Au ministère, les Aurors et les Langues de Plomb se préparaient à l'attaque. D'ici peu, ils partiraient pour le manoir de Voldemort, dans le nord, et ils croisaient tous les doigts pour retrouver vivants les enfants. Quant à Sirius, il était dans la salle de justice depuis 3H, en séance exceptionnelle, avec Peter et Remus, pour que Sirius soit enfin innocenté (et que Peter aille comme prévu à Azkaban).
-« …Vous confirmez donc les dires de Peter, Sirius ? »
-« Oui, tous ce qu'a dit Peter au sujet des Potter est vrai : je leur est proposé de faire de lui leur Gardien du Secret, car à cette époque je croyais que la taupe était Remus Lupin, l'échange a donc été fait sans prévenir Dumbledore, pour que le moins de monde soit au courant, comme cela, même si Voldemort m'avait trouvé il n'aurait pas su où étaient James et Lily. C'est vrai aussi qu'après cette nuit, j'ai cherché à les venger en tuant ce traître… »
-« Bien, comme Peter est passé au Veritasserum et que ses dires sont les mêmes que les vôtres, je ne vois pas de raisons pour que vous soyez renvoyé en prison Mr Black… A la vue de ces nouvelles preuves, je me vois forcer de casser le jugement rendu il y a 15 ans, je vous signale que c'est la 1ère fois que cela arrive… Donc, Mr Pettigrow, nous vous retirons l'Ordre du Merlin, nous laissons cependant la pension à votre mère mais, elle sera prévenue de la libération de Mr Black et des raisons de celle-ci, bien sûr nous le ferons le plus gentiment possible pour que cette brave sorcière ne passe pas de l'autre côté (la mort et pas le camp de Voldemort), sachez que c'est à la demande express de Mr Black que ces dispositions ont été prises. Vous êtes donc déclarer coupable et vous passerez donc le reste de votre vie à Azkaban pour être devenu un Animagus illégal, pour avoir briser le Sceau du Secret et pour avoir tuer 13 moldus, vous allez être emmené de suite à la prison, comprenez-vous les raisons de ce jugement ? » demanda le juge.
-« Oui, votre honneur ! Et j'accepte de payer ce que je dois à la société, cela fait 14 ans que j'ai des remords, j'espère qu'un jour on me pardonnera mes faiblesses ! » répondit Queudver, avant d'être emmené hors de la salle pour être conduit à la prison des sorciers.
-« Bien, à nous Mr Black… Vous êtes déclaré innocent de toutes les charges retenues contre vous et êtes donc, par conséquent, libre d'aller où vous voulez, mais seulement à partir de demain. En effet, le monde sorcier et celui moldu seront informés par tous les moyens possibles de votre innocence, cela évitera que vous soyez poursuivi par des personnes un peu trop enthousiastes, enfin vous voyez ce que je veux dire ? »
-« Oui, votre honneur, je vois clairement ce que vous voulez dire »
-« Bien, vous devez aussi promettre que vous ne divulguerez jamais votre véritable histoire… »
-« Pour sûr, il ne faudrait pas que l'on sache que vous avez enfermé, sans procès, un innocent pendant 12 ans à Azcaban… »
-« Vous avez compris, bon pour se faire pardonner le ministère vous offre une maison où vous voulez, vous ne payerez jamais d'impôts, vous recevrez un dédommagement de 100.000 Gallions d'or et une rente à vie de 1500 Gallions par mois, cela vous satisfait-il ? »
-« Oui, mais ce que je voudrais surtout c'est avoir la garde de mon filleul, Harry Potter, est-ce que se serait possible que les papiers soient signer rapidement ? »
-« Oui, bien sûr, je comprends… Tout sera donc régler demain soir. J'espère ne jamais vous revoir dans mon tribunal, Mr Black, jamais ! »
-« Vous inquiétez pas, j'ai pas l'intention de revenir. Adieu monsieur ! »
Remus et Sirius sortirent de la salle et se dirigèrent vers le bureau de Mr Weasley.
-« Tu pourrais au moins avoir l'être heureux ? Tu es enfin libre et Harry va venir vivre avec toi ! » dit Remus
-« Heureux ! HEUREUX ? Le jour où je suis enfin libre, je risque de perdre mon filleul, le fils de mon meilleur ami ! Et tu veux que je sois heureux ? T'es dingue ou quoi ? »
-« Bon, excuse Patmol (surnom de Sirius, au collège, car il se transforme en gros chien noir aux pattes douces), tu as raison, bien sûr… Mais tu connais Harry, c'est le digne fils de James, je crois même qu'il est plus têtu que James et Lily réunis… C'est un battant, et puis Voldemort n'a toujours pas annoncé sa mort, ce qui veut dire qu'il est vivant, car tu le connais, il n'y a pas plus prétentieux ! »
-« Ouais, c'est clair ! Mais quand même, j'ai peur de l'état dans lequel on va les retrouver tous les 3… Tu sais, je les aime ces gosses, même si aucun n'est le mien, j'ai l'impression de nous voir, il y a 20 ans ! »
-« Mmm, je vois ce que tu veux dire. J'espère qu'ils ne feront pas les mêmes bêtises que nous ! »
-« Je ne crois pas, il y a la petite Hermione pour tempérer Ron et Harry, et puis je pense que nous avons été battus par les jumeaux Weasley, ils sont intenables ces 2 là ! »
-« Sûr ! Je les ai eus en cours, de vrais diablotins, je pleins les parents ! »
-« Je crois qu'ils tiennent d'eux… Tu te rappelles de Molly, quand on est rentré en 1ère année elle était en 7ème, non ?… »
Ils continuèrent à se remémorer leurs bons moments à Poudlard, pour ne pas tourner en rond en croisant les doigts pour la réussite de l'attaque qui devait avoir lieu au même moment.
O o o o o o o o o o o o o o o o o o o O
Sur le navire, les enfants avaient été amenés jusque dans la cale, et avaient été enfermés sans le moindre ménagement dans une salle chaude et humide, juste à côté des machines, tellement petite que pour se détendre les jambes ils devaient se lever, toutefois, ils avaient eu le droit de retirer leur cagoule pour pouvoir respirer plus facilement.
-« Ca y est, d'ici peu nous allons être larguer… J'aurais tant aimé revoir Sirius une dernière fois ! » se lamenta Harry.
-« Et moi j'aurais aimé passer quelques temps avec mes parents ! » lui répondit Hermione.
-« Moi, je ne sais pas si j'aurais apprécier de passer du temps avec ma famille, bien qu'ils vont tous me manquer ! Je pense que ce que je vais regretter le plus c'est de ne pas avoir fais quelque chose de constructif dans ma vie. Tiens ! Regardez Fred et George, ils vont tout faire pour monter leur boutique de Farces & Attrapes, quant à Percy, il est bien lancé pour devenir ministre de la Magie dans quelques années… »
-« Ce qui est sûr, c'est qu'il ne sera jamais pire que Fudge, mais je vois ce que tu veux dire… Moi ce que j'aurais aimé faire c'est devenir Animagus et Professeur de Métamorphose, comme McGonagall ! » lui répondit Hermione.
-« Et moi » enchaîna Harry « J'aurais aimé venger mes parents, et débarrasser le monde de Voldemort… »
-« Vous avez de grands rêves, vous 2. Moi, j'aurais juste aimé devenir Gardien de Quidditch, même si ce n'est qu'à Poudlard, j'aurai réalisé mon plus grand rêve, ne serait-ce qu'une journée… Mais bon, sinon je n'est aucun regret, regardez : mon meilleur ami est le Survivant et ma petite amie est la sorcière la plus intelligente de Poudlard, et c'est surtout ma petite amie ! » continua Ron.
-« Je suis sûre que tu aurais fait un très bon Gardien pour Gryffondor, peut être meilleur que Dubois, enfin je crois ! » lui dit-elle en l'embrassant tendrement (car elle ne s'y connaît pas plus que ça en Quidditch).
