Chapitre 17 – Les signes d'un Vrai Maraudeur.

Vers la fin du mois de septembre, les quatre amis s'étaient vraiment bien habitués à leur vie d'Anglo-Saxon. Gallatea s'en sortait exceptionnellement bien avec ses leçons d'anglais. Elle pouvait déjà comprendre et dire quelques phrases de base. La structure grammaticale était plutôt similaire à celle de leur langage, alors elle ne trouvait pas cela très compliqué. Dans peu de temps, elle serait capable de parler sans trop de difficultés. Son but était de pouvoir en apprendre suffisamment afin de pouvoir parler à ses amis dans leur propre langue. Elle savait qu'ils commençaient à avoir le mal du pays, c'est pour cela qu'elle voulait aussi leur apprendre un peu de sa culture. Elle était même en train de rédiger un dictionnaire Anglo-Saxon-Anglais en même temps que la progression de ses leçons.

Les transformations Animagus progressaient à vue d'œil pour tout le groupe. Ron, Hermione, Ginny, Ardwick, Gallatea et Christabel avaient passé les derniers week-ends à rechercher leur forme animale. C'était la première étape à faire avant d'essayer de se transformer. Comme Lady Poufsouffle le leur avait dit, ils ne pouvaient pas devenir un animal s'ils ne comprenaient pas l'animal en question. Harry passait son temps, pendant que les autres effectuaient ces recherches, à faire un peu de lecture sur la Magie Noire. Une fois que la première leçon fut terminée et que Harry bénéficia d'une meilleure compréhension du sujet, il le trouva assez fascinant. Il décida que ça ne ferait aucun mal d'acquérir de bonnes bases dans la Magie Noire avant qu'il rentre chez lui. De ce qu'il se souvenait, c'était l'intention que l'on avait en utilisant les pouvoirs qui comptaient. Il ne se sentait donc pas si coupable que cela en l'étudiant. 'Après tout,' pensa-t-il, 'on ne peut pas combattre la Magie Noire avec la Magie Blanche et espérer gagner. La Magie Noire est plus puissante, et c'est là que Dumbledore se trompe lourdement. Il refuse d'utiliser les sortilèges de Magie Noire et il est prisonnier de cette routine. Je vais changer tout cela lorsque je rentrerai chez moi.'

Certains sorts de son livre en Fourchelangue étaient décidément noirs, mais il essaya chacun d'eux séparément. Simbi et Nirah n'y prêtaient aucune attention. Ils pensaient seulement que cela rendait la vie plus intéressante. En même temps qu'il lisait des livres sur les sortilèges noirs, Harry commença à écrire son premier livre. Il savait qu'Hermione voulait qu'il écrive un livre sur les rares potions qu'il connaissait.

Il avait l'intention d'écrire au moins cinq livres. Un sur les potions noires, un sur ses antidotes, un sur les potions blanches, un sur ses antidotes, et finalement un sur l'ancienne Magie Noire. C'était sur ce dernier qu'il travaillait en ce moment. Il avait déjà terminé trois chapitres. Il planifiait d'écrire deux livres par an, ainsi il aurait fini avant de revenir à son époque.

