OBJETS DU DESIR

Auteur : AZRAEL

DISCLAIMER : malheureusement pour moi tout est à J.K. Rowling, et l'histoire de cette fic est à AZRAEL. Il n'y a que la traduction qui m'appartient, bon c'est déjà ça !

Pairing : Harry/Draco, Hermione/Snape

Rating : ATTENTION le rating est R à cause du langage et de scènes à caractère sexuel, entre couples hétéro mais aussi entre hommes. Alors que tous ceux que ça choque ou qui n'ont pas l'âge pour lire ça, arrêtent de lire cette fic. Vous êtes prévenus !

Salut tout le monde ! Je suis horriblement désolée de mon monstrueux retard mais, entre autres, j'ai été malade et donc pas en état de traduire correctement.

Et merci pour toutes vos reviews, j'en reviens pas que vous soyez aussi nombreux, ça me fait super plaisir. Bon, en avant pour les réponses :

Jennyallissime : comme tu vois la suite a un peu tardé, j'espère que tu m'en veux pas trop ! Bisous.

Artemis : oh salut, ça fait un moment que je t'avais pas vu. Je suis contente de voir que tu continues d'apprécier ma traduc. Gros bisous.

Laurenceauparadis : alors est-ce que tu as fini par craquer et par lire la fic originale ? Oui, c'est vrai que Azrael prend du temps pour bien développer l'intrigue et la psychologie et les relations des persos et c'est une des choses que j'apprécie énormément dans cette fic. Gros poutoux !

Alisa Adams : kikou ma foldingue que j'adore (tu permets que je t'appelle comme ça ?) Alors pour Dray tu finiras pas savoir quand, où, comment et par qui il s'est fait ravagé son si joli petit dos mais c'est pas pour tout de suite ; si mes souvenirs sont bons je crois que c'est dans le chp 11. Et pour Ron que tu as réclamé à grands cris (mais si, mais si !!), il est présent dans ce chp. Quant au retour de Krum, tu te doutes bien que ça va créer des problèmes, mais je ne dirai rien de plus ! Continues tes commentaires délirants surtout ! Très gros bisous.

Potionsmistress : et oui je suis trop forte ! je t'ai démasqué ! Bon sinon j'espère que tu vas pas m'envoyer du poison pour avoir tant tardé à updater. Je vais vraiment essayer de faire plus vite dorénavant mais c'est pas évident vu la longueur des chapitres. Effectivement, il va y avoir des problèmes autour du trio Snape/Mione/Krum mais je ne dirais rien, faudra lire la suite, lol ! Je suis tout à fait d'accord avec tes impressions sur l'histoire et sur les psycho de Harry, Dray et Sev. Et merci pour tes encouragements. Bisous !

Dumbledore : oui c'est vrai que moi aussi quand j'ai découvert cette fic, j'ai été surprise par le retour de Krum (et aussi par beaucoup d'autres choses encore !). Et j'adore moi aussi cette première fois de Harry avec ses peurs et ses doutes. J'ai d'ailleurs eu beaucoup de mal à traduire cette scène. De toute façon en règle générale je suis tellement émue par les scènes intimes entre Dray et Harry (ils sont trop mignons tous les deux !), que je passe beaucoup plus de temps pour les traduire pour essayer de rendre au mieux l'émotion que je ressens. Bises !

Daikyo : malheureusement je t'ai fais attendre, désolée ! La bonne nouvelle, c'est que je continuerai jusqu'au bout ! Salut !

Arwen-cyn & Melhuiwen : merci beaucoup à vous deux !!! Pour une fois qu'on ne me met pas la pression pour que je mettes la suite au plus vite ! J'espère que ce chp vous plaira, bisous.

White wolf : alors tu n'aimes pas la débauche …? Tant pis pour toi, y'a en encore dans ce chapitre !! Désolée pour l'attente. Bye !

Celine402 : salut ! alors tu auras la réponse à trois de tes questions dans ce chapitre (le rencard de Ron, le rosier de Harry et Snape). C'est pas beau ça ! Et merci pour tes encouragements. Bisous !

LM : merci pour tous tes compliments, ça me touches vraiment beaucoup. Et fais attention à ton portable la prochaine fois, je suis flattée mais tu risques de faire péter ton matos !!! Kissssss.

JohannaMalefoy : Merci ! au fait moi aussi j'aime beaucoup cette phrase, c'est une citation de Platon et elle s'adapte bien à l'histoire. Bisous !

Syl2Sy : merci beaucoup pour tes encouragements. Je me suis lancée un véritable défi en traduisant cette fic et ça me fait plaisir que c'est apprécié. Bye !

Speedy of 77 : merci !!!!!!! je vais finir par avoir la grosse tête ! Ah de toute façon je sens que je vais avoir des critiques bientôt vu que j'ai mis longtemps à mettre la suite, ne m'en veux pas trop !

Marie Potter : t'inquiètes pas, je continue en espérant pouvoir tenir un délai de 2 semaines max entre chaque chp mais avec l'été qui arrive, ça va être dur. Plage ou traduction ? Là est la question. Bisous !

Falyla : wouah merci ! Je suis tombée amoureuse de cette fic et j'essaie vraiment de lui faire honneur. Sinon sur adultfanfiction, c'est que des fics en anglais. Dommage mais bon… Bisous.

Pioupiou : salut ! alors pour savoir qui a fais ça à Drake, faudra attendre encore un bon moment, mais c'est pas de ma faute ! A bientôt, grosses bises.

Bee orchid : y'a pas à dire, j'aime beaucoup ton pseudo et tes reviews. Je suis très flattée d'avoir une aussi fidèle lectrice alors il faut que tu tiennes ton défi : il faut que tu sois la 200ème !! lol ! Et merci pour ton enthousiasme. Très gros bisous !

Origine : euh LA Origine ? Mes respects… Merci pour tes compliments même si le mérite en revient à son auteur mais je prend un peu de la gloire (y'a pas de mal à se faire du bien, lol !). Au fait, je suis désolée pour ce qu'il t'ait arrivé. Même si j'ai pas reviewé (ouh la honte !!!!!!!) j'ai lu toutes tes fics (j'adore trop Luxure !) et c'est un scandale ce qui s'est passé pour Fais en bon usage. Surtout que le rating était bien précisé. En tout cas merci pour ton message. A bientôt j'espère, bisous !

Caro : salut ! Alors pour Draco, tu sauras pas de suite ce qui s'est passé mais par contre tu sauras qui est le mystérieux rendez-vous de Ron dans ce chapitre. A plus, bisous.

Vif d'or : je suis contente que le dernier chp t'ait plu, j'espère que cela sera pareil pour celui-ci. Alors si tu veux être la 200ème à reviewer, sache que tu es en concurrence avec Bee Orchid ! Que la meilleure gagne, lol ! Gros Poutoux.

Akashana : salut ! alors comme ça t'as pas pu résister à lire la version originale ?! C'est très bien comme ça, j'ai un avis éclairé sur ma traduction et je suis soufflée par tes compliments. Tu peux pas savoir comme ça me fait hyper plaisir et ça me motive encore plus. C'est vrai que des fois j'ai l'impression que je vais pas y arriver vu la longueur de la fic, mais je m'accroche et je continuerai jusqu'au bout. J'adore vraiment cette fic et je trouvais dommage que ceux qui ne comprenaient pas l'anglais ne pouvait pas y avoir accès.

Bonne lecture !


CHAPITRE 7 : L'Envol des Anges (Part 1)

(Chante pour ton repos)

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Les chambres à "La Tête du Sanglier" pouvaient être louées à l'heure ; en fait c'était comment le propriétaire préférait faire son commerce. Les deux personnes dans la chambre sept y étaient dedans depuis presque trois heures et comme le propriétaire regardait le sablier se déverser, il attendait avec une anticipation cupide le bénéfice à venir. Car c'était une homme qui aimait faire du profit, même si l'heure de fermer était passée depuis longtemps et que sa femme l'avait appelé pour se coucher.

La fille dans la chambre 7 était étendue haletante sur le lit usé. Ses cris essoufflés s'élevaient vers un degré fiévreux comme l'homme dont le visage était fermement planté entre ses cuisses la poussait à l'orgasme. Ses hanches tremblèrent et remontèrent dans ses paumes en sueur.

"George, Oh Dieux, George !"

Merde.

L'homme s'immobilisa et se demanda ce qui suivrait.

Il n'eut pas à attendre longtemps comme un minuscule geignement s'échappa de sa gorge et ensuite le bruit distinct des sanglots.

Ron leva lentement sa tête d'entre les cuisses de sa belle-sœur, vit son air horrifié et ses larmes recommencèrent pour de bon.

"Oh Ron, je suis tellement désolée," dit Angelina d'une voix rauque.

Aussi elle devait, Ron avait travaillé sacrément dur pour arriver à ce point. Il avait été l'oreille compréhensive et l'épaule pour pleurer depuis le mois passé - avait compatit, quand Angelina expliquait ses soupçons que George avait une liaison, l'avait consolée, et ensuite avait passé les dernières vingt-quatre heures aux prises avec la culpabilité associée avec le désir pour la femme de son frère. Il avait dépensé l'argent de poche de tout son mois et, ironiquement, la plus grande partie de l'argent que Fred et George avait envoyé pour les urgences, pour l'emmener ici, payant pour ses boissons et bien sûr la chambre, seulement pour la faire crier le nom de son frère juste comme il l'avait mené à l'orgasme.

Ron pressa un baiser à l'intérieur de la cuisse d'Angelina, ce qui servit seulement à la faire sursauter et ses larmes s'empirèrent. Ron soupira et fit tous les efforts pour être tendre comme il se dégageait de leur position plutôt intime.

Angelina s'assit et se détourna de lui, lui présentant la courbe légèrement bronzée de son dos. Il sourit à la vue exquise, mais accepta que rien d'autre ne se passerait ce soir. Pas qu'il y avait du mal à essayer, bien sûr. Cherchant à tâtons sur le sol pour ses robes, il trouva un mouchoir assez propre et le lui offrit. Angelina saisit brusquement le linge et se moucha inélégamment.