-« Hermione a raison, je suis sûr que tu serais meilleur que Dubois, ce doit être dans les gènes, les Weasley sont faits pour le Quidditch, et puis ce n'est peut-être pas pour rien que tes parents ont eu 7 enfants… pour les 7 postes » dit Harry.
-« Merci les amis » dit l'intéresser en resserrant son étreinte autour de la jeune fille.
-« Je t'en pris, Ron !… Et puis si on s'en sort, j'espère que tu tenteras la sélection, et que tu la gagneras, sinon gare à toi ! » continua Harry.
-« Pour sûr, rien que pour voir la tête de Malefoy !» dit Ron, un sourire au lèvres.
Les moteurs s'arrêtèrent et le silence devint oppressant.
-« Je crois que ça y est, près pour notre dernier voyage, les gars ? » demanda Hermione.
-« Je ne crois pas que cela changera quelque chose, mais mieux vaut maintenant que plus tard, sinon je pense que je vais devenir fou » répondit Ron.
-« C'est sûr » enchaîna Harry « Plus on attend et plus on cogite, je préfère moi aussi en finir rapidement, et puis je retrouverais mes parents ! »
-« Oh Harry !» le plaignit Hermione.
Si les moteurs étaient arrêtés, ce n'est pas pour cela que le navire était mort. En effet, un bruit de glissement et de crissement se fit entendre. En fait, si le bateau s'était arrêté c'était pour permettre aux marins de remonter leurs filets. Ce qui rassura quelque peu nos amis.
O o o o o o o o o o o o o o o o o o o O
En Angleterre l'aube pointait doucement son nez. Les Aurors, Severus Rogue, Albus Dumbledore, Arthur Weasley et d'autres employés du ministère. Ils avançaient silencieusement, sans utiliser de sortilège d'invisibilité ou de camouflage, pour que les mages noirs ne les sentent pas arriver. Tout à coup, Rogue les arrêta :
-« Ce n'est pas normal, nous avons franchi la barrière magique de sécurité depuis plus de 100m, normalement ils auraient du tous sortir, ou nous envoyer des sortilèges piégeurs, j'aime pas ça, professeur, pas ça du tout ! »
-« Je le sens pas ce coup là, Albus ! » continua le plus vieux des Aurors « C'est trop calme pour le Seigneur des Ténèbres, il y a quelque chose de louche car il est de notoriété publique qu'il prend facilement la grosse tête et qu'il défend farouchement ses terres. Il y a un hic, je pense que plus personne n'est là malgré tout je crois qu'il nous a laissé un cadeau empoisonné, ça se serait plus dans son style, vous ne croyez pas Albus ? »
-« Si, tout à fait ! Bon, restez là, Severus et moi on va entré pour voir ce qu'il en retourne. S'il n'y a aucun danger, nous vous appellerons pour faire une fouille approfondit de ce manoir, en attendant restez cacher, d'accord ? »
Tous approuvèrent car Dumbledore est le seul sorcier jamais craint par Voldemort, et puis Severus était un ancien Mangemort, il connaît donc le manoir comme sa poche. Ils regardèrent donc, silencieusement, les 2 sorciers s'approchaient de l'imposante et lugubre demeure. Arrivés à la porte, ils lancèrent un sort pour l'ouvrir lentement. Tout à coup, sortant de l'une des cheminées, une fumée verte monta jusqu'au-dessus du manoir pour y dessiner la célèbre Marque Des Ténèbres, annonciatrice du départ des Mangemorts mais hélas de mauvaises nouvelles aussi. Voyant la marque, ils se dirigèrent tous vers la porte d'entrée, seul Mr Weasley arriva lentement, s'attendant à voir les corps de son fils et de ses amis au milieu du hall d'entrée, avec l'expression d'horreur caractéristique des cadavres laissés par les mages noirs. Albus voulu entré, mais un immense hibou Grand Duc fonça sur lui, et laissa tombé une Déprimante entre ses mains (Les Déprimantes sont des lettres laissées par Voldemort pour annoncer la mort la mort de personnes qui vous sont chers). Dumbledore saisit l'enveloppe et attendit que Mr Weasley le rejoigne pour entendre la mauvaise nouvelle. Lorsque celui-ci se fut approcher et qu'il vit l'enveloppe, il défaillit. Mais heureusement il était entouré de beaucoup d'amis. Il se remit difficilement debout, mais fit un signe de tête à Dumbledore pour lui signifier qu'il était prêt et qu'il tiendrait le coup.
Dumbledore commença à ouvrir la lettre qui quitta ses mains pour se mettre à flotter devant lui. On entendit alors la voix glacée de Lord Voldemort :
-« Albus, comme je suis déçu de te revoir… Comment trouves-tu mon Manoir ?… Il est bien, n'est-ce pas ? Mais il est grand… Trouveras-tu les indices que je t'ai laissé… Qui sait ?… Peut-être, peut-être pas ?… mais saches qu'ici bas, tu ne trouvera pas ce que tu cherche, car le lion et ses amis peuvent être partout… sauf ici… Si tu trouve tous les indices, tu sauras peut-être où ils sont… mais fais vite, Albus… Le temps leur est compté… Tic !… Tac !… Tic !… Tac !… AH ! AH ! AH !… » Et la carte s'enflamma pour laisser un petit tas de cendres.
-« Il faut fouiller la maison de fond en comble, plus nous retrouverons d'indices rapidement, plus vite nous retrouverons les enfants… Ils sont encore en vie, il ne faut pas les laisser mourir !… Allez, tous au boulot ! »
Ils se séparèrent en petits groupes pour fouiller la maison, seul Mr Weasley resta dans le hall pour garder tous les indices qu'on lui amènerait, car la Déprimante l'avait vidé de ses forces.
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Après une nuit difficile passée dans leur cellule, les jeunes gens étaient en nage. Soudain ils entendirent les hommes d'équipage rejoindre leurs cabines, et le navire redevint silencieux comme la mort. Sur le pont, la nuit laissait place au jour et on ne voyait plus depuis très longtemps les côtes de la Nouvelle-Zélande dans le sillage du bateau. Toutefois, le ciel n'était pas clair car de gros nuages s'approchaient et on entendait déjà les grondements du tonnerre tandis que le ciel se zébrait par endroit. Mais pour le moment, l'orage n'était pas encore sur eux, cela ne saurait tarder. En entendant le tonnerre, Harry s'en voulut pour le destin funeste qui attendait ses amis, mais il savait aussi que le Seigneur des Ténèbres était un être machiavélique. A ses yeux, lui et ses amis n'étaient que des pions qu'ils déplaçaient à sa guise pour faire souffrir Dumbledore, mais il ne comprenait toujours pas pourquoi il lui en voulait autant, ni pourquoi il avait besoin de Ron et d'Hermione : ce qu'il désire le plus étant de faire du mal à Dumbledore, il n'avait pas besoin d'eux pour cela alors qu'il l'avait lui, Harry. Mais la porte s'ouvrit en grinçant et un Mangemort apparut dans l'embrasure. Harry regarda machinalement sa montre avant de se rappeler qu'elle avait rendu l'âme lors de la 2ème épreuve. Il réveilla ses amis, enlacés, pour que le Mangemort ne le fasse pas de manière brutale.
-« Il est temps de débarquer ! » annonça le Mangemort, en essayant de plaisanter.
-« On change enfin de bateau ?» demanda Harry.
-« D'une certaine manière ! Mais vous allez vite déchanter les jeunes… »
-« J'espère que le service sera quand même meilleur qu'ici » répondit Ron, dans un bâillement sonore.
Harry sourit à cette remarque, son ami n'était pas décider à se laisser faire sans les emmerder le plus possible. Hermione se serra contre lui, pour qu'il la protège au cas où le Mangemort lui voudrait du mal, car elle était la plus fragile des 3.
