OBJETS DU DESIR
Auteur : AZRAEL
DISCLAIMER : malheureusement pour moi tout est à J.K. Rowling, et l'histoire de cette fic est à AZRAEL. Il n'y a que la traduction qui m'appartient, bon c'est déjà ça !
Pairing : Harry/Draco, Hermione/Snape
Rating : ATTENTION le rating est R à cause du langage et de scènes à caractère sexuel, entre couples hétéro mais aussi entre hommes. Alors que tous ceux que ça choque ou qui n'ont pas l'âge pour lire ça, arrêtent de lire cette fic. Vous êtes prévenus !
HIP HIP HOURRA !!!!!!!!!!!! J'ai dépassé les 100 reviews ! C'est pas possible je rêve !!!!!! Faut apporter le champagne ! Vraiment très, très gros merci à vous tous qui m'encouragez dans ma lourde tâche de traductrice. Franchement je m'attendais pas à en avoir autant et même si je pense que c'est surtout pour l'histoire et Azrael je prends un peu de mérite pour moi-même (faut bien se faire plaisir, non ?). Alors gros bisous à tout le monde, je vous ADORE !!!!!!
Bon ben c'est pas tout mais faut quand même répondre à vos reviews ! C'est parti !
White wolf : euh oui mais si tu veux t'as encore rien vu, c'est que le début ! Bisous
Potionsmistress : salut oh toi fan de Snape (enfin je suppose vu le pseudo, lol !) Merci, c'est vrai que Azrael rentre vraiment dans la psychologie des persos, chacun a son propre fonctionnement et c'est vraiment eux ! Bon ça pose quand même des problèmes par moment pour la traduction et j'essaie de faire au mieux. C'est pour ça que j'update moins vite que je voudrais mais je préfère soigner ma traduction. Bisous
Didi : c'est vrai qu'ils ont un peu perdu les plombs tous les deux, c'était vraiment pas son jour à 'Mione. A bientôt.
Arwen : comme tu vois je continue ! T'inquiètes pas j'ai bien l'intention d'aller jusqu'au bout.
Khalan : alors pour ce qui va arriver avec Hermione c'est tout de suite et pour Ron, tu sauras enfin avec qui il est au prochain chapitre !
Bee Orchid : wouah merci beaucoup ! Tous tes compliments m'ont fait hyper plaisir. Ca me réconfortes pour le temps que je passe sur la traduction et me motives pour essayer de faire plus vite. La fic origine n'est pas encore fini. Il est prévu 23 chp un épilogue. Pour l'instant, elle en est au chp 16 et oui j'ai tout lu (ça va plus vite que de tout traduire par écrit, lol !). Sinon mon niveau d'anglais est mitigé, je me débrouille assez bien à l'écrit mais je suis une catastrophe pour le parler ! ET UN TRES GROS BRAVO ET MERCI POUR AVOIR ETE LA 100ème !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Bizzz.
Caro : Salut ! moi aussi je suis trop fan du petit Drake (ah mais Riry aussi je l'adore…) enfin bref voilà la suite et j'espère que tu vas apprécier… enfin tu verras bien. Bises
Celine402 : coucou, j'espère que l'attente a pas été trop longue ? De toute façon tous les chp vont être longs alors je garantis pas la rapidité ! Kiss
Dumbledore : ben c'est normal que je réponde. Vu que tu prends le temps de laisser une review, je trouve qu'il est normal que je prenne aussi de mon temps pour répondre. Alors pour Harry il est pas méchant, il est simplement jaloux ! Bon c'est vrai qu'il exagère un peu ! Voilà, bye !
Crackos : alors pour la conversation 'Mione/Snape c'est tout de suite ! Oui c'est vrai que le site bugge pas mal et j'espère que ça va pas me refaire encore le coup cette fois. Sinon pour Blaise Zabini, je sais qu'on le voit dans le 1er bouquin au moment de la répartition mais après je sais pas, je crois pas qu'on le voit. Bisous !
Johanna : merci beaucoup et voilà la suite ! A bientôt
Alisa Adams : ah ! ma préférée ! Alors surtout ne change rien, j'adore ta folie et tes commentaires à chaud sur le chapitre ! J'adore ta comparaison d'Hermione en Machiavel qui tient Snape par les c… ! Ah et j'allais oublier le "Blondy boy fils"… ! Que dire d'autre à part un grand merci pour tes reviews. Bon dans ce chp le conservateur n'est pas présent mais y'a pas mal de choses qui vont se passer. A très bientôt et très gros bisous.
Daikyo : ça me fait plaisir de faire découvrir cette fic qui est vraiment géniale. Moi je l'adore trop et c'est pour ça que je me suis lancée à la traduire. Je vais essayer de pas trop tarder pour mettre la suite mais je promets rien. Bisous.
Lolo : merci beaucoup, je suis vraiment contente de voir que ma traduction plaise. A bientôt, bises.
Vif d'or : ouais c'est dommage mais tu pourras peut-être être la 200ème (ben quoi, on peut toujours rêver, lol !). Pour ce qu'ont fait Draco/Harry et Mione/Snape, c'est tout de suite ! Pour Ron faudra attendre le prochain chapitre. Bisous.
Melhuiwen : salut ! merci beaucoup, j'en ai bien besoin vu la longueur… ! J'espère que la suite continuera à te plaire. Bizz
Wyneak : merci beaucoup mais comme j'ai déjà dit c'est pas moi l'auteur et le mérite ne m'en revient pas malheureusement, mais je prends quand même pour moi le compliment sur la façon de retranscrire les sentiments (je sais, je suis une vilaine fille…) Bises
Laurence au paradis : salut, alors tu me diras quand t'auras tout lu et si tu es d'accord avec ma traduction. C'est vrai que je fais pareil moi aussi, quand quelqu'un commence une traduction et que j'accroche vraiment à l'histoire je vais tout de suite lire la fic originale. A bientôt !
Bonne lecture !
CHAPITRE 6 : Cette Corrosion (Part 2)
"Alors comment c'était ?" demanda Harry.
"Comment était quoi ?"
"Tes parents recevant le Baiser."
Harry restait immobile de manière embarrassée dans la chambre de Draco. Il s'était battu en duel ici dans cette pièce des douzaines de fois, mais maintenant tout ce à quoi il pouvait penser était la nuit dernière et la sensation et le goût de la langue de Draco dans sa bouche.
Draco s'assit sur son lit et regarda Harry suffisamment longtemps pour faire Harry bouger tout de suite de façon inconfortable. "Pour moi," dit Draco, "c'était…" il chercha pour un mot, ne voulant pas sonner stupide mais voulant être honnête, "traumatisant. Je ne voulais pas être là mais le Ministère a exigé que j'y assiste. Dumbledore et Snape étaient venus avec moi. Ma Mère fut la première, elle est partie vraiment sereinement. Elle semblait juste accepter ça." Il s'arrêta, fronçant un peu les sourcils, soudainement troublé. "Mon Père…" il détourna les yeux, vers le mur opposé et les étagères qui étaient là. Harry suivit son regard et vit une photo, une photographie en noir et blanc du Père de Draco. Harry détourna les yeux n'étant juste pas encore disposé à regarder Lucius Malfoy. "Cela l'a paniqué." Draco dit calmement, "je ne l'avais jamais vu effrayé avant, mais le Détraqueur l'a terrifié. Il ne voulait pas s'en aller." Sa voix s'étrangla sur les derniers mots et il aspira une longue respiration frémissante et ferma les yeux. Puis il se ressaisit soudainement et jeta un regard furieux à Harry, "c'est ce que tu voulais savoir ?"
Harry acquiesça et regarda en arrière vers la photo. La dernière fois qu'il avait vu Lucius Malfoy c'était au combat. Harry avait tué Voldemort et s'était détourné du corps, pour voir Malfoy se tenant debout à mi-hauteur des escaliers avec une expression de choc absolu sur son visage. Il avait regardé de Harry à son maître tombé et ensuite de nouveau Harry et pour le plus bref des moments Harry vit un sourire (était-ce de soulagement ?) traverser le visage du Mangemort. Puis sa contenance changea et il avait l'air de s'attendre à un combat, ou d'être tué net. Il avait déplacé le bâton qu'il portait à une meilleure position pour attaquer et Harry pensa, 'ça y est, maintenant je vais mourir." Puis 7 sortilèges de stupéfixion frappèrent Malfoy et le renversèrent par terre.
