Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JKR ou à Luna The Moonmonster, sauf la traduction.

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Chapitre 23 : Bêtes fantastiques et ce qu'il ne faut pas faire avec elles

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Harry se réveilla à l'infirmerie avec un violent mal de tête. Dès qu'il ouvrit les yeux, il les referma face à la forte lumière qui brillait à travers la fenêtre. Il perçut une potion pressée contre ses lèvres mais était trop faible pour protester. Alors qu'il avalait, il sentit son mal de tête commencer à s'estomper et se risqua à essayer d'ouvrir à nouveau les yeux. Cette fois, il put voir plusieurs silhouettes assises autour de son lit. Tous ses amis étaient là, tout comme Lolide, qui était assise à l'extrémité de son lit, murmurant diverses incantations. Une fois que sa vision se fut éclaircie, il put voir la pièce plus en détail. Rectifier sa vision était l'une des premières parties de magie sans baguette qu'il avait appris avec Rowena, et c'était à des occasions comme ça qu'il était content de ne plus avoir besoin de porter des lunettes. Regardant plus attentivement ses amis, il fut choqué de voir des larmes couler des yeux des filles. Ron et Ardwick ne semblaient guère mieux. Bien qu'ils ne pleuraient pas, ils étaient visiblement inquiets. Harry songea que cela semblait un peu étrange, considérant que c'était seulement un petit accident de Quidditch. On penserait que je suis mort ou quelque chose comme ça... J'ai simplement perdu connaissance une demi-heure, pensa-t-il. Décidant de découvrir ce qui se passait, il parla.

« Salut les gars, pourquoi ces visages ? »

C'était apparemment la mauvaise chose à dire, puisque Gallatea poussa un cri et se jeta sur lui. C'était une erreur, puisque dès que ses bras se placèrent autour de la taille de Harry, il put sentir une profonde douleur dans son dos. Poussant un grand hurlement, Gallatea se dégagea de lui, un regard horrifié sur son visage.

« Je suis désolé Harry, j'aurai dû le savoir. »

« C'est bon, 'Tea. Que se passe-t-il ? Pourquoi paraissez-vous si énerv ? Cela n'a pas du être si long… »

« Harry, tu a été endormi pendant dix jours. » s'exclama un Ron incrédule.

« DIX JOURS ? Comment … ? Pourquoi… ? Que... ? »

« Tu t'es brisé le dos dans la chute. » expliqua Ginny. « Lolide a été capable de le fixer, mais pendant un moment, il y avait un doute. Nous n'étions pas sûr que tu puisses t'en sortir. »

Cela prit une minute pour que l'information atteigne son cerveau.

« Je me suis brisé le dos ? »

« Oui. »

« Et j'ai failli mourir ? »

« Oui. »

« Oh, Melin. La chute ne semblait pas si haute, et le cognar n'a pas fait tant de dommage… »

« J'ai bien peur que si, Harry. Et ce que tu as fait avec moi lorsque je suis tombé de mon balai était aussi dangereux. Tu aurais pu me tuer ! »

« Je suis désolé Ard. C'était une feinte de Wronski, et je ne voulais pas te blesser, simplement te garder loin du vif. »

« C'est bon, je te pardonne. Est-ce que tu m'apprendras la feinte de Wronski ? »

Ron et Harry se regardèrent, pensant à Hermione à la Coupe du Monde de Quidditch, et ils éclatèrent de rire.

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Plus tard, cette nuit-là, Harry se réveilla à cause des bruits venant de l'autre côté de l'infirmerie. S'asseyant, il se leva silencieusement du lit, et tendit une main vers le rideau autour de son lit. Le repoussant un peu, il s'installa confortablement pour un peu d'espionnage. Il savait que c'était malhonnête, mais il souffrait malheureusement d'une abondance de curiosité. Après un moment, il découvrit qui il écoutait. Lolide et Gryffondor. Ils parlaient durement, et en elfe très rapide. Harry ne pouvait comprendre que l'ensemble de ce qui était dit, grâce aux leçons de la guérisseuse elfique. Cependant, une grande partie de ce qu'ils discutaient entre eux était perdu. Les mots qu'ils comprenaient cependant, mis ensemble, confiraient ce que Serpentard avait mentionné dans la Chambre des Secrets.

