour en inspecter l'origine, il fut confronté à la figure d'un énorme Grand-Duc qui regardait fixement, et qui hululait avec indignation vers lui. Pattenrond ignora l'oiseau et celui-ci continua à gratter jusqu'à que, finalement, il prit le dessus sur lui. Il se réveilla, s'étira, toisa l'oiseau et bondit à la vitre de la fenêtre.
Hermione se réveilla sur une confrontation entre l'oiseau et son chat orange. Pattenrond gémissait vers l'oiseau qui jetait un regard furieux en retour de façon impérieuse du dehors dans la neige et hulula un torrent, de ce que dans Hermione était sûre était le parlé hibou, d'une quantité de jurons plutôt grossiers. Hermione aurait vu le côté comique de la situation si sa tête n'avait pas été en train de cogner comme si quelqu'un avait jeté le sort Doloris à l'intérieur de son crâne.
"Pattenrond, descends !" se fâcha-t-elle et fit une grimace de douleur comme ici sa propre voix résonnait autour de sa tête. Elle lutta à la fenêtre et retira Pattenrond hors du chemin avant d'ouvrir la fenêtre.
L'œil du hibou mit en pelote le chat et vola bas vers la table de chevet. Hermione alla dénouer le petit paquet attaché à sa patte, mais il s'arracha d'elle et la regarda clairement de haut en bas avec un regard de dédain.
"Mon Dieu, je suis en train d'être évaluée par un hibou," marmonna-t-elle, tendant à nouveau la main pour le paquet. Le hibou hulula et tira sa patte, détournant sa tête comme s'il n'aimait vraiment pas ce qu'il voyait. Elle déficela le paquet et le déballa. Il contenait une petite bouteille de potion et une billet qui disait simplement, 'Buvez-moi, vous vous sentirez mieux.'
Elle reconnaissait l'écriture de la main de Snape et but le contenu de la bouteille. L'effet fut instantané, sa tête s'éclaircit et elle se sentait fantastique. Il était bon, il était très, très bon. Elle se tourna pour remercier le hibou, mais il la regarda furieusement et prit son envol.
Des souvenirs de la nuit précédente revinrent se déverser sur elle. La boisson. Beaucoup de boisson. Combien avait-elle dû boire ? Assez pour la rendre flirteuse, aussi cela devait être beaucoup. Elle était renommée pour être une terrible prude, même quand elle était très saoule. Elle était devenue beaucoup plus que flirteuse, elle était devenue littéralement impudique. Avec Snape ! De tous les hommes ! Snape, qui n'avait jamais regardé quelqu'un sauf pour critiquer et qui, elle avait été certaine, ne l'avait jamais regardé sauf pour trouver un défaut. Le graisseux, exécrable, répugnant, Snape. A quoi avait-elle pensé ? Eh bien, elle n'avait pas réfléchi, c'était en fin de compte le cœur du problème. Elle n'avait pas réfléchi parce qu'elle était beaucoup trop occupée à l'embrasser ! A l'embrasser, à être bercée contre lui, à jouir quand il avait mis ses doigts à l'intérieur d'elle.
"Oh Dieux," dit-elle, la réalisation faisant jour en elle, "il était sacrément très doué."
Elle fut soudainement remplie d'un incroyable sentiment de triomphe. Elle avait affronté le malveillant Maître des Potions et avait suscité la passion. Elle l'avait provoqué à lui répondre dans des façons qu'elle n'avait jamais pensé qu'il pouvait répondre. Durant l'intégralité de son temps à Poudlard, il n'y avait jamais eu de rumeur de Snape ayant jamais eu d'amant, de femme, ou d'être humain qui pensait. Il pouvait avoir été vierge pour tout ce qu'elle savait, quoique l'idée semblait absurde, il savait où mettre ses doigts, il connaissait exactement les bons endroits et les trouvait adroitement, aussi il doit avoir de l'expérience. Elle lui avait fait lui parler davantage que comme avec une élève insensée, elle l'avait fait rire ! A cela elle ressentit toute la fierté d'un roi conquérant. Il était un pays qu'elle avait envahi et gagné.
Mais il s'était ressaisi et l'avait laissé là à la fin.