-« On se dépêche les gosses, on n'a pas que ça à faire ! Allez, dehors ! »
Ils furent escortés jusque sur l'arrière du bateau où était amarrer un petit canot de survie. Dans l'air glacé de l'aube, les Mangemorts les entouraient et regardaient avidement la scène, sûrement pour faire un compte rendu détaillé à leur maître. Les 3 amis frissonnèrent car après le sauna qui leur avait servi de cabine le pont ressemblait plus à un frigo.
-« Je regretterais presque que vous deviez nous quitter si rapidement, certains d'entre nous auraient aimé s'amuser un peu » dit l'un d'eux.
Ron resserra son étreinte autour d'une Hermione tremblante comme une feuille.
-« Il paraît que nous changeons de bateau, alors où est-il ? » demanda Harry
(N/A : ne vous fiez pas aux apparences, si les 3 sorciers semblent être sûrs d'eux, ce n'est que pour donner une fausse impression à leurs bourreaux).
-« Juste derrière vous, Potter »
-« Je vois ! » répondit-il « Vous avez l'intention de nous abandonner à la dérive ? »
-« Notre Maître est navré de vous fournir une si petite embarcation, sans moteur qui plus est, mais vous aurez une petite surprise » dit il en leur montrant une petite boîte sur le rafiot « Ceci, est un petit bijou de magie noire… Voyez vous, il vous permettra de ne pas être attaqué par des requins ou autres bestioles… C'est gentil, non ?… Le seul inconvénient est que les autres sorciers, comme Dumbledore, ne pourrons pas vous localiser, comme c'est bête ! »
-« Oh, un petit bijou en effet, et comment serons-nous retrouver si on ne peut être localisés ? » demanda Harry.
-« Avec beaucoup de chance ! » répondit le Mangemort.
-« Il en faudra en effet » dit Hermione d'une toute petite voix « Vous nous laissez dériver dans une zone hors de tout passage maritime, juste sur le chemin d'un orage, avec pas grand chose sur le dos et rien dans nos estomacs »
-« Je vois que ce que l'on dit sur votre intelligence est bien fondé » répondit le Mangemort « Sachez que vous aurez une gourde d'eau potable, une miche de pain pour tous les 3, ainsi qu'un pull chacun ! » A ces mots un Mangemort s'avança vers eux et leur donna un gros pull de marin. « Il ne faudrait pas que vous disparaissiez trop rapidement, sinon ce ne serait plus drôle ! »
Et ils s'éclatèrent tous de rire, puis les firent passer par-dessus bord pour qu'ils atterrissent dans le petit bateau aux flotteurs de néoprène, à peine assez grand pour 2 adultes. Heureusement que la puberté ne les avait pas encore trop frappés, ils purent donc s'installer tous les 3. Ils ne se rebellèrent pas contre ce destin, car ils se savaient chanceux d'avoir à manger, à boire, même en quantité faible, et de quoi avoir un peu plus chaud. Ils espéraient s'en sortir sans plus de mal, quand les Mangemorts s'approchèrent pour leur souhaiter un bon voyage. Ils leur lancèrent, tous en même temps, le sortilège Doloris. Harry, Ron et Hermione ne s'attendant pas à cela, ne purent qu'encaisser la douleur en criant leur agonie, puis ils tombèrent dans un sommeil sans rêve.
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Chapitre 7 : Espoir ? (2,25)
Dans le bureau de Mr Weasley, c'était la cohue : Mr et Mme Weasley, ainsi que tous leurs enfants, Mr et Mme Granger, Sirius Black, Remus Lupin, Severus Rogue et Albus Dumbledore, cherchaient en vain à résoudre l'énigme qui s'étalait devant eux :
« Dans moins de 7 jours, le trio infernal ne sera plus.
Loin, loin, au milieu de rien et pourtant de tout, leurs heures sont comptées.
Cherche, cherche… Peut-être les trouveras-tu.
Dans la pénombre ils sont cachés mais sache que personne ne pourra t'aider.
Tic… Tac… Tic… Tac…
Quand ils ne seront plus tu seras le 1er prévenu, en attendant ce moment… »
-« C'est quoi cette histoire de milieu de tout et de rien ? » demanda George.
-« Ben, c'est clair non ? Ils sont au milieu de tout et en même temps de rien. Maintenant c'est quoi le tout et c'est quoi le rien ? » lui répondit Fred.
Mme Granger leur demanda, sans prendre de gants, d'arrêter de faire les idiots, puis elle éclata en sanglots.
-« Allons, Mme Granger, ils sont encore vivants et on va vite les retrouver ! » dit Molly Weasley, en lui passant les bras autour des épaules (comme elle avait quelqu'un à consoler, elle n'était presque plus aussi hystérique)
-« Oui, mais pourrez- vous le faire avant… » dit elle, sans réussir à finir sa phrase.
-« On fera tout pour » la rassura Dumbledore « Tant qu'il y a de la vie il y de l'espoir, non ? Et puis on les connaît, ensemble rien ne leur résiste, vous pouvez nous croire » Mme Granger lui fit un faible sourire, tout comme Mme Weasley « Molly, pouvez vous reconduire les Granger chez eux pour qu'ils prennent des affaires, puis rentrer tous au Terrier, et emmenez Ginny avec vous ? »
-« Je refuse de partir, Albus, pas avant d'avoir retrouver mon fils ! »
-« Molly, nous voulons tous les retrouver, mais trop de personnes et trop de bruit, cela n'aide pas à réfléchir. De plus les Granger ont besoin de vous, tout comme nous. Voyez vous, nous allons déplacer notre QG chez vous, cela ne vous dérange pas Molly ? Merci, nous avons donc besoin d'un endroit calme pour réfléchir, mais aussi agréable pour ne pas devenir fous, et je crois que vous êtes la personne parfaite pour nous créer ce petit coin, d'accord » demanda-t-il, sur un ton doux.
Albus lui avait demandé cette faveur pour l'occuper, et il est vrai pour changer l'emplacement de leur centre de recherche car, chez les Weasley, il y aurait moins d'oreilles indiscrètes qu'au ministère.
-« Je comprends, Albus. Je ferais de mon mieux pour accomplir cette tâche »
-« J'en suis sûr, Molly. Allez, vous avez beaucoup de travail qui vous attend avant demain soir. A demain Molly, Ginny, Mr et Mme Granger ! »
Mme Weasley sortit en compagnie de sa fille et de parents d'Hermione. Ils furent rejoint par 2 Aurors qui assureraient leur protection jusqu'au lendemain.
-« Bon, maintenant parlons sérieusement » continua Dumbledore « Fred et George, je vous ai permis de rester car vous êtes assez vieux pour nous aider et votre vivacité d'esprit nous sera utile. Mais, si vous faites la moindre bêtise, j'ai promis à votre père de vous renvoyer auprès de votre mère. Me suis-je bien fais comprendre, messieurs ? » Les 2 jeunes hommes acquiescèrent, mesurant bien la faveur qui leur était faite « Vous avez cependant révélé un point important : que signifie tout et rien ?… Arthur et Percy, allez chez Arabella Figgs et demandez-lui si elle peut nous traduire c'est phrase ! » les 2 hommes partirent pour remplir leur mission « Quelqu'un as-t-il une idée de la signification de dans la pénombre ? »
-« Je crois que cela signifie qu'ils seront cachés par la magie noire, ce qui expliquerait pourquoi aucun bon sorcier ne pourra vous aider Albus » répondit Sirius, avant de replonger dans sa méditation (seul moyen pour lui de rester concentré et de ne pas sauter sur Rogue pour se défouler).
-« Cela me tue de le dire, mais je suis d'accord avec lui ! » continua Severus.
-« Je pense aussi que tu as raison Sirius, il faut contacter les meilleurs des nôtres capables de ressentirent la magie noir... Bill, pourriez vous demander aux gobelins de nous aider pour cette recherche » demanda Dumbledore.