"Je suis désolée Ron," elle renifla à nouveau, "je croyais vraiment que je pouvais faire ça, je suis tellement désolée."

Ron essaya de sourire de façon rassurante. "Eh bien, ces choses arrivent, hein ?" Il caressa son épaule doucement et essaya de l'attirer vers lui, "pourquoi tu ne viens pas ici ?"

Angelina secoua sa tête et s'écarta, "non, Ron, je ne peux pas."

"Ange," dit-il, essayant de sonner séduisant et pas aussi suprêmement déçu qu'il se sentait, "laisse-moi te tenir amour. Rappelles-toi - IL T'a trompé." En vérité, Ron doutait fortement que George avait trompé Angelina. Connaissant George, et la ferveur avec laquelle il faisait marcher son commerce, Ron supposait qu'il avait simplement négligé les besoins de sa femme. Cela aussi n'aidait pas que George et Fred sortaient la plupart des nuits de la semaine. Angelina voulait une tranquille vie de famille, George voulait s'amuser. Ron voyait ça comme un effet secondaire pour s'être marier trop jeune. Il sentit une vague de culpabilité d'être ici à essayer de faire revenir la femme nue de son frère dans le lit, mais la repoussa rapidement. "Tu dois ça à toi-même de finir ça."

Angelina tourna sa tête pour le scruter par dessus son épaule, ses larmes asséchées incroyablement rapidement. "Fais moi confiance sur ça Ron," dit-elle avec un sourire forcé, "nous avons bel et bien terminé." Elle alla de l'autre côté du plancher vers ses robes et repêcha un paquet de cigarettes. Elle lui en offrit une, qu'il refusa, puis elle en enfonça une dans sa bouche et l'alluma.

"Et alors maintenant ?" demanda Ron.

"Je ne sais pas." Elle semblait irritée et commença à faire les cent pas et à fumer furieusement, "nous rentrons chez nous je suppose."

Ron souhaitait qu'elle mette des vêtements, déambuler nue autour de la pièce ne faisait rien pour arrêter sa très visible érection. Il avait besoin de sortir de là et il se demandait exactement comment faire ainsi sans ressembler à un total connard.

"Tu ne vas pas le dire à George n'est-ce pas ?" demanda-t-il prudemment.

"Quoi ? Tu crois que je suis folle ? Que penses-tu que j'allais dire ? 'Pardon de ne pas être rentrée à la maison pour dîner mon chéri, j'étais dehors en train de baiser ton petit frère !'" Elle inhala sa cigarette et son visage était dur. A ce moment Ron ne pouvait rien trouver d'attirant du tout en elle et il se demanda comment il s'était mis dans ça. En y réfléchissant, pourquoi était-elle si furieuse contre lui ? Cela avait été son idée. Elle lui avait demandé de venir à la "Tête du Sanglier", elle avait suggéré la chambre. Il avait juste suivi comme un idiot.

Il était en train de saisir l'occasion pour une excuse et il le savait. Il commença à enfiler ses robes. "Eh bien," dit-il, "techniquement nous n'avons pas vraiment baisé aussi tu ne dois pas te sentir comme si tu le trompais ou autre chose."

Elle lui donna un regard foudroyant et ne tenta pas de s'habiller. "Retourne à Poudlard Ron," dit-elle, "ne t'inquiètes pas, je ne raconterai pas à ton frère ce que tu as fais."

Ce qu'il avait fait ? Et pour ce qu'elle avait fait ? "Merci beaucoup" dit-il méchamment, "mais juste souviens-toi qui a invité qui ici."

"Ouais, je me rappelle," elle souffla de la fumée dans son visage, "maintenant casses-toi et retournes dans ton école comme un bon petit garçon."

Il ne s'embêta pas à dire au revoir. Il la poussa juste du chemin vers la porte et jeta quelques Gallions au Propriétaire pour la chambre. Si elle voulait rester pour plus longtemps elle payerait pour ça elle-même. Furieux contre lui-même pour sa trahison, il rentra au château et vers son propre lit.

Quand il y arriva il découvrit qu'il avait le plus petit des boutons de rose sur le contrat.

Harry n'était pas dans son lit et il avait le plus gros bouton de rose que Ron avait jamais vu. Ce n'était pas encore une rose pleine, mais c'était sacrément proche. Il se demanda où diable Harry était en réalité mais décida que où qu'il soit il devait s'amuser. Ron grimpa dans le lit, heureux, effrayé et contrarié que l'un d'entre eux était en train d'avoir un peu de succès avec ce marché.

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Hermione enveloppa ses robes un peu plus serré autour de son corps et frissonnait comme elle faisait son chemin de retour des cachots à la tour. Elle était en train marcher au hasard depuis plus longtemps qu'elle n'avait réalisé. Après avoir quitté le bureau de Snape elle était partie vers la salle de classe de Potions et était resté assise là pendant un moment, regardant fixement son bureau et essayant de se rappeler de tous les cours de Potions qu'elle avait eu, et essayant de comprendre simplement comment cela pouvait arriver qu'elle puisse s'être amourachée de lui. Dans sa toute première classe il l'avait effrayé à moitié à mort et l'avait traité de fille stupide (elle avait perdu le compte de combien de fois ces mots s'étaient échappés de ses lèvres) et pourtant même alors il y avait quelque chose dans la manière dont il parlait. Si elle coupait à travers les insultes elle pouvait discerner une passion lorsqu'il décrivait l'attrait d'un chaudron bouillonnant et elle se demandait si peut-être cela pouvait être ça son propre appel des Sirènes.

Elle n'avait pas vu ça alors bien sûr, elle était trop occupée à avoir peur de lui et à le comparer avec un gros rat malveillant. Maintenant elle dansait la fine ligne entre le plaisir et la douleur. Elle se sentait irrésistiblement sexuellement frustrée. Elle n'avait jamais fait l'expérience de cette sensation auparavant, elle n'avait jamais senti le désir ardent qui y était associé, le besoin inassouvi, mais alors elle n'avait jamais été touchée avant non plus ; du moins pas comme il l'avait touché. Elle sentit un afflux de sang vers son clitoris et une vague agréable balaya son pelvis. Elle écrasa ses cuisses ensemble pendant un moment, espérant essayer de soulager un peu de la tension et la douleur qui s'était développée dans son aine mais cela ne marchait pas bien.

De l'encadrement de la salle de classe elle l'avait vu quitter son bureau et prendre d'assaut les escaliers à pleine vitesse et de là elle s'était mise à errer. Cela lui avait pris deux heures pour aller des Cachots jusqu'à la porte de la Salle Commune et maintenant elle avait froid pour la première fois depuis qu'elle l'avait quitté. La pensée d'aller se coucher commença à s'infiltrer dans son cerveau et l'idée fut soudainement tentante et merveilleuse. Elle traversa la Salle Commune silencieuse et se glissa dans la chambre qu'elle partageait avec Lavande.

Lavande leva les yeux comme Hermione rentra dans leur chambre. Elle était assise sur son propre lit, les jambes croisées avec des papiers l'entourant. Hermione ne put pas s'empêcher de sentir de la consternation, Lavande avait manifestement décidé d'étudier au lit, ce qui signifiait que Hermione allait ou bien devoir essayer de dormir avec la lumière allumée, ou bien d'avoir en fait une conversation avec sa camarade de chambre. Elle n'était pas sûre de laquelle était la plus déplaisante des options disponibles.

Ce n'était pas que Hermione n'aimait pas Lavande. C'était simplement qu'elle ne s'intéressait pas à la jolie jeune fille qui était forcée de partager sa chambre. Lavande semblait exister sur un niveau entièrement différent d'Hermione. Elle était jolie et populaire et remarquablement sociable. Lavande pouvait tenir une cour où qu'elle soit, que ce soit un coin au "Trois Balais", ou une cabine dans les toilettes. Hermione d'autre part se trouvait elle-même complètement hors de son élément dans de telles situations, préférant l'intimité d'un petit groupe d'amis ou seule avec un bon problème complexe à résoudre. Lavande mettait beaucoup de stock dans ce qu'elle désignait comme des 'Papotages de Filles'. Hermione n'était jamais incluse dans de tels bavardages ; en fait Hermione n'avait jamais eu de 'Papotages de Filles' de sa vie, pas même avec Ginny.

Lavande sourit gentiment à Hermione et ferma son manuel scolaire. "Bonsoir Hermione, je ne t'ai pas vu depuis ce matin, comment tu te sens ?"

Hermione se sentit commencer à devenir rose vif. Elle avait oublié que Lavande était celle qui l'avait trouvé et l'avait couché. "Je…" elle mordit sa lèvre. "Heu, écoute, merci pour m'avoir mise au lit ce matin, cela signifie beaucoup pour moi."

"Oublies ça." Le trop doux sourire était toujours fixé sur son visage, "Alors, où tu as été si tard ?"

"Heu," le rougissement devint légèrement plus rose, "j'avais une retenue."

"Vraiment ?" Lavande avait l'air soudainement littéralement frémissante, "avec le Professeur Snape ?"

"Oui." Hermione força sa voix à rester neutre et fit bien des cérémonies pour aller vers son lit et chercher son pyjama, "Je n'avais pas tout fini hier soir, aussi je devais y retourner." Elle ne pouvait voir son pyjama nulle part, "tu as vu mon pyjama ?"

"Je l'ai mis dans ton tiroir," dit Lavande de façon dédaigneuse comme elle continuait, "Eh bien, je suis surprise que le Professeur Snape ait pu te voir pour une retenue ce soir, après tout, il était très malade ce matin."

"Oh ?" Hermione tournoyait autour en dépit de toutes les promesses qu'elle s'était faites à elle-même pour être calme et paisible.

"Oh oui," Lavande était en train de prendre beaucoup de plaisir à ça, "tous ses cours aujourd'hui ont été annulés. Vous avez dû avoir bu en grande quantité, je veux dire, le pauvre homme était dans un triste état."