« … viens… souvent, Godric. Tu… ton cœur… fatigué. Je peux… cette fois, mais… fais moins… temps. »

« Lolide… fais… tu peux. Ta médecine… chose…. Arrête mon… »

« Godric ! Tu sais… je … besoin d'aide… Rowena… te soigner, et Helga… herbes pour ce genre de chose. »

« Je sais… a… les étudiants. Je sais… entraîner… Harry. Est-ce que… dormir ? »

« Je vais regarder… »

Harry se replaça sur son lit, tournant son dos dans la direction où il savait que Lolide viendrait. Il ferma les yeux, feignant le sommeil lorsqu'elle vint, et soupira de soulagement lorsqu'elle reparti sans commentaire. Il avait eu beaucoup d'entraînement pour feindre le sommeil chez les Dursley, donc il savait qu'il pouvait duper tout le monde. Peu de temps après, Gryffondor souhaita une bonne nuit à l'elfe, et quitta l'infirmerie. Harry repensa à ce qu'il avait entendu, réfléchissant. Je dois parler aux autres de ça…

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Lundi 12 décembre, Harry était encore assis à l'infirmerie, ses amis rassemblés autour de lui. Ils étaient venus le voir directement après le petit déjeuner, et irait bientôt à leur premier cours. Il voulait leur dire ce qu'il avait entendu la nuit dernière, mais savait qu'il devait omettre certains faits, comme le langage que les adultes avaient parlé à ce moment-là. Il savait qu'il n'était pas supposé parler à quelqu'un de ces cours qu'il avait avec Lolide, puisqu'elle lui avait dit qu'il serait annulé. Harry ne voulait pas que cela arrive, puisqu'il aimait vraiment ces cours. Lolide semblait pensée qu'il avait un peu de sang elfique dans sa lignée, puisqu'il avait déjà appris la magie elfique. Il trouvait cela fascinant, et faisait des progrès spectaculaires. Le problème était que, s'il ne disait pas à ses amis que le duo avait parlé dans le langage de Lolide, il n'aurait aucune excuse face au fait qu'il n'avait pas entendu toute la conversation. Il devrait y penser et éviter autant de questions que possibles, ce qui sera plutôt difficile avec la présence d'Hermione. Prenant une profonde inspiration, il se prépara au désastre.

« Um… les gars ? J'ai entendu quelque chose la nuit dernière que vous pourriez trouver intéressant… »

« Qu'est ce que c'était, Harry ? » lui demanda Gallatea.

« Et bien, vous savez que Salazar parlait aux serpents de Gryffondor qui rendait visite à Lolide ? »

Six hochements de tête le firent continuer.

« Et bien, la nuit dernière, il était à l'infirmerie. Je me suis réveiller dans la nuit, et je les ai entendu parler … Je ne pouvais pas vraiment les entendre de là, mais de ce que j'ai pu entendre, Gryffondor a eu des problèmes avec les cours qu'il nous a donné. Lolide a dit quelque chose à propos de son cœur, et comment il devenait plus difficile de le soigner. Elle a suggéré de parler à Dames Poufsouffle et Serdaigle à propos de ça, mais je ne pense pas qu'il a été très heureux de cette idée. »

« Est-ce que c'est tout ce que tu as découvert Harry ? »

« J'en ai peur, 'Mione. Mais si c'est l'année o » dit-il en regardant vers Ardwick, Christabel, et Gallatea. « …um, où le grand événement arrivera, comme nous le pensons, alors je suggère que nous fassions tout ce que nous pouvons pour aider. »

Comme ce à quoi il s'était attendu, Hermione fut la première à objecter. Harry avait réfléchi à ce qui se passait un peu plutôt dans la matinée. Il avait la sensation que cela serait l'année où Serpentard se séparerait des autres fondateurs et quitterait Poudlard. Si ce n'était pas cette année, alors cela serait bientôt, c'était la conclusion à laquelle il était arrivé. Les évènements semblaient certainement concordés. Cependant, la santé de Gryffondor chutait, et c'était le résultat de l'entraînement supplémentaire qu'il leur donnait, alors, Harry sentait qu'il était de leur responsabilité de l'aider. Hermione, cependant, ne voyait pas cela de la même façon…