Mais il lui avait donné plus qu'il ne pouvait avoir jamais voulu.
Elle sourit au souvenir de ses lèvres contre sa gorge et de la façon dont il murmurait doucement dans la chair derrière son oreille d'une voix qui était chaude et érotique. Elle se sentait elle-même devenir mouillée et rit à son propre choc. Elle était parvenue à faire l'impossible, elle était humide et en pensant à Snape, deux choses qu'elle n'avait jamais cru qui iraient ensemble dans la même pensée.
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Draco s'était bel et bien installé devant le feu et avait déjà fini une bouteille de gin et il était à la moitié du chemin de la deuxième quand Hermione, baignée et habillée, entra dans la salle commune. Elle l'examina silencieusement, remarquant la bouteille vide et une à moitié vide à côté de lui. Il ne semblait pas du tout saoul, et ça lui faisait un peu peur. Il était en train d'occuper toute la place devant le feu et par conséquent l'endroit même où elle avait prévu de s'installer avec ses devoirs d'Arithmancie. Il semblait qu'il avait tous ses livres scolaires dehors pour étudier et elle se demanda pourquoi il n'était pas en classe comme il était supposé être.
"Est-ce que tu dois occuper le plancher entier ?" demanda-t-elle d'un ton irrité et il leva la tête. Il n'avait pas réalisé qu'elle était là. Il portait un tee-shirt noir et des jeans bleus décolorés, deux articles de vêtements qu'elle n'aurait jamais parié qu'il possède, pour seuls vêtements. Il portait aussi des lunettes, aux fines montures platine et qui étaient étroitement ovales et manifestement coûteuses. Elle se demanda comment un tel sale type pouvait ressembler à Draco Malfoy, était-ce une sorte de blague cosmique que quelqu'un qui avait l'air aussi bien pouvait être si mauvais ? La même chose pouvait être dite de son Père, mais elle frémit à l'idée. Tandis qu'elle pouvait admettre que Draco avait l'air bien, elle préférait ne pas penser à Lucius Malfoy dans ces termes.
"Je ne n'étais pas rendu compte que quelqu'un d'autre était ici," dit-il, en ne bougeant pas d'un pouce.
"Pourquoi n'es-tu pas en cours ?"
"Je pourrais te demander pareil."
Elle traîna les pieds nerveusement, "J'étais malade," dit-elle sur la défensive, en croisant les bras sur sa poitrine.
"Vraiment ?" Il dit d'une voix traînante, "je croyais que tu étais évanouie ivre morte dans le couloir des enchantements."
Elle pâlit. Est-ce que toute l'école savait ? Elle le dévisagea et couvrant son embarras elle le bouscula. "Pousses-toi," marmonna-t-elle, "tu es en train de monopoliser la chaleur."
Il soupira de façon dramatique et commença à déplacer ses livres et papiers. Elle s'assit avant qu'il ait une chance de finir, en faisant reculer avec le pied son travail dangereusement proche du feu et il rassembla avec colère les papiers dans aucun ordre particulier. Sous le prétexte de se rapprocher du feu, elle se déplaça plus près de lui, envahissant son espace personnel plus par désir de le contrarier que par une réelle attirance.
"Tu bois trop." Elle indiqua la bouteille de façon désapprobatrice, "tu bois tellement que tu ne peux même plus te saouler."
"Eh bien, premièrement, tu peux parler Melle je vomis partout à l'école ce matin et deuxièmement, je ne suis pas en train de me saouler parce qu'il apparaît que Snape a trouvé mon stock et a corsé tout ça avec une potion qui évapore l'alcool. Il n'y a pas assez d'alcool contenu là-dedans pour enivrer un elfe de maison."
Au nom de Snape son intérêt augmenta, "Pourquoi ferait-il ça ?"
"Sentiment mal placé d'obligation parentale."
Elle fronça les sourcils, cela ne faisait pas sens, "Pourquoi est-ce que tu bois encore ça ?"