Hermione se figea et Lavande lui sourit de façon écœurante du plus doux des sourires à l'expression d'horreur absolue sur le visage d'Hermione. "Je… je ne sais pas ce que tu veux dire," bredouilla Hermione.

"Eh bien, je me figure que pour l'avoir dans l'état où il était au petit déjeuner, vous deux avez dû boire assez pour massacrer un dragon." Lavande s'autorisa le luxe d'un gloussement avant d'ajouter, "et vous avez dû avoir du sexe également parce que vous en empestiez littéralement !"

"Je…" Hermione se sentit soudainement incroyablement malade, ses jambes vacillèrent et elle s'assit lourdement sur le bord de son lit, "Je n'étais pas avec le Professeur Snape, je ne sais pas ce qui t'a donné cette idée." De toutes les choses que Hermione Granger faisait bien, mentir n'en était pas une. Elle s'empourprait plus rouge encore et commença à fixer ses mains de plus en plus serrées.

Lavande éclata en un soudain rire joyeux. "Oh allez, Granger, remets-toi, je ne vais le dire à personne."

"Je ne sais pas de quoi tu parles" insista Hermione de façon désespérée. Comment savait-elle ? Comment Lavande savait ?

Lavande soupira, roula des yeux et alla vers le lit de Hermione et se laissa tomber à côté de sa camarade de chambre. "Ecoute," dit-elle gaiement, "je peux ne pas avoir ton incroyable capacité mentale, mais je ne suis pas complètement stupide. Tout ce que j'ai pour moi, à part une compétence assez moyenne en Magie et Divination, c'est mon sens de l'odorat. Snape d'ordinaire sent vraiment bon… Et je veux dire vraiment bon. On ne croirait pas ça à le voir, mais c'est probablement lui qui sent le mieux de tous les professeurs et de la plupart des élèves d'ici. Il sent le Bois de Santal et le Patchouli et cette nuance réellement complexe de fleurs et de potions. C'est une formidable senteur, j'aimerai savoir comment il la fabrique parce que je parie que je pourrais la vendre par pintes. Toi tu sens normalement cet étrange parfum Moldu, l'assortiment de shampooing et de savon qui dit que c'est du Ylang Ylang et des fleurs d'Oranger mais ne sent rien comme ça. En tout cas, ce matin tu sentais comme une affreuse substance d'alcool anisé, le vomi, ton ensemble étrange de parfum Moldu, le Bois de Santal, le Patchouli et une odeur très unique que j'appellerai ton sexe."

Hermione blêmit et dévisagea Lavande avec horreur, se demandant exactement ce qui allait arriver ensuite.

"Et ce matin le Professeur Snape sentait comme le Bois de Santal et le Patchouli et son parfum fleuri de potions, l'odeur d'alcool anisé, ton parfum Moldu et, pour couronner le tout, ton sexe." Lavande fit un large sourire de triomphe, "j'en ai fini pour ma cause."

Hermione s'assit avec sa bouche ouverte de terreur et se demanda si elle était la première personne à être jamais attrapée à cause de l'odeur de son corps. Lavande Brown devait réellement abandonner son idée d'aller dans le commerce de parfum, elle devait devenir un Auror, flairant le crime avec son nez tout-puissant !"

"Eh bien ?" demanda Lavande impatiemment.

"Eh bien quoi ?" La voix d'Hermione était un peu rauque.

"Eh bien, quel genre d'homme est-ce ?

"Rien ne s'est passé," marmonna Hermione et elle rougit. Elle était vraiment une lamentable menteuse.

"Le gros suçon sur ton cou suggérait le contraire, à propos bon travail pour t'en être débarrassé."

Maudit soit cet infernal suçon ! Elle semblait se rappeler que cela sentait incroyable quand il était en train de le lui donner, mais il apparaissait qu'il n'y avait personne qui n'avait pas vu cette maudite chose !

"Il…" Elle rongeait sa bouche, "nous n'avons pas eu de sexe ou quelque chose," dit-elle précipitamment.

Lavande glapit et claqua des mains. Se jetant en arrière sur le lit d'Hermione et ses yeux grands ouverts elle dit, "OK, racontes-moi ce qui s'est passé - et ne sois pas à court de détails."

"Je… Il… Nous…" Hermione regarda Lavande et sentit un petit sourire espiègle s'épanouir à travers son visage. Elle se tourna et tira ses jambes en haut sur le lit, fit face à sa camarade de chambre et se prépara à avoir le premier 'Papotage de Filles' de sa vie.

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Harry ouvrit ses yeux et se trouva en train de regarder le dos d'un cou dans un extrême gros plan. Des cheveux blonds soyeux en désordre étaient étalés au hasard contre la peau pâle et le cou descendait en courbe dans une mince épaule musclée. La chair de cette épaule était endommagée par de brutes cicatrices violettes, le reste du corps était niché confortablement dans la creux du sien.

La chambre était éclairée et pendant un moment Harry fut certain qu'ils avaient tous les deux dormis trop longtemps, mais un coup d'œil à l'horloge de style ancien que Draco avait dans un coin montrait qu'il était juste après trois heures du matin. Ils s'étaient endormis avec le charme d'éclairage toujours en action. Il allait éteindre et retourner dormir, mais dans la lumière jaune Harry pouvait le voir.

Draco.

Draco endormi paisiblement et blotti dans le corps de Harry. Le bras de Harry était enroulé lourdement autour du corps de Draco et il était surpris que la lente montée et descente de la respiration de Draco ne l'avait pas gardé éveillé. En fait, en dépit des quelques courtes heures de sommeil il se sentait mieux reposé qu'il ne l'avait été en des années. Il fut perdu pour un moment dans la glorieuse intimité du corps enveloppé dans le sien. Dans le sommeil Draco était vulnérable et pourtant il était couché là avec confiance, son poing à moitié en boule sur l'oreiller, ses lèvres légèrement séparées, ses cils étendus sur sa joue. Même la sensation de ses pieds, dont un était en train de reposer entre les chevilles de Harry, semblait si incroyablement intime que Harry sentit une vague d'émotions ruer sur lui. Il fit courir sa main en haut du bras de Draco et caressa la masse ferme de l'épaule de Draco.

Dieux, c'était la chose la plus incroyable. Le corps de Draco était merveilleusement chaud et Harry ne s'était jamais senti si relaxé et confortable. Sous sa main il sentit l'épaule de Draco bouger et il s'émerveillait à la sensation des muscles changeant de place de façon fluide et des os pivotant dans leurs articulations. La texture de la peau de Draco sous sa main était douce et lisse et il sentait la colonne vertébrale se cambrer et onduler contre sa poitrine. Il sourit et tendit la main pour caresser les cheveux soyeux de Draco.

Draco roula sur son dos et s'étendit dormant pendant un moment. Harry redressa sa tête et regarda son amant dormir, saisissant le sourcil clair, le doux arc de son nez, la manière dont ses longs cils s'allongeaient contre sa joue et la bouche sensuelle dont les lèvres étaient légèrement séparées. Puis, comme s'il était conscient qu'il était observé, le front de Draco se plissa dans un petit froncement de sourcils et il cligna des yeux et les ouvrit..

Ils se dévisagèrent l'un l'autre, ne parlant pas pour ce qui pouvait avoir été des heures avant que Harry lui murmure, "salut."

"Bonjour," vint la réponse endormie. Draco s'étira un peu et étouffa un bâillement, "quelle heure il est ?"

"Tôt, juste après 3 heures."

Draco fronça alors les sourcils et roula vers Harry, jetant un bras autour de la taille de Harry et nichant son visage dans le creux du bras de Harry, "C'est trop tôt," dit-il en faisant la moue et sembla sur le point de se replonger dans un profond sommeil.

Harry baissa les yeux vers la masse de cheveux blonds et ne voulait rien de plus que de se pelotonner à nouveau dans le lit avec lui, "Je dois partir," dit-il à contrecœur.

Draco se tendit et leva sa tête, "Pourquoi ?"

"Je… Ron…" Harry ne savait pas vraiment ce qu'il voulait dire, quelque chose au sujet de Ron, mais il était en train de regarder le visage de Draco et les cheveux dérangés de sommeil et de se délecter de la chaleur du corps à côté de lui. Sans hésitation il repoussa Draco dans les oreillers et roula au-dessus de lui. "Tu veux bien ?" demanda-t-il, en se penchant et embrassant doucement Draco, faisant courir le bout de sa langue sur les douces lèvres. Il ne savait pas où il avait trouvé cette soudaine ruée d'audace, il n'aurait jamais osé faire ça hier. Mais, tant s'était passé depuis hier.

"Je veux bien quoi ? Que tu partes ou que tu m'embrasses ?"

"Je dois partir. Ca te dérange que je t'embrasse ?"

"Non, embrasser est bien." Draco guida doucement la tête de Harry de nouveau vers le bas pour un autre baiser, repoussant les dents avec sa langue et festoyant avidement sur la bouche de Harry.

Oh c'était la meilleure manière de se réveiller, Harry se sentait comme s'il était mort et était parti au paradis. Le corps de Draco au-dessous de lui était incroyable, une masse complexe de nerfs, de sang, de pensées, d'émotions, d'os et de muscles tous retenus captifs volontairement dans l'étreinte de Harry. Harry embrassa sa poitrine avec hésitation, goûtant la transpiration salée et la peau d'une blancheur laiteuse sur le mince torse musclé. Il courut sa langue sur la clavicule de Draco, descendit sur un pectoral ferme jusqu'à ce que, finalement, il effleure un téton de Draco avec le tranchant de ses dents.

Draco, à moitié gémissant et à moitié riant, s'étira sous la bouche de Harry. "C'est agréable," chuchota-t-il.

Harry sourit et ferma doucement ses dents sur le petit bouton rose.

"Oh putain," haleta Draco.

"Je te fais mal ?" demanda vivement Harry.

"Dieux non, n'arrêtes pas !"