Harry n'étudiait pas seulement la Magie Noire. Toutes les autres classes se passaient également bien pour eux. Harry s'était trouvé un talent particulier pour les Duels. Lorsqu'il eut franchi son premier obstacle qu'était la peur, sa redoutable détermination et son agilité d'attrapeur le rendirent très talentueux. Ses lectures supplémentaires ne lui faisaient aucun tort non plus. Et comme Lolide s'y attendait, il termina son entraînement d'invisibilité assez vite. Avec toute la pratique complémentaire qu'il avait eue, il put le maîtriser en trois semaines. Les autres n'avaient pas encore terminé, cependant ils progressaient bien. Cette semaine, Harry devait avoir sa deuxième leçon dans l'infirmerie avec l'elfe. Chaque semaine il passait sa première heure à apprendre le langage elfique. La seconde était consacrée aux us et coutumes elfiques. Le reste du temps était voué à la magie de guérison et de combat que le peuple de Lolide utilisait. Elle lui avait promis que dès qu'il connaîtrait les traditions et le langage elfique, elle l'emmènerait faire une visite à sa famille dans l'une des villes elfiques, un voyage qu'il attendait avec impatience. Il décida que ce serait une bonne idée d'emprunter l'appareil photo de Ginny lorsqu'il s'y rendrait. Il savait que les images seraient très utiles une fois qu'il rentrerait chez lui, dans son époque. Il pensa qu'il devrait aussi écrire un livre à propos des elfes lorsqu'il aurait terminé les autres. Ginny, quant à elle, avançait assez bien avec ses livres. Elle passait beaucoup de temps avec Christabel, Ardwick et Gallatea à faire des recherches à propos de leur temps. Elle avait déjà écrit plus de 20.000 mots, mais avait dû recommencer l'un de ses chapitres lorsque Pattenrond lui déchiqueta la première page. Le chat était plus dérangeant qu'autre chose. Ginny avait aussi pris un grand nombre de photos avec son appareil. Elle avait commencé un album, suffisamment grand pour compter les photos de toutes les époques qu'ils visiteraient. Ainsi, lorsqu'elle serait chez elle, elle aurait quelque chose pour se rappeler ses nouveaux amis. Elle savait aussi que sa famille voulait la voir grandir, même si ce n'était qu'en photographies. Ginny passait la plupart de son temps, quand elle n'était pas en train d'écrire, à s'entraîner au tir à l'arc. Des quatre, elle y était la meilleure. Chacun d'eux s'était découvert un talent particulier. Ceux de Harry étaient le duel et la Magie Noire. Ceux de Ginny étaient le tir à l'arc et la photographie, tout aussi bien qu'elle était une véritable prophète. Elle avait eu quelques visions récemment, mais rien d'identique à la vision de la première leçon lors du cours de Divination.

Ron s'était également bien adapté. Il était incroyablement habile au combat à l'épée, une chose dont il était très fier. Il possédait finalement un talent qu'il pouvait appeler le sien. Il était également bon pour l'exécution de plans sournois, comme aller fureter dans les cuisines durant la nuit. Il attribuait ça à toutes les parties d'échecs qu'il avait gagnées.

Depuis le mois dernier, il était très bon ami avec Ardwick. Il trouvait qu'ils avaient beaucoup de points communs. Ardwick avait quatre frères et deux sœurs plus âgés que lui. Il était le plus jeune de la famille et souvent, il les jalousait pour être le centre d'attention. Ron pouvait argumenter sur le sujet, étant le plus jeune de six frères. Le rouquin pouvait difficilement contester cependant, étant au moins plus vieux que Ginny. Ron détestait être dans l'ombre de ses frères, mais le retour dans le passé faisait ressortir son bon côté. Il n'avait aucun membre de sa famille ici, excepté Ginny, il était donc le plus vieux. Il pouvait montrer ses talents sans que sa famille ne raconte comment l'un de ses frères l'avait fait avant lui. C'était un changement radical pour lui. C'était la même chose pour son amitié avec Harry. Harry avait toujours été le Survivant et Ron son comparse. Cette fois, Harry n'était pas connu. Ainsi, Ron était perçu pour lui-même et non comme le meilleur ami de Harry Potter. Si ce n'était le fait que sa famille lui manquait, il ne rentrerait jamais chez lui. Mais au moins, il avait Ginny. Hermione avait été plutôt triste, n'ayant aucune famille présente. Harry, pour une évidente raison, n'était pas aussi ennuyé. Cependant, ce n'était pas le cas pour Hermione ses parents lui manquaient.

Hermione passa le dernier mois à faire ce qu'elle accomplissait le mieux : se plonger dans les livres. Elle ne pouvait pas en avoir assez de l'apprentissage des anciens sorts et cela lui changeait les idées à propos de sa famille. Elle était encore la même mordue de lecture qu'elle avait toujours été. Le premier livre qu'elle écrivait parlait des anciens charmes. Comme les deux autres, elle progressait aussi bien. Les fondateurs ne leur donnaient aucun devoir, comme ils en connaissaient déjà une grande partie. Ils avaient juste besoin des leçons pour la pratique. Ils pouvaient passer tout le temps qu'ils voulaient à s'entraîner et à écrire leurs livres. Hermione avait un penchant pour les arts martiaux. Elle était la meilleure parmi eux dans ce domaine particulier du combat. Chacun avait acquit sa spécialité durant les leçons où ils apprenaient à développer leurs compétences. Avec suffisamment d'entraînement, et s'ils travaillaient en équipe, ils pourraient en fin de compte devenir imbattables.

