17/09 :
Youpee youpee yeah ! me vl'a revenue de vacs et je me permets donc de publier le chap 3...
Bonne lecture et à bientot pour les reviews
20/10 : maj : qq modif au niveau de l'hsitoire, et des perso, sinon ca va pas etre cohérent pour al suite mais rien de grave
Chap 3
...
« Oh, tiens, en parlant d'eux, sa cousine Brenda n'a-t-elle pas récemment épousé un moldu ? hah, Pitoyable...Quand je pense que tu passes ton temps à traîner avec ces immondices, ces lamentables sorciers de seconde catégorie...Ils auraient pu garder leur sang pur mais il faut qu'ils s'aillent se salir dans la boue en épousant des moldus et Sang-de-Bourbe...Ils sont vraiment une honte pour notre monde. »
Jamais Sirius n'avait connu une telle fureur. Ses mains tremblaient dangereusement, son regard était d'un noir à vous glacer le sang.
- Tais toi...TAIS TOI !!!!!!! Rugit-il.
Elle se tu, interloquée par cette interruption.
- Quoi ? Répète moi ce que tu viens de dire, pourceau ingrat, grinça-t-elle d'un air menaçant.
- Comment OSES–tu insulter les Potter ???!!!! Ils valent 100, non 10000 fois mieux que toi et ta vieille famille ignoble !! A force de rester entre vous les familles « sangs pur » vous avez fini par devenir des dégénérés tordus !
D'une colère sans nom, elle lui décrocha une gifle magistrale qu'il reçut sans broncher.
- Toutes ces années, on t'a élevé et tout fait pour que tu sois un Black respectable, mais je vois qu'on a bien échoué. Tu n'as toujours été qu'un petit morveux, ingrats, indigne de la famille !! On a beau essayé de te corriger, tu n'es qu'une véritable tare pour nous mon pauvre Sirius, cracha-t-elle.
- VOUS ! Vous et vos stupides manies de sang pur! C'est complètement aberrant. Ce n'est qu'une discrimination odieuse aussi pourrie que vous ! Toutes ces années, J'AI enduré ça, J'en ai plus qu'assez de vous entendre prôner les idées que partage cet illuminé de Voldemort. Vous n'avez qu'à le rejoindre pendant que vous y êtes, ça ne vous rabaissera pas plus. VOUS êtes la honte de notre monde. VOUS et votre famille êtes les immondices !!
Mrs Black tremblait trop de colère et de stupeur pour répondre. Elle continuait à fixer celui qu'elle avait mit au monde, sa chair, l'insulter, quand la porte s'ouvrit d'un grand coup et laissa entrer son époux, un homme brun à la carrure imposante, effrayante même. La baguette à la main, il s'approcha de son fils, lui jeta un regard noir.
- Doloris, Lança-t-il simplement en pointant sur Sirius avec sa baguette.
Aussitôt celui-ci se tomba au sol et se tordit de douleur. Un cri de surprise suivit une sorte d'hurlement étouffé qu'il ne pu contenir plus longtemps. De fulgurantes brûlures lui traversèrent tout le corps, et il fut secoué de violents spasmes. Son supplice dura encore quelques minutes qui lui semblèrent une heure. Encore tremblant et reprenant son souffle, Sirius entendit son père l'avertir :
- Ne t'avise plus JAMAIS de critiquer la famille Black, ou ce petit doloris te semblera une douce caresse face à ce que tu subiras.