Harry rit tout bas. Il suça le bouton, le mordit un peu plus fort et ensuite plus fort encore, testant Draco, le faisant gémir et se tordre et haleter son appréciation. Harry caressa et embrassa un chemin vers le bas sur les côtes de Draco vers la plaine plate de l'estomac de Draco, effleurant sa langue dans le creux de son nombril et causant par là des toiles de chair de poule à se propager sur l'étendue de la chair pâle. Il mania maladroitement le cordon du pantalon de pyjama de Draco - il doutait sérieusement que Draco avait même entendu parler d'élastique dans les bandes de ceinture - et baissa le pantalon de soie, laissant Draco nu dessous lui.

Harry s'assit en arrière pendant un moment, saisissant sa première vision de Draco Malfoy nu. Il avait vu des mecs nus auparavant. On ne va pas dans un pensionnat pendant 7 ans sans voir ses amis nus, ils partageaient les salles de bains après tout, mais il n'avait jamais vraiment regardé avant. Les longues jambes de Draco étaient harmonisées et pâles et saupoudrées de poils blonds légèrement plus foncés que ses cheveux. Harry pouvait voir les tentacules des cicatrices violettes s'enroulant autour du haut de sa cuisse droite et de son genou droit. Pendant un instant il se focalisa sur elles, dans son esprit et avec la clarté du cristal il pensait qu'il allait trouver qui avait fait ça, trouver qui l'avait blessé, et il allait les tuer. Puis il s'allongea et effleura de ses lèvres le pénis parfait de Draco.

Le pénis de Draco sentait similaire au sien et lorsque Harry courut ses doigts le long de la texture délicate du membre il en savoura la sensation. Il mit sa main en coupe autour comme si c'était quelque chose d'incroyablement fragile et embrassa la douce tête. C'était aussi doux que des pétales de roses et Harry frotta son pouce en travers, en pressant doucement et étalant du jus sur le bout. Il pouvait voir le sang se répandre sur le tissu juste en dessous de la tête, la colorant en rose sombre, plus foncé à son centre. Harry lécha le précum et entendit Draco aspirer vigoureusement de l'air à travers ses dents et ensuite un petit cri s'échappa de lui. C'était intime et brut et incroyable, comme s'il était en train de tenir le cœur de quelqu'un dans ses mains.

Draco se poussa lui-même en haut sur ses coudes et regarda comme les lèvres roses de Harry se séparaient, autant comme il avait fantasmé qu'elles feraient, et Harry prit soigneusement le pénis de Draco profondément dans sa gorge.

C'était maladroit au début. Le pénis de Draco remplissait sa bouche, poussant sa langue en arrière et allant trop loin au fond de sa gorge. Il eut presque un haut-le-cœur, mais il força le réflexe à diminuer, voulant que sa gorge se relâche et s'ouvre.

Draco ferma les yeux et laissa tomber sa tête en arrière. C'était trop bon et il savait qu'il n'allait pas durer longtemps. Il avait voulu jouir depuis hier soir et maintenant, avec la bouche de Harry enveloppée autour de lui, il était si près du bord qu'il était surpris qu'il n'y était pas encore. Il ne voulait pas que cette glorieuse sensation finisse. Les doigts de Harry étaient en train de chatouiller ses testicules, les poils duveteux à la jointure de ses cuisses, de caresser ses hanches. Draco laissait ces doigts aller n'importe où où ils voulaient aller.

"Oh Dieux, putain, Harry…" il gémit instamment, s'effondrant en arrière dans les oreillers et plongeant ses mains dans les cheveux noirs en bataille de Harry. Il allait jouir. Il pouvait le sentir. Il ne pouvait pas l'arrêter. il était en train de gémir et de crier "Je vais venir" encore et encore. Son corps était au point culminant.

Harry se concentrait sur le fait de bouger sa bouche sur le pénis de Draco, écoutant les cris de Draco et sachant que Draco était près du bord.

Je veux ça, il pensa, je veux qu'il jouisse, je veux être celui qui a provoqué ça, je le veux.

"Harry," était en train de crier Draco, "Harry, Harry, Har… ah… ah… ahhhhhhh"

Draco jouit, fort, toutes intentions de sortir de la bouche de Harry parties dès qu'il avait commencé à pousser dans l'orgasme.

Harry s'étrangla et força sa gorge à travailler et à avaler le sperme que Draco y avait déposé. Il toussa un peu et se demanda s'il aurait jamais l'habitude de ça. Il espérait. Il espérait qu'il aurait la possibilité de s'y habituer. Il releva son regard vers Draco qui était étendu dans les oreillers regardant fixement le plafond avec un sourire bienheureux jouant sur ses lèvres.

"C'était bien ?"

Draco éclata de rire à l'absurdité de la question. Comment cela pouvait ne pas avoir été bien ? "C'était incroyable."

Harry rampa vers le haut pour embrasser Draco, pour sentir les lèvres douces et chaudes de Draco contre les siennes.

"Je ne veux pas partir," chuchota Harry.

"Je ne veux pas que tu t'en ailles."

Ils s'embrassèrent l'un l'autre à nouveau, légèrement au début mais comme leurs langues se rencontraient et s'enroulaient l'une autour de l'autre cela devint plus urgent, ils pressaient fort leurs corps ensemble, leurs mains s'étreignant mutuellement dans des façons qui laisseraient de minuscules bleus sur la chair pâle.

"Tu as si bon goût," murmura Draco.

"Toi aussi," haleta Harry. Il ne voulait pas partir, il voulait se mettre en boule ici dans ce lit avec cet homme et dormir longtemps dans le matin, mais il devait s'en aller, il devait retourner à sa propre chambre. Autant qu'il voulait rester ici jusqu'à l'aube, il ne voulait pas essayer d'expliquer pourquoi il était en train de se glisser furtivement hors de la chambre à coucher de Draco Malfoy à tous sans exception. Draco comprenait cela. Ils connaissaient tous les deux la délicatesse de la situation. Draco s'assit et consciencieusement enfila un peignoir en soie sur son corps couvert de cicatrices.

Harry soupira, répugnant à laisser ça finir et ensuite balança ses jambes hors du lit, enfilant ses boxers, son jean, et ses robes.

"Tu reviens ce soir ?" La voix de Draco était calme, un peu incertaine et il agrippait sa robe autour de lui défensivement.

Harry aurait pu danser une gigue de joie. "Oui," dit-il. Il ne pouvait pas penser à quelque chose d'autre à dire, il voulait hurler "oui" sur les toits.

"Viens tard," Draco sourit, "et portes ta cape d'invisibilité, je veux que tu restes la nuit et je ne veux pas que la Belette le découvre et me jettes un sort pour t'avoir souillé."

Harry fit un large sourire et après un instant d'hésitation il donna à Draco un pas du tout rapide baiser d'au revoir, laissant leurs langues se rencontrer et se caresser, avant de prendre à contrecœur son congé.

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Il n'avait pas su qu'elle serait là.

Il l'avait cherché, avait fait ça son travail de la trouver, mais en fin de compte il savait qu'elle était trop bien protégée contre lui et il avait abandonné tout espoir de la retrouver. Cela ne lui était pas venu à l'esprit qu'elle serait encore à l'école, mais elle était ici.

Viktor Krum se repoussa un peu plus loin en arrière dans le coin en pierre de la salle de bains, sachant qu'il ne devait pas s'inquiéter, elle ne serait pas capable de le voir. Hermione Granger laissa tomber sa serviette et son sac sur le sol à côté du bassin, bailla et tourna les robinets.

La femme Chourave lui avait dit qu'elle était toujours là. Ne connaissant pas leur histoire, le Professeur avait loué les talents de Melle Granger en Botanique. Quelques questions plus tard et il savait où la trouver. Ils étaient encore là, tous les trois. Il était venu à la Salle Commune pour la trouver, ne sachant pas exactement ce qu'il allait lui dire mais peut-être espérant lui donner un avertissement à l'avance qu'il était là, afin qu'elle ne s'étouffe pas sur son petit déjeuner. Elle n'était pas là, c'était sombre et désert et donc il avait utilisé un de ses multiples talents et avait disparu des regards et attendu jusqu'à ce qu'elle s'éveille.

Il avait vu Harry sortir d'un couloir en semblant chiffonné de sommeil et satisfait et disparaître à travers une autre porte. Cela serait deux autres heures encore avant que quelqu'un d'autre trouble le silence. Il parvint même à avoir du sommeil. Puis une porte s'était ouverte, le réveillant, et elle apparut.

Il aurait dû faire savoir sa présence alors, ou ça ou il aurait dû partir. A la place il la suivit dans la salle de bain.

Krum était inaccoutumé au luxe de Poudlard. Durmstrang avait été plus rudimentaire et plus froid. Il avait trouvé que la salle de bain attachée à ses propres quartiers était extravagant, puis il voyait cette salle de bains et il ne pouvait pas comprendre ça. Gaspiller tant de luxe pour des étudiants semblait grotesque. Une baignoire de la taille d'une petite piscine n'était rien qu'un gaspillage d'eau. Bien sûr les élèves partageraient sans aucun doute un luxe qu'il pouvait ne jamais comprendre.

Comme si pour prouver un point au sujet des étudiants partageant, une autre fille entra dans la salle de bains et commença à bavarder de loin avec Hermione. Elles semblaient être de bonnes amies, toutes les deux riant à une plaisanterie entre elles. Il ne pouvait pas entendre ce qu'elles étaient en train de dire avec clarté, mais il ne voulait pas risquer d'aller plus près.

Un filet de sueur roula en bas de la colonne vertébrale de Krum. Il savait qu'il devait partir. Il n'avait pas encore enseigné à une classe et il était ici, se cachant dans la salle de bain des filles senior, l'espionnant. Il devait partir. Il devait la sortir de son esprit, de ses pensées, de sa vue, mais lorsqu'elle dénoua son peignoir et le suspendit sur un crochet, dévoilant son corps pâle glorieusement nu, il sut qu'il n'irait nulle part.