« Harry, nous avons parlé de ça après le fiasco du terrain de Quidditch. Nous ne pouvons simplement pas changer les événements, ce n'est pas bien. C'est hors de notre portée, et tu le sais ! Nous avons déjà suffisamment fait de dommages, nous ne voulons pas en ajouter. Tu dois penser aux conséquences… »

« Hermione, j'ai pensé aux conséquences. J'ai aussi écouté Ginny… »

« Moi ? Qu'est-ce que j'ai dit ? »

« … et je sais que ce que nous faisons ici n'affectera pas le futur. En fait, si nous nous asseyons là à rien faire, nous ferons plus de mal que de bien. Je vous ai dit tout cela après l'anniversaire de 'Tea, alors pourquoi ne pouvez pas me faire confiance ? »

« Harry, je te fais confiance… »

« Tu as une drôle façon de le montrer. »

« … mais je veux simplement une petite preuve que nous n'allons pas tout faire déraper. »

« Tu veux une preuve ? Repenses au premier jour de classe lorsque Ginny a eu une vision en Divination. Elle m'a vu dans la Chambre des Secrets avec Gryffondor, en train de me battre. Si nous ne sommes pas là pour aider, alors pourquoi serais-je l ? Et tu sais que c'était une véritable vision, parce que Ginny est une Voyante. »

Hermione en fut simplement bouche bée. Elle avait complètement oublié la vision de Ginny, et par un coup d'œil sur le visage des autres, eux aussi. Harry leur envoya simplement un petit sourire avant de les pousser vers les cours.

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Le jour suivant, tous furent surpris de voir Harry venir dans la Grande Salle pour le petit déjeuner. Après les dommages qu'il avait subis durant le match de Quidditch, personne ne s'était attendu à le voir avant une autre semaine. Alors qu'il s'asseyait à la table de Serdaigle, Gallatea se précipita vers lui et passa ses bras autour de lui. Lorsqu'elle se dégagea, elle le regarda avec perplexité. Harry comprit.

« Lolide m'a laissé sortir plutôt. Elle savait combien j'étais désespéré d'aller au cours d'Animagus ce soir, donc elle a décidé de me faire aller en cours. Elle a dit que si je ne pouvais pas supporter les cours normaux, alors je ne pourrais pas y aller ce soir. »

Gallatea ne lui fit qu'un grand sourire et une autre étreinte. Le duo s'assit à la table de Serdaigle, et Harry fut immédiatement bombardé de félicitations par le reste de sa maison. Ils n'avaient jamais eu l'occasion de célébrer leur victoire sur Gryffondor du match de Quidditch, puisque leur attrapeur avait été à l'infirmerie, mais maintenant qu'il était de retour, ils planifiaient une énorme fête. Juste au moment où ils venaient de décider quelle sorte de nourriture prendre, Poufsouffle se leva et demanda le silence.

« Maintenant que nous avons à nouveau tous nos étudiants parmi nous, j'aimerai faire une petite annonce. Le premier match de Quidditch à Poudlard a été un énorme succès. Le Ministère de la Magie l'a aimé, ainsi que tous les parents. Le Ministre lui même va arriver après le petit déjeuner pour décider du brevet avec Harry Potter et Ronald Weasley, ainsi que les détailles pour installer des équipes nationales de Quidditch. En dehors du ministre, des représentants de Flourish et Bloots de Diagon Alley pour un marché afin de publier le livre de règles du Quidditch. Je vais donc demander à ce que Ron et Harry viennent au bureau de Lord Gryffondor dès qu'ils auront fini leur petit déjeuner. »

Dès que Dame Poufsouffle eut terminée, tous les yeux de la Salle se tournèrent vers Ron ou Harry. Les deux garçons étaient assis, dans un silence choqué. Ils ne pouvaient pas croire qu'une discussion à la bibliothèque sur les chances de victoire des Chudley Cannons avait mené à ça. Se levant au même moment, ils se dirigèrent vers les portes.

