PARTIE I : RENCONTRE ENTRE LE LION ET L'AMAZONE
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Note :
Pour ceux qui se demanderaient pourquoi y'a un chiffre à la fin du titre du chapitre, c'est juste le nombre de page que fait le chapitre sur mon document word, avec la taille de texte et les marges que j'ai choisi. Histoire que vous vous rendiez compte que oui, dans la partie 2, je ne fais pas des chapitres si courts que ça!
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Chapitre 1 : L'attaque des Mangemorts (reprise de la fin du tome IV) (1)
C'était le 21 juin (un samedi) et, sur le quai, les Weasley attendaient leurs enfants, les vrais et ceux d'adoption (Harry et Hermione). Mme Weasley parlait avec ses 3 fils aînés (Charlie, Percy et Bill), quant à Mr Weasley, il discutait avec Mr et Mme Granger. Mr Weasley étant passionné par les moldus, comme Mr et Mme Granger, il essayait à chaque fois, lorsqu'il croisait les parents d'Hermione, de compléter ses connaissances sur le sujet, et ce pour pouvoir ensorceler correctement (pour que cela passe quasi inaperçu) les divers objets qui lui pourraient lui tomber sous la main. Hermione se jeta dans les bras de ses parents, qu'elle n'avait pas vus depuis 8 mois, elle espérait qu'ils n'avaient pas eu de nouvelles d'elle, en dehors de celles qu'elle leur avait envoyé. En effet, au cours de l'année, une horrible sorcière journaliste s'était acharnée sur elle, en la faisant passe pour un cœur d'artichaut, à cause de son amitié avec Harry et de sa romance avec Viktor Krum, Hermione avait été le sujet de raillerie des Serpentards, tout au cours de l'année et avait même reçu des Beuglantes et des lettres piégées.
Les enfants Weasley embrassèrent leurs parents et leurs frères, puis Percy repartit pour le ministère où il venait d'être promu à la place occupée par Mr Croupton, le sorcier qu'il vénérait mais qui avait été tué par son fils, le faux professeur de DCFM. Les aînés, Bill et Charlie, se joignirent au jumeaux, Fred et George, et allèrent discuter avec Lee Jordan, le commentateur officiel de matches de Quidditch de Poudlard (pour la dernière année), et les Poursuiveuses de l'équipe de Gryffondor, Katie Bell, Alicia Spinnet et Angelina Johnson, sur les futures compositions de l'équipe pour l'année suivante, en effet ils devaient trouver absolument un nouveau gardien et élire un nouveau capitaine, car Olivier Dubois avait fini ses études, il y a 2 ans. De plus ce serait la dernière année pour tous (sauf pour Harry) et ils voulaient absolument la finir en gagnant la Coupe de Quidditch. Harry et Ron discutaient entre eux du meilleur moyen de le faire venir le plus vite possible au Terrier, la maison des Weasley. Ron regarda Hermione et soupira si fort qu'Harry se retourna vers lui :
-« Ca va Ron ? » lui demanda-t-il
-« Oui, enfin non. Je n'aime pas être en froid avec Hermione, surtout avec le retour de Tu-Sais-Qui, je crois qu'il faut que je m'excuse de lui en avoir fait voir de toutes les couleurs, même si parfois c'était mérité, elle m'énerve par moment… »
-« Je vois ce que tu veux dire, et oui, tu devrais lui présenter tes excuses, elle le mérite bien, surtout si … »
-« … si quoi ? »
-« Allons, ne me dis pas que tu ne t'en ais pas rendu compte ? »
-« Compte de quoi ? Allez, de quoi tu parles ? »
-« Si tu ne vois pas, c'est pas à moi de t'ouvrir les yeux… Bon, tu vas lui faire ces excuses, oui ou non ? » finit par dire Harry, pour changer de sujet.
Depuis la 1ère année, ses 2 meilleurs amis s'entendaient comme chien et chat, ils se disputaient souvent, surtout pour des broutilles. Mais cette année, la chenille Hermione était devenue un très beau papillon et Viktor Krum s'en était rendu compte (et pas Ron, sauf le soir du bal). Ron s'est mis en colère, il en voulait à Hermione de fraterniser avec l'ennemi. Mais elle l'avait vite remis à sa place en lui disant que si lui ne la voyait que comme la bonne copine, Viktor la voyait comme la jeune femme qu'elle était devenue. Depuis s'était très tendu entre eux mais ils mettaient leurs griefs de côté pour entourer Harry du mieux possible, surtout depuis le soir de la 3ème tâche. Harry lui, s'était rendu compte qu'il se passait quelque chose entre eux, mais voulait qu'ils découvrent leur attachement mutuel tout seul.
-« Bon, d'accord, j'y vais… Mais viens avec moi, j'ai besoin de soutien, et de quelqu'un au cas où ça tourne mal ! » Et ils se dirigèrent vers Hermione.
-« Hermione, je peux te parler, s'il te plaît ? » lui demanda Ron. Harry remarqua que ses oreilles commençaient à virer au rouge.
-« Oui, bien sûr… A propos de quoi ? »
Les 3 amis se dirigèrent vers un coin tranquille du quai. Harry fit un signe de tête à Ron pour l'encourager.
-« Voilà, Herm', je voulais m'excuser au sujet de mon comportement cette année. Tu en as vu de toutes les couleurs à cause de Rita Skeeter, et j'ai été très désagréable avec toi. Tu mérites d'être heureuse, même si c'est avec Krum. »
-« Oh, merci Ron ! Cela me touche énormément, tu ne peux pas savoir à quel point. Et merci Harry, je suis sûr que c'est grâce à toi si on est de nouveaux unis tous les 3 ! » Elle embrassa Harry sur les 2 joues. « T'inquiètes pas Ron, je ne t'oublie pas. »
Et elle l'étreignit très fort, avant de se rendre compte de ce qu'elle faisait, là elle le lâcha aussi vite qu'elle l'avait attrapé. Harry remarqua que les 2 jeunes gens étaient rouge tomate. Il se dit que d'ici peu ils sortiraient enfin ensemble, mais les connaissant, il devrait sûrement les aider un peu. Harry pris la parole, pour que le silence ne dure pas trop longtemps.
-« Alors, tu vas chez Krum cet été ? »
-« Pas tout de suite, je veux profiter de mes parents et faire le point, avant de partir quelques jours en Bulgarie. Je suis sûre que je vais apprendre des tas de nouvelles choses. »
-« Tu m'écriras ? » lui demanda Ron, il semblait que c'était sorti tout seul.
-« Bien sûr, et tu crois que je pourrais passer la fin de l'été au Terrier ? J'adore être là bas ! »
-« Je crois que ma mère à digérer l'article de Skeeter, de plus mon père adore parler avec toi, alors je pense que cela ne dérangera personne. Puis normalement Harry sera là aussi, si on arrive à faire changer d'avis Dumbledore. Ma mère peut être très persuasive quand il faut »
Les 3 amis éclatèrent de rire, en s'imaginant Molly Weasley tyrannisant ce pauvre Dumbledore. Ils remarquèrent qu'ils étaient les derniers sur le quai, ils commencèrent donc à revenir vers leurs familles (et leurs bagages). Harry ne vit pas son oncle ou sa tante, il se dit que vu leur aversion pour le monde magique, ils devaient l'attendre de l'autre côté du passage (côté moldu). Il s'imagina déjà la colère de son oncle pour l'avoir fait patienter inutilement au milieu de gens bizarres comme lui.