-« Oui, bien sûr, j'espère qu'ils accepteront ! »
-« Nous aussi, Bill, nous aussi ! Charlie, allez avec lui, s'il vous plait. »
-« Bien, monsieur » Et ils partirent tous les 2 pour Gringott's, la banque des sorciers tenue par des gobelins.
Dumbledore fit apparaître un plan de la terre pour qu'ils essayent d'éliminer les sites improbables. Ils éliminèrent donc l'Angleterre, l'Irlande et une bonne partie de l'Europe, car c'était trop proche d'eux. Puis ils argumentèrent sur divers lieu, comme l'Australie et la Nouvelle-Zélande, l'Amazonie et le Brésil… en attendant le retour des autres.
Sirius était toujours assis dans un coin et méditait, personne ne tenta de le sortir de sa transe, tous avaient peur de ses réactions. Depuis quelques temps, il était très nerveux, il se faisait du mouron pour son filleul plus que pour lui-même, il n'avait pas dormi depuis 3 jours (avant son procès et depuis) et il avait un appétit d'oiseau. Quand on lui faisait la remarque, il répondait sobrement qu'il avait déjà connu pire et que seul le retour de Harry pourrait lui rendre l'envie de vivre.
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De l'autre côté de la Terre, un immense bateau voguait majestueusement, c'était un grand 3 mâts, style galion anglais du XVIème siècle mais sans canons, seule la grande voile était dépliée, les 2 autres avaient retrouvé leur place, au repos, depuis bien longtemps. De la proue à la poupe, le navire était décoré de fresques rouge et or, la figure de proue était un magnifique lion ailé, s'était aussi l'emblème du bateau car cette figure était sur le drapeau en haut de son grand mât, et on pouvait y lire « Lady Ambre ».
Sur le pont, il n'y avait personne, et pourtant une force semblait guider le bateau, d'une main de fer. Autant le dire maintenant, ce bateau est la propriété d'une grande lignée de sorcières vivant dans le grand Triangle (N/A : nom donné par les sorciers au Triangle des Bermudes) mais aucun homme ni aucun sorcier n'avait à ce jour réussi ne serait-ce que voir l'île où elles habitaient. Ce navire n'était pas inhabité, une jeune femme apparut sur le pont. Elle était grande, élancée et avec des rondeurs très agréables à regarder, ses cheveux oscillés entre le brun clair et le blond foncé, et étaient coiffés en 1 grosse tresse, mais des mèches de cheveux flottaient dans le vent, ses yeux en amande étaient bicolores (bleu au centre et violet à l'extérieur). Elle portait un pantalon brun et une redingote beige, ainsi que des caches oreilles, une écharpe et des gans marron, et des bottes noires. Dans ses bras elle tenait un gros chat de couleur sable, avec une sorte de crinière marron, en gros il ressemble à un lion en miniature. Celui-ci se laissait faire docilement malgré le froid. Tout à coup, la jeune fille se raidit et le chat sauta de ses bras, hérissa ses poils et sortit ses griffes.
-« Tu l'as senti, toi aussi, Gryff ! Quelqu'un se sert de la magie noire dans le coin, pourtant personne ne prend ce chemin, je le sais, c'est pour cela que je l'ai pris. Je n'aime pas ça, pas ça du tout ! Et toi ? »
Le chat la regarda, avec toujours le dos rond puis il miaula, la jeune fille sembla le comprendre ce qu'il venait de dire.
-« Oui, je crois aussi. Je vais aller rentrer les nouvelles directives à Ambre, j'espère que nous n'arriverons pas trop tard pour sauver des innocents, s'il y en a… Oui, ne t'inquiètes pas, ils ne sortiront pas de l'infirmerie sans ton accord, je te le jure… Bon tu restes là dans le froid, ou on rejoint les autres devant la cheminée ? » le chat lui sauta dans les bras « Oh ! Tu deviens lourd mon gros, il faudrait que tu te remettes au sport, je ne pourrais plus te transporter quand je serais au collège ! »
Ils rentrèrent tous les 2 dans le couloir menant à la cabine de la jeune fille, à l'arrière du bateau. La cabine était composée d'une salle de bain, une grande chambre, ainsi qu'un bureau et un salon (pièce principale, permettant d'accéder à la chambre et au bureau). Dans le salon, 4 animaux paressaient devant l'âtre, il y avait un majestueux phœnix rouge, un mini dragon vert, un serpent doré et une sorte de boule de lumière bleue, cette lumière est en fait une petite fée. Le salon était une grande pièce rectangulaire au carrelage blanc avec un renfoncement sur la gauche, meublée d'une grande cheminée permettant d'éclairer le salon et de le chauffer ainsi que la chambre, sur laquelle on pouvait voir 6 statues en or, représentant les compagnons de la jeune fille, sauf qu'il en manquait 1 dans la pièce. Un grand portrait, non animé, d'un homme (grand et blond, les cheveux légèrement bouclant, aux yeux bleus et vêtu d'une robe de sorcier rouge et or) et d'une femme (aux cheveux noirs coiffés en un chignon strict, et aux yeux violets, vêtue d'une robe de sorcière lilas et blanc). Devant elle, il y avait un immense tapis dans les tons rouge et or, sur lequel il y avait 2 grands fauteuils blancs, tournant le dos à la porte, ainsi qu'un sofa blanc, face à la porte, aux coussins rouge et or. Entre les 2 il y avait une table basse en verre et en or. Derrière le sofa on pouvait voir une immense baie vitrée (à au moins 5m du sofa) avec un coffre juste dessous, couvert de coussins. Sur le 3ème mur on pouvait voir 2 grands tableaux et 2 commodes en verre et en or, entourant une grande armoire dans les mêmes matériaux. Les tableaux animés représentaient une grande île verdoyante entourée d'un immense lagon turquoise et un monstrueux serpent de mer d'au moins 60m de long. Dans le renfoncement, il y avait un bar et un coin cuisine, sur le mur il y avait un grand tableau animé représentant un récif corallien, qui permettait d'avoir un aquarium ne nécessitant pas d'entretien. Juste à côté, on pouvait voir une porte donnant sur le bureau.
Elle laissa tombé le chat sur le sofa, et se dirigea vers le bar, d'où elle sortit 5 bols de couleurs et de tailles différentes (2 grands : rouge et orange, 3 petits : bleu, vert et jaune) dans lesquels elle plaça des graines noires et fumantes, des boulettes de viandes et des légumes, du nectar de rose et du miel, des crevettes ou des morceaux de poulet. Elle plaça ensuite chacun des bols devant celui à qui il était destiné, leur souhaita un bon appétit et se dirigea vers le bureau. C'était une pièce claire à la moquette beige éclairée en journée par une grande fenêtre, la décoration était constituée d'un bureau en ébène entouré de 3 sièges en cuir noir, sur 2 des 4 murs étaient disposées des étagères en bois clair remplies de livres et de grimoires, contre le 3ème il y avait un autre sofa, de couleur noire, une table basse en ébène et un perchoir en or pour phœnix. Elle rentra dans la pièce et s'assit derrière le bureau. Sur celui-ci on pouvait voir : un agenda, un porte-plume et un encrier, une lampe et un presse-papier (tous dans les tons dorés ou en or), ainsi qu'un ordinateur portable. Elle alluma l'ordinateur.
-« Bonsoir Ann, que puis-je faire pour toi ? » lui demanda l'image d'une jeune femme souriante, aux yeux dorés et aux cheveux blonds, vêtue d'une robe en lamé or. Elle était assise sur une plage virtuelle.