*~*~*~*

« Lalith. »

« Non! Lalaith. »

« Lalailith. »

« Non, non et non! Lalaith! »

« Lalaith? »

« C'est déjà mieux Harry. Maintenant, répète. Lalaith. »

« Lalaith. »

« Bien. Maintenant, dis-moi ce que cela signifie. »

« Rire ? »

« Oui, très bien. A présent, dit leuca. »

« Leuca »

« Oui, c'est bien. Qu'est ce que cela signifie ? »

« Euh…serpent? »

« Très bien. Tu vois? Ce n'est pas dur?"

« Non Lolide, tant que je continue de m'exercer. »

Harry avait eu quelques problèmes initiaux avec le langage elfique. Il pouvait comprendre les mots et il apprenait même l'alphabet, de sorte qu'il puisse l'écrire ou le lire. Son problème principal était la prononciation. Le parler elfique était très fluide et cadencé. Cela convenait plus pour une personne dont la langue maternelle était le français ou le latin. Le dur anglais et anglo-saxon qu'Harry utilisait pour parler étaient totalement discordants face à la langue maternelle de Lolide. La femme lui avait même dit qu'il se débrouillait bien. S'il laissait son esprit de côté, Harry serait un très bon travailleur. Il était intelligent, suffisamment pour que le Choixpeau l'envoie à Serdaigle plutôt qu'à Serpentard. Il n'apprenait cependant quelque chose que lorsqu'il était intéressé par le sujet. Pour cela, le fait de partager ses connaissances lui fut très utile. Depuis qu'il avait appris plus dans les différentes branches de la magie, il avait attrapé le virus de l'étude. Il avait un besoin constant d'en savoir toujours plus. Il devenait aussi assidu qu'Hermione, spécialement lorsque le sujet à étudier était la Magie Noire.

Quelques minutes plus tard, il fut sorti de ses pensées par Lolide qui se racla sa gorge. Revenant dans le monde réel, il regarda d'un air penaud l'elfe qui avait l'air amusé.

« Es-tu toujours comme ça Harry, ou je suis tombés sur un mauvais jour ? »

« Euh… je suis habituellement comme ça… »

« Alors tu dois faire attention à toi à l'avenir mon garçon. Si tu as aussi peu d'attention lorsque tu es dans un combat, tu seras tué, tu ne crois-tu pas ? »

« C'est vrai. Mais cela ne s'est pas encore passé… »

« Manifestement »

« Alors ça ne peut pas être si mauvais… »

« Mais tu l'es, petit, tu l'es. Maintenant, parlons de la culture elfique. Qu'est-ce qu'un noldo ? »

« Un Haut Elfe. »

« Très bien. Qu'est-ce qu'un Ornemalin ? »

« Une sorte d'arbre. »

« Et un Silima ? »

*~*~*~*

C'est le trente septembre qu'une idée traversa l'esprit d'Harry. Il était assis à la bibliothèque avec ses six amis. Les filles étaient prises par les études et les devoirs, tandis que les garçons jouaient aux échecs. Ron avait finalement trouvé son égal dans ce jeu en Ardwick et c'était un changement radical. Harry pensa au début du mois, lorsqu'il avait décidé d'avoir un peu de plaisir pendant qu'ils se trouveraient à cette époque. Après tout, ils ne savaient pas où ils iraient la prochaine fois. Ils pourraient se trouver quelque part en plein milieu d'une guerre ou quelque chose dans le genre. Il y pensa lui-même et décida finalement de faire quelque chose d'intéressant.

« Ard, Ron, lorsque vous aurez fini, j'aurais une chose à vous proposer… »

« Yep Harry, » murmura le rouquin alors qu'il se concentrait pour prendre la reine d'Ardwick.

Cinq minutes plus tard, il eut l'attention des deux garçons. Ils s'étaient déplacés vers un coin éloigné de la bibliothèque, loin des oreilles indiscrètes des filles. D'une certaine manière, Harry ne pensait pas qu'elles approuveraient son idée.