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A mi-chemin ils entendirent une série de plop et virent une quinzaine de Mangemorts apparaîtrent soudainement. Ils entendirent Mme Weasley qui hurlait et Mr Weasley qui lui demandait de mettre les enfants et les Granger à l'abri, il demanda aussi à Bill et à Charlie de prévenir Dumbledore et le ministère. Cinq Mangemorts s'avancèrent vers les jeunes gens qui fouillèrent dans leurs poches avant de se rendre compte que leurs baguettes étaient dans leur malle, car ils n'ont normalement pas le droit de se servir de la magie en dehors de Poudlard. Ils étaient pris au piège, mais ils s'unirent pour faire face à leur mort certaine, prêts à se battre jusqu'à leur dernier souffle (ce n'est pas pour rien qu'ils sont à Gryffondor…)
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Chapitre 2 : L'étrange bataille (1,25)
Mme Weasley avait emmené Ginny, les jumeaux et les Granger du côté moldu. Toutefois, elle ne pouvait laisser son mari et son fils seuls face aux Mangemorts, mais elle le devait pour protéger le reste de sa famille..
-« Fred et George, je vous confis votre sœur et les parents d'Hermione. Je vais parler à la famille d'Harry. En attendant, ne faîtes pas de bêtises, votre père n'a pas besoin de vous dans ses jambes, il doit déjà sauver Ron, Hermione et Harry, alors je vous interdis de jouer aux héros. Et expliquer ce qui se passe aux Granger »
-« T'inquiète pas M'man » dirent en cœur les jumeaux « On est courageux mais pas téméraires, on va laisser les professionnels faire leur boulot ! »
-« Bien, je n'en attendais pas moins de vous, à tout de suite. Mr et Mme Granger, quoi qu'il arrive, restez avec les enfants, je suis sûr que Dumbledore vous ramènera Hermione vivante»
Elle partit en direction des Dursley pour leur expliquer le problème, en espérant que pour une fois ils seraient corrects et qu'ils n'accableraient pas Harry, sinon elle leur ferait voir de quel bois elle se chauffe.
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Sur le quai, Mr Weasley attendait aussi patiemment qu'il le pouvait la venue des renforts qui ne tardèrent pas à arriver. Une dizaine d'Aurors et ses 3 aînés apparurent en transplanant, puis se fut le tour de Dumbledore d'apparaître au côté du ministre de la magie, Cornelius Fudge. Les Aurors se déployèrent autour des Mangemorts, mais espéraient ne pas avoir à se battre car ils risquaient de toucher les enfants sans le vouloir.
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Les Mangemorts s'étaient scindés en 2 groupes : 5 entouraient les enfants et 10 les protéger des Aurors du ministère.
-« Attraper-les » hurla l'un d'entre eux.
Trois Mangemorts, parmi les plus costauds, s'approchèrent des enfants. Le 1er attrapa Hermione par le bras.
-« Ah ! » hurla-t-elle, car le sorcier lui tenait fermement le bras derrière le dos.
-« Lâche-la, sale gorille ! » cria Ron en se jetant sur lui, mais un sorcier fut plus rapide, il lui donna un coup de poing dans le ventre, et Ron se retrouva à 4 pattes par terre. Puis le sorcier lui envoya un sortilège Doloris pour le punir de s'être mis en travers de son chemin.
-« Ron ! » cria Hermione, mais elle ne put rien dire d'autre car le gorille lui jeta un sortilège qui la bâillonna et la ligota.
-« Et bien, et bien ! Je vois Potter, quand plus de sympathiser avec des mauvais sorciers, tu fais ami-amie avec une Sang-de-bourbe »
Harry voulait répliquer quelque chose mais il avait peur que les Mangemorts ne se vengent sur ses amis, alors il lança un regard meurtrier à celui qui semblait être le chef de la petite troupe.
-« Il vaut mieux être ami avec des enfants de moldus, que d'être du côté du Mal, comme vous ! » dit Ron.
-« Je vois que le petit Weasley n'est pas avare de parole, c'est peut-être pour compenser la pauvreté de sa famille ? Attaches-le et surtout fais-le taire, par n'importe quel moyen ! »
Ron se retrouva comme Hermione, bâillonner et ligoter, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
-« Tu vois Potter, le Maître a de grands projets pour vous 3, alors pas la peine de t'énerver car tes amis risquent de prendre à ta place… Tu vas donc nous suivre, sans histoire, hein ? »
Harry n'eut pas d'autre choix que d'accepter l'horrible proposition du Mangemort.
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Pendant ce temps le 2ème groupe de Mangemorts veillait à ce que tout se passe sans accros, car Voldemort leur avait demandé de ramener Potter et ses amis vivants et entiers, pour que lui seul puisse s'amuser à faire souffrir le jeune homme en torturant ses amis. Les Aurors et les Mangemorts se jaugeaient en attendant le signal du départ ou du début de la bataille, car les 2 camps ne voulaient pas perdre de guerriers. Mais les Mangemorts riaient sous cape car ils savaient que les Aurors ne risqueraient pas la vie du précieux Survivant, ils en avaient trop besoin. Dumbledore, Fudge et Mr Weasley regardaient les enfants.
-« Alors Cornelius, voulez-vous toujours ignorer le retour de Voldemort ? » demanda Dumbledore « Croyez-vous toujours que Harry doive se faire soigner ? »
-« Je n'ai jamais dis ça, Albus, ce que j'ai dit c'est qu'il devait se reposer… c'est tout ! Quant au retour du Seigneur des Ténèbres, je dois vous faire mes excuses, il semble être réellement de retour. J'espère que je pourrais renverser la vapeur et garder mon ministère » répondit Fudge.
-« Si vous nous aviez écouté Cornelius, vous auriez déjà pris de bonnes décisions et il y aurait plus d'Aurors aujourd'hui pour sauver les enfants ! » hurla Mr Weasley.
-« Ne nous emportons pas Arthur, le plus important maintenant c'est de sauver les enfants, les 3 bien sûr, nous réglerons nos différents plus tard »
Dumbledore essayait bien sûr de calmer Mr Weasley et de garder la cohésion du groupe, pour faire face aux serviteurs de Voldemort. Mr Weasley bouillonnait de rage surtout lorsqu'il vit son fils subir le Doloris, mais Albus le retint pour qu'il n'aggrave pas la situation. Les 2 hommes regarder les enfants tout en tenant fermement leur baguette, pour se lancer dans la bataille le cas échéant.
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Après qu'Harry eut accepté le marché, il sentit une grosse main se poser sur son épaule.
-« Bien, on est d'accord. Il est donc temps d'affronter ton destin Potter ! »
A ces mots, les Mangemorts transplanèrent en emportant les jeunes sorciers avec eux.
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Sur le quai l'étonnement laissa place à l'horreur : si les enfants avaient été kidnappés ce n'était sûrement pas pour de l'argent, les adultes se doutaient plus ou moins du sort des 3 jeunes gens.
-« Où croyez-vous qu'ils les ont emmenés ? » demanda Mr Weasley.
-« Au domaine de Voldemort, j'en ai bien peur Arthur ! » lui répondit Albus.