Et il sorti de la pièce suivi par Mrs Black qui jeta au jeune homme couché au sol un regard méprisant avant de claquer la porte. Sirius se releva péniblement pour se jeter sur le divan. Mauvaise idée, il étouffa un cri de douleur et tenta tant bien que mal éviter des souffrances inutiles en s'asseyant. Il essuya les larmes causées par ce supplice et surtout par sa rage, sa frustration. Il les détestait. Comment avait-il fait pour les supporter jusqu'à là...Il ne pouvait pas tenir une minute de plus dans cette maison. Il savait qu'il ne parviendrait pas à se retenir de lui cracher au visage la prochaine fois qu'il le verrait, et son père n'hésiterait même pas à le tuer cette fois. Il décida alors de partir, quitter pour toujours cette monstrueuse famille. De toutes façons il n'était pratiquement pas là de toute l'année, vu qu'il serait à Poudlard. Mais en attendant, où aller ? Tout de suite l'image de James lui vint en mémoire. Oui, les parents de James lui avaient toujours fait un excellent accueil et le considéraient comme un quatrième membre de la famille. Et puis si jamais ils refusaient, il pourrait toujours aller camper quelque part en attendant la rentrée dans deux jours. Il se leva en titubant et se dirigea dans sa chambre, prit tout ce qui lui était cher, quelques babioles, des photographies, ses affaires pour Poudlard, et mit tout dans sa malle. Il saisit un morceau de parchemin et griffonna quelques mots d'adieu, non pas qu'il veuille leur témoigner son amour mais juste histoire de mettre un terme à tout ça. « A l'(ig)noble et toujours pu(t)r(ide) famille black, je pars, je ne reviens plus, vous voilà enfin débarrassé d'un fardeau. Vous n'en avez rien à faire donc je ne vous dis pas adieu. Veuillez n'importuner personnes pour vos « recherches » éventuelles et inutiles. L'immonde pourceau »
Il avait jugé bon de rajouté la dernière phrase au cas où, bien qu'il sache qu'ils ne prendraient pas la peine de faire la moindre démarche pour le retrouver. D'ailleurs, ils mettraient bien quelques jours avant de s'apercevoir de sa disparition, sauf si ce stupide elfe de maison, Kreattur, trouvait ce mot et le leur montrait. Il utilisa la poudre de cheminette et arriva dans la cuisine des Potter où il tomba inconscient. Il avait déployé tous ses efforts pour quitter définitivement le 12, place Grimmauld, le sortilège de Doloris l'avait complètement épuisé.
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Lily claqua la porte en sortant. « Tu n'es qu'un monstre ! UN MONSTRE !!! ». Même au bout de six ans ces mots faisaient toujours mal, d'autant plus qu'ils étaient hurlés par sa propre sœur, Pétunia. Depuis qu'elle avait reçu la lettre lui annonçant qu'elle était attendue à Poudlard, il y a six ans, l'atmosphère avait changé à la maison.
Sans vraiment s'adorer, Pétunia et Lily se supportaient au moins et l'ambiance était au moins vivable, mais dès qu'ils apprirent qu'elle était une sorcière, tout bascula. Ses parents, si fiers d'elle, ne pouvaient s'empêcher de s'extasier chaque jour, de déclarer à quel point il était formidable d'avoir une sorcière dans la famille. A leurs yeux, Pétunia ne pouvait paraître que plus normale, banale. C'est à partir de ce moment qu'elle commença à témoigner d'une agressivité non dissimulée envers sa sœur. Chaque parole qu'elle lui destinait était tout sauf agréable. Et pourtant à cette époque, Dieu sait combien elle avait besoin du soutient de s'une sœur.
Au départ, elle était vraiment enchantée à l'idée d'être une sorcière, c'était une vie beaucoup plus exaltante qui s'offrait à elle : plutôt que d'entrer au collège comme tout le monde, elle allait pouvoir faire mumuse avec une baguette, préparer des potions et filtres d'amour, et beaucoup d'autres choses. Puis vint le sentiment nettement moins réjouissant d'être différente d'être le « monstre ». Elle ne l'avait annoncé à aucun de ses amis, elle avait bien trop peur de leur réaction et avait du inventer une excuse quelconque expliquant pourquoi elle n'allait pas à St Peter's School, tout comme ceux de son âge. Peu à peu, ses amis devinrent de plus en plus dubitatifs, et elle fatiguée de toujours devoir mentir, ils s'éloignèrent au point de se dire à peine bonjour, ou juste faire un sourire lorsqu'ils se croisent dans la rue pendant les vacances scolaires. Tout d'abord, Lily avait très mal vécu cette distance et toute cette nouveauté, puis, avec le temps, elle s'y était faite et avait fini par prendre goût à sa vie ici, à Poudlard, la magie était vraiment quelque chose qu'elle aimait et finissait par faire partie intégrante de sa personnalité. Elle s'était aussi faite de nombreux amis à l'école et parvenait à être totalement heureuse de cette nouvelle existence. Et alors que les retours à la maison auraient dû être joyeux et reposants, Pétunia faisait tout pour lui faire regretter d'être revenue, lui lançant sans cesse des remarques cinglantes. Bien évidemment, elle se gardait bien de le faire devant ses parents, et une fois leur dos tourné, elle faisait preuve d'une telle méchanceté que Lily, d'abord blessée par ces mots, finissait elle aussi par lui être hostile. Elle se servait même parfois de la magie, venant juste d'obtenir ses BUSEs (brevet universel de sorcellerie élémentaire) à la fin de sa cinquième année, elle avait le droit de pratiquer la magie hors de l'école, dans la limite du raisonnable. Mais elle regrettait très vite ses gestes, elle était consciente que c'était par jalousie que sa sœur réagissait ainsi, et reconnaissait qu'elle-même lui en aurait beaucoup voulu si les rôles étaient inversés.
