Disclaimer : Les persos de cette fan fic tels que james potter , Sirius Lily et compagnie appartiennent bien sûr à Dame JKR, personne ne pouvant se donner les droits de posséder de tels trésors....

Notes-de-l'auteur-dont-on-n'en-a-pas vraiment-à-f-mais-que-bon-vous-lisez-malgré-tout : Pour ceux et celles qui s'impatienteraient et qui se demandent " 'sont oùùùù James, Sirius et les autres ???????" minute papillon, ils arrivent. L'histoire est en pleine genèse alors probablement, il y aura quelques changements, pour assurer la cohérence de tout ça, mais bon, si changements il ya, ce sera mentionné..

2 /07/04 3ème MAJ ( et dernière j'espère) : Christophe mon beta-reader en chef, m'aide à bosser un peu tous ça, reprendre quelques expressions, d'autres synonymes etc....et j'avoue qu'il est très doué pour ça, merki Chris ! donc voilà pourquoi il y a encore et toujours d'autres mises à jour, mais dans l'historie en général, il n'y a pas grand changement par rapport à la 1ere édition, si ce n'est la description du médaillon.

20/10/04 : 100000eme MAJ : oui bon quelques retapages vite fait, quelques faiutes apr ci apr d'hab quoi...

En attendant, bonne lecture...


Chapitre 1


Un hurlement déchira la nuit. Evelyn se retourna une dernière fois, figée. C'était fini, elle était seule désormais.

Seule face à Lui.

Mais ce n'était pas le moment de réfléchir, d'être triste, de se morfondre. Elle se remit à courir, le plus vite possible dans les bois. Les branches toujours plus nombreuses lui écorchaient les bras, les jambes, lui griffaient le visage. Elle ne les remarquait même pas. Elle n'avait plus qu'une idée en tête, « fuir ». Autour d'elle, tout se faisait de plus en plus sombre. Trébuchant, tombant et se relevant, elle parvint enfin à la lisière du bois, découvrant la ville. C'est là qu'il fallait qu'elle se cache. Au milieu de la masse, personne ne la remarquerait. Reprenant son souffle, elle ralentit le pas et s'arrêta devant une auberge portant l'enseigne « Au chaudron d'or ». Personne ne se soucia de son entrée. Tant mieux se dit-elle, en recouvrant encore plus sa tête de sa capuche.

Elle se dirigea vers le comptoir et demanda une chambre à l'aubergiste. Celui-ci leva vers elle un regard méfiant puis marmonna un « on paye d'avance » des plus aimables. Après avoir encaissé avidement la somme, il lui jeta une clef en maugréant « chambre 22 » et retourna à son journal. Evelyn gravit les marches grinçantes de l'auberge et s'arrêta devant la porte miteuse qui portait le numéro 22. Après avoir verrouillé la porte d'un double Alohomora, elle parti rejoindre Orphée sans même prendre le temps de ranger ses affaires tant la fatigue avait eu raison d'elle.

Lorsqu'elle se réveilla le lendemain, elle mit quelques minutes avant de réaliser où elle était. Elle avait passé une nuit horrible peuplée de cauchemars qui lui semblaient toujours plus réels pour la bonne raison que ces évènements s'étaient bel et bien produits. A cette pensée, son cœur se serra. Toutes les émotions qu'elle avait refoulées au fond de son âme refirent surface. Les larmes ruisselant sur ses joues ne tarissaient pas.

En deux semaines, elle avait perdu toute sa famille, les personnes qui lui étaient le plus cher. Son père assassiné sous ses yeux, par ce monstre, cette ordure, ce démon nommé Ike Norbu, qui n'avait pas hésité à lancer son Adavra Kedavra. Rien que penser à cet abominable personnage la faisait trembler de fureur, mais très vite, cela se transforma en sanglots de désespoir et d'impuissance. Elle n'avait rien pu faire à ce moment là, tout comme elle n'avait rien pu faire la veille quand ils s'en prirent à son frère Eric dont le hurlement bourdonnait encore à ses oreilles, tout comme maintenant elle ne pouvait rien faire à part se cacher, fuir... Et trouver cet homme, Albus Dumbledore. Eric lui avait hurlé de partir, de s'enfuir, et de chercher Albus Dumbledore pour de l'aide. Elle n'avait aucune idée de qui cela pouvait bien être, et comment le trouver, mais c'était la seule chose qu'elle trouvait à faire.