"J'espère pour un effet placebo." Il retourna son attention vers son étude, déterminé à l'ignorer et elle se servit de l'occasion pour faire ce que beaucoup de filles dans l'école aimeraient faire, elle avait un vraiment bon regard sur lui. Il était aussi beau que Snape était laid. Bien sûr, elle était en cours de réévaluer la beauté de Snape, mais la vieille comparaison sautait toujours à l'esprit. Il était mince, mais pas trop maigre. Des bras bien harmonisés qui émergeaient des manches de son tee-shirt, il apparaissait qu'il était bâti d'une masse de longs muscles fins. Il semblait un peu débraillé ces jours-ci et en fait, cela lui donnait l'air mieux. Elle avait grandi avec lui qui semblait parfaitement distingué et raffiné, maintenant qu'il s'était relâché et s'était autorisé à avoir l'air plus naturel il était en train de parvenir à faire palpiter de nombreux cœurs. Il était parti d'une beauté élégamment sculptée à un morceau de sex-symbol. Apparemment quelques uns de première et de deuxième année avaient même fait un fan-club. Colin lui avait parlé de ça. Ils lui avaient demandé s'il avait des photos de Draco et il fit par la suite un bénéfice énorme avec des retirages d'anciennes photos de Quidditch du Serpentard.
Il se déplaça pour une position plus confortable et elle admira la manière dont ses membres bougeaient, il semblait assez confortable d'être Draco Malfoy.
"As-tu entièrement fini de me reluquer ?" demanda-t-il après un moment.
"Je suis juste en train de profiter de l'occasion pour avoir un bon regard de toi," répondit-elle avec calme, "d'habitude à cette proximité tu me jette un sortilège, je n'ai d'ordinaire pas la chance d'avoir un regard convenable."
Il la surprit en riant, "Tu aimes ce que tu vois ?" demanda-t-il et il étira ses bras théâtralement de telle façon à ce qu'elle puisse voir tout de lui.
"Pas mal, joli derrière."
"Merci." Il sourit à lui-même, "maintenant arrêtes de me dévisager, tu me gènes."
"Toi ?" se moqua-t-elle, "Jamais !"
Il rit et haussa les épaules et elle fut surprise à nouveau quand elle réalisa qu'il était un peu embarrassé. Les surprises ne cesseraient jamais. Pendant un moment elle se demanda si elle s'était réveillée dans une espèce de réalité alternative où Snape était un dieu du sexe et où Malfoy était poli. Il était retourné à son livre de travail et était lentement en train de s'y réabsorber.
"Qu'est-ce que tu étudies ?" demanda-t-elle avant qu'il puisse devenir trop immergé.
"Métamorphoses" murmura-t-il, ne voulant pas être distrait davantage.
"Le cours était bien aujourd'hui ?"
"Je ne sais pas," répondit-il, "je n'y étais pas."
"Pourquoi tu n'y es pas allé ? Tu ne peux pas juste sauter un cours parce que tu n'en a pas envie."
Il posa le livre et lui jeta un regard furieux, "étant donné que ta propre excuse pour ne pas y aller est assez boiteuse, je ne pense pas que tu as le droit de faire des commentaires, je n'ai jamais raté un cours parce que je m'étais saoulé la nuit d'avant."
Elle sentit son visage rosir, "je crois que nous avons tous constaté que j'ai fais une mauvaise chose, ma question était pourquoi tu n'étais pas en classe aujourd'hui."
Il soupira et devint contrarié, "Ce n'est pas que ce soit de tes affaires, mais j'ai reçu une lettre du Ministère m'informant que ma Mère était morte et je n'avais vraiment pas envie d'assister aux cours aujourd'hui. C'est une réponse satisfaisante ?"
Elle blêmit et détourna les yeux et elle se sentait affreuse, "je suis désolée," dit-elle, "je ne savais pas, je suis tellement désolée."
Il haussa les épaules, "la merde arrive, elle est probablement mieux maintenant de toute façon." Il ne put pas retenir l'amertume de sa voix et il prit une autre gorgée de la bouteille de gin et retourna à son livre.
"Tu veux en parler ?"
C'était en train de devenir évident qu'il n'allait rien faire avec elle assise là. Il la regarda et se demanda pourquoi diable elle voulait parler avec lui de toute façon. "Et alors pourquoi une Sang-de-Bourbe comme toi se soucie de comment je me sens au sujet de la mort de Mme Malfoy ?"