Draco avait la même expression sur son visage maintenant, celui où il s'attendait à une dispute et Harry ne voulait vraiment pas se disputer avec lui. Il décida aussi que cela ne serait pas une bonne chose de raconter à Draco qu'il était là quand son Père était tombé. Il doutait que Draco comprendrait ça et si quelque chose allait conduire à une dispute ce serait Harry disant avec désinvolture ; "tu aurais dû voir l'expression sur le visage de ton Papa quand il est tombé." A dire la vérité, Harry était en train de se demander si cela serait possible d'embrasser à nouveau Draco. C'était une pensée tout à fait inappropriée pour ce moment.
Dieux, il m'excite. Harry secoua un peu sa tête pour éclaircir ses pensées. Il y avait eu une époque où il avait pensé qu'il n'était pas tout à fait normal. Rien ne le stimulait. Ron semblait être excité par tout ce qui bougeait et Hermione, quoique plus prudente dans ses opinions, était capable de désigner un mec mignon ou un autre. Harry n'avait jamais vraiment senti rien de ça. Il s'était forcé dans de futiles relations parce que c'était ce qu'on attendait de lui. Il était supposé rencontrer la bonne fille, s'installer avec elle et engendrer des enfants. Il se figurait que sa libido contribuerait par la suite.
Bien sûr, quand elle avait démarrée elle avait eu tout faux. Au lieu d'une gentille fille c'était Draco Malfoy, fils de Mangemorts et un connard complet. Comme c'était totalement typique de la vie tordue de Harry. Il avait passé deux ans à se masturber de façon coupable dans le noir avec l'image de Malfoy dans son esprit - et ensuite il avait essayé de faire partir ça aussi facilement que l'éjaculation que cela produisait.
"Hey, la terre à Potter."
Harry cligna des yeux et regarda vivement vers Draco, forçant sa rougeur à baisser et ne réussissant pas tout à fait. Draco fit un large sourire diabolique.
"Une Noise pour tes pensées, Potter," dit-il d'une voix traînante.
"Rien… je…"
Draco prit plaisir à son malaise pendant un moment. Après la manifestation de jalousie de Harry cet après-midi, Draco n'avait pas de doute sur les sentiments de Harry, même si Harry en avait. Draco avait plein d'expérience quand cela venait aux femmes se disputant pour lui et le scénario cet après-midi avait été énormément ressemblant - sauf bien sûr par le fait qu'un des partis se trouvait être Le Garçon Qui Avait Survécu. Harry s'est trouvé aussi être Le Garçon Qui A Fait Se Branler Draco Malfoy Ce Matin. Pas que Draco se masturbant était un tel événement inhabituel, mais il choisissait normalement des individus sans noms, sans visages à se représenter pendant qu'il faisait ça.
Draco devint sérieux pour un moment et se demanda juste ce que Harry voulait de lui. Il fut un temps dans la vie de Draco où il aurait simplement agrippé Harry et couché avec lui sans question. En fait, il était réputé pour agripper et coucher avec une foule de femmes - dont certaines étaient vraies et beaucoup d'autres étaient pure imagination - mais il n'avait pas pris d'amant depuis la guerre. Il était parfaitement conscient que quand il choisirait de le faire cela devrait être quelqu'un de très spécial, peut-être même quelqu'un qu'il aimerait ou qu'il pourrait au moins en tomber amoureux. Il fut un temps où l'idée l'aurait fait frémir, mais la guerre avait changé beaucoup de choses. La guerre avait laissé des cicatrices qui ne s'enlevaient pas.
Néanmoins, il avait le désir de voir juste jusqu'où Harry irait. Il se figurait que ce serait vraiment la moindre des choses de pouvoir arracher un autre baiser à Harry et que cela valait toute dispute qui pouvait s'ensuivre. La douceur du baiser de la nuit dernière, le simple inattendu de ça, l'avait bouleversé sans fin. Qui savait que Harry Potter sentirait et avait si bon goût ?
"Alors," dit-il avec une désinvolture forcée, "pourquoi tu m'as embrassé hier soir ?"
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Snape ne voulait pas vraiment discuter de la nuit dernière. Discuter de la veille pouvait conduire à plus de sottises comme se jeter à ses pieds et lui déclarer sa dévotion éternelle - et c'était quelque chose qu'il n'était simplement pas préparé à faire. "Entendu alors," dit-il, dissimulant sa panique avec de l'impatience, "Qu'est-ce que vous voulez dire ?"
"Je…" Hermione hésita pendant un moment. Qu'est-ce qu'elle voulait dire ? Tant de choses remplissaient sa tête mais maintenant qu'elle se trouvait effectivement ici en face de lui, elles semblaient toutes hors de propos. Elle eut soudainement la langue liée. "Je… est-ce… Vous vous souvenez de ce qui s'est passé hier soir ?"
Il envisagea de mentir mais se décida contre ça. "Oui," dit-il, "je me rappelle de ce qui s'est passé."
"Alors comment vous vous sentez à ce sujet ?" Un point, Granger pour renvoyer la balle dans son terrain.
Il soupira, "je crois que c'était des bêtises occasionnées par une prise excessive d'Absinthe - laquelle qui comme j'ai expliqué, est un aphrodisiaque. C'est tout." Il espéra que cela la rendrait heureuse. Ce n'était pas sa faute, elle ne pouvait pas être tenu responsable de ses actions, c'était la boisson et ce n'était que ça. Elle pouvait maintenant oublier que cela soit jamais arrivé et vaquer à sa vie.
"C'est tout ?"
"Il est supposé avoir plus ?" Il haussa un sourcil et décida qu'il était vraiment en train d'être agacé par cette conversation. Il avait 38 ans, il n'avait pas besoin d'être assis ici à débattre des émotions attachées à un ivre pelotage avec une jeune fille de 18 ans. Il doutait fortement qu'elle ferait ça si le pelotage s'était produit avec disons Potter ou le garçon Weasley à la tête vide. D'ailleurs, peut-être qu'elle pourrait.
"Eh bien… oui, oui il est supposé avoir plus !" Elle était en train de sonner indignée, mais elle mâchonnait ses lèvres ce qui trahissait sa nervosité. "Vous ne pouvez pas me dire que tout ce qui est arrivé était simplement parce que nous étions saouls !"
"Melle Granger," il se frotta la tempe de frustration et se leva, "je crois que vous devez vous rendre compte que les gens font beaucoup de choses stupides lorsqu'ils sont saouls. Lancer de l'eau sur leur Maître des Potions au milieu de la nuit, par exemple."
Ou rédiger des contrats incassables, "je n'étais pas ivre quand je vous ai arrosé," dit-elle vivement.
"Mon point est que le taux alarmant des grossesses des adolescentes est une indication claire que les gens ont tendance à perdre le contrôle et leurs inhibitions quand ils sont sous l'influence de l'alcool."
"Vous n'êtes guère un adolescent."
Il claqua presque son poing sur le bureau, qu'est-ce qu'elle voulait de lui ? "Nous avons bu la plus grande partie de trois bouteilles d'Absinthe très puissant, les choses étaient destinées à être un peu… chaudes."
"Chaudes ? Je dirai que nous étions plus qu'un 'peu chauds', Professeur."
"Peu importe. Je crois que nous avons besoin maintenant de faire l'inventaire, d'inscrire ça aux choses stupides qui arrivent et d'avancer avec nos vies."
La colère d'Hermione monta à nouveau dans sa poitrine. "Quoi ?" demanda-t-elle, "vous pensez que nous devons 'faire l'inventaire, inscrire ça aux choses stupides qui arrivent et avancer avec nos vies' ?"
"Eh bien à quoi vous attendez-vous, Melle Granger ?" siffla-t-il. "Est-ce que vous pensiez que j'allais me jeter à vos pieds et vous déclarer ma dévotion éternelle ? Si c'est le cas je suis désolé, mais vous aurez à faire sortir votre tête du nuage dans lequel elle réside actuellement !"
"Je ne m'attends à rien hormis le respect que vous me devez !" Elle commença à faire les cent pas, son visage rougi de colère, "je n'ai jamais été avec quelqu'un avant hier soir et alors vous, de tous les gens, vous me touchez et m'embrassez et me dites que je suis belle et ensuite vous trouvez le moyen de parvenir d'une manière ou d'une autre, les dieux seuls savent comment, à me donner l'expérience la plus érotique de ma vie et maintenant vous me dites que vous voulez oublier ça et retourner à vos affaires comme d'habitude ? Eh bien je suis désolée, Professeur, mais ce n'est pas possible."
"EH BIEN QU'EST-CE QUE VOUS VOULEZ ?"