Il avait encore sa dernière lettre dans sa poche intérieure. "Je ne crois pas que nous devrions davantage nous écrire l'un l'autre." Elle n'avait pas idée comme ces mots l'avaient torturé. Elle avait retourné ses lettres ultérieures non ouvertes, qui la protégeait contre lui de telle façon à ce qu'il cherche jusqu'à la fin des temps sans jamais la trouver.

Mais il l'avait fait. Elle était ici maintenant. Il pouvait aller vers elle, il pouvait tendre la main et la toucher, pour lui prouver qu'il n'avait pas l'intention d'être repoussé de manière si légère.

Le visage souriant d'Albus Dumbledore, qui avait montré une bonté incommensurable en l'engageant, flasha à travers son esprit. Dumbledore croyait en l'honneur et il était parvenu à le trouver dans le plus improbable des endroits. Le menaçant Maître des Potions, pour sa part Krum savait tout de son passé, Karkaroff pouvait avoir été un lâche mais il était aussi une source utile d'informations. Tandis que Krum savait que se cacher dans la salle de bains des filles et espionnant la seule fille qui l'avait rejeté (et par conséquent la seule fille qu'il voulait) n'était guère honorable, il avait pleine intention de faire le travail qu'il était venu faire.

Dumbledore ne devait pas du tout s'inquiéter à cet égard, au moins Krum l'espérait. Il ne la toucherait pas, il s'était fait une promesse à lui-même. A Poudlard il lui était donné une chance qu'il n'aurait jamais reçu chez lui. La guerre avait décimé son pays et son ancienne école. Ils n'avaient plus d'équipe de Quidditch valant la peine d'être mentionnée et beaucoup de pays semblaient peu disposés à l'embaucher, n'importe comment il était bon et en dépit du fait qu'il n'avait rien à voir avec le Seigneur Sombre ou les Mangemorts durant la guerre. Il ne ferait rien pour compromettre son poste. Son boulot consistait à enseigner aux enfants à monter les balais et les complexités de divers sports Sorciers. Il arbitrerait également les matchs de Quidditch, quelque chose qui lui causait un serrement de cœur parce qu'il brûlait d'envie de jouer, mais qu'il avait aussi accepté comme une partie des répercussions de la guerre. Son chemin croiserait rarement celui de Melle Granger et il savait comment éviter les complications en l'évitant.

Excepté qu'il était déjà en train de compliquer les choses en l'espionnant elle, et son amie, dans le bain.

Son amie avait aussi enlevé sa robe maintenant et il suspendit toute pensée pendant un moment tandis qu'il appréciait le spectacle des deux femmes devant lui. Hermione était mince. Quand il l'avait rencontré au début elle était une enfant et il l'avait trouvé grande pour son âge ; il apparaissait qu'elle n'avait pas grandi d'un pouce. Son corps était quelconque, pâle et svelte avec des seins qui étaient un peu trop petits et des hanches qui n'étaient pas assez larges pour être vraiment féminines. Ses mamelons étaient petits et roses et les poils dans la poussée en v de ses cuisses étaient rares et hirsutes, et de la même couleur que ses cheveux.

En comparaison l'autre fille était plus grande et plus jolie, avec de longs cheveux sombres et légèrement bronzée, les membres souples. Elle avait des seins assez gros avec de larges mamelons bruns rosés que Krum savait qu'ils sentiraient comme du satin sur sa langue. Les poils sombres sur son pubis auraient été épais et abondants s'ils n'avaient pas été épilés à un cheveu de sa racine. Elle se tourna et son regard suivit la piste le long de la courbe de ses hanches et de la parfaite chair douce de ses fesses. Des deux, cette fille était la beauté et tandis que Krum pouvait imaginer qu'elle serait capable de fournir d'amples quantités de plaisir, elle ne possédait pas une chose qui était essentielle. Elle n'était tout simplement pas Hermione.

Pendant un instant fugace il réfléchit à ce qui pouvait être fait avec un sortilège Imperium juste séance tenante. Il repoussa cette idée, inutile d'aller à Azkaban juste parce qu'il était excité.

Il garderait ses distances, il garderait ses mains sur lui-même et lui donnerait son intimité.

Après que les jeunes filles aient pris un bain.

Il se figurait qu'il pouvait se permettre tout cela.

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Hermione quitta la salle de bains avec un sentiment étrange, presque comme si elle avait été surveillée. Elle avait entendu dire que Mimi Geignarde avait pris un vif intérêt pour les occupants de la salle de bains des garçons. Cela semblait seulement logique qu'elle décidait de jeter un coup d'œil aux filles à un moment, c'est pourquoi Hermione affirmait que c'était probablement Mimi qui l'avait ainsi troublée. Lavande avait été d'accord, mais étant plus exhibitionniste qu'Hermione, elle s'était étirée de tout son long et avait flotté joyeusement au centre du bassin, où lequel Hermione l'avait laissé.

Aussi résolument déplaisante qu'était l'idée de Mimi l'espionnant, Hermione n'allait pas se tracasser pour ça. Elle se figurait que le malheureux fantôme avait très peu de plaisirs et si elle y pensait sérieusement, elle ne verrait pas d'inconvénient à entrevoir quelques uns des garçons en train de prendre un bain. Du reste, Hermione avait d'autres choses à l'esprit en ce moment, comme le fait que Lavande avait promis de la coiffer et de la maquiller ce matin.

Elle était sur le point de traverser la Salle Commune pour aller vers sa chambre quand elle sentit sa présence. Il semblait que dans les derniers quelques jours son corps s'était involontairement accordé au sien et elle regarda autour d'elle juste comme le Professeur Snape sortait du couloir qui menait à la chambre de Draco.

Elle se figea, ils le firent tous les deux, paralysés pour un moment comme ils saisissaient et absorbaient chacun la présence de l'autre. Ils étaient raisonnablement proches l'un de l'autre, pas plus que quelques pieds de distance, la porte de la chambre à coucher d'Hermione étant juste à côté de l'entrée du couloir. Elle raisonnait que tout ce qu'elle avait besoin de faire était d'avancer de deux pas vers lui et elle pourrait tendre la main et le toucher. Laisser sa main reposer sur sa poitrine. Sentir son cœur battre. L'embrasser. L'entraîner dans sa chambre et bloquer la porte si fortement que Lavande ne rentrerait jamais. Le jeter sur le lit et attenter à sa pudeur. Elle se sentait elle-même devenir mouillée et collante entre ses cuisses.

Il était habillé dans son habituel noir impénétrable, mais pas dans ses robes d'école. il avait sur lui ce qui apparaissait être des vêtements Moldus et une fois qu'elle enregistra ça elle en mourut presque d'étonnement. Il portait des pantalons et des chaussures noires et un pull-over en laine noire qui avait l'air doux et tactile et qui était un peu trop grand pour lui. Dans sa main il tenait un long manteau noir. Se rappelant de sa conversation avec Lavande de la nuit précédente, elle fit attention à son odeur. Il sentait le propre et le parfum du Bois de Santal n'était pas dominant, en effet il semblait être plus une partie de sa peau que quelque chose qui y était appliqué. Ses cheveux étaient humides, comme s'il ne s'était pas douché longtemps avant. Elle engloba toutes ces choses, brûlant de le toucher, de sentir les cheveux mouillés autour de ses doigts, de tester la douceur de son pull en laine.

Comme ses yeux la détaillait minutieusement, elle maudit mentalement son obsession de Winnie l'Ourson. Elle était en train de porter son floconneux peignoir Porcinet et les pantoufles orange clair en forme de griffes de tigre que Ron lui avait acheté pour son anniversaire. Il les avait trouvé dans un magasin Moldu de Londres et les avait trouvé marrantes. Elle aussi, jusqu'à ce qu'elle se tienne debout avec elles devant le Professeur Snape. Distraitement elle enleva la serviette dans laquelle elle avait enveloppé ses cheveux, de sa tête, et le regretta immédiatement parce que les boucles mouillées tombèrent sur ses épaules dans un humide désordre frisé. Lavande avait insisté pour que Hermione les lave avec le propre shampooing de Lavande et les rince avant qu'elle puisse les coiffer.

Il avait pensé qu'il allait bien, choqué de la voir se tenir debout là, instantanément attiré par elle, mais bien. Il avait décidé que s'il se concentrait sur le ridicule peignoir floconneux et sur ce que seul Merlin savait les choses qu'elle avait aux pieds, il pouvait prétendre que peut-être ce n'était pas elle. Bien sûr, c'était manifestement évident qu'elle n'avait rien sous sa robe, elle se séparait juste assez pour qu'il puisse voir une petite trace d'une cuisse, d'un genou pâle et la légère courbe d'un mollet, mais s'il ne regardait pas là, s'il levait juste un peu son regard, loin de la chair dénudée, alors il irait juste bien. Puis elle avait enlevé la serviette de sa tête et toutes ses boucles humides avaient dégringolé, sentant le Chèvrefeuille et le lilas et frisant dans une manière qui faisait sa bouche s'assécher. Il n'allait vraiment pas bien, il devait sortir de là, les vêtements Moldus qu'il portait n'étaient pas aussi indulgents que les robes et il s'était déjà masturbé sur elle une fois ce matin (et hier soir, juste après qu'elle soit partie) et la voir en chair et en os (oh Dieux, sa chair) n'aidait pas vraiment sa cause.

Ils laissèrent tous les deux leurs yeux s'élancer autour de la pièce, essayant de détecter un signe de tout mouvement ou de vie. La plupart des gens étaient encore en train d'essayer de prendre quelques dernières minutes de sommeil, ceux qui s'étaient aventurés à ouvrir leurs portes avaient vu le Professeur Snape et les avaient refermées. Il était trop tôt pour être confronté avec le perfide Maître des Potions, la plupart aurait besoin d'au moins deux autres heures avant que ce soit une option. Lavande était sortie de la salle de bains, les avait vu tous les deux et s'était retourné et reparti directement à l'intérieur.

Ainsi ils étaient seuls, n'importe qui pouvait sortir, mais à ce moment ils étaient seuls.