Elle se coucha sur son lit, les bras croisés sous la tête. Elle avait vraiment hâte de retourner à Poudlard, elle ne pourrait plus supporter Pétunia. Heureusement qu'il ne restait plus que quelques jours avant la rentrée. L'été avait été très long ici, sans ses amis. Elle jeta un coup d'œil au cadre posé sur la table de chevet. La photo (d'origine magique), représentait trois jeunes filles, souriant pour immortaliser la journée agréable qu'elles venaient de passer à Pré-Au-Lard. A droite, les cheveux d'un roux flamboyant et les yeux d'un vert profond, Lily tenait par le bras Kate Turner, une blondinette. Celle-ci avait un caractère vif mais un cœur d'or. Si elle se laissait souvent aller à de violentes colères, elle revenait toujours s'excuser une fois la tornade passée. Ce qui ne l'empêchait pas d'avoir la langue bien pendue et un cynisme caustique. Rachel Takana, à sa gauche, le bras autour du coup de Kate, était plus modérée, masi restait quand même une sacré pipelette. Rachel était une japonaise venue faire ses études à Poudlard, lors de la deuxième année. Dès le début, Lily et Kate l'avait prise sous leur aile et l'avaient fait se sentir comme chez elle. Rachel. Ses longs cheveux noirs et ses yeux de chats attiraient beaucoup de garçons, mais le regard froid et indifférent qu'elle leur lançait déstabilisait même les plus audacieux qui repartaient sans demander leurs restes après un « non,merci » jeté impassiblement, sans même qu'elle ait jeté le regard sur eux.
Kate ne comprenait pas pourquoi elle repoussait automatiquement tous les garçons qui l'approchaient. Elle répondait alors qu'ils ne l'intéressaient pas et que de toutes façons, une fois retournée chez elle, elle devrait épouser l'héritier d'une grande famille de son pays, et qu'elle ne devait donc pas perdre de son temps inutilement en amourettes qui ne menaient à rien. Mais ses amies répliquaient qu'il fallait mieux qu'elle vive de moment heureux ici avec quelqu'un qu'elle aurait aimé plutôt que de se résigner à épouser un homme qu'elle ne connaissait même pas et qu'elle choisirait encore moins, il fallait profiter de sa jeunesse. Et comme à chaque fois, Rachel se débrouillait pour contourner le sujet, laissant en doute toute amour ou même juste toute attirance elle éprouverait pour l'un de leurs camarades.
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Lorsqu'il reprit connaissance, Sirius reconnut un plafond bien familier pour s'être réveillé dessous pendant plusieurs semaines. Il voulut se relever mais ne pu qu'esquisser des grimaces de douleur.
- Je serais toi, je resterai en place, tu vas encore avoir de sérieuses courbatures pour les cinq prochains jours, fit la voix d'un jeune homme qu'il connaissait bien.
Adossé sur le rebord de la fenêtre, les bras croisés, James Potter lui adressa un sourire. Ses cheveux, comme à l'ordinaire, impossibles à coiffer, se bataillaient au dessus de son crâne.
- On peut dire que tu nous as fait une peur bleue, Patmol. On t'a vu débarquer et là, vlan ! Tu t'écroules sur le tapis.
- Disons qu'une fois de plus, j'ai surestimé ma force légendaire...Au moins après ça, j'aurais un physique d'athlète. Les premières années pourront soupirer encore plus sur mon passage, dit il en recouvrant sa tête de la couverture.
- Il a osé le Doloris cette fois, n'est-ce pas ? demanda James, le visage soudain grave.
Sirius sorti sa tête et acquiesça d'un air sombre.