"JE VOUS VEUX !"
Ils se figèrent tous les deux. Est-ce que cela venait juste d'arriver ? Avait-elle juste crié qu'elle le voulait ? Tous les deux savaient qu'il n'y avait pas aucun sens à cela.
"Melle Granger," sa voix chevrotait un peu et il essayait désespérément de la calmer, "vous êtes une sorcière très intelligente et vous avez jusqu'ici démontré une volonté certaine d'apprendre. Prenez cela comme votre première leçon d'amour et de sexe. La vie est courte et l'amour est toujours fini au matin."
Elle sentit son visage se vider de sang et elle fut horrifiée par le picotement des larmes dans ses yeux. Les deux derniers jours avaient été de trop et elle venait juste d'être carrément repoussée par l'homme le plus laid qu'elle connaissait. Sa tête tourna et la nausée la balaya et comme elle se tournait pour partir elle trébucha.
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Harry commença à bégayer. Pourquoi il avait embrassé Draco ? Pourquoi Draco lui avait demandé ?
"J'ai aimé ça, à propos." Draco sourit de ce sourire éblouissant, "c'était vraiment très agréable."
"Je…" Harry abaissa son regard. C'était là où il avait eu mal que la conversation aille mais maintenant c'était ici qu'il sentait comme si son estomac s'était retourné à l'intérieur. "Je n'ai jamais…"
"Embrassé un mec ?"
"Ouais, ça."
"Eh bien, moi non plus, mais ça sentait joliment bien pour moi." Draco tapota le lit à côté de lui, "pourquoi tu ne t'assois pas ?"
Il y avait des chaises et un canapé et pendant un moment Harry envisagea de s'asseoir dans un de ceux-là, mais Draco tapota le lit à nouveau et Harry réalisa que s'il voulait que quelque chose arrive (et il était à peu près certain qu'il le voulait) il n'allait rien avoir de plus proche de ça s'il s'asseyait à l'autre côté de la pièce. Il s'assit sur le bord du lit.
"Donc, rien ne s'est passé avec Hermione ?" demanda Harry nerveusement.
"Rien." Draco sourit, ce n'était pas son sourire éblouissant, c'était plus doux que ça. Ce n'était pas entièrement vrai au sujet d'Hermione, ils s'étaient techniquement embrassés l'un l'autre mais il ne pensait pas vraiment que cela valait pas la peine de mentionner un tel petit incident si ça allait détruire le lien plutôt tremblant qui était en train de se former juste maintenant.
Harry rougit violemment et se demanda pourquoi c'était si sacrément difficile. "Heu, Draco," dit-il calmement.
"Oui, Harry ?" Juste aussi calme.
"Heu… est-ce… tu aimerais que je t'embrasse à nouveau ?" Oh Dieux est-ce que cela sonnait aussi stupide qu'il le pensait ?
Draco sourit avec indulgence, "Oui Harry, j'aimerai ça."
Ils se regardèrent l'un l'autre, ne se rapprochant pas plus près. Les yeux de Harry s'agrandirent dans ce qu'il était certain était de la peur, Draco avait l'air nerveux, un peu incertain. Cela déconcerta Harry. Il avait simplement présumé que Draco serait sûr de lui et qu'il avait de l'expérience sur le fait de prendre et abandonner des amants, Harry ne s'était jamais attendu à voir la nervosité et l'incertitude sur le visage de Draco.
Harry ne bougeait pas et Draco soupira silencieusement. Si quelque chose allait se passer ça serait sans aucun doute lui qui devrait le provoquer et il ne savait pas si c'était la meilleure idée. Il sera bien aussi longtemps qu'il pourra garder sa chemise. Harry semblait littéralement terrifié et cela n'était certainement pas la manière la plus sensuelle pour commencer ça.
"Ca va ?" demanda doucement Draco.
"Ouais." Harry rit d'un petit rire et regarda ses mains, " c'est juste que je ne sais vraiment pas quoi faire."
"Qu'est-ce que tu veux faire ?" La voix de Draco avait revêtu un timbre haletant, ses yeux étaient en train de se promener sur le visage de Harry, s'attardant sur la cicatrice et ensuite suivant la fine cambrure de son nez jusqu'en bas vers sa bouche.
"Je ne sais pas." Harry se mordit la lèvre et il fit immédiatement penser à Hermione. "Je n'ai jamais…"
"Tu n'as jamais couché avec un homme avant ?"
"Je n'ai jamais eu de sexe… avec quelqu'un." Quand était-ce parti d'un baiser au sexe ? Harry ne savait pas et cela n'avait pas d'importance parce que Draco était en train de le dévisager dans un état total de choc.
"Mais tout le monde t'aime," Draco avait les yeux écarquillés d'étonnement, "comment as-tu pu rester vierge à 18 ans ? Il doit y avoir une queue de la longueur du Chemin de Traverse et au-delà de femmes voulant être celle qui te donnera ton premier rapport sexuel !"
Harry était aussi rouge que les robes Gryffondor de Quidditch. 'Chers dieux il est sérieux,' pensa Draco avec pas de petites quantités d'étonnement à ça.
"Tu n'as rien fais?" Il n'y avait pas de moquerie dans la voix de Draco, juste un pur et simple étonnement.
"Non. Quelques baisers - pas des bons," il haussa les épaules, "jusqu'à hier soir."
"Wouah." Draco se sentit lui-même considérablement relaxé. Si Harry était un novice, peut-être qu'il ne remarquerait pas si Draco n'était pas tellement bon. Pas que Draco était mauvais au lit, tout à fait le contraire, mais il n'avait jamais été avec un homme avant et il n'avait vraiment aucune idée par où il était censé commencer. Il se figurait qu'il pouvait juste improviser et faire à Harry ce qu'il avait toujours aimé qu'on lui fasse.
"Aussi, je devine que tu dois être plutôt déçu par moi," était en train de dire Harry, sa voix était teintée d'une tristesse qui Draco ne pensait pas était possible chez le Garçon Qui Avait Survécu. "Tu as probablement fait ça beaucoup de fois, hein ?"
"Eh bien, j'ai eu du sexe," concéda Draco, "je crois que Papa aurait été mort de honte si j'avais été vierge passé 15 ans." Il rit affectueusement quand il mentionna son Père, poussant à Harry de gigoter un peu. "Mais je n'ai jamais été avec un homme," finit-il.
Harry leva les yeux vers Draco avec hésitation. Ils étaient assis côte à côte sur le lit, suffisamment près pour que leurs épaules se touchent. Harry se pencha et effleura doucement ses lèvres contre celles de Draco. Le contact fut au début de la légèreté d'une plume et ensuite la main de Draco s'éleva pour prendre doucement dans son creux le côté du visage de Harry, ses longs doigts étendus dans ses cheveux et sur sa mâchoire, la froide paume à plat contre la joue de Harry. Le baiser s'approfondit, leurs lèvres écrasées ensemble et Harry se perdit presque lui-même dans la sensation vertigineuse de la langue de Draco courant à l'intérieur de la lèvre supérieure de Harry.
"Tu as un goût étonnant" murmura Draco quand ils se séparèrent.
"Toi aussi." La voix de Harry était étranglée, il ne voulait pas que cela finisse. Il voulait que le rendez-vous de Ron soit le meilleur rencard qu'il ait jamais eu afin qu'il ne puisse pas revenir déranger cela.
Draco traça avec douceur la cicatrice en forme d'éclair sur le front de Harry avec le bout d'un doigt, saisissant la texture de soie naturelle de la chair endommagée et Harry gémit du plus doux des gémissements, à peine discernable au-dessus de la précipitation de leurs respirations, mais cela fit sourire Draco. Lentement Draco s'écarta, déplaçant ses longs membres gracieusement jusqu'à ce qu'il fut couché sur le côté sur son lit, sa tête soutenue sur son coude.
"Enlèves tes robes," soupira-t-il, "tu as beaucoup trop de vêtements sur toi."
Harry suffoqua presque. Il était en train de regarder partout sauf au blond sur le lit. Mais il dût revenir vers lui à la longue. Draco Malfoy, étendu sur le lit, les yeux de la couleur d'un orage tourbillonnant, le rêve de toutes les petites sorcières et il voulait Harry, qui serait mort pour lui. Harry tira les robes au-dessus de sa tête, laissant seulement son vieux jean et ses chaussures de sport sur son corps. Draco regardait, prenant plaisir à la soudaine révélation du torse nu de Harry, son doux dos dénudé et ses longs bras musclés. S'armant de courage, Harry ôta ses baskets et se déplaça pour s'allonger face à Draco.