Une douleur lancinante lui traversait la poitrine. Plus jamais elle ne reverrait le sourire de son frère, plus jamais elle ne pourrait se consoler dans les bras de son père. Plus jamais...Cette douleur se mua en une colère sourde. Il le paierait, ils le paieraient tous ! Elle ne savait pas comment elle allait s'y prendre mais elle se jura qu'elle y arriverait. Elle sécha ses larmes et forte d'une détermination qui n'avait d'égal que sa douleur et son esprit de vengeance, elle se leva et s'habilla. Ce n'était pas en restant cloîtrée là à se morfondre qu'elle atteindrait son but. Il fallait qu'elle trouve cet homme, et elle aviserait plus tard.

La pluie tombait fort dehors, comme pour tenter de laver les horribles crimes commis la veille. Et ce mauvais temps tombait à pic, tout le monde avait sa capuche remontée sur sa tête, elle pouvait donc circuler anonymement dans la ville. Elle craignait que Ike et ses hommes ne soient dans les parages. Certes ils ne connaissaient pas son visage, mais elle tenait de son père ces yeux d'un bleu turquoise troublant, un regard unique assez identifiable. Elle qui d'ordinaire était si fière de cet héritage devait baisser le regard le plus souvent possible afin d'évier qu'on la remarque. Seul Ike était en mesure de l'identifier, il fallait à tout prix éviter de croiser son regard, le regard de cet homme qui avait fait son bonheur et son malheur. Elle refoula aussi vite que possible tous les souvenirs qui la liaient à lui. C'était bien trop douloureux.

Quand on parle du loup, on en voit la queue : Ike et ses sbires sortaient à ce moment du pub sur la droite. Le plus discrètement possible, le cœur battant si fort qu'elle ne craignait qu'il ne la trahisse, elle leur tourna le dos et fit mine de s'intéresser à la vitrine d'une petite boutique ERIROB, robes en tout genres et pour toutes occasions.

Les 5 hommes titubaient, mis à part Ike, seul qui ne semblait pas avoir fait d'abus de boisson. Il était calme et silencieux, comme la première fois qu'elle l'avait vu. A travers la vitrine, Evelyn vit son reflet observer la rue, toujours aux aguets. Aux yeux des autres, il aurait pu paraître presque normal, si ce n'était son regard d'une froideur déstabilisante, effrayante même. Derrière ce masque glacial, ce sang froid à toute épreuve se cachait une cruauté malsaine et ce n'était que lorsque celle-ci ne se manifestait que son regard changeait du tout au tout, devenant un brasier dément, le regard d'un illuminé qui ne s'éteignait que lorsqu'il avait assouvi ses pulsions meurtrières. La jeune fille ferma les yeux, tant la vision de ce monstre la terrorisait.

Il n'avait pas toujours eu cet air glacial. Il avait été son professeur particulier, c'était grâce à lui qu'elle avait appris à maîtriser ses pouvoirs. Il avait à l'époque un regard froid, tout comme son comportement, il était sévère mais la faisait progresser. Peu à peu, elle avait fini par s'attacher à lui. Il n'était pas beaucoup plus âgé qu'elle, à peine quelques années. Et avec le temps il s'adoucissait, il pouvait même être amical parfois. Elle-même s'était éprise de lui, et avait fini par émécher ce mur derrière lequel il se cachait. Des images lui revinrent en mémoire. Une soirée au bord du lac. Un baiser échangé furtivement...A ce moment là, il n'était plus le mystérieux étranger au regard froid. Elle avait senti quelque chose de plus humain, de vivant dans ces yeux, mais teinté d'une tristesse infinie. Elle su à ce moment qu'elle l'aimait, que chaque fibre de son corps l'aimait et le désirait.