-« Il faut qu'on les retrouve le plus vite possible, sinon Dieu seul sait par où ils vont avoir à passer. »
-« Cornelius, rassemblez tous les bénévoles, il faut qu'on les reprenne à Voldemort avant qu'il ne les tue ! »
-« Mais Harry peut survivre au sortilège de la mort… »
-« Il n'y a pas que Harry, il y a aussi ses 2 amis, qui eux n'y survivront pas. De plus il n'est plus sous la protection laissée par sa mère depuis que Voldemort lui a pris son sang, lors de sa résurrection. Il faut donc les sauver le plus vite possible. Et si vous ne faîtes pas ce qu'il faut pour que les 3, j'ai bien dit les 3, reviennent en vie je vous jure de tout révéler à la presse, et cette fois vous risquer de le perdre votre poste. Me suis-je bien fait comprendre Cornelius ? » lui demanda Dumbledore « De plus je crois que, si vous ne faîtes rien, vous aurez des nouvelles de Molly Weasley, je l'ai déjà vu en colère et c'est pas beau à voir ! »
-« Si jamais il arrive quoi que ce soit aux enfants, vous le regretterez amèrement Fudge, quitte à ce que j'aille à Azcaban ! » le menaça Mr Weasley.
-« Calmez-vous Arthur, pour l'instant le plus important c'est de les retrouver. Croyez-vous que vous pourrez héberger les Granger jusqu'à ce que l'affaire soit résolue, d'une façon ou d'une autre… Et pouvez vous prendre les affaires d'Hermione et d'Harry en même temps, je suis sûr que les parents d'Hermione aimeraient les récupérer et que la famille d'Harry voudra s'en débarrasser… »
-« Bien sûr, Albus. En plus cela permettra à Molly de s'occuper l'esprit en veillant sur tout le monde »
-« Vous m'avez très bien compris, Arthur … Bon, Cornelius, allons au ministère pour préparer l'offensive ! »
Pendant que les Aurors, Fudge et Dumbledore partaient pour le ministère, les Weasley et les Granger partaient au Terrier, pour rester soudés pendant les longs jours d'attente à venir.
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Chapitre 3 : Cachots et déclaration (1,75)
Les Mangemorts arrivèrent dans un cimetière, que Harry connaissait bien car c'est là qu'il avait vu renaître Voldemort.
-« Relâchez les gosses, marcher leur fera du bien… On ne va pas les porter quand même ! » Ron et Hermione furent libérés de leur lien et Harry se précipita vers eux pour les aider à se relever « Avancez ! Le Maître veut vous voir, rapidement »
-« On n'est pas pressé de mourir, nous ! »
-« Qui vous dit que vous allez mourir, le Maître a de grands projets… Pour vous 3 évidemment ! »
Les 3 amis se regardèrent, sans rien dire, pour eux c'était clair, s'ils meurent ce ne sera qu'après de longues heures de torture ou pire.
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Ils arrivèrent jusqu'au manoir des Jedusor, la résidence de Voldemort. Ils furent conduis dans un salon, à la décoration spartiate : une cheminée, un fauteuil confortable, une table et une chaise, aucun portrait ni peinture. Dans le fauteuil se tenait un homme, à priori, emmitouflé dans une longue robe noire, sa capuche mettait son visage dans l'ombre mais on pouvait voir 2 rubis incandescents à la place des yeux, ses mains fines, longues et pâles caresser la tête d'un énorme serpent.
-« Bienvenus dans ma modeste demeure, je m'excuse pour les manières… un peu… cavalières de mes sujets, mais je vous voulais près de moi… rapidement » dit-il dans un souffle.
-« On vous excuse, il en va de soit » répondit timidement Hermione, en baissant les yeux « Mais pourrait-on savoir les raisons de ce désir soudain, Monsieur ? »
-« Que voilà une Sang-de-bourbe bien élevée… Vous devriez en prendre de la graine messieurs » répondit Lord Voldemort en s'adressant à Harry et à Ron « Pour répondre à votre question, jeune fille… Je tiens à vous avoir près de moi pour être sûr que mes plans se dérouleront sans l'intervention du ministère ou de ce vieux fou de Dumbledore… Avez vous d'autres questions à poser avant que l'on vous conduise à votre, euh, chambre ? »
-« Que compter vous faire de nous ? » demanda Harry.
-« … Voilà un sorcier comme je les aime, tu vas directement au principal… Mais tu risques souvent de le regretter… Pour répondre à la question tant redoutée, vous devez savoir que vous me servirez d'otages,… de point de pression,… sur le ministère ainsi que sur Dumbledore... et peut être pour les séances d'intégration de mes futures Mangemorts... Toutefois vous n'allez pas rester longtemps ici, en effet j'ai décidé de m'amuser un peu… avec ce cher Albus… une sorte de chasse au trésor,… contre la montre… Le trésor… c'est vous bien entendu. Je suis joueur c'est vrai, mais je ne pense pas que vous allez apprécier mon humour… Vous allez être placé au milieu de nul part, sans provision ni arme, mais avec le plus important autour de vous… Si Dumbledore vous retrouve avant la Mort, vous êtes sauvés, sinon... Il va s'en dire que je penche pour le 2ème résultat, bien sûr. En plus, ce qui est drôle, c'est que mes Mangemorts et moi-même n'aurons pas à nous salir les mains pour être débarrassé de vous… La nature s'occupera de votre cas… » et il éclata d'un rire à vous glacer le sang, il fut bientôt imité par tous ses sbires « Alors, quand dis-tu Potter, mon idée est excellente… non ? Je me débarrasse de toi… et rien ne m'accuse… La vie est parfois si injuste ! »
Les 3 amis restèrent sans voix : ils allaient subir des sortilèges impardonnables, puis seraient lâcher en pleine nature, et sans leur baguette ils ne survivront pas longtemps, Voldemort ne sera même pas inquiété, et diabolique comme il est, il fera tout pour les cacher aux yeux des autres sorciers. C'est dans un état d'abattement total qu'ils furent mener jusqu'aux cachots du manoir.
-« Allez, entrez la dedans !… Désolé jeune fille mais on ne va pas se ruiner pour vous loger dans un hôtel 3 étoiles, vous allez déjà coûter beaucoup trop pour ce que vous êtes…»
Ils furent jeter dans le cachot sans le moindre ménagement, et atterrir tous les 3 sur le sol humide et froid.
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Pendant ce temps là, dans le salon, un petit homme ressemblant à un rat entra.
-« Excusez-moi, Milord, mais pourquoi ne pas vous débarrasser de Potter, et de ses amis, rapidement ? »
-« Tu vois, Queudver… je veux que Potter souffre en voyant que le simple fait de le connaître va tuer les personnes qu'il aime le plus au monde… De plus, je veux faire souffrir Dumbledore. Ce vieux fou adore les moldus et il adore Potter, quel meilleur moyen de l'atteindre quand le séparant de son petit-fils chéri ? »
-« Oui, Maître. Vous avez comme d'habitude raison… Puis-je me retirer… Maître ? »
-« Non, attend… Je n'ai pas fini avec toi... Est-il vrai que Potter t'a sauvé la vie ? » le petit homme se mit à trembler et à couiner « Je vois que mes sources sont exactes… Endoloris…Tu vois Queudver, cette dette va mettre utile… Je veux que tu te fasses prendre par les Aurors … »
-« … Mais… Maître !… »
-« Il n'y a pas de mais, TU M'ENTENDS ?… Je disais donc que tu vas te faire prendre par les gens du ministère, comme ça tu seras condamné et Sirius Black, l'ami des Potter, sera libéré… Mais ne crois pas que je fais cela par bonté d'âme… NON ! Mon plan est si mesquin que je me fais peur moi-même… AH ! AH ! AH !… Tu seras envoyé à Azkaban et cela me donnera une bonne excuse pour attaquer la prison et pour rallier à moi les Détraqueurs… De plus Black deviendra fou quand il apprendra pour son filleul, qu'il se suicidera, peut-être… On peut toujours rêver, non ?… Maintenant pars et je veux qu'après demain au plus tard tu sois dans la prison… Ne t'inquiète pas, les Détraqueurs ne t'embrasseront pas… Tu as compris pourquoi je fais cela, j'espère… TU AS COMPRIS QUE JE PAYE TA DETTE EVERS POTTER… Maintenant tu en auras une de plus envers moi, et J'EXIGE que tu sois le plus fidèle de mes serviteurs, c'est compris ?… Endoloris… ENDOLORIS… Maintenant file… Je te vois dans une dizaine de jours… »
Après s'être difficilement relever, Queudver parti du manoir pour accomplir sa mission.