"Ne m'appelles pas comme ça," dit-elle, "je n'ai rien fais pour te provoquer. Pourquoi est-ce que tu repousses les gens quand ils essayent de s'intéresser à toi ?"
Il l'examina froidement, "est-ce qu'il ne t'ait jamais venu à l'esprit que je pourrais ne pas vouloir que tu t'intéresses à moi ? Je n'ai aucun intérêt pour toi, tu es une garce de Sang-de-Bourbe je-sais-tout qui part sur l'idée d'être la sorcière la plus intelligente à avoir vécu là en un siècle et tu es la meilleure amie de la Belette, qui si tu ne l'avais pas remarqué, m'empoisonne l'existence."
"Tu as oublié Harry," dit-elle amèrement.
"Harry." Il répéta le nom presque de façon absente et ensuite se reprenant il dit, "Harry ne compte pas".
Hermione fronça les sourcils, "Tu viens de l'appeler Harry ?"
Draco rougit.
La bouche d'Hermione s'ouvrit en grand, "oh," dit-elle et alors les pleins sous-entendus la frappa, "oh !"
"Ce n'est pas ce que tu penses," dit-il tranquillement.
"Ok." Elle était un peu stupéfaite. Draco aimait bien Harry. Draco appréciait vraiment Harry. Elle se demanda si Harry le savait. Elle était sacrément sûre que Ron non parce que s'il savait, cela serait déjà sur toute l'école et probablement en train de flotter au-dessus du terrain de Quidditch sur des bannières de 20 pieds.
"Il… il a piqué mon intérêt."
"Oh ?" Allait-il parler ? Elle brûlait de curiosité. Harry avait-il en réalité fait quelque chose pour créer cela ?
"Il…" Draco sourit, il n'était pas vraiment avec elle à ce moment, c'était un sourire malicieux, dans le lointain, se souvenant de quelque chose. Il revint brusquement au présent. "As-tu déjà réussi les métamorphoses animales ?" demanda-t-il soudainement, en changeant de sujet de conversation et la regardant d'une manière anormalement amicale.
"Umm, oh, umm," elle était un peu confuse, honteuse qu'elle ait été en train d'attendre le plus petit potin sur ce que Harry avait exactement fait pour pousser Draco à sourire comme ça. "J'ai essayé un peu de ça, mais sans succès, et pour toi ?"
"Pareil. J'étais en train de réfléchir sur la différence entre la métamorphose Animagus et la métamorphose animale et je regardais dans l'Histoire et comme tout cela se produisit parce qu'elle avait été utilisée pour les duels il y a des siècles…"
"C'était ?" Cela la consternait ; elle ne connaissait pas ça. Elle détestait de ne pas savoir ça.
"Oui, tu ne te rappelles pas ? L'histoire de Merlin et d'Agatha, ils se sont battus en duel, en se transformant eux-mêmes en divers animaux jusqu'à ce que Merlin dévore Agatha. Il y a eut aussi un incident plus tard quand Cerridwen et Gwion Bach firent la même chose. Cerridwen vainquit Gwion Bach quand il se transforma en grain et qu'elle devienne un poulet et le mange."
"Donnant naissance à Taliesin."
"Exactement."
"Tu crois que tu peux faire ça ? Cela n'a pas été tenté depuis des siècles, nous ne savons même pas si les histoires sont réelles."
Draco fit un large sourire, dans le sujet et soudain content d'avoir quelqu'un qui comprenait ce dont il parlait. "Oh, c'était vrai, il est possible de se métamorphoser en de multiples animaux, tu sais ça. C'est différent pour les Animagus. Ils se transforment entièrement en un seul animal, revêtant la plupart de ses attributs physiques et psychologiques et ils peuvent rester de cette façon pendant une période indéfinie de temps. Ils ne peuvent pas choisir l'animal qu'ils deviennent, c'est quelque chose d'enraciné dans leur personnalité ou leurs propres traits physiques qui détermine la forme qu'ils prennent. Accomplir une basique métamorphose animale est différent, cela n'a pas à être parfait et on peut choisir ce qu'on devient. Cela ne dure pas au-delà de quelques courtes minutes, mais c'est fait assez souvent, surtout par les Aurors. Le truc dans son utilisation pour le duel est que cela doit être fait rapidement et on ne peut pas aller de l'animal à soi-même et ensuite à un autre animal, on doit aller de l'animal à l'animal. Ainsi, disons que tu te transformes en poisson, tu dois utiliser le cerveau de poisson pour te métamorphoser en quelque chose d'autre, c'est là où le truc repose."