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La première pensée de Snape fut que Hermione s'évanouissait morte à ses pieds. Elle était devenue mortellement pâle et sa bouche était grande ouverte. Elle trébuchait, pourtant quand il tendit la main vers elle, elle la rejeta en arrière et il n'y avait pas une seule once d'incertitude dans son expression.
Son regard disait assez clairement qu'elle était bel et bien en colère et qu'elle ne voulait rien à faire avec lui.
Son sentiment d'indignation s'éleva mais il se trouva lui-même pas entièrement sûr de ce qu'il pouvait dire. Il ne pouvait pas arracher son regard de son visage. Sans se soucier de son évidente nécessité de la rejeter, il fut surpris par la soudaine ruée de protectionnisme qu'il avait ressenti quand elle avait trébuché. Debout près d'elle il pouvait voir que ses immenses yeux de biche étaient de différentes nuances de brun, bordés par les plus sombres cils. Son nez se soulevait au bout et son petit menton têtu était légèrement pointu. Il y avait de légers creux sous ses pommettes, lui donnant une apparence délicate, et sa peau pâle ajoutait seulement à cette image. Il avait une fois entendu se décrire comme 'laide', mais il ne pouvait pas voir ça. Sa lèvre inférieure gonflée rendait sa bouche incroyablement sexy, pleine et bien définie, même si elle refusait de sourire. Il pouvait imaginer cette bouche en train d'accomplir une multitude de péchés sur lui. Des tâches de rousseur traversaient son nez, elle n'avait pas attaché ses cheveux en arrière aujourd'hui et ils tombaient follement bouclés sur ses épaules, indomptables.
Il se trouva lui-même instantanément excité et fut reconnaissant pour la nature même des robes.
"Je suis désolé," dit-il, essayant pour une once de dignité dans un moment embarrassant, "je croyais que vous allez vous évanouir."
"Eh bien je ne l'étais pas," jeta-t-elle d'un ton cassant en fronçant les sourcils vers lui. Le fait était qu'elle s'était presque écroulée, c'était seulement la juste indignation qui la maintenait droite.
"Vous étiez pâle," dit-il doucement, son attention restant sur ses lèvres gonflées pendant un moment. Il envisagea d'embrasser l'expression entêtée de sa bouche et il dût contraindre cette image au loin avant de s'embarrasser lui-même.
Hermione roula ses yeux et croisa ses bras sur ses seins - des petits seins parfaits, nota-t-il. Le haut de sa tête atteignait à peine son menton mais elle parvenait à avoir l'air imposante, peut-être parce qu'il la voulait si désespérément que cela faisait mal.
"Je n'ai pas mangé depuis deux jours," dit-elle, "Je me suis cogné la tête plus tôt et vous venez juste de m'insulter. Je crois que j'ai le droit de devenir un peu pâle."
"Je vais vous chercher à dîner," dit-il, reconnaissant pour l'opportunité de se détourner d'elle. "Quant à vous être cogné la tête, ce n'est guère de ma faute."
Il marmonna quelque chose dans la cheminée et presque instantanément une assiette de sandwichs apparut sur son bureau. Elle n'avait pas réalisé juste combien elle était affamée jusqu'à ce qu'elle les vit.
"Et je n'avais pas l'intention de vous insulter," dit-il, son ton adouci.
"Cela sonnait comme si," bouda-t-elle.
"Vous devez manger quelque chose."
Hermione n'eut pas besoin qu'on lui dise deux fois et il l'observa comme elle s'asseyait dans sa chaise, en ne s'embêtant même pas à lui demander si elle pouvait, et commença à festoyer voracement. Il faisait les cent pas autour d'elle, la regardant d'un manière presque prédatrice. Elle était venue ici en comptant sur quelque chose de plus que son rejet et il ne s'était pas du tout attendu à ça. Il ne s'était pas attendu à devoir la repousser. Elle était supposée être celle à faire le rejet. C'était comment cela se passait dans sa vie.
Juste maintenant il était en train de souhaiter à tout ce qui était sacré qu'elle l'ait rejeté parce que maintenant elle lui avait donné un espoir de quelque chose qu'il ne pouvait sans doute pas avoir. Sa propre faiblesse l'irritait. Il avait toujours su qui il était. Il avait senti la douleur cuisante de l'amour perdu une fois auparavant, il y a si longtemps maintenant qu'il aurait dû l'oublier. Mais il ne l'avait pas fait. Il n'allait pas laisser cela arriver à nouveau. Et pas moins avec une enfant. Il senti la honte de ça le balayer.
"Donc," dit-elle, en avalant une bouchée de nourriture, "pourquoi vous étiez un total connard avec moi alors ?"
Il n'était pas vraiment habitué à ce qu'un élève lui adresse la parole comme à un égal et il était sur le point de le lui dire mais il s'arrêta de lui-même. Aussi inaccoutumé qu'il était à ce genre de situation, il savait ce qui ne fallait pas dire s'il voulait garder la paix et étant donné la nuit dernière il était possible qu'elle avait tous les droits de s'adresser à lui comme à un égal.
Voyant qu'elle était assise sur sa chaise il en conjura une autre et s'assit en face d'elle. A ce moment son plus grand obstacle était de la regarder sans que le désir le surmonte. Cela serait mieux, décida-t-il, de la traiter comme une adulte et d'être sincère avec elle. "Je ne suis pas habitué aux finesses requises dans ces situations," dit-il succinctement, "je dois admettre que je ne me suis absolument pas attendu à avoir quelque chose comme cela arriver. Ma conduite d'hier soir était impardonnable, profiter de vous à un tel moment était très mal et je dois m'excuser pour cela. Quand vous êtes descendu ici j'étais pleinement préparé à être humilié par vous pour ce qui s'est passé. Je ne m'attendais absolument pas à ce que vous ressentirez autrement."
"Donc cela vous a pris par surprise alors ?" Elle lui grimaça un sourire.
"Oui," il éclaircit sa gorge, "on peut dire ça. Je savais que je devais assurer que cela ne se reproduise jamais et je m'y suis pris manifestement très mal, je vous ai insulté et je suis vraiment désolé pour ça."
Hermione s'assit en arrière du bureau et le regarda avec un froncement de sourcil interrogateur. "Pourquoi cela ne peut pas se reproduire ?" demanda-t-elle.
"Dois-je vous rappeler que vous être une élève, Melle Granger ?"
"Et alors ? Si la guerre n'était pas arrivée j'aurais certainement été en train de travailler juste maintenant pour le Ministère. Seriez-vous si contre ça si c'était le cas ?"
"Si vous étiez en train de travailler pour le Ministère et non ici à Poudlard cela ne serait jamais arrivé, Melle Granger."
Elle jeta d'un ton d'impatience. "Premièrement, Professeur, vous m'avez fait avoir un orgasme hier soir, aussi je crois que vous pouvez m'appeler Hermione maintenant, et deuxièmement, j'ai 18 ans et je peux prendre mes propres décisions. Il n'y a rien de mal avec ce qui s'est passé hier soir."
Ce qui le stupéfiait réellement était que la jeune fille n'était pas totalement horrifiée par l'incident entier. Le fait qu'elle le voulait était au-delà de sa compréhension. "En réalité, il y a quelque chose de mal avec ce qui s'est passé hier soir," dit-il, "c'était immoral. Je pourrais être renvoyé pour ça."
"Dumbledore ne vous renverrait pas, pas si j'expliquais."
"Je suis également assez vieux pour être votre Père."
"Eh bien," elle sourit malicieusement, "je ne pense pas à vous d'une manière Paternelle, si c'est une consolation." Elle mordit sa lèvre dans une façon qui promettait une infinité de plaisirs et son érection se pressa douloureusement contre les limites de son pantalon.
Hermione fut surprise quand elle fut récompensée par un sourire timide de son Maître des Potions. Snape ne l'avait jamais frappé comme étant timide avant, d'ailleurs, il ne l'avait jamais frappé comme étant sexy avant non plus. Elle se trouva elle-même en train de se demander à quoi il ressemblait sous ses robes.
"Quand même," sa gorge était sèche et douloureuse, "cela serait mieux si nous choisissons de ne pas penser à ce qui s'est passé." Il baissa son regard et murmura à lui-même, "peu importe combien c'était très agréable."
Hermione entendit et sourit.