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Dans les cachots, Harry, Ron et Hermione s'étaient regroupés dans un coin pour pouvoir faire le point.
-« Je te remercie d'avoir pris ma défense Ron, je m'excuse pour les coups qui t'ont été donnés »
-« T'inquiète pas Hermione, s'il le faut, je recommencerais. Je ne peux pas supporter qu'on te fasse du mal… » Ron vira au rouge quand Hermione lui serra la main pour le remercier « … J'aime pas quand on touche à mes amis… c'est tout ! »
-« Pour moi, c'est beaucoup. Peu de grands sorciers se battraient avec un Mangemort… Surtout pour sauver une fille de moldus »
-« Tu sais, j'ai fais ça sans réfléchir. Mais s'il le faut, je sauverais tous les enfants de moldus, pour moi ils valent plus que les autres, parce… parce que tu en fais parti… Pleurs pas Hermione, je veux pas que tu pleurs, on se battra jusqu'au bout pour sortir d'ici vivant, n'est-ce pas Harry ? » dit Ron en essuyant une larme sur la joue de la jeune fille.
-« Oui, tu as raison, pour une fois ! » dit Harry.
-« Comment ça, pour une fois ? J'ai toujours raison, non ? »
Les 3 amis rirent de bon cœur à cet échange qui leur rappela d'agréables souvenirs, mais ils s'arrêtèrent rapidement. Ron serra Hermione dans ses bras, et celle-ci se laissa aller contre lui. Il la berça un moment pour la calmer, Harry les trouvait mignons, dommage que par sa faute ils n'aient pas pu le faire dans un endroit romantique…
-« Harry, je veux te dire que quoi qu'il arrive j'ai été très honoré d'être ton meilleur ami, et que jamais je ne t'en voudrais pour ce qui va se passer. J'ai choisi de rester près de toi depuis 4 ans, et si jamais tu essayes de me faire partir je te jure que je reviendrais pour te mettre mon pied au cul ! Est-ce clair ? »
-« Limpide ! »
-« Moi aussi, quoiqu'il arrive, je ne regretterais jamais d'avoir été ton amie, tu m'as rendue meilleure et surtout plus humaine, alors je tiens à te dire que je préfère me battre à tes côtés que d'attendre que l'autre fou vienne me tuer… »
-« Merci, vous êtes de vrais amis, mais… »
-« Il n'y a pas de MAIS, enlève-toi toutes les idioties que tu as dans la tête… On a commencé l'aventure à 3, on la terminera à 3 !... Tu ferais mieux de l'accepter tout de suite car tu ne te débarrasseras pas de nous de si tôt…»
-« …C'est bien parler Ron » lui répondit Hermione et elle l'embrassa. Ce fut un baiser rapide et furtif, mais un baiser quand même.
-« Je vous remercie les amis, vous avez raison tous les 2, on est plus fort ensemble que tout seul, d'ailleurs depuis qu'on se connaît, notre fine équipe a plutôt bien marché, non ?… Enfin plutôt pour vous 2 ?… Hermione, t'as oublié Krum »
Les 2 tourtereaux se mirent à rougir mais continuèrent la discussion, elle leur permettait de ne pas penser à leur situation.
-« Je vous ai dit qu'il fallait que je fasse le point, parce qu'en fait… Euh !… Je ne savais plus où j'en étais, j'étais bien avec Viktor mais quelque chose me manquait et je ne savais pas quoi… Jusqu'à tout à l'heure quand tu as pris ma défense… Il me manquait tout ce qui fait que tu es toi : la passion, la fidélité, l'humour, l'innocence et ce petit quelque chose d'indéfinissable qui fait que je ne peux plus me passer de toi !… Voilà, je crois que j'ai tout dit… »
- « Merci, Hermione, je croyais pas avoir autant de qualités… Puisqu'on en est aux aveux… Je dois te dire que ce que j'aime chez toi c'est… ta maturité, ton esprit, et surtout… ton fichu caractère… Aïe !… Ca fait mal. Quoi c'est vrai que tu as un fichu caractère… Mais j'adore quand on se dispute, et surtout quand on se réconcilie…(petit baiser) »
-« T'es vraiment fou Ron ! » lui dit Harry en levant les yeux au ciel mais en souriant, voir ses 2 meilleurs amis unis lui mettait du baume au cœur.
-« Oui Harry… Je suis fou d'amour pour cette jeune personne, cela te dérange ? »
-« Pas le moins du monde, cela fait longtemps que j'attendais que vous vous déclariez, je me suis même dis qu'il faudrait que je mette mon grain de sel dans votre histoire, car je commençais à désespérer… »
-« Tu vois, le Mal peut aussi engendrer le Bien… On peut commencer à croire aux miracles, non ? » professa Ron.
-« J'aimerais en être aussi sûre ! » lui dit Hermione « Mais malgré le fait que ce soit le plus grand sorcier de tous les temps, si Dumbledore ne nous retrouve pas rapidement, qui sait ce qu'il va nous arriver et où on va atterrir ? »
-« Tu as raison, mais si on ne peut plus rêver, Tu Sais Qui aura gagner la 1ère bataille… T'es d'accord avec moi Harry ? »
-« Oui, à peu de chose près… Ne l'appelle plus Tu Sais Qui, tu l'as vu ? Ce n'est pas un Dieu ce n'est qu'un homme, alors tu vas ou plutôt vous allez me faire plaisir et l'appeler par le nom qu'il s'est donné… Voldemort ! »
-« Ca va pas la tête ! »
-« Ron ! » le raisonna Hermione « Dumbledore dit que la peur du nom renforce la peur de la chose elle-même… La 1ère bataille, que je veux qu'on gagne, c'est de l'appeler par son nom, cela diminuera l'emprise qu'il a sur nous... Tu ne vas pas te laisser effrayer par un simple nom… Non ? » et pour l'encourager, elle l'embrassa de nouveau, mais cette fois se fut plus long.
-« Mmm… Si tu commences par me prendre par les sentiments, je ne vais rien pouvoir te refuser… (baiser) Ça marche Harry, je vais essayer… Hum ! Vol… Vold… Volde… Voldemort !… Je l'ai dis !… Ouais !... Ca va mieux d'un coup… A toi Herm ! »
-« D'accord… Vol… de… mort… Voldemort ! »
-« Vous voyez, ce n'était pas si difficile... Maintenant il va comprendre que ni lui, ni la mort, ne nous font peur, il va être surpris ! »
Ils continuèrent de se remonter le moral en parlant de tout et de rien (et pour 2 d'entre eux de profiter de l'autre) pour passer le plus légèrement possible leurs dernières heures de tranquillité…
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Chapitre 4 : Supplices (2,25)
Retour à Londres, au ministère de la Magie. Fudge, Dumbledore et Arthur Weasley essayait, en vain, de calmer la femme de ce dernier qui était littéralement devenue hystérique quand elle a appris la catastrophe : son fils et les enfants qu'elle considérait comme les siens étaient les otages de Voldemort. Elle hurlait, surtout contre le Ministre de la Magie, elle pleurait à chaudes larmes mais dès que son mari ou l'un de ses fils essayait de la réconforter, elle le repoussait, parfois sans ménagement. Elle en voulait à Fudge pour ne pas avoir pris les révélations de Harry au sérieux, et ce surtout depuis qu'il avait voulu l'envoyer en clinique pour qu'il se fasse soigner.