-« Bonsoir Ambre, comment te sens-tu ? »
-« J'ai déjà été en plus grande forme … »
-« Alors, toi aussi tu as senti cette énergie néfaste ? »
-« Oui, bien sûr ! Mes circuits en ont été tous chamboulés… Veux tu que nous allions trouver la source de cette énergie ? »
-« Tu lis dans mes pensées, Ambre ! Garde le bouclier d'invisibilité levé et renforce le par un de protection… »
-« C'est déjà fais, et non je ne lis pas dans tes pensées… Tu oublies parfois que c'est toi qui m'a créé, et ce en me donnant une partie de toi, c'est pour cela que je te connais si bien ! »
-« Bien sûr, parfois je l'oublie, mais tu es aussi une entité à part entière car tu peux prendre toi-même certaines décisions, surtout quand elles te concernent. Quoiqu'il en soit, prépare des chambres, au cas où il y aurait des victimes, ne t'inquiète pas, moldus ou sorciers, j'ai promis à Gryffin que lui seul déciderait s'ils peuvent sortir de l'infirmerie, et puis on a toujours des souvenirs près à l'emploi, non ? »
-« Oui, bien sûr ! Comme ça, même s'ils sortent, ils ne pourront jamais raconter ce qu'ils ont vu… Quels souvenirs dois-je préparer, celui du bateau de pêche, ou de la croisière ? »
-« Pas pour l'instant, merci quand même. Mais rafraîchis-les un peu, tu veux bien ? »
-« Oui, bien sûr ! A tout à l'heure, et bon appétit ! »
-« A tout à l'heure, Ambre ! Et merci ! »
-« Y a pas de quoi ! » répondit celle-ci avant de s'éteindre.
Ann sortit de son bureau pour rejoindre ses amis dans le salon. Elle s'assit sur le sofa et pris la Gazette du Sorcier (celle d'Angleterre) pour savoir ce qui se passe dans le monde des sorciers, elle se fit apparaître un petit déjeuner qu'elle commença à manger en critiquant les article de la Gazette.
-« Quel crétin ce Fudge, même pas capable de reconnaître les signes du retour de Voldie, et dire qu'il est le Ministre de la Magie en Angleterre, j'espère que mes futurs professeurs ne sont pas aussi stupide, hein ? Qu'est-ce que vous en dites les amis ? » Ils la regardèrent tous, le 1er à prendre parole fut Gryff, son chat :
-¤ Non, je ne crois pas ! Tu sais mes ancêtres étaient les chats de 2 des fondateurs de cette école, et je ne pense pas que les professeurs soit aussi mal choisi que cet idiot ! ¤
- Il a raison répondit Luciole. C'est une fée, ressemblant fortement à une boule de lumière bleue Tu sais que c'est Albus Dumbledore le directeur de Poudlard
-# Oui, et c'est le seul dont Voldemort ai jamais eu peur, et puis il a un phœnix # continua Fumerolle.
-$ Ce n'est pas parce qu'un phœnix lui a, un jour, fait confiance qu'il est digne d'avoir Ann dans son école $ siffla Sirina, c'était un petit serpent femelle à la tête triangulaire et aux écailles de couleur dorée. (Ce n'était pas sa taille réelle, car elle peut devenir aussi grande qu'un basilic adulte)
-§ Du calme vous tous § tempéra Gédéon, celui-ci était un dragon ( N/A : plus dans le style de ceux de la mythologie chinoise que de ceux rencontrer lors de la 3ème épreuve). Il était fin et de couleur vert émeraude, lui aussi avait pris une taille permettant à Ann de le transporter dans ses poches § Tout le monde sait que Fudge est devenu ministre car personne d'autre n'a été assez stupide pour en faire la demande, et puis il est de notoriété public que Dumbledore ne peut pas le sentir, car il est incompétent et l'appelle à la rescousse au moins 10 fois par jour, j'exagère peut-être mais de peu. On peut donc faire confiance à Dumbledore, enfin pour l'instant ! §
(N/A : les différents signes de ponctuation et l'italique me permettent de signifier les différents langages utilisés par les animaux, les ¤ sont pour la langue des félins et des canidés, les sont pour la langue des fées, les # sont pour la langue des phœnix, les $ sont pour la langue des serpents, le Fourchelangue, et enfin les § pour la langue des dragons).
-« Gédéon, comme toujours tu sais synthétiser au mieux nos idées et nous faire voir plus clair… Donc, jusqu'à preuve du contraire, on peut faire confiance à Dumbledore… En attendant, je vous demande d'être prudent… Bien, passons à des choses plus importantes, vous tous avez ressenti l'onde maléfique, il va de soit que des Mangemorts sont dans le coin… Il y a peut-être des survivants, nous aurons donc bientôt de la compagnie et je compte sur vous pour m'aider à les protéger, d'accord ? » Tous approuvèrent de la tête « Bien, en attendant, reposez-vous car pour cette après-midi et cette nuit, Ambre nous annonce une terrible tempête… Lulu, Sirina, voulez-vous partager mon bain, ce matin ? »
Les 2 intéressées approchèrent d'Ann, elle les pris dans ses mains et les emporta jusque dans sa chambre puis dans la salle de bain où un bain fumant les attendait.
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Chapitre 8 : Survivre (2)
(N/A : Si il y en a qui connaissent les écrits de Clive Cussler, ils reconnaîtront peut-être ce passage, comme je le trouve très bien écrit, je l'ai repris et adapté aux circonstances, je dis ça pour ne pas être accusée de plagiat. Je remercie Mr Cussler pour ses romans d'aventure, et m'excuse auprès de ses fans. Merci de ne pas m'en vouloir !)
Harry rouvrit les yeux, il avait l'impression d'être dans une grotte très profonde tellement il faisait noir, et puis de la lumière zébra le ciel et il se souvint des dernières 48 heures. Il tenta de se redresser mais les sortilèges Doloris lui avaient laissé d'horribles courbatures, il arriva à se relever partiellement pour voir si ses 2 amis étaient toujours à bord. Lorsqu'il les vit, enlacés, malgré la faible visibilité, il poussa un profond soupir de soulagement, puis se rendant compte qu'ils étaient toujours dans les vapes, il essaya de les réveiller. Il bouscula son ami Ron, mais celui-ci ne réagit pas, alors qu'Hermione grogna.
-« Hermione ? Allez, réveille-toi, je sais que tu n'es pas loin… Hermione ? » Et il bouscula Ron, pour que cela se répercute sur la jeune fille.
-« MMMmmm, j'ai mal ! Quelle heure est-il maman ? »
-« Hermione, c'est Harry ! Tu peux te lever ou plutôt te relever ? »
-« Ouais ! Où est-ce qu'on est, non attend…. Je m'en souviens ! »
-« Moi aussi j'ai eu la même réflexion tout à l'heure, tu m'aides à réveiller Ron ? »
-« Pourquoi n'est-il pas réveillé ? »
-« Vu la position que vous aviez lorsque je me suis réveillé, je pense qu'il t'a protégé, en partie, contre le sort qu'ils nous ont lancé »
-« Si jamais, je n'arrive pas à le réveiller, tu m'aideras, mais je veux d'abord essayer à ma façon »
-« OK, mais dépêche toi car l'orage va bientôt être sur nous, et la mer va se déchaîner ! »
Il regarda sa meilleure amie réveiller son meilleur ami avec toute la douceur qu'une jeune fille amoureuse peut avoir envers celui qu'elle aime. Au bout d'1mn il entendit son ami grogner, puis le vit bouger légèrement et enfin ouvrir les yeux. Lorsqu'il vit le visage de sa petite amie, il sourit.
-« Je suis mort et au paradis, c'est ça ? » demanda-t-il en embrassant Hermione.
-« Et non mon pote ! Tu es vivant et tu vas vivre l'enfer ! » lui répondit Harry.
-« Et merde, et moi qui pensais que la plus grande partie des 2 derniers jours n'était qu'un cauchemar ! »
-« Je te remercie, ça fait plaisir ! » le taquina Hermione.
-« Ca y est, l'enfer vient de commencer ! » lui renvoya Ron « Je plaisante Herm', tu sais très bien que tout ce qui touche à toi, depuis 2 jours, est un rêve ! »
A cette remarque, la jeune fille sourit et vint se blottir dans ses bras.