Le cœur de Hermione commençait à battre dans sa poitrine si fort et si bruyamment qu'elle était certaine qu'il pouvait l'entendre et elle commença à chercher pour quelque chose à dire, quelque chose qui serait profond et parfait et qu'il le ferait la vouloir. "Je…" chercha-t-elle, "Bonjour Professeur," finit-elle tranquillement.

"Bonjour Hermione." Sa voix était dépourvue de sarcasme ou de moelleux, elle était douce, un peu âpre et il l'avait appelé par son prénom.

Ils retournèrent à se regarder mutuellement, chacun se focalisant sur les complexités du visage de l'autre. Il avait l'air un peu plus pâle que d'habitude et elle remarqua qu'il y avait de sombres cernes sous ses yeux noirs, comme s'il n'avait pas bien dormi depuis longtemps. Elle laissa son regard voyager en bas de l'arc prononcé de son nez à sa pâle bouche qui, quand elle était dénuée de mépris, semblait tendre bien qu'elle ne dirait jamais qu'elle était douce. Pour la première fois de sa vie elle ne regardait pas vers lui en voyant de la laideur. Son visage était un amalgame d'imperfections, des yeux qui étaient trop sombres, un nez qui était trop gros et des lèvres qui étaient trop fines. Son visage était émacié, son teint pâle et blafard, ses cheveux graisseux et à ce moment elle ne pouvait pas contempler une vue qui l'aurait enchanté davantage.

"Je pars pour Londres," dit-il gauchement, brisant la promesse qu'il s'était faite plus tôt qu'il ne lui parlerait pas de ses mouvements, elle n'avait pas besoin de savoir, elle était seulement une élève. "Je n'enseignerai pas aujourd'hui."

Le cœur d'Hermione se serra. Lavande et elle s'étaient seulement traînées hors du lit si tôt afin d'assurer qu'elle ait l'air parfaite pour lui aujourd'hui. A la place il la voyait dans son peignoir Porcinet et ses pantoufles en griffes de tigre. "Oh," fut tout ce qu'elle put dire et alors elle réfléchit à ça, sur pourquoi il partait. "C'est à cause de moi ?"

Il courba sa lèvre dans un sourire moqueur et arqua un sourcil, "Maintenant Melle Granger," dit-il doucement, "est-ce que vous pensez réellement que vous pouvez me faire fuir ?"

Pendant un moment elle cru qu'il était sérieux et ensuite elle réalisa qu'il faisait une blague, et une qui était plutôt autocritique. Le Professeur Snape était en train de plaisanter avec elle ! Elle rougit et sentit ses pieds bouger comme elle avançait d'un pas plus près de lui. "Quand serez-vous de retour ?"

"Dimanche." Il dut se combattre lui-même pour s'empêcher d'ajouter "venez avec moi," sachant que cela serait la pire chose qu'il pouvait sans doute dire. Il devait encore faire ça bien d'une manière ou d'une autre, jusqu'ici il était en train de faire une glorieuse pagaille pour rectifier la situation. C'était en train de devenir pire maintenant parce qu'il avait juste fait un pas vers elle et ils étaient dans la Salle Commune de sa tour et tout moment pouvait amener plus de 30 étudiants dehors pour témoigner de son comportement insensé. Ici était une excellente opportunité pour la répugner (parce que seul Merlin savait pourquoi ses regards n'étaient pas en train de le faire), et il pouvait à peine parler. Sa langue, d'ordinaire si habile en répliques blessantes ou en cruautés flagrantes, sentait tordue et plus morte que vive. Tout ce qu'il pouvait penser à dire était "venez avec moi," et en pareille circonstance il se tut simplement.

"Si longtemps ?" Elle entendit le son anxieux que sa voix avait pris. C'était seulement Mercredi, s'absenter jusqu'à Dimanche voulait dire qu'il serait parti pour presque une semaine. Elle voulait désespérément le supplier de la prendre avec lui. Elle pouvait aller à Londres, elle était en avance dans toutes ses leçons, ils pouvaient partir ensemble. Elle savait que c'était une pensée ridicule. Il ne dirait jamais oui à une telle requête, il pourrait même la mépriser pour avoir même suggéré cela. Il était son Professeur et elle était son élève et elle savait que c'était comment il voulait que ce soit. Mais ils étaient en train de se rapprocher l'un de l'autre, comme s'ils étaient tirés ensemble avec un treuil, pas de leur propre gré.

Elle hésita et mit une main tremblante contre son estomac. Sentant pour la première fois la masse ferme du corps dessous les vêtements. Contre sa volonté sa propre main s'éleva alors, caressa avec des doigts sensibles le doux molleton de son peignoir et sentit la dureté d'un mamelon en dessous du tissu. Il devait arrêter ça, il le devait - simplement il le ne voulait pas.

"J'ai des choses dont je dois m'occuper," il avait l'impression que sa bouche était pleine de billes et ses doigts s'égarèrent plus bas, sur la ceinture nouée autour de sa taille et après un instant d'hésitation, plongèrent dans l'ouverture dans la robe.

Qu'est-ce que au nom de tout ce qui était sacré et saint était-il en train de faire ? Il ne faisait pas ça. Ce n'était pas rationnel et il était surtout un être rationnel… La plupart du temps. Il n'était pas en train de tendre la main entre ses cuisses, juste il ne le faisait pas. Mais il faisait ça et il savait qu'il le faisait.

"Le Professeur Dumbledore prendra les Potions jusqu'à ce que je revienne," dit-il, espérant que le son de quelque chose de si banal ferait ressortir d'une manière ou d'une autre sa main de la chaleur entre ses jambes.

Sa respiration se saccada lorsque ses doigts caressèrent doucement les boucles humides à la jointure de ses cuisses, elle les sépara légèrement pour lui donner un accès plus facile et un long doigt effleura son clitoris et ensuite poussa doucement dans son corps.

"E… et v-vous serez de retour D… Diman-c-che ?" Oh Dieux comment il faisait ça ? Il était encore à l'intérieur d'elle, d'autres doigts doués massaient son clitoris et elle oscillait contre sa main.

"Si…" son propre souffle s'entrecoupa et il voulait l'attirer plus près et enfouir son visage dans ses cheveux mouillés, "si pas avant." Elle sentait si chaude et étroite à l'intérieur. Si elle faisait cet effet autour de son doigt il pouvait seulement imaginer ce qu'elle sentirait autour de son pénis. Il la déchirerait, il était trop gros. Il voulait désespérément le découvrir. Il savait qu'il devait arrêter ça, ils pouvaient être surpris, c'était juste une question de quelqu'un sortant de sa chambre à coucher, mais il ne pouvait pas arrêter parce qu'elle était si chaude et humide à l'intérieur et il la désirait tellement qu'il sentait qu'il mourait s'il ne l'avait pas.

Ils l'avaient fait, il pensa soudainement, ils avaient finalement trouvé un moyen pour me tuer.

"Je p-p--eux vous v-v-voir quand vous r-r-revenez ?" Elle commençait à atteindre son point culminant et elle voulait qu'il continue, cela ne prendrait pas longtemps, elle était presque là.

"Je…" il avala, "je…" Si elle déplaçait juste sa main plus bas, "oui, je…" haletait-il comme il sentait son corps se resserrer autour de ses doigts. Elle commençait à se tendre contre sa main, "Je crois que nous avons besoin de… discuter…" Il ferma les yeux, elle commença à geindre silencieusement, en mordant sa lèvre, essayant de ne pas faire de bruit, "de choses," finit-il.

Hermione jouit et ses hanches pistonnèrent en avant dans sa main, elle trébucha, tomba contre lui et il la tint contre son corps, oubliant pour un moment exactement où il était comme elle laissait échapper d'une voix rauque son orgasme. Elle ne pouvait pas parler, elle pouvait à peine penser. Elle pouvait entendre son cœur battre dans sa poitrine et elle réalisa qu'elle était pressée contre lui. "Emmenez-moi avec vous," chuchota-t-elle, luttant pour rester sur ses pieds.

A ce moment-là il était consentant à l'emmener n'importe où où elle voulait aller, à condition juste que quand ils y seraient il pourrait l'allonger et la baiser jusqu'à ce que aucun d'entre eux ne puisse marcher. "Je…"

Il fut empêché de répondre quand Draco sortit du couloir enveloppé dans un peignoir en soie, en baillant énormément et marchant droit dans le dos du Maître des Potions. Snape mit vivement Hermione sur ses pieds et enfonça sa main dans sa poche, puis la retira, rectifia son peignoir et la remis en place. Hermione était encore dans un état de béatitude et n'avait pas encore réalisée ce qui était en train de se passer.

Draco Malfoy n'était pas idiot. Alors qu'il aurait eu un dur moment à croire qu'il était possible que Hermione Granger et Severus Snape pouvaient peut-être être en train de faire quelque chose de même vaguement sexuel l'un avec l'autre, la chaleur et la tension descendant d'eux en vagues était presque palpable. Il y avait aussi le fait qu'il avait vu Hermione appuyée contre Snape et la main du Professeur dans sa robe. "Pardon," il bailla à nouveau, "j'ai interrompu quelque chose ?"

"Non, bien sûr que non." Severus revint brusquement très rapidement dans le Professeur Snape, "j'étais simplement en train de dire à Melle Granger que je n'enseignerai pas aujourd'hui et qu'elle devait poursuivre avec ses solutions planétaires pour le restant de la semaine. Je crois bien que vous devriez faire de même."

"D'accord, tout ce que tu dis Oncle Severus." Draco fit un large sourire.

Une ombre de rougeur se répandit sur la chair de Snape et il se tourna vers Hermione, "Pendant que je suis absent, le Directeur a demandé que vous aidez à assurer qu'au moins une des solutions de Mr Potter marche réellement, il est plutôt inquiet pour Potter de passer cette année."

Hermione était sidérée à juste combien vite il pouvait aller de l'homme qu'elle voulait jeter par terre et molester à son sarcastique Maître des Potions.

C'est parce qu'il est ton sarcastique Maître des Potions espèce d'idiote. "Oui Professeur," parvint-elle à dire, mais il avait déjà tourné les talons et était en train de se diriger hors de la porte. Ses jambes commencèrent à trembler et elle sentit un bras s'étendre autour de sa taille. Elle regarda Draco qui était en train de lui faire un large sourire.