Mme Granger, quant à elle, restait prostrée, assise sur la malle de sa fille, tout en caressant frénétiquement le chat orange de celle-ci. Pattenrond (le chat) se laissait docilement faire pour que la mère de celle qui l'avait sorti 2 en plus tôt de l'horrible animalerie où il se lamentait, car aucune personne ne voulait de lui, puisse faire quelque chose de ses mains au lieu de se les tordre. Mr Granger n'essayait même pas de retenir ses larmes, qui s'étaient depuis longtemps taries, quand il eu compris que sa fille risquait de subir des choses encore plus horribles que la mort, car elle était entre les mains d'une bande de fous sanguinaires, adeptes de la magie noire qui plus est. Les enfants Weasley avaient accompagné leurs parents car ils voulaient les soutenir, les aider et surtout ne pas être rejetés, ils voulaient connaître le déroulement de l'enquête car ils leur avaient été interdit dit participer :
-« J'ai déjà perdu un fils et 2 personnes à qui je tiens, je ne veux pas me faire du soucis alors que je peux l'éviter, vous resterez donc tous à la maison ! » leur avait leur mère quand les 5 plus grands s'étaient proposés pour aider aux recherches. Ils faisaient donc front autour de leur jeune sœur et de leurs parents.
En apprenant la nouvelle, les Dursley étaient repartis sans prendre les affaires de leur neveu, en disant qu'ils ne voulaient plus être dérangés par des personnes anormales comme ceux que fréquentait Harry, qu'ils aimeraient juste savoir si leur fils pouvait récupérer la chambre qu'il avait cédée ou pas, « Et le plus tôt serait le mieux ! » avait ajouté l'oncle Vernon. En l'entendant, Mme Weasley avait été empêchée de justesse de les tuer, elle s'était alors tournée vers Dumbledore, et lui avait dit du ton le plus sérieux et le plus menaçant possible :
-« Si Harry retourne chez ces monstres, vivant ou mort, vous aurez affaire à moi Albus, suis-je assez clair ? »
Le concerné l'avait alors regardé dans les yeux et lui avait répondu :
-« Ne vous inquiétez pas Molly, car il ne retournera jamais chez eux, ils ne méritent pas de faire parti de sa famille. Quand on aura retrouvé les enfants, vivants j'espère, vous serez sa tutrice en attendant l'acquittement de Sirius, vous pouvez compter sur moi. Personne, même Voldemort, ne mérite d'avoir une famille comme celle-ci »
Dumbledore était parti envoyer des hiboux à Sirius Black, Remus Lupin et Rubeus Hagrid, pour les informer de la situation avant qu'ils ne la lisent dans la Gazette du Sorcier. Il espérait surtout qu'Hagrid continuerait sa mission (contacter les géants et les rallier à leur cause), tout comme Lupin (finir de réunir tous les anciens de Poudlard pour combattre Voldemort), mais il savait que Sirius essaierait de retrouver son filleul, il préférait qu'il reste tranquille chez les Weasley au lieu de se faire tuer ou arrêter en essayant de sauver Harry et ses amis, car celui-ci aurait besoin de sa présence s'il s'en sort.
Les Weasley et les Granger étaient tous retournés au Terrier : les Granger allaient rester chez les Weasley jusqu'à ce qu'ils retrouvent leur fille. Pour l'occasion la maison avait était refaite magiquement grâce à Dumbledore, pour pouvoir accueillir les Granger, toute la famille Weasley et les quelques proches d'Harry, sans que des tensions n'éclatent dans la maison et que tous puissent s'isoler le moment voulu. La porcherie bancale était devenue une maison à 4 étages (rez-de-chaussée, 3 étages et un grenier) stable et spacieuse, avec des pièces rajoutables (c'est là, l'un des nombreux avantages d'être sorcier), les Weasley remercièrent Dumbledore de cette attention si délicate en ces temps difficiles, surtout qu'ils étaient, malgré leur immense générosité, relativement pauvres.
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Queudver (en rat) était arrivé à Londres dans la nuit. Comme lui avait fait comprendre son maître, il devait se faire prendre rapidement par les Aurors, et ce sans qu'ils se rendent compte de la supercherie. Il décida donc de passer dès l'aube par le Chemin de Traverse, d'aller espionner les avancées des Aurors sur la recherche du jeune Potter, puis de se faire remarquer par Dumbledore ou par un Weasley. Il entra donc furtivement au ministère mais une alarme s'enclencha dès qu'il eu passé les portes. Tout à coup 4 Aurors apparurent et lui firent reprendre sa forme humaine avant de l'amener devant le Ministre pour que celui-ci l'interroge sur les enfants et sur les évènements ayant eu lieu une quinzaine d'années auparavant (sa supposée mort, la mort de moldus et d'un sorcier, et l'arrestation de Sirius Black, un coup monté sans doute !).
En effet, Queudver s'appelait en fait Peter Pettigrow, il avait normalement était tué il y a 15 ans par Sirius Black, qui avait fini à Azcaban, la prison des sorciers, gardée par les affreux Détraqueurs (des êtres se nourrissant du bonheur des autres et leur remémorant les plus horribles moments de leur vie). Il fut donc conduit auprès du ministre, qui était en réunion avec d'anciens Aurors, des Langues de Plomb (sorciers travaillant pour le bien mais spécialistes en magie noire et forces du mal), d'anciens élèves de Poudlard, Arthur Weasley et Albus Dumbledore, qui essayaient en vain de trouver le repère de Voldemort, mais celui-ci était protéger par la magie noire, alors s'était difficile.
Toc… toc… toc
-« ENTREZ !» hurla le Ministre.
La porte s'ouvrit laissant passer un Auror et le prisonnier ligoté.
-« Nous venons de capturer cet animagus non déclaré grâce au système créé par Dumbledore et Arthur, il s'agit de Peter Pettigrow. Il est sensé avoir été tué par Sirius Black il y a 15 ans, celui-ci a été enfermé à Azcaban pour ce crime… Il est peut-être innocent, ce qui ferait qu'il a été accusé à tord, si à cela on ajoute qu'il n'a pas eu de procès, il faut espérer que la Gazette n'aura pas vent de cette histoire, car nous deviendrons la risée du monde magique, Monsieur ! » lui expliqua l'Auror avant de ce retirer en laissant l'homme face au ministre.
-« Bonjour Peter !» dit Dumbledore « Pourriez-vous nous expliquer ce que vous faite ici, et comment vous avez fait pour disparaître, il y a 15 ans, sans que personne ne se doute de vos manigances ? »
-« Allez Peter, si vous nous aidez, vous ne recevrez pas le Baiser des Détraqueurs, mais étant un animagus non déclarer vous ferez un séjour à Azcaban, vous devez le savoir ! » lui dit le Ministre en essayant de le calmer et de le rassurer.
-« Très bien Monsieur, je dois d'abord vous parler de ce qui s'est passé, il y a plus de 15 ans, pour que vous compreniez bien l'histoire ! » lui répondit Peter.