Ils s'installèrent dans le silence et furent tous les deux étonnés que ce n'était pas embarrassant. Elle terminait ses sandwichs - ayant réclamé que l'assiette arrête de se remplir de nouveau d'elle-même - et il l'observait manger, ayant mal de la jeter sur le bureau et de la baiser déraisonnablement. Elle demanda si elle avait toujours besoin d'aller chez Rusard pour la retenue.
Snape rit en dépit de lui-même et lui dit sans équivoque que non, elle ne devait pas aller chez Rusard pour la retenue.
Elle se leva, ne voulant pas partir mais sachant qu'elle devait. Elle appréciait être en sa présence, une pensée qu'elle avait eu la nuit précédente lui revint ; que quand il n'était pas 'Professeur Snape' il était en réalité incroyable de se trouver autour de lui. Il était si silencieux et calme quand il voulait l'être, le doux son de sa respiration, sa seule présence lui était d'une manière ou d'une autre réconfortante. Elle aurait pu s'asseoir ici avec lui toute la nuit. Mais elle ne pouvait pas et cela serait mieux de partir maintenant pendant qu'elle pouvait le faire sans le combattre.
"Merci pour les sandwichs, Professeur."
"Ce n'était rien." Il ne voulait pas qu'elle s'en aille, il voulait l'emmener au lit et l'envelopper dans ses bras pour la nuit.
Comme elle s'avançait devant lui elle se pencha pour l'embrasser chastement sur la joue. "Bonne nuit, Professeur," murmura-t-elle et elle bougea pour effleurer sa joue avec ses lèvres.
Snape tourna son visage vers le sien pour répondre, ne se rendant pas compte juste combien elle était près de lui.
Leurs bouches se rencontrèrent.
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Aussi maintenant Harry était couché sur un lit avec Draco Malfoy. Il pouvait sentir son cœur en train de marteler dans sa poitrine et il était sûr que Draco pouvait l'entendre, si ce n'est pas le voir en train de battre. Ils se dévisagèrent l'un l'autre pendant un long moment, étudiant les complexités des yeux de l'un de l'autre et voulant davantage. L'esprit de Harry était en train de hurler un million de pensées incohérentes. Il était ici, il n'avait jamais été à ce point avant, il ne pensait jamais qu'il le serait.
"Qu'est-ce que tu aimerais que je fasse ?" murmura Draco.
"N'importe quoi," souffla Harry en réponse.
Draco poussa doucement Harry sur son dos et se pencha sur lui, il courut sa langue le long de l'aspérité de la clavicule de Harry. Harry siffla une brusque prise d'air au contact qui était si peu familier pour lui et pourtant si intensément désiré. C'était en train d'arriver, c'était réellement en train d'arriver à lui, Harry Potter. La langue de Draco lécha doucement son chemin vers la gorge de Harry, en effleurant le lobe de son oreille et ensuite Draco couvrit la bouche de Harry avec la sienne et recommença à embrasser Harry. Il fut attentif au début, voulant apprendre la forme et la texture des lèvres de Harry et tester le tranchant des dents derrière elles.
Harry sentit les mains de Draco glisser en bas de son corps, savourant le contact de la chair chaude. Atteignant la ceinture des jeans de Harry, Draco glissa ses mains sous le tissu, dans les jeans pour caresser les fesses de Harry. Harry gémit, plus fort cette fois, dans la bouche de Draco.
L'érection de Harry se tendait contre la toile de son jean et il rougit de gêne à sa propre excitation. Il avait retenu tout signe de sa propre érection, ou à vrai dire toute indication d'excitation du tout, caché au loin pendant si longtemps. C'était le résultat de vivre dans un dortoir et de la vie répressive qu'il avait vécu chez les Dursley, qu'il ressentait maintenant de la honte à sa très visible érection. Ce qu'il avait toujours gardé caché était maintenant blotti confortablement contre la hanche de Draco et le propre sexe en érection de Draco était pressé dur contre le corps de Harry.
La réalisation que Draco était aussi excité que lui libéra Harry et lui donna un abandon qu'il n'avait jamais ressenti auparavant. Il suça la langue de Draco et la tira profondément dans sa bouche, délicieusement conscient du petit gémissement que cela suscita chez Draco. Il était si habitué à la masse de sa propre langue qu'il n'y faisait jamais attention, maintenant qu'il y avait le sentiment étranger de la langue d'un autre faisant une bataille avec la sienne il devenait conscient de son existence comme jamais auparavant. Leurs langues s'entrelaçaient l'une autour de l'autre, sondant les dents et les gencives l'un de l'autre dans un frénétique combat de dents et de langues et de lèvres et de salive.
Suivant l'exemple de Draco, Harry permit à ses mains de parcourir les plaines et les creux du corps trop habillé de Draco. Il s'apprêtait à enlever son tee-shirt, voulant sentir la poitrine nue de Draco contre la sienne, mais Draco rit doucement tout bas et écarta les mains de Harry, se servant de ses doigts habiles pour taquiner les tétons de Harry, plongeant dans les terminaisons nerveuses peu familières et créant des ondes de sensations qui voyageaient à travers le corps de Harry, vers son cerveau, sa bouche, son ventre et ses testicules douloureuses.
La main de Draco caressa la concavité du ventre de Harry, le chatouillant, le faisant haleter de plaisir, avant de déraper sa main plus loin en bas pour prendre en coupe le pénis dur de Harry à travers la toile usée de ses jeans. La bouche de Draco embrassa ensuite une lente piste vers le bas du menton de Harry, le long de la courbe de sa gorge et du creux de sa clavicule et finalement s'enroula chaude et humide autour d'un mamelon de Harry. Harry sentit son cœur faire une embardée, son sexe lui faire mal et son esprit commençait à se dissoudre de plaisir.
C'était en train d'arriver, oh Dieux c'est en train de se passer, c'est… ce… ce… c…
Harry ravala une bouchée de salive et soudainement paniqua, "Non," haleta-t-il.
La bouche de Draco fit une pause mais il ne l'écarta pas. Il glissa sa main en haut du pénis de Harry vers l'arête de l'os de sa hanche et caressa doucement la chair chaude. "Pourquoi pas ?" demanda-t-il doucement, sa voix surprise dans la vitesse de sa respiration.
"Ca sent…" Les yeux de Harry roulèrent, près du délire, "ça fait mal, mon estomac me fait mal."
Draco leva son visage vers Harry et sourit doucement, "un peu de surcharge de plaisir ?"
Harry opina, essayant d'assimiler ce qu'il était en train de ressentir et de regarder Draco, d'absorber la beauté de Draco. Il n'avait jamais fait l'expérience de quelqu'un lui donnant du plaisir avant, il n'avait jamais pensé qu'il aurait. Il était soudainement écrasé de stupeur. Il était couché ici dessous Draco Malfoy et c'était en train d'arriver et rien ne sera jamais pareil à nouveau. C'était trop.
"Nous pouvons ralentir," Draco l'embrassa, "Nous pouvons juste nous embrasser," il embrassa Harry à nouveau, "ou nous pouvons nous embrasser jusqu'à ce que tu veuilles quelque chose de plus." Il effleura les lèvres de Harry avec les siennes.
La tête de Harry tournait comme il arquait son corps vers le haut dans le baiser et les voix amères remplissaient sa tête en lui disant qu'il ne méritait pas ça, que tant de gens étaient morts et que le seul et unique qui méritait réellement d'être mort était maintenant en train d'avoir du plaisir. Il était une arme, il pouvait seulement détruire ceux qu'il aimait, il avait seulement toujours détruit ceux qu'il aimait. Ses parents, Sirius, tant de ses amis.
Draco était à moitié couché au-dessus de lui, le tenant et l'embrassant langoureusement et Harry sentit une larme brillante s'échapper de son œil et courir le long du côté de son visage et se perdre dans l'emmêlement de ses cheveux. Draco se redressa et vit les larmes et les captura sur le bout de sa langue, les léchant au loin, avalant l'obscurité pour un moment.
"Je ne veux pas te faire mal," chuchota-t-il, ses mains caressant doucement Harry et à ce moment Harry le cru.