Hermione dévisagea Malfoy et souhaita à Merlin que Harry ou Ron pense de cette façon-là. "As-tu essayé ça ?" demanda-t-elle.
"Oui," dit-il à contrecoeur, "avec un succès limité."
"As-tu été capable d'atteindre la forme animale ?"
Une fois encore il semblait hésitant, "oui, mais ce n'est pas aussi bien."
"Tu n'as pas pu faire une transformation totale ?"
"Oh si, je travaille sur ça depuis quelques années maintenant, je peux faire une transformation totale, le problème est que je suis parvenu à devenir un Animagus, et à chaque fois que j'essaie de me métamorphoser, je deviens automatiquement cet animal et je ne peux pas en devenir un autre."
"Wouah !" Les yeux d'Hermione étaient comme des soucoupes, "tu es un Animagus ! C'est si cool, quel est ton animal ?"
Il détourna les yeux, mais sourit au fait qu'elle était impressionnée.
"Oh allez, qu'est-ce que c'est ?"
Il marmonna quelque chose en réponse.
"Désolée ? Je n'ai pas compris ?"
Il marmonna à nouveau.
"Pardon ?"
Il la regarda, exaspéré et rose et il dit, une fouine," il cria, "là, tu es satisfaite ? C'est une satanée fouine !"
Elle le regarda fixement, sa bouche se retroussant dans un sourire involontaire et lentement, elle commença à rire. Il gargouilla dans sa gorge et s'échappa, fort et aigu et soudain il fut hystérique et elle dût maintenir son ventre comme ses côtes commençaient à faire mal. "Oh," elle rit plus fort, "Oh Dieux," continua-t-elle, "Est-ce qu'il rebondit ?" Elle roula sur son dos et hurla de rire.
Il l'observa patiemment. Il fut un temps où il lui aurait déjà jeté un sort, mais il se trouvait lui-même étrangement tolérant vis-à-vis de sa gaieté à ses dépens. Il travaillait sur son projet de métamorphoses depuis des années maintenant et c'était la première fois qu'il avait en réalité été capable d'en discuter avec quelqu'un. Crabbe et Goyle avaient été un peu plus que les imbéciles que tout le monde pensait qu'ils étaient mais n'avaient offert aucune stimulation intellectuelle en quoi que ce soit, Pansy avait été plus intéressée par le contenu de son pantalon que par le contenu de son cerveau. Aussi il laissa Granger rire, sachant qu'elle reviendrait en fin de compte à ses sens et espérons-le offrirait une utile perspicacité.
"Je…" dit-elle enfin, essayant de réprimer son rire. "Oh Dieux, je suis désolée, c'est génial." Elle essuya une larme de son œil, "Je voudrais pouvoir faire ça."
"Je peux t'aider," offrit-il, les surprenant tous les deux, "si tu veux travailler sur ça avec moi. Je me dis qu'à nous deux nous pourrons résoudre comment faire les transformations multiples."
Elle s'arrêta de rire et s'assit, avec sur son visage un air d'excitation non dissimulé. "Vraiment ?" dit-elle, mais ensuite fronça les sourcils, "Eh bien, peut-être pas. Je veux dire, je t'aiderai, mais je ne crois pas que j'essaierai la partie Animagus."
"Pourquoi pas ? Cela ne te fera pas mal."
"Eh bien, si tu es une fouine, je peux seulement imaginer en quoi je vais finir."
"Probablement la même chose que ton Patronus, c'est comment ça marche d'habitude."
"Oui, mais pas toujours. Mon Patronus est un ornithorynque."
"Ca sonne bien, je peux t'imaginer comme un ornithorynque."
"Ouais ? Eh bien, je peux m'imaginer finir en phacochère ou quelque chose comme ça."