« Ron, tu te rappelles ce que j'ai eu pour mon anniversaire? »

« Cette foutue amulette ? »

« Non ! Enfin, oui…je veux dire à part cette chose. »

« Quelques livres et une grande boite de la part des jumeaux. »

« Oui, c'était le Kit des Farces et Attrapes pour Sorciers Facétieux. C'est un prototype de leurs derniers produits. Je pensais, depuis qu'on est ici dans le passé, que je devrais un peu m'amuser, juste avant de redevenir le fameux Survivant. Je pourrais reprendre le flambeau de mon père. Je pense que nous devrions devenir des farceurs. »

Un silence s'ensuivit après cette révélation. Ardwick regardait les deux garçons avec incrédulité, pendant que Ron éclatait de rire.

« C'est génial Harry ! On pourrait être les Maraudeurs du temps des Fondateurs. Les tous premiers farceurs de Poudlard. On a aussi un grand avantage : on sait toutes les farces que les jumeaux ont faites, et également celles dont Sirius t'a parlées. On peut les utiliser aujourd'hui et elles seront complètement nouvelles, parce que personne ne les aura vues auparavant. Quand est-ce qu'on commence ? »

« J'avais pensé ce soir. J'ai réfléchi et je crois qu'on devrait le faire dans toute l'école. Mettre des pièges dans tous les couloirs et les salles de classe, truquer les salles communes et la Grande Salle, ensorceler toute la nourriture et les repas. On pourra appeler ça notre grande entrée dans le monde des blagues et personne ne saura que c'était nous si on agit prudemment.

« Harry, Ron, je ne comprends pas. Vous pensez jouer un tour à toute l'école ? »

« Ouaip. »

« Uhuh. »

« Pourquoi ? »

« Parce que ça sera amusant et que je peux pas attendre de voir les têtes des Serpentards lorsque je les rendrai roses au petit déjeuner. »

« Harry ! Nous ne pouvons pas faire ça à Lord Serpentard ! »

« Pourquoi ne le ferions-nous pas ? Ard ? »

« Parce que c'est mal ! »

« Exactement ! »

« Mais… »

« Il n'y a pas de mais Ard, » intervint Ron, « es-tu pour ou contre ? »

« Pour. »

« Bien. »

« Encore une chose les gars, » dit Harry, « je pense que nous devrions prendre Peeves avec nous… »

« QUOI ! Harry, t'es fou ou quoi?! Tu sais ce qu'il est dans notre temps… »

« Oui, effectivement et je pense qu'il est parfait pour nous aider. De toute façon, lorsque nous rentrerons chez nous, nous pourrons utiliser cela afin qu'il arrête de nous faire des farces. »

« Ca va! D'accord ! Allons le trouver."

Et ainsi naquit une nouvelle génération de Maraudeurs : Harry, Ron, Ardwick et Peeves - les premiers farceurs de Poudlard.

*~*~*~*

A 8 heure 30 le matin suivant, les quatre nouveaux Maraudeurs se trouvaient assis dans la Grande Salle et étaient impatients. Croiser Peeves avait été assez facile, et une fois qu'il eut entendit ce qu'ils prévoyaient de faire, il devint avide de les aider de n'importe quelle manière que ce soit. Ils avaient joué un tour à la Salle, les couloirs, les salles de classe et leur salle commune. Ils s'étaient tous aidés pour la Grande Salle, les corridors et les salles de classe. Ils étaient ensuite allés s'occuper de leur salle commune respective.

Pas longtemps après, des élèves mécontents avaient commencé à arriver pour le petit déjeuner. Les Serdaigles étaient tous vêtus de robes colorées aux couleurs de l'arc-en-ciel et jaunes vives. Les Poufsouffles avaient tous des rayons de soleil émanant de leur dos et des halos noirs au-dessus de leur tête. Les Serpentards étaient affligés de cornes rouges et d'une queue pointue, leurs robes clignotant dans de nombreuses couleurs allant dans différents tons du rouge. Les Gryffondors avaient une crinière de lion et rugissaient.

Le silence tomba alors que les fondateurs entraient dans la salle. Comme prévu, Salazard Serpentard avait la peau et les vêtements rose vif, qui ne revenaient pas à leur couleur normal quoi qu'il leur fasse. Il grommelait contre lui-même à propos de toute sa garde-robe qui était affectée de manière assez similaire. Mais ce n'est que lorsque les fondateurs commencèrent à déjeuner que cela devint plaisant. Lorsque les Serpentards se levèrent de leurs tables et commencèrent à chanter, les Maraudeurs perdirent le contrôle d'eux-mêmes et s'écroulèrent de rire sur le sol. Les quelques Serpentards qui chantaient attirèrent l'attention de tous les étudiants. Sautant à terre, ils se donnèrent la main avec les trois autres et commencèrent à sautiller partout dans la Grande Salle, chantant en chœur.