Harry savait que pourtant Draco lui ferait mal à la longue, parce que cet enchevêtrement de membres était beaucoup trop intime pour être né de tout sauf l'amour et Harry avait désiré cela depuis si longtemps. Il n'avait aucun doute dans son esprit qu'il était amoureux de Draco et il n'avait aucun doute dans son esprit que quand tout cela sera fini, Draco oublierait sur ça et en rirait. Harry voulait juste ce moment. Juste ce moment pour croire qu'il pouvait peut-être être aimé, de croire que peut-être Draco était une bonne personne, de faire l'expérience de quelque chose qu'il avait pensé qu'il lui serait refusé. Il aurait été surpris d'apprendre que Draco Malfoy était plus que capable d'aimer et que Draco Malfoy était plus que capable d'aimer Harry Potter. Cela l'aurait surpris de savoir ces choses, mais il ne savait pas, aussi Harry glissa dans le désir avec son esprit plein de doute, jusqu'à ce que cela devienne impossible de penser à rien sauf à la texture et à la saveur de la bouche et du corps de Draco.
Draco embrassa Harry pendant le plus long moment, caressant le corps de Harry jusqu'à ce que son propre besoin devienne urgent. Les baisers s'accrurent avec urgence et passion et Draco bougea de la bouche de Harry et il était en train de se blottir de nouveau dans le cou et la poitrine de Harry. Harry cambra son corps vers le haut dans la bouche affamée de Draco et entrelaça ses doigts dans les pâles cheveux couleur de clair de lune de Draco. Les doigts de Draco déboutonnèrent adroitement les jeans de Harry, sa bouche se déplaça en travers la concavité de l'estomac de Harry, faisant une pause juste au-dessus de la bande de son sous-vêtement.
"Tu es d'accord ?" murmura Draco.
"Oui… oui…"
Draco tira en bas doucement les jeans de Harry, les glissant sous la courbe des fesses et en bas des jambes musclées de Harry et les retira facilement. Avec Harry haletant d'anticipation, il répéta le processus avec le boxer en coton de Harry et Harry fut soudainement conscient qu'il était très, très, nu, son érection palpitante juste en face du visage de Draco.
Oh Dieux, je suis nu, c'est en train d'arriver, cela va arriver, qu'est-ce qu'il va faire ?
Comme Harry regardait, les yeux écarquillés avec ce qui pouvait avoir été de la crainte ou de l'émerveillement ou des deux, Draco leva les yeux et sourit du sourire le plus éblouissant que Harry avait jamais vu et prenant sa verge dans une main, il embrassa le bout du pénis de Harry, en caressant la tête avec un tournoiement de sa langue. Harry haleta de surprise étranglée.
"Tu aimeras ça," chuchota Draco, "je promets."
Embrassant à nouveau le pénis de Harry, Draco commença à lécher toute la tête comme si Harry était le meilleur cornet de glace qu'il avait jamais goûté. Harry était en train de haleter et de gémir des mots inintelligibles lorsque Draco lécha ses lèvres et prit le membre palpitant en entier dans sa bouche.
Harry cria presque d'angoisse au plaisir de ça. Son esprit commença à tournoyer. Soudainement il n'y avait plus de conflit ici, plus de lit sous lui, il n'y avait plus Ron, ni Hermione, ni de contrat, ni de voix amères lui parlant dans le noir. Par l'Enfer, il n'était même plus le Garçon Qui Avait Survécu. Il y avait seulement Draco, et l'étroit tunnel humide de la bouche de Draco l'entourant et la langue énergique de Draco traçant des motifs sur la partie basse de son pénis. Les hanches de Harry remontèrent dans les mains d'attente de Draco et il pouvait entendre une voix qu'il reconnaissait vaguement comme la sienne criant "Draco, Draco, Draco…" dans l'air de la pièce.
C'était comme si chaque nerf de son corps avait jailli pour se faire remarquer. Son cuir chevelu, les paumes de ses mains, même les bouts de ses orteils picotaient. Il était perlant de sueur, ses hanches poussant dans de faibles mouvement dans la bouche de Draco, ses gémissements devenant de plus en plus urgents. Harry sentit son corps atteindre son point culminant, il ne pouvait pas tenir et il essaya de repousser Draco, mais Draco s'obstinait.
"Je…" Il ouvrit et ferma la bouche, luttant pour sortir les mots, "Je viens… je viens…"
Draco continua à le travailler, ne s'en souciant pas, savourant le goût intime du corps de Harry.
Harry essayait désespérément de résister, ne voulant pas jouir dans la bouche de Draco. Il ne savait pas si c'était la bonne chose à faire, il ne voulait pas que Draco le déteste. Il essaya de penser à quelque chose d'autre, n'importe quoi d'autre, mais rien ne pouvait dépasser la sensation de Draco travaillant de haut en bas le membre gonflé de Harry.
Ses pensées furent coupées court parce que sa vision périphérique se ferma et tout devint blanc au moment où il jouissait, en criant le nom de Draco encore et encore. La souffrance d'une année sembla le quitter lorsqu'il vint, refluant de ses testicules, coulant de ses yeux et s'expulsant de ses poumons dans de brefs halètements rauques.
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Snape savait très bien qu'il aurait dû s'arracher d'elle. Il aurait dû la pousser doucement ; il aurait dû s'excuser et partir. Il aurait dû, mais il ne le fit pas.
Après le contact accidentel des lèvres ils s'écartèrent tous les deux, figés, les visages seulement à des pouces l'un de l'autre. Hermione attendait, retenant son souffle tandis que Snape réfléchissait à ce qu'il devait et ne devait pas faire.
Le bout de ses doigts toucha sa mâchoire, suspendant toute pensée. Doucement il inclina son menton et elle fut soudainement remplie par la chaleur de son regard. Elle vit de la douceur dans ces yeux, incongrue avec son comportement menaçant, un contraste intriguant pour tout ce qu'elle savait de lui. Il est plein de secrets, elle pensait, il cache sa beauté à l'intérieur.
Ses yeux se fermèrent et elle ferma les siens instinctivement et attendit pour ce qui sembla comme une éternité pour le baiser. Puis elle le sentit, un bref contact brûlant de sa bouche sur la sienne. Son souffle était chaud sur sa joue et il bougea ses lèvres légèrement, avançant sur les siennes, taquinant sa bouche avec les plus légers des touchers.
Elle voulait le toucher, mettre ses mains sur lui et sentir ce corps de dessous la multitude de robes. Quand en glissant le long des couloirs le Professeur semblait consister entièrement de robes virevoltantes, il était facile d'oublier qu'il y avait un corps en-dessous de là, un corps qu'elle voulait découvrir et explorer.
Lentement il s'écarta, juste assez pour mettre de l'espace entre eux, mais pas suffisamment pour qu'elle ne puisse pas sentir la chaleur qui irradiait littéralement de lui. Elle ouvrit ses yeux et le trouva en train de l'observer, son regard intense et sombre. Elle ouvrit sa bouche pour parler mais il posa un doigt sur ses lèvres.
"Non" dit-il, "pas encore."
Se sentant engourdi elle hocha la tête et se pencha à nouveau pour trouver sa bouche. Son parfum vertigineux la remplissait et elle se sentait ivre et désireuse et chaude. Sa langue glissa le long de sa lèvre inférieure et poussa sa bouche ouverte et explora le tranchant de ses dents. Rien ne bougeait sur l'un ou l'autre sauf leurs bouches. Leurs mains restaient immobiles, comme si le reste de leurs corps était paralysé.
Il gémit faiblement de plaisir et de désir et le son le ramena à lui-même. Il se rejeta en arrière d'elle, le charme rompu.
Elle se redressa et ils se dévisagèrent l'un l'autre, partageant des regards d'étonnement et de stupeur. Ils étaient complètement sobres et leurs baisers sentaient et avaient encore tellement bon goût. Ils se voulaient l'un l'autre. Comment cela pouvait-il être en train de se passer ? Comment pouvaient-ils se trouver l'un l'autre aussi inextricablement attirants ?
"Je suis désolée," chuchota-t-elle et sa voix était rauque à ses oreilles, "Je… je vais vous laisser maintenant."
Il croisa ses bras en travers de sa poitrine et opina. Dans un murmure qui râpa du fond de sa gorge il dit, "Bonne nuit Hermione."
Elle voulait expliquer, lui dire que cela ne pouvait sans doute pas être une mauvaise chose. Elle n'était plus une enfant et élève ou pas, elle savait ce qu'elle voulait. A la place elle regarda vers la porte et dit, "Bonne nuit Severus."
Comme elle sortait de la pièce elle se retourna vers lui. Elle vit sa tête tomber en arrière dans la chaise, les deux mains sur ses yeux comme un homme dans une douleur désespérée.
Elle ferma la porte derrière elle.
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Draco rampa vers le haut et étendit sa tête sur l'oreiller à côté de celui de Harry, en ronronnant beaucoup comme un chat satisfait. Ses lèvres étaient gonflées et barbouillées de traces de sperme de Harry et il semblait briller, le léger éclat sur sa peau le faisant ressembler à un être lumineux pour Harry qui était dans un état de béatitude.