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Une fois qu'ils arrivèrent à ce qui serait un jour le bureau de Dumbledore, ils attendirent d'être invité à entrer. Contrairement au futur, ils n'avaient aucune idée de par où commencer pour les mots de passe. Après quelques minutes, la gargouille se mit sur le côté, autorisant le duo à entrer. Ils étaient nerveux alors qu'ils atteignaient le bureau de Gryffondor, ne sachant pas ce que serait le Ministre de la Magie. Lorsqu'ils arrivèrent en haut des escaliers, ils frappèrent nerveusement à la porte. Quelques secondes plus tard elle fut ouverte par Dame Poufsouffle, et les garçons se dirigèrent donc vers leurs sièges. Derrière le bureau de Gryffondor était assis un étrange homme avec une longue barbe et des lunettes en demi-lune. Il portait une robe bleu foncée qui allait avec ses yeux, et Harry et Ron trouvèrent qu'il ressemblait beaucoup à Dumbledore. Il sourit lorsqu'il vit les deux garçons, et se pencha pour leur parler.

« Donc, vous êtes les jeunes hommes qui avez apporté cette nouvelle folie à Hogwarts. Ce match de Quidditch du début du mois fut très populaire, à la fois avec les parents et les membres du ministère. En fait, la nouvelle s'est répandue très rapidement, et nous avons plusieurs personnes nous demandant de faire des équipes. Pour que cela marche, nous avons besoin de votre permission, en tant que créateurs, et des suggestions sur comment créer le système de ligues. Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ? »

Les deux garçons estomaqués se regardèrent, avant que Harry ne se tourne vers le ministre.

« Avec votre respect, Monsieur le Ministre, cela a été une sorte de surprise. Est-ce que vous nous permettez quelques minutes avant que nous acceptions quelque chose ? »

« Bien sûr, prenez votre temps. »

Harry se tourna vers Ron et s'adressa à lui en anglais.

« Ron, que penses-tu de ça ? Je veux dire, cela peut-être une chose superbe, être les créateurs du Quidditch, mais nous devons prendre en compte ce qu'a dit 'Mione. La seule chose qui me dérange est que si nous le créons maintenant, lorsque nous avons quinze ans, et apprenons là-dessus dans le futur lorsque nous sommes plus jeunes, alors d'où vient l'idée originelle ? Cela causerait un paradoxe temporel. Et de ce que je sais de la physique moldue, cela serait quelque chose de drastique qui arriverait, comme la destruction de l'univers.

« Harry, de la façon où je vois ça, nous sommes déjà dans cette situation de toute façon, et nous l'étions dès le moment où nous avons parlé à Ardwick de Quidditch. Il n'y a rien que nous puissions faire pour changer ça. Nous ferions aussi bien d'en tirer le meilleur, alors arrête de t'inquiéter. Pour ce que nous en savons, nous pourrions très bien faire ce que nous sommes supposé faire. Tu es celui qui nous dit que nous sommes là pour une raison, et bien, comment sais-tu que ce n'est pas l'une d'entre elles ? »

« Je vois ton point de vue, Ron. Donc, est-ce que nous allons faire ça ? Et pour le livre ? Nous devons changer nos noms, parce que à notre époque, ils remarqueront quelque chose. Le livre de règle original de Quidditch est encore disponible à notre époque après tout. »

« Oui, penses simplement à tout l'argent que nous nous ferons en mille ans grâce au brevet et aux ventes du livre ! Mais sérieusement, je pense que tu devrais faire la négociation. »

« Pourquoi moi ? »

« Tu es meilleur à ce genre de chose, avec toute la pratique que tu as eue. »

Harry ne fit qu'acquiescer, et se tourna vers le ministre ébahi. Il n'avait visiblement rien compris à ce que le duo s'était dit, et il semblait se demander en quel langage ils avaient parlé. Il sembla se reprendre lorsqu'il remarqua que Harry le fixait.

« Est-ce que vous avez fini votre… discussion ? »

« Oui, Monsieur le Ministre. »

« Allez-vous signer le brevet ? »

« Oui, nous allons le faire. Cependant, Ron est inquiet sur ce qui va arrivé par les procédés ? Allons-nous recevoir de l'argent pour l'utilisation du Quidditch comme sport ? »

Le ministre sembla un peu surprit par cette question. Il ne s'était pas attendu à ce que des enfants de quinze ans pensent à des choses comme ça.