Il commença à raconter son histoire devant la dizaine de personnes présentes, il expliqua comment il avait rencontré les Potter, comment il était devenu leur ami puis leur Gardien du Secret à la place de Sirius Black. Il continua sur comment il avait été entraîné par Voldemort pour le débarrasser des Potter, comment il était devenu un animagus, comment il avait piégé Sirius Black et comment il s'était caché chez les Weasley jusqu'à il y a 2 ans où il était retourné auprès de Voldemort malgré tout, puis pourquoi il avait été envoyé par celui-ci pour les espionner. Bien sûr il mentit sur la majorité de ses relations avec Voldemort mais personne ne sembla s'en rendre compte, car il finit son horrible récit en larmes, en implorant les Potter de lui pardonner ses faiblesses… Malgré tout, Dumbledore et Mr Weasley ne perdirent pas le nord et lui demandèrent s'il savait où les enfants étaient retenus, mais il leur répondit qu'il avait été envoyé avant de savoir que son Maître avait enlevé Potter et ses amis, mais que son quartier général était dans le vieux manoir de la famille de son Maître.
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Dans les cachots, le matin se révéla difficile. Les 3 amis avaient dormi à même la pierre et étaient courbaturés. De plus ils avaient faim et soif. Ils entendirent du bruit et se réveillèrent d'un coup : ce n'était pas bon signe d'entendre du bruit car cela signifier qu'on venait les voir, soit pour les nourrir, soit pour leur faire du mal. Ils espéraient que c'était pour la 1ère solution. La porte s'ouvrit laissant passer la personne que Harry, Ron et Hermione détestaient le plus, après Voldemort : Drago Malefoy. Drago était le fils de Lucius Malefoy, un riche sorcier détestant les moldus et leurs enfants sorciers, serviteur qui plus est de Voldemort. Harry et Drago se détestaient depuis leur 1ère rencontre dans le Poudlard Express, où Drago avait insulté la famille de Ron. Mais ils commencèrent à se haïr réellement quand Drago traita Hermione de Sang-de-bourbe (en 2ème année) et quand ils devinrent rivaux au Quidditch (Harry était devenu le plus jeune attrapeur depuis 100 ans lors de sa 1ère année et avait fait gagner de nombreux matches à son équipe, alors que Drago avait offert de nouveaux balais pour faire parti de l'équipe des Serpentards, lors de la 2ème année).
-« Alors Potter, on ne dit pas bonjour » siffla Drago.
-« Quand je te vois, ce n'est plus un Bon Jour ! » lui répondit Harry.
-« Tu devrais être plus respectueux envers tes supérieurs, Potter, je risque de me fâcher et la Sang-de-bourbe risque de souffrir »
-« Si tu touches à un seul de ses cheveux Malefoy, je te fais bouffer ton extrait de naissance ! » explosa Ron.
-« Alors en plus de déshonorer la fonction de sorcier, Weasley, tu tombes amoureux d'une fille de moldus, et dire que je pensais que tu ne pouvais pas tombé plus bas… Il semble que je me sois trompé ! »
-« Qu'est ce que tu nous veux Drago ? » lui demanda Hermione.
-« J'y viens, j'y viens, soit pas si pressée de souffrir Granger… Voilà, le Maître m'a demandé, ainsi qu'à 2 autres futurs Mangemorts que vous connaissez, de venir nous entraîner en vue de notre intégration… »
-« Tu vas porté la marque ? … »
-« Ne soit pas plus stupide que tu ne l'es, Granger… Le Maître veut qu'on finisse notre scolarité avant de nous la poser, comme ça, si on se fait prendre, il n'y aura pas de preuves… Vous avez compris ? » Les 3 amis approuvèrent lentement mais sans quitter le jeune homme des yeux. « Bon, il paraît que vous allez partir en voyage, mais on peut s'amuser avec vous avant… Vous inquiétez pas d'ici ce soir, au plus tard, vous serez loin d'ici, et loin de tout surtout ! Je crois que l'année à venir sera l'année des Serpentards… Sans toi Potter, nous gagnons la Coupe de Quidditch… Et sans toi, Granger, plus de points pour votre maison… Tu vas me manquer Weasley, tu es le seul qui faisait perdre de points à Gryffondor, mais même sans toi, la Coupe des Quatre Maisons est pour nous cette année… »
Le Serpentard se dirigea vers la porte et appela ses gorilles de toujours, Grabbe et Goyle, aussi stupide que costauds et eux aussi fils de Mangemorts, qui attendaient dans le couloir.
-« Je vois que tu ne sors jamais seul, Malefoy ! » lui lança Harry.
-« Tu devrais le savoir, Potter, par les temps qui courent, rien ne vaut une bonne protection… En plus ils me permettent de m'amuser sans être inquiéter par les petits amis stupides… Attrapez-les ! » les 2 malabars se jetèrent sur Ron et Harry et les maintenaient fermement « …Alors Granger, on fait moins la maligne sans ses livres et sans Krum pour te protégeaient…. On va voir ce qui fait que tu les attires tous… Impero… »
Le regard d'Hermione se vida de toute volonté, car le sort utilisé permet de contrôler l'esprit de la victime et de lui faire faire ce que l'on veut, seul une grande volonté peut briser le lien
-« Bon, je vois que l'on est une fille obéissante, maintenant on va voir ce que tu as dessous… »
Les 3 Serpentards éclatèrent d'un rire guttural en pensant à ce qu'ils allaient faire avec la jeune fille, tandis que ses 2 amis comprenaient à peine toute l'horreur de la situation.
-« Résiste Hermione, j't'en pris, le laisse pas prendre le contrôle sur toi … »
-« Tais-toi Weasley, on t'a rien demandé ! » lui ordonna Grabbe avant de lui envoyer un Doloris.
En entendant les cris de Ron, Hermione se réveilla brutalement et se précipita vers lui.
-«Weasley, tu m'as fait perdre ma marionnette… Tu vas me le payer… à 3 ? » Il regarda ses acolytes qui approuvèrent de la tête « 1… 2… » ils lâchèrent leurs jouets «… et 3… Endoloris ! »
Les 3 amis se prirent le sortilège de douleurs en même temps, mais malgré la souffrance ils serrèrent les dents pour ne pas leur faire le plaisir de les entendre crier.
-« C'est dommage, vous auriez dû crier, on se serait peut-être arrêté. Alors que là nous allons recommencer, jusqu'à ce qu'on en ait assez ! »
Ils avaient eu du mal à ne pas crier la 1ère fois, mais s'ils en reçoivent d'autres qui sait ce qu'ils feront, en effet c'est très dur de ne pas hurler quand on à l'impression que tous nos os se rompent ou que des milliards d'aiguilles vous transpercent de part en part. Ils essayaient de reprendre leur souffle avant la prochaine attaque, car plus cela irait et moins ils auraient de force pour résister. Heureusement Malefoy père entra dans le cachot :
-« Fini de jouer les enfants, vous avez un cours de magie noire qui vous attend, et votre professeur n'aime pas les retardataires, n'oubliez pas de préparer vos bagages aussi, nous déménageons ce soir… Ah ! J'oubliais… Dites adieu à Potter et à ses amis car ils vont bientôt partir pour ne plus JAMAIS revenir… »
-« Adieu Potter, j'espère que tu profiteras bien du voyage… » lui dit Drago, avec un sourire aux lèvres.
-« Tenez, prenez des forces, je crois que cela va être votre dernier repas… Savourez-le ! »
Malefoy père leur déposa un plateau contenant 3 verres d'eau croupie et 3 morceaux de pain dur, puis il sortit en scellant la porte.