- Dis vieux, tu crois que tes parents accepteraient de m'héberger pour quelques jours, jusqu'à la rentrée ?
- T'en fais pas pour ça, ils préfèreraient t'enchaîner au lit plutôt que de laisser retourner chez toi. Dès que ma mère a appris qu'un doloris t'avais été infligé, elle a crié au scandale et a faillit contacter le ministère. J'ai dû l'en dissuader et j'ai pu obtenir qu'un sursis, elle attend donc ton avis pour appeler la Gazette et provoquer une polémique autour des mauvais traitements infligés par certains parents.
- Merci, dit-il reconnaissant, ça sera juste deux-trois jours, histoire de ne pas avoir à aller au chaudron baveur.
- Depuis quand es-tu un embarras ici ? Tu sais très bien que tu n'as même pas à demander ! Cette maison t'es grande ouverte !
- Et comment ! Déclara d'une voix forte Mrs Potter qu'aucun des deux n'avait entendu entrer. Comment te sens-tu Sirius ? Tu as besoin de repos, que dirais-tu d'un peu de potion du sommeil ?
L'intéressé la regardant en souriant, ce côté mère poule de Mrs Potter lui rappelaient en quelque sorte l'amour maternel qu'il n'avait jamais eu. Depuis qu'il connaissait James, c'est-à-dire sa 1ère année, elle avait toujours été comme sa seconde mère, tout en considérant qu'il puisse désigner Mrs Black par ce terme...Aussitôt que Mrs Potter quitta la pièce, James se rapprocha de Sirius, s'assit sur le lit et lui demanda :
- Alors, opérationnel pour le plan « Sauvez Mumus » ?
- mon cher Cornedrue, apprends que notre Queudver national est afin parvenu à faire pousser des poils sur la totalité de son petit corps. Il lui faut encore s'entraîner quelques temps et il sera fin prêt pour nous accompagner lors de nuits de folies sous la lune...
Rémus Lupin, leur ami, souffrait de lycanthropie : à chaque pleine lune, il était forcé de passer vingt-quatre heures dans la cabane hurlante au Pré-Au-Lard ( à laquelle il accédait par un passage secret sous le Saule Cogneur, établit par les bons soins de Dumbledore lui-même) afin d'eviter que le loup garou qu'il devenait se fasse de mal à quiconque. Afin de l'aider à surmonter ces douloureuses transformations, James, Sirius et Peter Pettigrow, avaient essayé durant ces trois dernières années, de devenir des Animagi. Ils avaient passé les trois preniers mois à trouver en quel animal ils allaient se transformer, essayant de nombreux sorts et formules afin de voir lequel leur correspondait. Toutes ces tentatives n'étaient pas sans danger : sujets à quelques erreurs dues à leur inexpérience et leur impatience, ils furent victimes d'effets secondaires plutôt surprenant. Poudlard se souviendrait longtemps encore du jour où James se mit à pousser des cris d'animaux chaque fois qu'il tentait de dire quelque chose, ne parvenant pas à articuler une syllabe, ou encore celui où Sirius se vit affublé d'une queue noire frétillante, ou encore lorsque Peter ne pouvait s'empêcher de ronger tout ce qui lui tombait sous la main. Finalement ils finirent par découvrir ce qu'ils étaient : James se transformait en un cerf majestueux, Sirius prit l'apparence d'un gros chien noir, et Peter était un petit rat. Au bout de deux ans, ils avaient atteint leur but, et allaient enfin recevoir la récompense de ces longs mois d'efforts, à savoir une ballade au clair de pleine lune, tenir compagnie à Rémus et s'amuser. Bien sûr c'était en toute illégalité qu'ils sortaient, d'un côté parce qu'il fallait être recensé en tant qu'Animagus, et surtout qu'il n'était pas permit de sortir le soir, encore moins se promener dans la forêt interdite, qui plus est avec un loup garou. Il fallait éviter à tout prix que les gens ne découvrent le secret de leur ami.
Bon alors je me suis demandée si il fallait que je m'arrete la et je publie direct ou alors je continue un peu sachant que le suite concerne le chemin de traverse où tous nos héros se rencontrent...puis je me suis dit, "oh puis zut je publie et on verra bien ! " Donc j'espère que ca vous a plu qd meme..