"Pourquoi Melle Granger," dit-il en souriant et en l'aidant vers sa chambre, "Je crois qu'il t'apprécies."

"Je…" elle rougit comme ils titubaient dans sa chambre et elle s'affaissa sur le lit, "je…"

"Et je pense que nous avons compris qui est juste le donneur de suçon."

Elle secoua sa tête, "S'il te plaît, ne…"

"Je ne vais rien dire," il rit doucement, "je dirais bon travail, je ne sais pas comment tu as réussi ça."

Quelque chose fit tilt en place dans sa tête. "Oncle Severus ?"

"Il est mon Parrain, pas techniquement un oncle, je l'appelle juste comme ça quand je veux l'emmerder un peu." Draco rit tout bas, "ou lui faire savoir que je suis sur lui."

"Tu ne le diras pas ?"

"Bien sûr que non" il fronça les sourcils, "tu pourrais avoir besoin de prendre un bain pourtant, tu sens comme si tu venais juste de tirer un coup."

La bouche d'Hermione s'ouvrit en grand et Draco sortit de sa chambre, toujours en ricanant et en route pour une douche matinale.

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Ron Weasley était dans une déraisonnable mauvaise humeur. Sa soirée n'avait pas marché comme prévu, il s'était pleinement attendu à avoir une rose sur le Contrat et la capacité de faire étalage de sa réussite (bien que certainement pas de son amante) à son ami moins couronné de succès. Quand il avait laissé, Harry était assis seul dans la Salle Commune et projetait d'aller au lit de bonne heure, quand Ron était revenu aux environs de 2 heures du matin il y avait un des plus gros boutons de rose que Ron avait jamais vu sur le rosier de Harry. Ron avait un bouton de rose sur le sien mais il était plutôt petit et il paraissait un peu brun et mort.

Comme si cela ne suffisait pas, quand il s'était réveillé à 7 heures du matin, Harry était endormi dans son propre lit avec l'air satisfait et il y avait un autre énorme bouton de rose sur l'arbuste. Pour rendre les choses pires, il y avait un autre bouton sur le rosier d'Hermione également. Celui d'Harry semblait avoir des roses rouges, celui d'Hermione, roses et Ron ? Eh bien, de ce qu'il pouvait voir elles auraient été jaunes, quand elles n'étaient pas une sorte de marron et mortes.

Harry était aussi en train de garder les lèvres très serrées sur l'identité de la mystérieuse femme et sur ce que exactement avait eu lieu pour gagner les boutons. Il comprit toutefois que Harry avait reçu une pipe et que cela avait été assez vachement époustouflant et Ron sentait une lame de jalousie si forte qu'il cracha presque.

Aussi maintenant il était collé au petit déjeuner avec Harry qui n'était pas tout à fait là et il regardait furieusement la table vers Hermione qui était assise avec Lavande sur un côté et Draco putain de Malfoy sur l'autre. Hermione ne semblait pas très à l'aise et cela avait probablement quelque chose à voir avec le fait que Viktor Krum était assis à la Table des Professeurs et qu'il avait été introduit par Dumbledore comme le nouveau Maître des Sports.

Ron examina froidement Krum et ricana, "Eh bien on dirait le set d'Hermione," il dit à Harry, "Krum est de retour, je dirais que c'est juste une question de temps avant qu'elle n'obtienne sa rose."

Harry regarda Krum et fronça les sourcils comme s'il venait seulement de réaliser qu'il était là.

"Est-ce que Hermione n'avait pas laissé tomber Viktor Krum ?" demanda Harry, revenant à lui momentanément. "Il envoyait toutes ces lettres vraiment grossières, il n'y en avait pas une qui avait un maléfice ? Pourquoi ferait-elle quelque chose avec lui ?"

"Eh bien il arrive à être mieux que Malfoy," Ron mordit dans son pain grillé et toisa Draco. "Je ne peux pas croire qu'elle a laissé ce connard la toucher."

Harry rougit et sentit une vague de protectionnisme balayer son corps. Il regarda Draco qui lui décocha un sourire qui le fit manquer de fondre. "Je ne crois pas qu'elle ait fait quelque chose avec Draco," dit-il.

"Oh allez !" Ron s'étouffa presque. "Tu les as vu !"

"Oui, mais peut-être qu'il y avait une bonne explication pour ça."

"Laquelle ? Comme celle où ils étaient en train de parler des Métamorphoses et qu'elle l'a embrassé sur la joue pour aucune raison apparente ?"

"Sûrement, pourquoi pas ?"

"Explication mon cul !" Il jeta ce qui était resté de son pain grillé sur son assiette, "elle devrait avoir ses lèvres coupées pour avoir touché les siennes avec elles. Dieux, tout ce que cette bouche touche doit être contaminé."

Harry remua mal à l'aise et se demanda juste ce qui arriverait à son pénis si Ron découvrait exactement où la bouche de Draco Malfoy avait été. "Dieux Ron, il n'est pas si mauvais."

Ron resta bouche bée à Harry comme s'il avait soudainement développé une folle hystérie. "Pas si mauvais ?" Il regarda autour pour du soutien, "PAS SI MAUVAIS ?" Maintenant la moitié de la Grande Salle était en train de le dévisager. "Tu plaisantes ? Puis-je te rappeler que son Père a essayé de te tuer en combien d'occasions ? Cinquante n'est-ce pas ?"

"Environ quatre en réalité," Harry commença à sourire.

"Et combien de fois la petite 'fouine' blonde a essayé de te jeter un sort ?"

"Ca se chiffrerait dans les mille," il souriait franchement maintenant, à l'autre bout de la table Draco était en train de manger quelque chose qui pouvait avoir été du yaourt et était comiquement en train de sucer la cuillère et de regarder fixement Harry.

"Et qui serait devenu un Mangemort si la Guerre avait continué ?"

"Eh bien nous ne savons pas ça."

"Ouais, il ne s'est même pas battu, il s'est caché chez lui comme un putain de lâche. S'il avait combattu nous aurions pu tous avoir de la chance et tu aurais pu tuer ce foutu merdeux."

Harry tressaillit sur son siège et il dût refouler la ruée d'angoisse qui coulait à travers lui. Cela n'avait plus d'importance maintenant, cela n'était jamais arrivé. Draco n'était pas devenu un Mangemort et il n'avait pas combattu durant la guerre et il était là, assis à l'autre bout de la table et il était sain et sauf. C'était tout ce dont Harry se préoccupait. Draco fit un clin d'œil et Harry se mit à rire.

"Alors maintenant c'est amusant ?"

"Non Ron, c'est juste…" Il soupira et roula ses yeux, il ne voulait pas vraiment se disputer maintenant, pas quand il se sentait si bien. "Tu as raison, point pris."

Ron fronça les sourcils, "D'accord, bien." Il ramassa son pain grillé et commença à manger.

Harry soupira. Autant pour dire à Ron au sujet de Draco, parce que si tout marchait, il aurait besoin d'une cuve de drogue tranquillisante pour cette petite conversation. Il baissa les yeux à nouveau sur la table mais Draco était en train de parler à Hermione, en grimaçant d'un sourire plutôt diabolique et semblait comestible. Hermione avait l'air encore mal à l'aise, mais elle paraissait apprécier la compagnie.

La culpabilité qu'il avait été en train d'ignorer avec son euphorie matinale refaisait finalement surface. Il allait devoir faire quelque chose pour réparer ce qu'il avait fait. Cela allait devoir être quelque chose d'assez important. Vraiment, vraiment important. Il n'avait pas idée quoi. Si quelqu'un à qui il faisait confiance le frappait (eh bien, le frappait et le cognait dans une cheminée en fait) il aurait un assez dur moment à lui pardonner.

Hermione était différente de lui pourtant et il le savait. Elle pardonnait aux gens, souvent aux personnes qui ne méritaient pas d'être pardonnées. Il devait juste être honnête avec elle. Et en cela se trouvait le problème. Il regarda Ron qui avait tourné le dos et était en train de parler à Padma sur son autre côté. Comment il leur dirait quelque chose comme ça ? C'était une chose de vouloir être franc et honnête avec eux, c'était tout à fait une autre chose de dire 'Ron, Hermione, je suis gay et je suis amoureux de Draco Malfoy et il m'a donné vraiment une super fellation hier soir" - ou quelque chose d'approchant.

Il se mit à sourire et à se redissoudre à nouveau dans son propre monde euphorique. Oui, il devrait dire que Draco Malfoy faisait des fellations vraiment, vraiment géniales.

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Le fait que Krum était non seulement à l'école, mais aussi à y enseigner, contrariait Hermione sans fin. Elle avait travaillé dur sur la création et le maintien de barrières pour garder l'endroit où elle se trouve caché de lui et maintenant il était juste arrivé et elle était là. Elle était en train de se donner des coups de pied à elle-même pour ne pas avoir parlé à Dumbledore du maléfice que ce bâtard lui avait envoyé par la poste. Néanmoins, raisonna-t-elle, si Dumbledore l'avait engagé alors il ne devait représenter aucun danger pour elle. Dumbledore n'engagerait sûrement pas un maniaque.

Et pour le Professeur Quirrel ? Ou Gilderoy Lockhart ?

Tout le monde avait ses mauvais jours. Elle dévisageait Krum nerveusement.

Dumbledore croit aux secondes chances, alors pourquoi pas toi ?

C'était un bon point et elle savait qu'elle devait le suivre. Pourtant, elle ne se décidait pas à faire tellement de contact visuel avec Krum à moins qu'il vienne effectivement et commence à lui parler, et jusqu'ici il l'avait nettement ignoré. Elle porta son regard vers le bas de la table vers Harry qui lui donna un sourire hésitant, elle détourna les yeux, elle était encore en colère contre lui. Elle avait réussi à éviter d'avoir un bleu là où il l'avait frappé, mais cela faisait toujours mal en dépit de la potion tueuse de douleur qu'elle avait faite. C'était typique de sa chance qu'elle ait une dispute avec Harry juste quand Krum arrive.