« Bien sûr ! Vous recevrez des royalties pour chaque match joué, livré à l'endroit que vous désir »

« Alors nous aimerions ouvrir un compte joint pour nous à Gringotts. Toutes les royalties du jeu et du livre de règles seront mis là. Nous aimerions aussi que toutes nouvelles équipes payent 10 sickles d'inscription. »

« Très bien, j'y veillerais moi-même. »

« Merci, Monsieur le Ministre, nous apprécions cela. »

Le ministre leur fit passer plusieurs morceaux de parchemins, qu'ils lurent en profondeurs avant de signer. L'homme fit des copies de chacun pour les placer dans le coffre de Gringotts.

« Et bien, merci les garçons, je peux maintenant commencer à organiser des équipes. Est-ce que vous voulez bien me donner des suggestions sur comment ils doivent former des compétitions ? »

Harry fit un geste à Ron, lui indiquant de continuer. Le garçon aux cheveux roux expliqua en gros comment la ligue de Quidditch marchait à leur époque, il suggéra également une coupe européenne et mondiale si le sport sort de la Grande Bretagne. Le ministre prit des notes sur tout ce qui avait été dit, avant de partir. Dès qu'il fut parti, un autre homme sortit de la pièce d'à côté et prit le siège que le ministre avait laissé vacant. Il regarda les deux garçons par-dessus ses lunettes et leur sourit.

« Mr Potter et Mr Weasley, c'est un honneur de vous rencontrer. Je suis Jeremiah Flourish, co-propriétaire de la librairie Flourish et Blotts sur le chemin de Traverse. J'ai entendu dire que vous avez écrit un livre fascinant, et cela m'intéresserait de le publier. Êtes-vous d'accord ? »

« Oui, monsieur, Ron et moi en avons discuté, et nous serions honorez que vous produisiez nos livres. Nous avons seulement une condition. Nous voudrions que huit copies spéciales soient faites. Ils doivent être reliés de cuir, avec des noms que nous vous donnerons à graver sur le devant. Ils sont pour nous, et nos amis. Êtes-vous d'accord ? »

« Je le suis certainement, Mr Potter. Si vous voulez bien signer ici, et écrire les noms que vous voulez, je me mettrais de suite au travail. »

Les garçons signèrent le parchemin approprié, et écrire leurs noms, les noms de tous leurs amis, et ceux des jumeaux Weasley. Ron savait que ses frères tueraient quelqu'un pour une copie original, surtout une spécialisée. Une fois que tout fut complété, Mr Flourish partit, et les garçons, après avoir remercier Gryffondor pour l'utilisation de son bureau, allèrent à leur cours suivant.

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Ce soir-là, les sept amis se rencontrèrent dans la salle commune de Gryffondor pour leur cours Animagus. C'était la chose qu'ils avaient tous attendue. Après des mois de préparation, ils étaient finalement prêts à essayer la transformation. Si tout allait bien, ils se changeraient pour la première fois, et 'verrouilleraient' leur forme, les autorisant ainsi à se transformer n'importe quand après ça. Toute la procédure avait pris moins de quatre mois, ce qui était surtout dû à l'aide qu'ils avaient reçu de Dame Poufsouffle. Tout cela prenait beaucoup moins de temps s'il y avait un professeur présent plutôt que de tout faire par soi-même.

Lorsque Poufsouffle entra dans la pièce à précisément sept heures, tous les étudiants prirent rapidement leur place en cercle sur le sol. Helga ricana en voyant leur manière, et prit sa place dans le cercle. Après quelques instants de méditation pour se centrer, les adolescents furent prêts à compléter la transformation. Helga, voyant leur impatience, commença.

« Je sais que vous êtes maintenant tous excités, mais j'ai besoin que vous vous détendiez. Vous allez devoir écouter très attentivement, parce que si vous ne le faites pas correctement, vous serez bloqués en tant que mi-humain/mi-animal. Une fois que vous serez entré en méditation que nous avons travaillé, vous devez imaginer votre animal dans votre tête. Vous devez penser à toutes ces caractéristiques, pas seulement physiques, mais à l'instinct et à son esprit. Une fois que vous avez fait cela, pensez clairement à l'incantation 'Corpus Animagus'. Cela devrait vous métamorphoser, mais seulement si vous êtes totalement concentré. Une fois la transformation complétée, vous devez penser 'Facio Animagus'. Cela bloquera votre transformation, vous autorisant à changer à volonté après ça. Entrez en méditation maintenant, et bonne chance ! »