"Oh mon Dieu," dit enfin Harry. Il se sentait épuisé, comme s'il avait joué un match de Quidditch d'une quinzaine d'heures et aussi heureux que si cela avait été la Coupe du Monde et qu'il avait gagné. "Oh mon Dieu," dit-il encore. Il pouvait croire que cela avait été comme ça. Il ne pouvait pas croire que cela pouvait être si bon d'avoir l'esprit engourdi.
Draco appuya sa tête sur son coude pour regarder Harry, couché nu sur son lit, les yeux vitreux de béatitude post-orgasmique. Si quelqu'un avait jamais dit à Draco que c'était là où sa relation avec Potter aboutirait, il lui aurait jeté un sort pour être follement stupide.
"Bien ?" demanda Draco et Harry acquiesça sans dire un mot, la bouche ouverte de stupeur. Draco l'embrassa à nouveau ensuite, passant sa langue sur les dents et les lèvres de Harry et Harry put goûter sa propre semence mélangée agréablement avec le goût unique de la salive de Draco. La dureté de Draco pressait contre sa cuisse et alerta Harry du fait que Draco n'avait pas encore joui.
"Est-ce… Tu veux que je te suces aussi ?" demanda Harry, soudainement timide.
Draco rit et caressa la joue de Harry. Il embrassa encore Harry, savourant la bouche et la langue consentante de Harry. "Non," murmura-t-il, en bougeant sa bouche vers l'oreille de Harry, "pas encore. Je voulais que tu ressentes comment c'était."
"Je veux," Harry haleta comme la langue de Draco effleura le lobe de son oreille, "je veux te donner du plaisir aussi."
Draco se tendit soudainement et s'écarta. Il s'assit. "Pas ce soir," dit-il fermement, "peut-être une autre fois."
Harry fronça les sourcils comme Draco se glissa du lit en enveloppa ses bras autour de lui-même comme s'il avait froid, se fermant entièrement à Harry.
"Qu'est-ce qui ne va pas ?" demanda Harry, sa voix tremblotait légèrement et il se maudit lui-même pour ça.
"Rien," répondit Draco, en ne regardant pas Harry, demeurant encore là en se tenant lui-même.
Harry cligna des yeux, qu'est-ce qui avait mal tourné ? Il avait pensé que Draco voulait être touché, qu'il voulait que Harry fasse tout ce qu'il lui avait fait. Draco ne voulait rien de cela. Il ne voulait pas que Harry le touche du tout. Harry avait froid et devint horriblement conscient qu'il était nu. Il frissonna et chercha ses robes à tâtons, désespéré de sortir de là et du froid sentiment d'isolement qui était en train de l'envelopper.
Les mouvements de Harry firent revenir brusquement Draco au moment. Il laissa tomber ses bras et se retourna vers le lit, voyant Harry essayant d'atteindre ses robes. "Tu as froid ?" demanda vivement Draco, "Je vais mettre le feu. J'ai lancé un charme de chauffage plus tôt mais cela a dû disparaître." Il commençait à tirer les couvertures sur Harry, s'affairant à le mettre à l'aise avant de se dépêcher pour le feu.
Harry était maintenant bel et bien confus. Draco alluma le feu et retourna au lit en amenant des oreillers supplémentaires. Il se mit en devoir ensuite de remettre en ordre la literie pour faire de la place à Harry pour qu'il dorme confortablement. Etait-ce une sorte d'étiquette ? Après avoir eu du sexe avec quelqu'un on est supposé s'assurer qu'il soit à l'aise afin qu'il ne vous déteste pas tant quand on le rejette le lendemain. Draco ne voulait pas que Harry le touche du tout. Harry préférerait partir tout de suite.
"Draco ?"
"Mmm ?"
"Est-ce que quelque chose ne va pas ?"
"Non pourquoi ?" Draco parlait vite, il semblait détaché, quelque part absent.
"Est-ce que tu as un problème avec moi te touchant ?" Les incertitudes de Harry avaient fait surface avec pleine force. Est-ce que Draco pensait qu'il lui ferait mal ? "Tu ne veux pas que je te touches ?"
"Je…" Draco détourna les yeux.
Harry paniqua, ainsi c'était vrai, Draco ne voulait pas être touché par un héros de second ordre qui ne savait pas comment mourir quand il le devait. Post orgasmique et émotif, Harry voulait inexplicablement pleurer. "Je-je-je-je sais," bégaya-t-il, sa voix s'étranglant sur les larmes qui menaçaient. Son esprit tournoya et toutes les voix ténébreuses s'insinuèrent à nouveau et l'engloutirent. Même maintenant, après tout ça, Draco ne pouvait pas supporter de permettre à Harry de le toucher. Harry était rien sauf la destruction, il ne méritait pas ça, pas quand autant de gens étaient morts quand ils auraient dû être en vie pour faire l'expérience des mêmes plaisirs.
"Je sais," dit-il encore, essayant d'éclaircir sa voix et n'y réussissant pas, "je sais que je ne suis rien, q-que je n'étais pas destiné à vivre, mais je l'ai f-fait et…," il ne put pas empêcher les larmes de venir, il se sentait idiot, peu attachant, désemparé, "Je p-p-peux essayer d'êt-être quelque chose que tu v-voudrais m-mais je ne sais pas comment. Je p-peux es-essayer, je-je peux." Il couvrit son visage avec ses mains et fondit en larmes, les larmes déraisonnables de son âme fragile, "je n'étais pas destiné à vivre… je ne devais pas… je…."
Draco se précipita vers le lit et tira Harry vers lui, appuyant la tête de Harry dans le creux de son épaule et plongeant son visage dans la chevelure noire en bataille de Harry. "Ce n'est pas comme ça," murmura Draco férocement. "Ne penses jamais ça, ne crois jamais ça."
Harry pleurait dans l'épaule de Draco, enroulant avec hésitation ses bras autour de Draco et sentant leurs corps s'enclencher l'un avec l'autre, comme s'ils étaient deux pièces d'un même puzzle. Le corps de Draco sentait pour Harry comme un reflet du sien et ils étaient en train de se fondre ensemble, comme de la cire rendue trop chaude par la flamme.
Qu'est-ce qu'ils lui avaient fait ? pensait Draco, en tenant fermement Harry et en inhalant le parfum de ses cheveux. Comment pouvait-il penser qu'il n'aurait pas dû survivre ? Comment pouvait-il sérieusement croire ça ?
"Je veux que tu me touches," murmura Draco, "mais la guerre…"
Harry se recula un peu et regarda dans les yeux gris de Draco. "Je suis désolé," chuchota-t-il.
"Non, ne sois pas désolé." Draco avait l'air troublé, comme si essayant de résoudre comment faire, comment aborder cela. "Tu n'as rien à être désolé. Tu n'as pas commencé la guerre et si cela avait été sans toi l'issue aurait pu être pire que ça l'était. Même moi sais ça. Aussi arrête toutes ces foutaises au sujet de ne pas estimer que tu aurais dû vivre. N'importe qui qui pense ça est un imbécile."
"Alors pourquoi tu ne veux pas que je te touches?"
Draco fronça les sourcils et Harry le sentit tendu à nouveau mais il ne s'écarta pas cette fois. "C'est moi," dit Draco à contrecœur, "je ne veux pas que tu me vois. Tu pourrais ne pas aimer ce que tu vois."
Harry se rappela du match de Quidditch dans la pluie il y avait si longtemps et la plate étendue de ventre de Draco qui l'avait rendu fou et l'avait poussé à remettre en question tout ce qu'il savait sur le sexe et l'attirance. Il n'était pas question qu'il ne revoit pas ça. "Est-ce que tu as la Marque des Ténèbres sur toi ? C'est ça ?" Si c'était ça, Harry serait-il capable de le supporter ? Il ne savait pas s'il pouvait négocier avec le fait que Draco avait été Mangemort.
Draco rit amèrement. "Non. Ce n'est rien comme ça."
Il s'assit pendant un moment, essayant de trouver son courage. Il avait passé des années en tant qu'ennemi d'Harry et en l'espace d'un jour tant avait changé. Il avait juste fait l'amour au héros du Monde Sorcier et il n'était pas le genre de personne qui appelait ça 'faisant l'amour' légèrement. Il connaissait la différence entre une baise et une réelle connexion. Il avait juste avalé la semence de Harry - en ce qui concernait Draco, c'était plus qu'une baise passagère. Il prit une profonde respiration, vola le moindre courage qu'il pouvait trouver et tira son tee-shirt par dessus sa tête.