Mais avant qu'elle ne s'en rende compte, tout avant basculé. Le lendemain, elle retrouvé son père grièvement blessé, il avait été attaqué par des hommes entièrement vêtus de noir. Ils jugèrent préférable de fuir. Ike avait disparut, laissant planer le doute sur ce qu'il était véritablement venu faire chez eux. Et elle apprit la déchirante vérité lorsqu'elle reconnut ses yeux, parmi ceux des hommes qui les poursuivirent sans relâche pendant six mois. Anéantie, elle dû admettre qu'il était un traître, il n'était pas là pour elle. Lui et ces mystérieux homme voulaient quelque chose. Elle ne découvrit l'objet de leur convoitise que la veille de la mort de son père. Il lui remit une petite pièce sur laquelle était frappée le visage d'une femme d'une grande beauté en lui révélant que c'était un portrait de sa mère, qu'il fallait absolument qu'elle le garde avec elle, à l'intérieur du médaillon qu'elle portait. Elle portait depuis toute petite un médaillon vide, elle avait toujours ignoré pourquoi il ne renfermait rien, mais son père lui avait toujours interdit de s'en séparer. Il n'était pas extraordinaire, du moins le trouvait-elle, simple, en or, il comportait sur le dessus quelques écritures, des runes, qui signifiaient « l'amour est une protection pure et noble, plus il est fort, plus sa puissance en sera accrue ». Elle n'avait vraiment connu le véritable sens de ce proverbe, jusqu'à ce que son père lui donne quelques indices : « Ce médaillon et cette pièce sont une protection ultime que t'a laissé ta mère, garde-les précieusement, et quoiqu'il arrive, ne t'en sépare jamais. Et plus que tout, il ne faut pas qu'ils l'aient en leur possession, tu m'entends, protège le jusqu'au bout. ». Elle n'avait jamais connu sa mère et ne savait pratiquement rien d'elle à part son prénom, Alya. Son père lui racontait qu'elle était décédée en lui donnant le jour. Il n'avait jamais parlé de son origine, de sa famille maternelle, tout ce qu'il disait d'elle c'est qu'elle était une femme admirable, magnifique, divine même. La pièce témoignait en effet de sa beauté.

C'était pour ce médaillon qu'Ike était venu chez les Stunlow, se prétendant professeur. Il était sensé repérer le médaillon et surtout la pièce, et s'en emparer, mais il s'aperçut vite que Dan Stunlow, le père d'Evelyn, la gardait secrètement cachée et ne pouvait le tuer avant de savoir où elle était. Elle même en ignorait l'enjeu et surtout l'utilité de ce bijou, mis à part le souvenir de sa mère. Il avait donc du endormir sa confiance, et surtout celle de sa fille, s'était jouée d'elle. Elle avait mit six mois à s'en remettre et même aujourd'hui, en plus de son sentiment de terreur dû à son côté psychopathe comme lorsqu'il tua son père, en plus de la haine qu'elle lui inspirait, il y avait toujours au fond d'elle des vestiges de cet amour meurtri.

Elle rouvrit les yeux, essuya les larmes naissantes, et partit dans la direction opposée, le plus discrètement possible, priant le ciel qu'ils n'aient oublié quelque chose dans le pub et ne soient obligés de rebrousser le chemin. Elle se réfugia dans une confiserie, son père lui avait toujours recommandé de manger du chocolat en cas de fortes émotions, et même si elle avait toujours douté des pouvoirs de la substance forte calorique, elle décida cette fois de s'en remettre aux conseils de son défunt papa, la peur lui étant restée dans le ventre. De nombreuses sortes de chocolat s'offrirent à elle, mais peu désireuse de se voir attribuer de membres supplémentaires ou une peau bleue, même pour deux heures, elle se rabattit sur les Chocogrenouilles. Du moment qu'elle ne les laissait pas filer, il ne lui arriverait pas grand-chose. Une fois sortie, elle se régala à grandes bouchées de cacao. Il avait dit vrai, immédiatement une sensation de bien être se propagea dans tout son corps, une chaleur bienfaisante diffuse qui l'empêchait d'avoir la tremblote. Elle allait jeter l'emballage lorsque son regard se posa sur le nom du vieux sorcier souriant au fond de la boîte : Albus Dumbledore. C'était lui !! C'était l'homme qu'elle devait retrouver. « Célèbre sorcier qui s'illustra notamment lors de son combat contre le mage noir Grindelwald. On lui doit la découverte des propriétés du sang de dragon. Actuel directeur de Poudlard, école de sorcellerie et de magie.» Ecole de magie ! Voilà ce dont elle aurait besoin ! La vengeance est un plat qui se mange froid, et elle avait tout le temps de le laisser refroidir pendant qu'elle étudierait pour pouvoir se venger et faire payer Ike pour ses crimes.


Voili voilou voici mon premier chap, j'espère qu'il vous plaira et que vous viendrez lire la suite, en tous cas si c'est le cas, ça m'encouragera à continuer. ...En attendant, une petite review n'a jamais fait de mal : )