-« AHHH ! »
-« Désolé Ron, n'essayes pas de bouger ! »
Elle regarda son visage et il lui sourit. Harry sentit l'amour qu'ils se portaient envahir l'embarcation, et leur douleur recula lentement hors d'eux.
-« Eh bien ! Je crois que je vous ai mis dans de beaux draps, n'est-ce pas ? » murmura Harry.
A cette remarque ses 2 amis se tournèrent d'un coup et firent non de la tête.
-« Et dire que je croyais que c'était Voldie qui nous avait envoyés ici, me serais-je trompé par hasard ? » lui demanda Ron.
-« Et puis, sans toi, nous ne serions pas ensemble, Ron et moi, on ne peut donc pas t'en vouloir… Personnellement, je t'en serais reconnaissante jusqu'à la fin de mes jours ! »
-« Oui, et moi aussi ! » renchérit Ron.
-« Et ces jours ne sont pas nombreux ! » ajouta Harry en regardant le ciel « Sauf si mes souvenirs me trompent, nous sommes sur la voie d'un cyclone ou d'un truc d'en ce genre ! »
Les 3 amis se turent pour écouter le vent et regarder la mer. Entre la vie et la mort, leur chance s'en sortir fondait comme neige au soleil. Déjà la houle commençait à augmenter, et il ne faudra pas longtemps avant que le canot soit avalé par les flots. Ron prit la parole :
-« Bon, d'en un 1er temps, il faut fabriquer un point d'encrage, cherchez tout ce qui peut nous servir » Et ils commencèrent à fouiller le petit canot.
-« Alors, vous avez trouvez quoi ? » demanda Harry.
-« Moi, j'ai une pelote de ficelle » répondit Ron.
-« Quand à moi, j'ai trouvez une petite boite » continua Hermione « Attendez, je l'ouvre… Bon, il y a des hameçons et du fil nylon, et un sac en toile… Attendez, on peut peut-être y mettre la boite noire ? Elle a l'air assez lourde ! »
-« Ron, essaye de l'attraper ! »
Ron posa doucement et précautionneusement une main sur la boîte mais la retira immédiatement.
-« Je ne peux pas la toucher ! Cette saleté doit être ensorcelée pour que seuls les mages noirs puissent le faire »
-« Ce n'est pas grave ! » dit Hermione en prenant la main de Ron « Au total, qu'est-ce qu'on a ? »
-« Bon, avec les vis d'Harry et tous ce que l'on a de lourd, comme nos chaussures, on peut faire un contre poids assez important, mettons tout dans le sac et attachons-le avec le fil d'Hermione et celui de nylon, 2 précautions valent mieux qu'une ! »
Lorsque ce fut fait, il attacha un des bouts à l'ancien emplacement du moteur, juste à côté de la boîte noire, et jeta le sac par-dessus bord.
-« Où as tu appris à faire ça ? » demanda Harry.
-« Tu oublie que j'ai un père qui adore tout ce qui touche aux moldus, même s'il a la fâcheuse manie de les ensorceler. C'est lui qui m'a appris à faire des nœuds moldus, et des tas d'autres choses »
-« Bon, maintenant il faudrait pouvoir s'attacher au bateau pour éviter de passer par-dessus bord lors de l'orage qui s'annonce » dit Hermione « Et puis nous devons nous allonger au fond, j'ai vu ça dans un film »
-« Tu es sûr que cela marchera Herm' ? » demanda Harry.
-« De toute façon, est-ce qu'on a le choix ? » répondit Ron.
Ils s'allongèrent le plus possible dans le canot, mais ils étaient trop grands, et leurs têtes dépassaient du rebord en néoprène. Ils pouvaient donc voir le terrible et merveilleux spectacle que la mer orageuse leur promettait : les éclairs déchiraient le ciel et le tonnerre semblait venir d'un immense orchestre de tambours, la houle les secouait comme un prunier. L'ouragan transformait la mer en un immense chaudron bouillonnant d'écume, car l'orage était enfin sur eux. Les nuages laissaient sortir un pluie torrentielle, comparable à une véritable douche froide, les gouttes comme des fouets aux milles lanières les battaient si fort qu'ils avaient l'impression d'être attaqués par un immense essaim d'abeilles en furie. Les vagues commencèrent à enfler puis vinrent se briser et frapper le canot d'un côté et de l'autre. La violence du vent s'intensifia et la mer redoublait de coups contre le chétif canot et ses malheureux passagers. Le canot tournait sur lui-même, remontait tout en haut des vagues avant d'être projeté violemment dans les creux, l'air et l'eau étaient unis, pour le meilleur, mais surtout pour le pire car on ne savait plus ou commencer l'un et ou finissait l'autre.
Par miracle, l'ancre marine de Ron ne fut pas arracher et elle put jouer parfaitement son rôle : la pression, qu'elle exerçait, empêchait la mer déchaînée de renverser le canot et de jeter les passagers dans les eaux meurtrières d'où ils ne reviendraient jamais. Les vagues grises et noires roulèrent par-dessus eux, remplissant le canot de mousse bouillonnante et glacée, les trempant jusqu'aux os, mais permettant d'augmenter le poids du canot, ce qui eu pour effet de tirer le centre de gravité de celui-ci un peu plus bas dans l'eau, leur donnant un peu plus de stabilité. Les tourbillons, les sauts et les retombées du canot apportaient leur charge d'eau de mer autour d'eux, ce qui leur donnait l'impression d'être au milieu des lames d'un mixeur. D'une certaine façon, la taille du canot était un avantage, et le tube de néoprène de ses flans le rendait aussi flottant qu'un bouchon. Quelle que fut la violence de la tempête, la petite coque n'éclaterait pas, et si l'ancre de fortune tenait le coup, il ne se retournera pas non plus. Comme une palme qui plie sous le vent le plus violent, le canot résisterait. La matinée ainsi que le début de l'après-midi passèrent ainsi, qui leur sembla durer une éternité. Ils se raidirent pour rester en vie et Harry eut du mal à croire que l'orage ne les avait pas submergés. Aucun mot ne pouvait d'écrire ce qu'ils étaient en train de vivre. Des murs d'eau ne cessaient de s'abattre sur eux, les laissant à bouts de souffle entre chaque attaque des flots. L'encre et le poids de l'eau empêchaient le canot de se retourner. Un moment ils luttaient pour ne pas passer par-dessus bord, et le moment suivant, ils se préparaient à une autre montée, comme s'ils tombaient au fond d'un puits, s'accrochant pour ne pas être projetés en l'air comme des brindilles.
Hermione se tenait entre eux, chacun l'entourant d'un bras protecteur. Harry et Ron appuyaient de toutes leur forces leurs pieds contre le rebord. Si l'un d'eux tombait à l'eau, rien ne pourrait le sauver de cette mer bouillonnante. Le déluge et la faible luminosité empêchaient de voir à plus de quelques mètres et la victime aurait très vite disparu de la vue des 2 autres. A la lueur d'un éclair, Harry essaya de voir ses amis, mais une immense vague lui enleva ses lunettes. Comme il était myope, il ne put que voir les contour de ce qui l'entourait. Ron aussi eu l'idée de regarder la jeune fille, elle paraissait certaine d'être en enfer, et souffrait probablement, comme lui, du mal de mer. Ron se dit que tant qu'il vivrait, elle ne mourrait pas, il la serra fortement contre lui. Puis il regarda Harry, il remarqua qu'il avait perdu ses lunettes mais qu'il gardait les yeux ouverts. Son apparente nonchalance au milieu de cet enfer le rassura. « Advienne que pourra » était écrit dans les yeux de celui-ci. Il ne semblait pas y avoir de limite à son endurance, malgré ce par quoi il était déjà passer. Mais il savait que s'ils restaient unis, ils iraient au-delà de tout, même de la mort, plutôt que de se lâcher et de lâcher le canot, et que jamais ils ne se soumettraient à la mer. Harry senti le regard de son ami sur lui, et le regarda pour voir, malgré tout, comment il tenait le coup. Il se dit qu'ils se ressemblaient, que comme lui, il n'allait pas attendre que le Diable vienne prendre son âme, mais qu'il tenterait plutôt de lui cracher à la figure en reprenant l'âme de ses amis, il vit qu'il serait capable de tenir jusqu'à la fin des temps, en emmenant Hermione avec lui.