-« Bon, ben, bon appétit les amis… »
-« Merci, Hermione, à toi aussi… » lui répondit Ron en prenant son morceau de pain d'un air dégoûté.
-« Le service laisse à désirer ici, ils auraient pu nous confectionner un festin pour notre dernier repas, vous croyez que cela se fait si je me pleins au cuistot ?… »
-« Tu peux pas être sérieux 2 secondes, Harry ? »
-« Ecoute Hermione, d'ici 24 heures nous serons morts, j'ai pas envie de passer mes dernières heures à broyer du noir, il croit rêver s'il pense me miner aussi facilement… »
-« Harry a raison Hermione, tâchons de profiter de nos dernières heures de captivité, car après ça va se corser… »
-« Oui, sans doute… Que croyez-vous qu'ils voulaient dire par profiter du voyage ? »
-« Ah…! Là je retrouve mon Hermione, toujours à vouloir jouer les détectives, hein ? »
-« Très drôle, Ron… J'apprécie ton sens de l'humour ! » répondit-elle sur un ton qui voulait dire tout le contraire.
-« Eh ! Arrêtez, ce n'est pas le moment de se disputer, en plus Hermione à soulever une question intéressante… Bon, vous vous réconciliez, vous 2, où je rappelle les Malefoy ?… »
-« Non, c'est bon… Excuse-moi Hermione… Mais j'ai les boules, tu vois ? »
-« Moi aussi j'ai peur, mais on doit rester unis si nous voulons survivre !… »
Et elle se jeta dans les bras de son petit ami, ils commencèrent à s'embrasser, et Harry ne su plus quoi faire pour cacher sa gène, il se mit alors à siffler, et les amoureux se séparèrent.
-« Désolé Harry, on pense pas assez à toi dans ces moments là ! »
-« Manquerez plus que ça !… Je ne vous en veux pas, au contraire, je suis très content que vous profitiez l'un de l'autre jusqu'au bout… Mais la prochaine fois, pitié ! Prévenez-moi, que j'ai le temps de me retourner ! »
Ils éclatèrent tous les 3 de rires, d'un rire triste certes, mais de rire quand même. Puis ils se reposèrent en attendant la suite des évènements.
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Chapitre 5 : Attaque et croisière (2)
Chez les Weasley, c'était l'effervescence. En effet, depuis quelques heures ils savaient tous où étaient retenus les enfants, et espéraient les revoir rapidement, et vivants.
Mme Weasley et Mme Granger étaient en train de faire le ménage en vue de la fête qui célèbrerait le retour des siens. Mr Granger aidait les enfants Weasley à préparer les tables pour le repas du soir. On entendit alors un grand bruit dans la cuisine des Weasley : c'était Sirius Black qui venait d'arriver grâce à la Poudre de Cheminette, il aurait pu transplaner mais il aurait été repéré par les mages car il était toujours en fuite, le côté positif (et l'un des seuls) de la Poudre de Cheminette est que l'on peut voyager sans être repéré par le Ministère. Dans le jardin, apparurent alors 4 sorciers : il y avait Mr Weasley, Albus Dumbledore, Remus Lupin et Severus Rogue, le professeur de potion et il était détesté par tous les Gryffondor car il les désavantageait souvent au profit des Serpentards. De plus Remus Lupin et Sirius Black le détestaient depuis leurs années au collège où les Maraudeurs, leur petit groupe d'amis constitués d'eux, de Lily et James Potter (et de Peter Pettigrow), jouaient souvent des tours à Rogue qui les détestait et faisait tout pour qu'ils soient renvoyés. De plus Rogue était devenu un Mangemort (mais avant la chute de Voldemort, il était revenu du côté du bien et avait servi d'espion pour Dumbledore).
Lorsque Sirius et Rogue se virent, il en fallut de peu pour qu'ils se jettent l'un sur l'autre, mais ils ne le firent pas pour régler le gros problème qui était de retrouver le Survivant et ses amis le plus rapidement possible.
-« Qu'est-ce que tu fous là ? » aboya Sirius à l'intention de Rogue.
-« Je suis là, à la demande du directeur, et si j'avais su que toi aussi tu y serais, je ne serais pas venu … Tu peux me croire » lui rétorqua Rogue.
-« Tu aurais pu t'en douté, il s'agit de la vie de mon filleul, quand même ! »
-« Allons, allons… Messieurs ! Nous devons mettre nos différents de côté, pour les enfants. Vous réglerez vos problèmes plus tard » leur intima Dumbledore « Sirius, Peter s'est fais prendre, vous devez aller au ministère pour raconter votre version des faits. Mais d'abord Arthur doit vous donner quelque chose pour que vous ne soyez pas arrêté en entrant là-bas ! »
-« C'est quoi cette histoire ? » lui demanda Sirius.
-« Voilà, Arthur et moi, on a mis au point un système permettant de détecter les Animagus, et une alarme sonne s'ils ne sont pas déclarer… comme toi ! »
-« Tenez, Sirius… Voici le seul moyen d'entrer dans le ministère sans déclencher l'alarme » lui dit Mr Weasley en lui tendant un médaillon représentant un cerf.
-« C'est de qui, l'idée du cerf ? » demanda Remus, avec un sourire.
Il faut savoir que le père d'Harry, James Potter, était devenu un Animagus pendant sa scolarité, en même temps que Sirius et Peter, pour pouvoir rester avec Remus les soirs de pleine lune (car ce dernier est un loup-garou), et son côté animal avait l'apparence d'un majestueux cerf.
-« C'est de Dumbledore, pourquoi ? » demanda Arthur.
-« Oh ! Pour rien ! Vous inquiétez pas Arthur » lui répondit Sirius « Et merci pour l'amulette, ça la ferait mal si le jour de ma libération, on me remet en prison ! Avez-vous des nouvelles des enfants, ou de Voldemort ? »
-« Non, désolé Sirius, mais Peter nous a affirmé qu'il avait été envoyé en mission avant l'arrivée des enfants… Et qu'il n'avait pas été mis au courant… Enfin c'est ce qu'il dit ! »
-« Oui, c'est sûr ! Mais connaissant Voldemort il ne l'a pas envoyé pour rien ! » dit Remus.
-« D'après lui, il devait nous espionner » répondit Arthur.
-« Espionner ! Et puis quoi encore ? Ce traître devait être là pour nous leurrer ou… Je ne sais pas, mais je le sens mal ce coup là ! » hurla Sirius.
-« C'est sûr ! Pour les mauvais coups, tu t'y connais… » marmonna Rogue.
-« Oh, toi ! La ferme ! On ne t'a rien demandé… Bon, qu'est-ce qu'il vous a dit d'autre ? » demanda Sirius, pour changer de sujet et éviter de sauter sur le professeur de potion.
-« D'après lui, le QG se trouve dans le manoir des Jedusort, et Severus nous a évidemment aidés à le localiser…. On donne l'assaut demain, à l'aube… Non, Sirius ! Vous ne venez pas avec nous, demain vous devrez être au ministère pour prouvez votre innocence, et puis, je ne crois pas qu'Harry apprécierait que vous soyez blesser à cause de lui, et il ne risque pas de comprendre de suite que vous êtes libre et donc de faire des bêtises pour vous sauver. En gros ce soir vous vous tenez tranquille, cela vous changera ! Et demain vous faites votre possible pour être libérer » répondit Dumbledore.
-« Il a raison Sirius, laisse-les s'occuper d'Harry et des enfants, demain tu fais tout pour être libre, compris ? » lui intima Remus.