" We're off to see the wizard, the wonderful wizard of Oz.

  We hear he is a whiz of a wiz, if ever a wiz there was.

  If ever oh ever a whiz there was, the wizard of Oz is one because,

  Because, because, because, because, because,

  Because of the wonderful things he does.

  We're off to see the wizard, the wonderful wizard of Oz!"

Serdaigle fut la première à intervenir. Tandis les autres joignaient leurs mains encore et dansaient autour des tables des étudiants, elle se leva en face de la table des Serdaigles et commença à chanter son couplet.

" I could while away the hours, conferrin' with the flowers

  Consultin' with the rain.

  And my head I'd be scratchin' while

  my thoughts were busy hatchin'

  If I only had a brain.

  I'd unravel every riddle for any individ'le,

  In trouble or in pain.

  With the thoughts you'll be thinkin'

  you could be another Lincoln

  If you only had a brain.

  Oh, I could tell you why The ocean's near the shore.

  I could think of things I never thunk before.

  And then I'd sit, and think some more.

  I would not be just a nothin' my head all full of stuffin'

  My heart all full of pain.

  I would dance and be merry, life would be a ding-a-derry,

  If I only had a brain."

Serdaigle se joignit au reste du choeur.

" We're off to see the wizard, the wonderful wizard of Oz.

  We hear he is a whiz of a wiz, if ever a wiz there was.

  If ever oh ever a whiz there was, the wizard of Oz is one because,

  Because, because, because, because, because,

  Because of the wonderful things he does.

  We're off to see the wizard, the wonderful wizard of Oz!"

Serpentard fut le suivant. Il fit un bond sur la table des Serpentards et fit un numéro de claquettes avant de commencer à chanter son refrain.

Lorsqu'un homme est comme un chaudron vide,

Prêt à donner le meilleur de lui-même

Et à nouveau je m'en vais.

Juste parce que je suppose que je suis une sorte d'humain,

Si seulement j'avais un Coeur.

Je serais calme – Je serais un doux et effroyable sentimental

Pour ce qui est de l'amour et de l'art

Je serais ami avec les moineaux…

Et le garçon qui tire les flèches.

Imagine-moi – un balcon. Au-delà, une voix chante lentement

J'ai entendu un battement….

Si doux.

Seulement pour inscrire les émotions, la jalousie, la dévotion

Et vraiment la ressentir.

Je pourrais rester jeune et vif

Et je le bloquerais avec un zipper,

Si seulement j'avais un cœur.

A ce moment, les fondateurs revinrent au refrain, la plupart des étudiants s'étaient écroulés de rire devant ces visages. Même si eux-mêmes avaient été l'objet d'une farce un peu plus tôt, c'était vraiment trop amusant pour s'en soucier. C'était entièrement le travail d'Harry, étant le seul dans la farce qui était familier avec le Magicien d'Oz. Il regarda Hermione et remarqua aussitôt qu'elle riait bien plus que tout le reste des élèves. Les autres réagissaient seulement aux mots que les Fondateurs chantaient.

" We're off to see the wizard, the wonderful wizard of Oz.

  We hear he is a whiz of a wiz, if ever a wiz there was.

  If ever oh ever a whiz there was, the wizard of Oz is one because,

  Because, because, because, because, because,

  Because of the wonderful things he does.

  We're off to see the wizard, the wonderful wizard of Oz!"

Griffondor fut le dernier à intervenir avec son propre couplet.

" Yeah, c'est triste, crois-moi, fillette

Lorsque tu nais pour n'être qu'une femmelette

Sans l'entrain et la verve

Mais je peux montrer mes promesses, sois un lion

Si seulement j'avais le courage

On ne saurait nier que je suis un vrai trouillard

Un destin que je ne mérite guère

Mais je serais brave comme un blizzard… »

Là, ils commencèrent à chanter en chœur tous ensemble…

« Je serais doux comme un lézard »

« Je serais intelligent comme un gésier »

« Si le sorcier est un sorcier qui veut servir. »

« Alors je suis sûr d'avoir un cerveau. »

« Un Cœur »

« Une maison »

« Le courage »

Après le dernier mot dit, les fondateurs semblèrent ressortir brusquement du quelconque sortilège qui avait été lancé sur eux. Voyant dans toute la Grande Salle les élèves hystériques, ils rougirent profusément et firent une fuite incroyablement rapide.