Draco plissa son nez de dégoût, "pourquoi diable crois-tu que tu va finir comme un phacochère ?"
"Eh bien, je ne suis pas du tout magnifique et tu as dis toi-même que tu deviens habituellement quelque chose qui est basé sur l'attribut physique."
"Tu trouves que tu ressembles à un phacochère ? Je crois que tu as regardé les armoiries de l'école pendant trop longtemps !"
"Si j'étais un animal je ressemblerai probablement à un phacochère," insista-t-elle.
"Pourquoi ?" Il la regarda complètement incrédule à ce qu'elle était en train de dire, "parce que tu es si couverte de verrues ? Mon dieu !" Il empoigna ses épaules et la secoua. "Ecoutes," il prit brutalement son visage dans le creux d'une main, "je sais que j'ai été foutument horrible avec toi depuis des années, mais c'était plus parce que tu me surpassais à tout plutôt que parce que tu étais née moldue. Je dirais ça seulement une fois. Tu n'es pas laide."
"Mais je ne suis pas belle non plus," dit-elle calmement.
"Est-ce que tu dois l'être ?" Il sourit amèrement, "Cela n'aide pas d'être beau, tu sais. Tu ressembles à toi, tu es une jolie fille, pas à arrêter les cœurs, mais mignonne. Un jour tu rencontreras quelqu'un qui regardera la somme de tout ce que tu es et te trouvera irrésistible. C'est ce qui importe. Tu dois toujours te rappeler, nous valons plus que la chair brute de laquelle nous sommes façonnés."
Elle l'embrassa. Elle ne put pas s'en empêcher et elle ne pouvait pas croire qu'elle faisait ça, mais elle le faisait. Il répondit pendant un instant, il se rapprocha, s'ouvrait lui-même au baiser jusqu'à ce que leurs langues se rencontrèrent brièvement et ils se séparèrent.
Pendant quelques secondes ils regardèrent n'importe où sauf l'un vers l'autre jusqu'à ce que Draco, en souriant de façon puérile dit, "nous n'aurions vraiment pas dû faire ça."
Elle rit nerveusement, gênée, "non, ce n'était pas la chose la plus intelligente que j'ai jamais faite."
"C'était plutôt agréable malgré tout," dit-il.
"Ouais, plutôt."
Ils se regardèrent réciproquement et soudainement éclatèrent de rire.
"Tu sais," dit-il en riant tout bas, "si tu avais fais ça hier, j'aurais déjà été en train de te baiser."
"Ouais" sourit-elle, "hier je t'aurais sans doute laissé faire." Elle le bouscula de façon enjouée, "donc tu n'es pas gay alors ?"
"Eh bien, disons juste que j'estime que je peux faire bénéficier les deux sexes du plaisir de ma compagnie."
"Tu aimes bien Harry ?"
Il fronça les sourcils vers elle, "Sujet interdit" dit-il.
"Tu disais qu'il avait piqué ton intérêt."
"Peut-être qu'il l'a fait." Il sourit.
"Comment ?"
Draco rit vers elle et la bouscula en retour, "maintenant cela serait révélateur."
"Allez," elle le poussa à nouveau, "Nous avons juste eu un moment intime, tu peux officiellement tout me dire."
"Vraiment ?" défia-t-il, "eh bien, je te le dirais si tu me dis qui t'as donné le gros suçon sur ton cou."
Ses mains volèrent vers sa gorge. Elle avait un suçon ? Oh Dieux, pourquoi n'avait-elle pas regardé dans le miroir ? Draco était en train de rire aussi fort à sa réaction qu'elle avait fait quand il lui avait dit au sujet de la fouine. "Je… je… je ne peux pas te le dire," bredouilla-t-elle.
"Oh ?" rit-il, "Allez, nous avons juste eu un moment intime, tu peux officiellement tout me dire."
"Espèce de salaud !" Elle riait maintenant aussi. Se penchant sur lui elle embrassa sa joue et chuchota, "je ne te dirais rien."
Il n'eut pas la chance de répondre en riant, parce que Harry choisit ce moment pour franchir la porte avec Ron.
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… la suite dans deux semaines je pense…
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