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Snape prit d'assaut les couloirs désertés en direction de la Salle des Professeurs, sachant très bien qu'il était en retard et ne s'en souciant vraiment pas du tout. Il avait d'autres choses à s'inquiéter, il ne voulait pas passer ce qu'il restait de sa soirée à faire la connaissance du nouveau Maître des Sports. En ce qui le concernait, n'importe quel idiot pouvait apprendre à un groupe d'enfants à chevaucher un balai, et les équipes de Quidditch enseignaient eux-mêmes. Il ne voyait pas de réel besoin de remplir la position du tout. La seule chose pour laquelle Bibine avait été bonne avait été d'être un arbitre et tout un nombre de personnes ici pouvaient faire ça.
Snape était un mauvais sportif. Ayant appris très tôt qu'il allait avoir son cul décharné fouetté sur le terrain de Quidditch il choisit à la place de se renfermer dans l'étude. Pas que cela l'empêchait de regarder le sport, il devait au moins observer les Serpentard jouer, il était tête de maison après tout. Il avait aussi appris à arbitrer, plus par désir de prouver qu'il pouvait en réalité voler et bien voler, que par un intérêt majeur à faire ça. N'étant pas un sportif, il avait peu de respect pour quelqu'un qui l'était. Il détestait les professeurs de Sport. Leurs vies entières tournaient autour de balais et de souafles et "est-ce que tu as vu telle ou telle prise de ce Vif, la meilleure prise de l'année je dirai." Que Merlin le sauve de ça.
Il se demandait si Hermione était déjà de retour dans sa chambre. Se préparant à se coucher. Dans son esprit il l'enveloppa dans la plus fine chemise de nuit de soie qui glissait sur ses minces courbes et accentuait la dureté de ses mamelons (la réalité de son confortable pyjama de flanelle Winnie l'Ourson et des chaussons de nuit l'aurait horrifié). Il imaginait ce que cela serait de dormir en réalité à côté d'elle. Est-ce qu'elle dérangerait son sommeil ? Il en doutait. Elle était une telle petite chose, il pouvait juste s'enrouler autour d'elle. Il souriait comme un idiot à cette pensée et il enleva vivement le sourire de son visage comme il atteignait la porte de la Salle des Professeurs.
Oubliant les gonds récemment graissées de la porte, Snape la poussa trop fort et comme résultat elle claqua bruyamment contre le mur, faisant tomber un tableau qui atterrit sur le sol avec un bruit sourd indigné.
Tous les yeux se tournèrent pour le dévisager.
Il aurait pu dire pardon, à la place il fit un sourire de mépris, laissant savoir à tout le monde qu'il ne voulait pas être ici en compagnie de ses pairs. Il jeta un regard furieux à Sinistra et la Grosse Professeur Chourave, qui s'étaient retirées près du feu dans le siège habituel de Snape. Sinistra retourna son regard furieux et courba sa lèvre dans un de ses sourires moqueurs, Chourave traîna les pieds de manière inconfortable et resta seulement sur place après que Sinistra lui ait dit d'arrêter de gigoter. Minerva attira son attention et s'épanouit dans un sourire espiègle, poussant presque tout le monde là à se demander ce que diable elle voyait dans ce bâtard content de lui.
"Severus, tu arrive à temps, j'espère que tu te sens mieux."
"Supportable," grogna-t-il.
"Bien, bien." Elle s'affaira sur lui et plaça ses mains sur ses épaules, le conduisant vers un siège à côté du sien. "Comment tu as pu te lever cet après-midi alors ?" chuchota-t-elle, "j'avais l'intention de t'apporter à dîner mais j'ai perdu la notion du temps."
"Je vais bien. Merci pour m'avoir couché, intéressant choix de vêtements de lit."
Elle déploya ses mains, feignant l'innocence, "je n'ai pas pu trouver quelque chose d'autre. Ne me dis pas que tu dors tout nu."
S'il n'avait pas été dans la salle des professeurs il aurait souri. "Donc, où il est alors ? Je veux retourner me coucher."
Minerva roula ses yeux, "tu viens seulement de te réveiller."
"Je suis éveillé depuis un certain temps, j'étais en train de noter des essais."
"Très productif."
"Je pense aussi."
Elle soupira et mit fin à ses souffrances. Le laissant pour un moment elle revint avec un jeune homme ayant l'air maussade avec d'intenses yeux sombres et une expression sur son visage qui menaçait un genre de violence physique. Il était aussi maladivement familier et Snape sentit son estomac s'effondrer.
"Viktor, voici le Professeur Severus Snape, la tête de la maison Serpentard et le Professeur de Potions ici à Poudlard. Severus, voici notre nouveau Maître des Sports, Viktor Krum."
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Harry regarda le doux corps pâle devant lui. Les contours de la poitrine et de l'estomac de Draco étaient fins et harmonisés et provoqua à la respiration de Harry de remonter dans sa gorge. Un saupoudrage de poils, légèrement plus foncés que ses cheveux, traînait de son nombril jusque dans la bande basse de son pantalon de pyjama.
Chers Dieux, il est parfait. Harry commença presque à haleter comme il absorbait l'absolue perfection devant lui. Il voulait embrasser la poitrine de Draco, lécher et mordiller ces petits tétons roses. Draco sourit tristement à la réaction de Harry et lentement, avec hésitation, il changea de position, tournant son dos à Harry. Il ferma ses yeux, se crispa et lutta contre ses propres larmes comme il entendit Harry suffoquer à nouveau, mais cela n'était pas un halètement de respect cette fois.
Harry regardait fixement avec horreur le dos de Draco. Ce qui était autrefois, sans aucun doute, aussi parfait que le devant était à présent une masse de cicatrices violet foncé. Un genre d'acide, cela devait être, Harry pouvait voir les marques d'éclaboussures. Quoi que cela était, cela avait dû avoir un genre d'esprit propre parce que les cicatrices, qui ressemblaient à de longues tentacules, rayonnaient en dehors des éclaboussures originales, causant une toile de sillons violets dans la peau pâle. Les cicatrices disparaissaient dans son pantalon, ainsi elles allaient plus bas, et elle n'étaient pas vieilles. Moins d'une année. Elle avaient l'air à vif et laides et fraîches. Cela avait dû arriver juste avant la fin de la guerre, ou après que cela ait fini.
"C'est Voldemort qui t'a fais ça ?" demanda Harry.
"Non," dit tranquillement Draco, "et ni mon Père, si c'est ta prochaine question."
"Alors qui ?" Harry tendit la main et toucha le dos de Draco et Draco tressaillit, mais pas de douleur.
"Personne," marmonna Draco, "personne d'important, ne t'inquiètes pas sur ça, c'est passé."
Harry allait dire quelque chose, sans doute pour demander une réponse plus satisfaisante, mais il s'arrêta lui-même et pris une décision qu'il n'aurait jamais prise il y a un an. Il décida de ne pas poursuivre ça. Si Draco voulait le lui dire il le ferait et peut-être, plus tard, il le dira à Harry sans beaucoup d'incitation. Harry allait accepter que quelque chose était arrivé, quelque chose de mal et en rapport avec la guerre, et il découvrirait plus tard. Pour maintenant Harry allait traîner son amant blond dans le lit et remercier tous les dieux à qui il pouvait penser qu'il était ici parce qu'il n'avait jamais pensé qu'il le serait. Tirant Draco en arrière contre sa poitrine il embrassa la gorge de Draco et reposa son menton sur son épaule.
"La guerre a laissé beaucoup de cicatrices," dit-il prudemment, "certaines qu'on peut voir, d'autres que non." Il fourra son nez dans le cou de Draco, "je veux toujours te toucher."
Draco sourit et tendit son visage autour de celui de Harry. "Pas encore, c'est trop tôt."
"Est-ce que tu penses que ça partira jamais ?" Harry parlait contre l'épaule de Draco, embrassant le haut de l'omoplate de Draco.
"Les cicatrices ?" Draco fronça les sourcils.
"Non, la Guerre. Les souvenirs. La douleur de tout ça."
" 'Seuls les morts ont vu la fin de la guerre' " murmura Draco.
La suite normalement entre une à deux semaines. J'ai dû mal à faire plus vite, les chapitres sont longs et j'ai aussi une vie !
N'oubliez pas de me laisser un petit message, SIOUPLAIT !!!!!!!!!!!!