*~*~*

La journée continua plus ou moins de la même manière. Après chaque cours, les nouveaux Maraudeurs commençaient à rire lorsqu'ils passaient devant un étudiant victime des farces. Hermione avait deviné qui était derrière tout ça et n'était pas très ravie. Après tout, qui en ces temps, à part Harry, aurait vu une comédie musicale ? L'autre grand évènement de la journée était, lors du dîner cette journée. Vers le milieu du dessert, Horatio d'Escargot se leva et fit un mouvement de la main. Il devint soudain habillé d'un costume étincelant avec une guitare en main. Il commença à pincer les cordes de son instrument alors qu'il chantait.

« Tu es comme un ange,

  You look like an angel,

Marche comme un ange,

  Walk like an angel,

Parle comme un ange,

  Talk like an angel,

Mais je deviens sage,

  But I got wise,

Tu es le diable déguisé,

  You're the devil in disguise,

Oh oui tu es,

  Oh yes you are,

Le diable déguisé,

  The devil in disguise.

Tu m'as dupé avec tes baisers,

  You fooled me with your kisses

Tu m'as trompé et as comploté

  You cheated and you schemed

Les cieux savaient comment tu me mentais

  Heaven knows how you lied to me

Tu n'es pas celle que je croyais

  You're not the way you seemed

Tu es comme un ange,

  You look like an angel,

Marche comme un ange,

  Walk like an angel,

Parle comme un ange,

  Talk like an angel,

Mais je deviens sage,

  But I got wise,

Tu es le diable déguisé,

  You're the devil in disguise,

Oh oui tu es,

  Oh yes you are,

Le diable déguisé,

  The devil in disguise.

Je pensais être au paradis,

  I thought that I was in heaven,

Mais je m'étais vraiment trompé,

  But I was sure surprised,

Les cieux m'aident, Je ne vis pas,

  Heaven help me, I didn't see,

Le diable dans tes yeux.

  The devil in your eyes.

Tu es comme un ange,

  You look like an angel,

Marche comme un ange,

  Walk like an angel,

Parle comme un ange,

  Talk like an angel,

Mais je deviens sage,

  But I got wise,

Tu es le diable déguisé,

  You're the devil in disguise,

Oh oui tu es,

  Oh yes you are,

Le diable déguisé,

  The devil in disguise.

Tu es le diable déguisé,

  You're the devil in disguise,

Oh oui tu es,

  Oh yes you are,

Le diable déguisé,

  The devil in disguise.

Oh oui tu es,

  Oh yes you are,

Le diable déguisé,

  The devil in disguise.

Aussitôt que la chanson se termina, le garçon eut un air horrifié. Partout dans la salle, les élèves riaient et il s'évanouit.

*~*~*~*

Cette nuit, Harry, Ron et Ardwick étaient coincés par les filles dans la bibliothèque. Hermione avait adopté une étrange expression qui semblait être quelque chose entre l'outrage et l'amusement.

« Bien, j'espère que vous êtes satisfaits de vous. Je suis surprise que nous ne soyons pas déjà renvoyés. Faire chanter les fondateurs ! Je ne peux pas croire que vous ayez fait cela ! »

« Mais tu as apprécié quand Horatio s'est évanoui, n'est-ce pas ? »

« Ferme-la, Ron ! »

« Je le savais. »

Harry se tourna vers Ginny et vit son sourire. Il lui lança un regard suspicieux, et lorsqu'elle remarqua qu'il la regardait elle se pencha vers lui et lui chuchota dans son oreille.

« J'ai tout filmé »

*~*~*~*

(Pheneatis J'ai corrigé ce chap pour que vous puissiez l'avoir aujourd'hui... ^^ Merci pour toutes les reviews !)

Note de l'auteur :

Cher lecteurs

J'espère que je ne vous ai pas fait attentre, du moins pas trop longtemps, et j'espère que vous serez pleinement satisfaits de votre attente. Merci a tous ceux qui ont reviewés, cela ne signifiant pas qu'ils ne doivent plus reviewer bien sur ^^ .

Lord Linky