-« Mais ça ne va pas ! Je préfère rester coupable que de laisser Harry seul face à ce monstre ! »
-« Sirius, vous allez plus nous gêner qu'autre chose. Et puis il va falloir du temps avant que tous les sorciers sachent pour vous et pour Peter ! Alors, faîtes ce que l'on vous dit, vous serez gentil… » demanda Arthur Weasley « Et puis, si on vous laisse venir, Molly voudra venir aussi, et croyez-moi, pour le bon déroulement de l'opération, une mère hystérique n'est pas conseillé ! »
Les hommes rirent un bon coup, en imaginant Molly Weasley tenant tête aux Mangemorts avec une poêle à frire ou un rouleau de cuisine… Effrayant ! Ils rentrèrent tous pour prendre une collation, puis repartir au ministère pour perfectionner l'assaut du manoir, et pour l'un d'entre eux, avoir le procès qu'il n'avait jamais eu.
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En cette triste fin de soirée, on entendait des tas de bruits comme des glissements de mobiliers, des portes qui s'ouvrent et qui se ferment, comme si tout le manoir allait partir. Harry, Ron et Hermione avaient essayé de se remettre de leur horrible matinée en dormant un peu, mais ils avaient été réveillés de leur torpeur par les bruits au-dessus d'eux.
-« Qu'est-ce qu'il foute, là-haut ? »
-« Tu le sais, Ron ! Malefoy l'a dit ce matin… »
-« Désolé, Hermione ! Mais ce matin, j'étais préoccupé par autre chose, tu te souviens ? »
-« J'aimerais mieux pas ! »
-« Lucius a dit qu'ils déménageaient, non ? » demanda Harry « Où croyez-vous qu'il vont allés ? »
-« Pas chez les Malefoy, puisque eux aussi doivent déménager ! » lui répondit Hermione.
-« Où que se soit, il n'y aura que peine et désolation, tu peux me croire ! » enchaîna Ron.
-« Et nous, où croyez-vous que nous allons atterrir ? » demanda Hermione.
-« Au milieu de nul part, il nous l'a dit ! » lui répondit Ron.
-« Oui, mais il nous a aussi dits que nous aurions le plus important autour de nous, mais c'est quoi le plus important ? » demanda-t-elle.
-« Je crois pas qu'ils nous mettraient au milieu de notre famille, quoiqu'il doit être assez dérangé au fond. Remarque, être au milieu de ma famille peut être comparé à un enfer, alors qui sait ? » répondit Harry.
-« Je crois pas que nous allons rester en Angleterre, trop de gens vont être à notre recherche pour que nous ne soyons pas retrouvé avant de mourir de faim, enfin vu les repas qu'on nous donne, ils auront intérêt à se grouiller au ministère ! » lui répondit Ron.
-« Je suis d'accord » dit Hermione « Mais je pense pas que le principal soit des personnes… Qu'est-ce que j'ai soif, il reste pas un fond d'eau ?»
-« Je crois que tu as encore mis le doigt dessus Hermione, ce dont on a la plus besoin c'est l'eau ! » dit Harry « Notre corps en est composé à 75, je crois que nous allons finir au milieu de l'océan… »
-« Et alors, il est où le problème ? » demanda Ron.
-« C'est vrai que tu ne connaît que le monde magique, mais Harry et moi, on a eu droit à des cours de biologie à l'école, et j'ai appris que l'on peut mourir de déshydratation en moins d'une semaine… »
-« Oui, mais on aura de l'eau tout autour de nous, non ? »
-« On aura de l'eau » continua Harry « Mais de l'eau salée, ce qui veut dire que plus on en boira plus on aura soif à cause du sel, tu comprend ? »
-« Ouais, en gros cela va être l'enfer » répondit Ron « On va mourir de soif ou de faim, car on ne pourra pas attraper de poissons sans nos baguettes, si on n'est pas manger par ces mêmes poissons, et en plus on sera entourer par l'élément dont on aura le plus besoin sans pouvoir en profiter, c'est bien ça ? »
-« Tu as tous compris Ron » lui dit Hermione « Un véritable enfer aquatique ! J'aimerais quand même savoir où nous allons atterrir… »
-« Vu le personnage, je pencherais pour l'endroit le moins agréable possible, là où aucun navire ne passe… » répondit Ron.
-« …les 60 hurlants ! Ou rugissants, je ne me rappelle plus ! »
-« Hein ? » répondirent Ron et Hermione « De quoi tu parles ? »
-« Je vais vous expliquer : un été mon cousin s'est intéressé à la navigation, et j'ai aimablement été obligé de l'aidé dans ses recherches, j'ai donc appris que le globe était divisé en plusieurs parti, selon les latitudes, et qu'il y en avait 2 à connaître : le 40 rugissants et les 60 hurlants, au sud de l'Afrique et de l'Amérique latine et avant le pôle sud. Entre ces 2 latitudes, les vents ne sont arrêté par aucune terre, et en plus il y fait très froid en hiver, c'est pourquoi aucun navire n'y passe, sauf certains navires de pêche, ou lors de courses nautiques, mais c'est très rare… »
-« Bon, ça tombe bien, on arrive en été… »
-« Ron, dans l'hémisphère sud, c'est l'hiver qui va commencer, tu vois ? »
-« Oh oui ! Donc, en résumé, pas d'eau potable ni de nourriture, aucune aide à attendre de la part des moldus, un temps épouvantable sûrement, et des température hivernales… et avec ça, il faut que l'on survive le plus longtemps possible !… Ca va être dur… Mais on va peut-être s'en sortir ? » conclue Ron.
-« Bon, c'est bien ! Tu comprend vite mais faut t'expliquer longtemps ! » se moqua Harry.
-« Tu me connais tellement bien, Harry ! » lui rétorqua Ron, en battant des cils et en mimant Trelawney, leur prof de Divination, afin de dérider son ami.
-« Tu peux pas t'empêcher de faire le zouave, hein ? » lui demanda Hermione, en se blottissant contre lui.
-« Tu l'as toi-même dit, j'ai beaucoup d'humour ! »
-« Allez, reposons-nous un peu avant d'affronter l'enfer ! » proposa Harry.
Et ils s'adossèrent au mur, en essayant de s'installer le plus confortablement possible, vu leur situation.
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Au-dessus d'eux, Voldemort était en réunion avec 2 de ses adeptes.
-« Vous allez emmener Potter et ses amis sur le bateau, vous transplanerez auprès de McAdam avec les otages, mais vous n'oublierez pas de leur mettre une cagoule. Normalement, l'équipage est sous le contrôle de 5 des nôtres, il ne devrait donc pas y avoir de problème… Je vous préviens, même si cela me dégoûte, il ne doit y avoir aucun mort, car Dumbledore lis aussi la presse moldue, il ne faut donc pas aider ce vieux fou… Vous partez d'ici peu, car si on est attaqué, ils ne trouveront que les indices que je vais laisser et pas ce qu'ils cherchent… Quand vous les aurez débarqués dans un canot, vous éloignerez le plus possible le navire avant de me rejoindre…. Je serais chez Malefoy, puis à Azkaban, compris… Bon, allez-y »
Les 2 hommes sortirent, puis se dirigèrent vers les cachots. Ils ligotèrent les enfants avant de leur couvrir la tête avec une cagoule, comme prévu. Ils dirigèrent leurs otages vers le cimetière où ils transplanèrent. En retrouvant le sol, les enfants remarquèrent que cela tanguait et qu'ils sentaient l'odeur de l'iode, ils ne s'étaient donc pas trompé sur la croisière, tout comme le froid mordant les certifia sur le lieu où ils avaient atterri.
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