L'obscurité les enveloppa à nouveau et cette fin de journée tout comme cette nuit de terreur sembla ne jamais devoir se terminer. Ils étaient paralysés par le froid et sans cesse trempés. Le froid tailladait leur chair comme mille couteaux. L'aurore fut une délivrance en ce sens qu'ils purent enfin voir les vagues rugissantes. Quand le soleil se leva, tamisé par les nuages mouvants, ils s'accrochaient encore tous les 3 à la vie, retenus par des fils ténus. Ils attendaient avec impatience la lumière du jour mais, quand elle arriva, ce fut une étrange lueur grise qui illumina la mer, comme dans un vieux film en noir et blanc. Avec la sauvagerie de la tempête, l'atmosphère était glacée et piquante, et trop épaisse pour respirer. Le temps ne passait pas comme il passait à leur montre, enfin à celle de Ron, car celle de Harry avait rendu l'âme quelques mois auparavant, et celle d'Hermione était rongée par l'eau salée. La mer continuait à se déchaîner et bientôt Hermione enfouit sa tête dans le cou de Ron, en priant pour revoir sa famille, elle tremblait comme une feuille puis peu à peu elle se raisonna, comprenant que les bras de ses 2 amis ne desserreraient pas leur étreinte. Ils paraissaient moralement maîtres de la situation, et une légère confiance l'envahit doucement à son tour. Avec de pareils jeunes hommes pour la protéger, elle pouvait accueillir cette étincelle d'espoir qui brillait encore en elle et qui lui permettait de croire que peut-être elle vivrait assez longtemps pour voir un autre jour se lever.
Harry était loin de ressentir un pareil optimisme. Il sentait bien que son énergie, comme celle de Ron, s'amenuisait. Leurs pires ennemis étaient les menaces invisibles du froid et de l'épuisement. Il fallait que quelque chose craque, la violence de l'orage ou leur résistance. L'effort constant pour éviter la noyade avait épuisé tout ce qu'il leur restait à donner. Ils avaient du se battre contre tout et déjà ils sentaient que leur résistance atteignait sa limite extrême. Pourtant Harry refusait d'admettre la vanité de cette lutte, pour lui et pour ses amis. Il s'accrochait à la vie, à la plus petite réserve de force arrachée au fond de lui-même, tenant bon devant chaque nouvelle vague qui les recouvrait, mais sachant malgré tout que l'heure de leur mort approchait à grands pas.
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Chapitre 9 : Sauvetage (2,75)
Au Terrier, tous étaient affligés après la lecture de la Gazette :
Notre grande journaliste, Rita Skeeter, une inconditionnelle des articles chocs et néanmoins chics, nous reviens après 4 semaines d'absence, avec des informations exclusives… :
« Oui, en effet, depuis 4 semaines je n'avais rien publier mais s'est reculer pour mieux sauter. En exclusivité, je vous donne les informations cachées par le ministère, Fudge et Dumbledore :
Le 25 juin dernier, lors du retour des élèves de Poudlard à Londres, des Mangemorts sont apparus et ont enlevé 3 enfants. Parmi eux, nous trouvons une fille de moldue (Dieu ait son âme !) ainsi que le fils d'un employé du ministère. Mais ce n'est pas tout, le célèbre Harry Potter, fait parti des victimes, lui que Fudge voulait enfermer car il jurait du retour de Vous Savez Qui…
Il semblerait que Fudge ait fait la plus grosse boulette de sa carrière, déjà qu'il en a fait beaucoup, ce jour là…
Aujourd'hui, notre seul espoir, que ce vieux fou de Dumbledore était sensé protéger, est entre les mains du Seigneur des Ténèbres…
Toutefois, il ne semble pas qu'il soit encore mort et que Dumbledore essaie de faire tout ce qu'il peut pour le retrouver….
Je ferais, bien sûr mon devoir de journaliste en vous tenant informé de tout progrès des recherches…
C'était Rita Skeeter, envoyée spéciale pour la Gazette du Sorcier »
-« Comment a-t-elle su pour les enfants ? Je croyais que le ministère avait tout fait pour tenir leur disparition secrète ? »
-« Je ne sais pas Molly, mais ce qui est sûr c'est qu'il était judicieux de quitter le ministère, au moins il y aura moins d'oreilles indiscrètes ici, que là-bas »
-« Peu importe le nombre d'oreilles » répondit Mr Weasley « C'est les oreilles de Rita qui sont indésirables, pas les autres »
-« Vous oubliez celles des partisans de Voldemort, le ministère n'est pas purgé »
-« Peut-être, mais sans Skeeter, on pourrait faire plus de chose sans que cela soit amplifier et surtout déformer »
-« Oui, d'accord… Mais pour l'instant le plus important se sont les enfants… Bon faisons le point »
-« Euh… s'il vous plait ? » demanda Mme Granger
-« Oui… »
-« Qu'est-ce qu'elle voulait dire par Dieu ait son âme, et pourquoi seul Harry l'intéresse ? »
-« Même si cela vous fais un choc, vous devez savoir que Voldemort déteste les sorciers descendants des non-sorciers, et si elle ne parle que de Harry, c'est qu'elle sait que chacun sera bouleversé s'il lui arrive quelque chose… »
-« Mais… et ma fille ? » hurla Mme Granger.
-« Ne vous inquiétez pas, je suis sûr que Harry et Ron donneront leur vie pour la protéger » répondit Dumbledore.
-« Je suis sûr que Ron fera tout pour vous la ramener » continua Ginny.
-« Qu'est-ce que tu veux dire Ginny ? » lui demandèrent tous ses frères en même temps.
-« Ben… Quoi… Me dites pas que vous ne vous en étiez pas rendu compte ? »
-« Compte de quoi ? » demanda Mme Weasley, visiblement très intéressé par la vie du plus jeune de ses fils.
-« Je sais pas si je peux vous le dire, c'est très secret, et puis je ne suis sûr de la chose que pour l'un des 2, alors … »
-« Alors … ? » demandèrent les Granger, visiblement accrochés aux lèvres de la jeune fille.
-« Bon, d'accord… Mais vous devez me promettre, les garçons, de ne pas rire … d'accord ? »
-«D'accord ! » répondirent-ils tous en cœur.
Le silence se fit, 14 personnes, mais surtout les mamans, attendaient fébrilement la réponse (N/A : 2 Granger, 7 Weasley, Sirius, Remus, Severus, McGonagall et Dumbledore, pour ceux qui ne savent pas compter. Je crois que je peux dire que Rogue n'en a rien à faire de la vie sentimentale des autres, mais bon ! ).
-« …Bon, ben, voilà… Ron et Hermione… ils sont amoureux » dit-elle en rougissant.
-« Quoi ? » demandèrent les mamans.
-« Ils sont amoureux, depuis quelques temps déjà, mais ils ne se sont pas encore déclarés… Mais cela ne devez pas tarder, en tout cas pour Hermione »
-« Elle te l'a dit ?» demanda Mme Granger.
-« Pas réellement, mais vu ses réactions au cours de l'année, il n'y a aucun doute qu'ils tiennent l'uns à l'autre, pour moi en tout cas »
-« Au moins, elle aura connu l'amour… J'avais peur qu'elle passe sa vie dans les livres » répondit Mme Granger en soufflant un bon coup « Tu m'enlèves un énorme poids, Ginny, merci… Merci beaucoup ! »
-« Je vous en pris, c'est pour ça que je suis sûr que mon frère donnera sa vie pour elle, il fera tout pour qu'elle vous revienne en vie » continua Ginny, avec un sourire de compassion pour la mère de son amie.