Tous les étudiants fermèrent leurs yeux et commencèrent à se détendre. Cela prit plus de dix minutes avant que le premier POP puisse être entendu, et un faucon pèlerin vola autour de la pièce. Se transformant à nouveau, Gallatea alla s'asseoir à l'une des tables pour ne pas déranger les autres, un grand sourire sur son visage. Le suivant fut Harry, qui roda dans la pièce pendant quelques minutes avant de se changer et d'aller s'asseoir à côté de Gallatea. Vingt minutes plus tard, Ardwick se métamorphosa finalement, le groupe décida de faire la fête. Claquant des doigts, Poufsouffle fit apparaître un elfe de maison, qui retourna promptement dans les cuisines pour rassembler de la nourriture de fête. Quelques instants plus tard, le groupe des fondateurs arriva, grâce à la télépathie de Gallatea, et la fête commença. À trois heures du matin, le groupe alla au lit, sachant qu'ils avaient cours de Soin aux Créatures Magiques en premier le matin suivant.

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Le cours de Soin aux Créatures Magiques étaient pour les voyageurs du temps d'une grande amélioration par rapport aux cours d'Hagrid. Ils aimaient tous le demi-géant profondément, mais ils étaient fiers de ne plus étudier ces foutu skrewts. Cette année, ils avaient des cours sur les différents types de dragons, et aujourd'hui, c'était leur premier cours pratique. Gallatea avait été un peu inquiète, puisque les dragons étaient sa plus grande peur, mais Harry lui avait assuré qu'il ne laisserait rien lui arriver.

Après un bref discours du professeur de Soin aux Créatures Magiques, le groupe fut guidé vers un enclos où un Welsh Vert y était attaché, endormi. La plupart des étudiants restèrent à une distance respectable, mais Horatio, pensant que son statut noble le rendait invulnérable, et malgré les protestations du professeurs, se dirigea vers le reptile endormi, et commença à le chatouiller. À ce moment-là, le reste des étudiants, excepté Gallatea, avait commencé à reculer lorsqu'ils virent l'œil rouge enragé s'ouvrir et regarder dans leur direction. Lorsque le dragon commença à bouger, même Horatio ne resta pas immobile. Pratiquement tout le monde avait commencé à courir hors de portée des flammes qu'ils pensaient voir venir bientôt. Harry, cependant, s'arrêta pour regarder la bête. Il se figea sous le choc lorsqu'il vit Gallatea encore debout, enracinée en face du dragon. Prenant une seconde décision, il fonça vers son amie, la jetant sur le sol alors qu'un jet de flamme apparaissait dans les airs, exactement là où sa tête avait été. Se roulant sur le sol, il al releva et commença à la dirigea vers la Forêt interdite, hors de portée des flammes. La créature furieuse avait commencé à les chasser jusqu'à ce qu'elle atteigne le bout des chaînes. Leur envoyant du feu, Harry ne réussit qu'à les mettre hors de portée avant qu'ils ne soient rôtis vivant. S'asseyant derrière un arbre, il mit Gallatea sur ses genoux et passa son bras autour d'elle. La jeune fille s'accrocha à lui et alors qu'elle continuait de trembler, Harry lui murmura des mots réconfortants.

« C'est bon, 'Tea. Je t'ai promis que je ne le laisserais pas te blesser, et c'est le cas. S'il te plait, calme-toi, c'est fini maintenant. »

« Je pensais que j'allais mourir. »

« Je l'ai pensé aussi, mais tu vas bien. »

« Merci Harry. Je ne peux pas croire que Horatio est fait ça ! »

« Et bien en tous cas, je sais maintenant d'où vient la devise de l'école… »

« Quoi ? »

« Draco dormiens numquam titilanus. »

« Ne jamais chatouiller un dragon endormi ? »

« Uhuh. »

« Harry, je ne peux pas croire que j'étais si proche de te perdre. S'il te plait, ne me quittes plus jamais. »

« Pas avant que je ne doive le faire, 'Tea. Tu es trop importante pour moi. »

Et, sur ce, leurs lèvres se rencontrèrent en un tendre baiser.