Elle regarda mélancoliquement la place vide de Snape et se demanda où il était exactement et si elle lui manquerait. Draco l'avait mis au courant sur pour quelle raison il allait à Londres mais cela faisait peu pour réprimer le besoin en elle.

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Un voyage à Londres au milieu de l'année scolaire ne faisait pas partie des projets de Severus Snape. Surtout pas maintenant quand il avait tant de choses qu'il devait mettre en ordre dans sa propre vie. Il avait encore des difficultés à croire la situation dans laquelle il était. Il n'avait jamais fait l'expérience d'une femme qui le voulait réellement, une femme le laissant la toucher, voulant qu'il la touche ! Après avoir quitté Hermione son intention était de partir directement pour Londres, mais il était retourné à sa chambre, s'était branlé, avait pris une autre douche et souhaité aux Dieux qu'il l'emmène avec lui.

C'était sans doute une bonne chose qu'il parte. Il avait besoin d'être loin d'elle. Le fait que cette expérience était si nouvelle et si récente était sûrement la raison pour laquelle il ne pouvait pas se contrôler. L'attirance était incompréhensible pour lui, oui il avait été conscient d'elle mais pas dans une telle manière qui le fasse devenir déraisonnable. Certainement pas dans une telle mesure qui le ferait abandonner toute raison et attenter à sa pudeur au milieu de la salle commune juste avant qu'elle ne soit remplie d'étudiants. Sa conduite de ce matin était complètement irrationnelle. Il devait l'oublier et il n'y avait pas de meilleur endroit pour faire ça que dans un endroit qu'il méprisait véritablement.

Il détestait Londres, il haïssait la ville entière avec ses étroites rues serrées et la foule de Moldus qui grouillaient dans même la plus étroite des allées à toute heure de la journée et de la nuit. En dépit de la complète irrationalité de cela, Snape détestait les Moldus. Il avait débattu de ça dans sa tête maintes et maintes fois et avait décidé que ce n'était pas qu'il les discriminait, il trouvait simplement leur existence futile. Comme si pour prouver son point il franchit un angle et fit face à un immense kiosque de journaux WH Smith, de grandes affiches de magazines qui aveuglaient de ses ouvertures, du numéro qui proclamait les "Stars sans leur maquillage" et mettait en vedette sur la couverture une collection de Moldus ayant l'air boutonneux. Il n'avait aucune idée de qui était Mélanie Griffith ou pourquoi elle était si importante que les Moldus paieraient bien d'argent pour la voir sans son maquillage mais manifestement ils le faisaient, il fit un sourire de mépris en dégoût et continua à marcher. Si ce n'était pas pour Draco il ne serait jamais venu.

Il y avait très peu de personnes dans le monde pour qui Snape sentait la compulsion de faire quelque chose, et encore moins à qui il ne pouvait pas refuser. Draco Malfoy rentrait dans la catégorie 'ne pouvait pas refuser', avec Minerva, Dumbledore et Lucius. Une voix enquiquineuse à l'arrière de sa tête ajoutait Hermione à la liste et il devait concéder qu'elle avait probablement fait ça, bien qu'il ne l'admettrait jamais franchement et il ne le lui dirait jamais. Diabolique dévergondée avec ses lèvres douces et ses sauvages boucles indomptables qui frisottaient quand elles étaient humides.

Il avait été fait le Parrain de Draco des années avant quand Lucius était plus que juste la brute sanguinaire de Voldemort. Eh bien, Lucius avait toujours été la brute sanguinaire de Voldemort, mais il avait été différent autrefois. Snape avait de bons souvenirs de lui. Lorsqu'il était enfant, le jeune Severus avait idolâtré son voisin, six ans plus âgé et incroyablement beau. Snape avait senti que c'était la tragédie de sa vie de n'avoir pas tourné pareil. Il avait observé les habitudes de Lucius avec une ferveur presque religieuse, admirant même son habitude plutôt agaçante de tout arrêter afin de noter quelques ridicules pensées qu'il avait (ou une citation qu'il avait entendu ou une maudite chose d'une partie d'un développement) dans le carnet qu'il transportait partout avec lui. Bien sûr, Lord Voldemort n'avait pas partagé l'admiration de Snape et avait soumis Lucius à 15 minutes pleines de sort Doloris pour ne pas écouter durant une réunion et de cette façon mit fin à cette habitude. C'était Lucius qui l'avait emmené pour rencontrer le Seigneur Sombre en premier lieu - alors peut-être qu'il ne devait pas le remercier pour cette tournure des événements.

La dernière fois que Severus avait parlé à Lucius était après que la bataille fut gagnée. Voldemort s'était réfugié dans une tour croulante et fut tué là ; Lucius y était entré et fut pris. Severus l'avait transporté hors des débris de la tour, sachant que cela serait inévitable qu'il reçoive le baiser mais espérant que peut-être que son destin serait différent. Il ne voulait pas le laisser mourir là. Lucius, faible des sorts de stupéfixion, l'avait regardé et avait réalisé qu'il était un traître et avait ri. C'était si typique de Lucius, le vieux Lucius, riant de sa propre stupidité. Puis il avait regardé sérieusement Snape et avait murmuré, "veilles sur Draco veux-tu" avant de s'évanouir. Ce fut les derniers mots que Severus entendit de lui.

Il poussa rapidement son esprit à la tâche à venir. Il avait informé Draco qu'il irait à Londres pour chercher Narcissa, et donc un peu après 10 heures dans la matinée il se trouva lui-même s'enfonçant dans Soho, rejoignant les choses refoulées de l'humanité Moldue qui peuplait les rues sales de Londres, se frayant un chemin devant des étalages de marché et de sex-shops, à la recherche de la façade grise du Musée des Antiquités et des Arts Magiques.

Snape n'avait jamais compris pourquoi ce n'était pas situé dans un secteur Sorcier. Avoir le plus important Musée Sorcier du monde localisé au cœur du quartier des bordels Moldu, coincé entre une boutique de lingerie et une librairie adulte, était un travestissement. Mais encore, quand le musée a été construit, c'était la franche campagne.

Il n'avait pas été au Musée depuis qu'il était enfant. Cela avait été un de ces étranges jours quand son Père était dans une humeur particulièrement cruelle et sa Mère avait senti le rare besoin de l'abriter de ça. Elle avait acheté des billets pour le musée, les billets étaient des Portoloins et ils les avaient transportés à la rue dehors. Il pleuvait ce jour-là et elle avait senti le besoin de les ressortir, regardant l'entrée principale et soupirant un peu quelques instants avant de dire dans une voix aiguë qui voulait dire qu'elle était en train d'essayer d'être enjouée et compréhensive pour lui ; "Allez Severus, tu aimeras ça, cet endroit est plein de toutes sortes de choses intéressantes."

Enfant renfrogné qu'il était, il avait levé les yeux vers elle et avait essayé de sourire à travers les cheveux trempé de pluie. Il avait détesté chaque centimètre carré de ce Musée.

C'était maintenant quelque 34 années plus tard et il pouvait encore sentir le froid piquant de la pluie sur son visage. Il fléchit les doigts de sa main droite, comme s'ils avaient été tenu si serrés qu'ils faisaient mal, et tourna le coin sur la Rue Bouchier. Le Musée apparut soudain devant lui, deux Aurors ayant l'air d'avoir froid et misérables étaient postés à la porte - ironiques gardiens pour les Mangemorts. Il souhaita pendant un moment être vêtu d'un ensemble convenable de robes, plutôt que ces pantalons, pull-over et long manteau noir Moldus, mais cela aurait été stupide de traîner dans Londres dans les pleins emblèmes sorciers. Il préférerait boire sa propre urine que d'avoir un regard Moldu sur lui comme s'il était fou.

Il grimpa les marches, fit un signe de tête aux Aurors qui l'observaient d'un air méfiant, et entra dans le Musée. La première sensation qui le frappa fut l'odeur ; cette même odeur de renfermé qu'il se rappelait de son enfance. Elle infiltrait chaque espace et devait avoir été enraciné dans la pierre même des murs. Il y avait une quantité de Sorcières fourmillant à l'entrée, toutes habillées de vêtements Moldus avec des doses diverses de réussite, et chacune tenant la main d'un petit enfant qui aurait tout fait pour être à un million de miles loin de cet endroit.

Une paire de Sorcières le regardaient, se rappelant de lui de l'école et frissonnaient clairement. Il réprima un sourire moqueur, il aimait qu'on se rappelle de lui. Ce fut ensuite son tour de trembler lorsqu'elles se tournèrent et qu'il vit une grande pancarte annonçant que l'Exposition de Magie Noire qui devait arriver ouvrira dans une semaine. Il frissonna à l'intention du Ministère de mettre des gens en exhibition comme si c'était le Moyen-Age. Snape n'avait pas de doute que cela serait un énorme succès. Il marcha vivement vers un bureau avec un écriteau d'information surchargé et regarda l'Elfe de Maison ayant l'air nerveux qui se tenait sur un tabouret attendant d'être utile.

"Je suis ici pour voir le Conservateur concernant la récupération de la dépouille de Mme Narcissa Malfoy," murmura-t-il doucement. Ce n'était pas besoin de faire savoir à tout le monde ce qu'il faisait ici.

"Est-ce que Monsieur a des lettres de recommandations ?" demanda l'Elfe de Maison avec plus d'arrogance que Snape pensait qu'un Elfe de Maison pouvait posséder. Il n'avait pas l'habitude de s'adresser à la plupart des gens avec politesse, il gèlera en enfer avant qu'il ne se prosterne devant un Elfe de Maison !

"J'ai des lettres à montrer au Conservateur, maintenant cherchez le pour moi avant que je vous donne un chapeau."

L'Elfe de Maison tremblota, inclina sa tête de terreur et disparut. Il revint moins d'une minute plus tard, toujours tremblant et toujours courbé et pria que Snape le suive dans le Musée.


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