-« Et pour ton frère, comment tu l'as su ? » demanda Mme Weasley.
-« Ah, ça ! Nous aussi on peut répondre ! » répondit George.
-« Ouais, c'est sûr ! » continua Fred.
-« Je vous écoute, allez-y »
-« Ben, même s'il nous a jamais rien dit, ses réactions au cours de l'année, comme sa jalousie envers Krum, non pas parce qu'il est un excellent attrapeur et un des champions du Tournoi, mais parce qu'il a demandé à Hermione d'aller au bal avec lui, avant que Ron ne se décide à le faire… Cela nous a fait penser qu'il y avait peut être anguille sous roche » expliquèrent les jumeaux en haussant et baissant leur sourcils et en souriant outrageusement.
-« C'est ce que tu allais dire Ginny » lui demanda sa mère.
-« Je l'aurais peut-être pas présenté comme ça… Mais oui ! »
-« OUF, j'avais peur qu'il prenne exemple sur vous, les jumeaux, et qu'il ne me ramène jamais une petite amie. D'ailleurs, vous 4 » dit Mme Weasley en s'adressant aux jumeaux, à Bill et à Charlie « Il serait peut-être temps que vous vous stabilisiez… Vous pourriez prendre exemple sur Percy… D'ailleurs, tu nous la présentes quand tu veux, mon chéri ! »
Percy devint rouge tomate, et retourna vers la table de la cuisine, où était étalée une carte du monde. Tous se mirent à rire de la situation, ce qui leur fit beaucoup de bien. Puis Dumbledore pris la parole.
-« Bon, après ces bonnes nouvelles, il serait peut-être temps de nous mettre au travail… Mr Granger voulez-vous nous aider, car je vois que les dames se sont réunies en petit comité, sûrement pour parler frou-frou »
-« Avec plaisir, Monsieur … »
-« Appelez-moi Albus »
-« Appelez-moi Charles, alors ! »
-« Vous nous aidez, Charles »
-« Si je peux, se sera avec plaisir, je commençais à devenir fou à force de cogiter tout seul »
Les hommes se tenaient donc autour de la carte tandis que les femmes semblaient bien s'amuser à organiser la possible union de leurs 2 familles par un merveilleux mariage mixte.
-« Bon, il faut continuer à rétrécir notre champ d'action, qu'avez-vous découvert Messieurs » dit Dumbledore
-« Comme vous nous l'aviez demandé, Charlie et moi sommes allés à Gringott's pour demander de l'aide aux gobelins… Cela a été dur, mais Charlie a eu la bonne idée de leur dire que si on ne retrouvait pas Harry, les gens allaient vider leur coffre pour se protéger ou pour profiter de leurs derniers instants de vie … Et là, miracle ils ont enfin accepté, mais juste pour localiser les sources de grande magie noire » dit Bill.
- « Et… ? » demanda Arthur.
- « Et ils ont ressenti 3 régions possibles… La Bulgarie, la prison des sorciers… et quelque chose vers le pôle sud ou en tout cas pas très loin, mais ils ne peuvent pas être plus précis » enchaîna Charlie.
-« Bon, on sait déjà que cela ne peut pas être Azkaban, à cause des Détraqueurs… La Bulgarie, cela m'étonnerait mais bon, qui sait… Et vous Arthur, que vous a dit Arabella ? »
-« Elle pense que le tout fait référence à ce dont on a le plus besoin. Cette chose, pour elle, c'est l'élément aquatique. Ce qui tendrais à confirmer la 3ème hypothèse des gobelins, comme quoi les enfants sont dans l'hémisphère sud, au milieu de l'océan, mais lequel ? »
-« Si je peux me permettre ? » demanda Mr Granger.
-« Bien sûr Charles, nous vous écoutons… »
-« Bien, voilà… Je me passionne pour les courses de bateaux, à la télévision… Et ils disent tous qu'il y a une zone à éviter, en dehors des périodes de courses, et c'est au sud de tous les continents… Là… » montra-t-il sur la carte « Car aucun navire n'y va jamais, en plus à cette époque, il y a des gros risques de croiser des icebergs… »
-« Quand pensez-vous, messieurs » demanda Dumbledore.
-« Je pense que de toute façon, on ne perd rien à essayer, non ? » dit Mr Granger.
-« Seulement, il va falloir du monde et des équipements importants, pour : lutter contre le froid, fouiller toute la zone, qui est immense, malgré tout, et le plus important, casser le sortilège de Voldemort nous rendant la présence des enfants impossible à localiser » argumenta Sirius.
-« C'est ça qui va être le plus dur car il y a trop peu de personne qui s'y connaît assez en magie noire pour pouvoir les retrouver rapidement » continua Percy.
-« Severus, je crois que vous êtes tout désigné pour cette mission, et oui Sirius ! Vous allez être obligé de lui faire confiance, si vous voulez revoir Harry » ajouta Dumbledore pour éviter que Sirius ne fasse une autre scène « Mais voyez le bon côté des choses, tous les 2, vous ne vous verrez pas pendant plusieurs jours ! » dit–il avec un sourire en coin.
-« Soit, pour la survie des enfants ! »
-« Surtout pour ne plus le voir !» ajouta Severus.
-« Bon, je suis ravi que vous vous conduisiez enfin en adulte… L'article de Rita va peut-être nous être utile en fin de compte… Je suis sûr que Fudge va nous prêter du personnel et du matériel pour cette recherche. Le seul problème, c'est le temps que cela prendra pour tout mettre en œuvre… Messieurs, allons au ministère bouger ce vieux Fudge… Quand à vous ! » dit Dumbledore en s'adressant aux jumeaux et à Mr Granger « On vous confie la maison et les dames, veillez sur elles, d'accord ? »
Ils hochèrent tous la tête en signe d'accord, et les sorciers sortirent tous pour transplaner jusqu'au ministère.
O o o o o o o o o o o o o o o o o o o O
Harry, Ron et Hermione ne moururent pas. Dans le cours de la journée, le vent se calma un peu et les vagues parurent perdre de leur hauteur. Sans qu'ils en aient conscience, le cyclone avait dévié de sa trajectoire et se dirigeait vers le sud, vers l'Antarctique. La vitesse du vent tomba presque à 0, presque, et la mer redevint calme, en comparaison à la nuit qu'ils venaient de passer. La pluie cessa peu à peu. Le soleil fit enfin sa réapparition, et l'orage ne fut qu'un mauvais rêve, ou un lointain souvenir. Ils avaient gagné la 1ère bataille dans la guerre que les éléments allaient leur livrer. Hermione, malgré son esprit si logique, sentit tout le côté mystique de la situation : s'ils avaient du mourir, l'orage auraient eu raison d'eux.
-« Les garçons, si on nous a gardé en vie, c'est dans un but précis » leur dit-elle, pour leur remonter le moral, vu que le sien était au maximum.
-« De quoi tu parles, Herm' » lui demanda Ron.
-« Vous ne voyez pas ? Vous ne voyez pas la chance qu'on a eu… ? Si nous devions mourir dans les jours à venir, nous serions morts cette nuit… Quelle plus grande fin que pendant cette tempête… Vous comprenez, nous allons être sauvés… »
-« La fatigue te fait délirer Hermione… Notre enfer ne fait que commencer… Il n'est pas prés de finir… » lui dit Harry.
-« Ne soit pas si défaitiste, tu verras que ce que je te dis se réalisera… »
-« … Si c'est le cas Hermione » lui répondit Ron « Alors il faudra que tu remplaces Trelawney en Divination… »
-« Ne dis pas d'idioties Ron, tout le monde peut la remplacée cette folle et Hermione est trop douée pour cela ! » répondit Harry « Bon, j'espère que tu as raison Hermione, en tout cas, si cela ne vous dérange pas, j'aimerais dormir »
-« Vas-y, moi je fais le guet pendant quelque temps, l'un de vous prendra ma place… Ben quoi, si tu dis vrai, autant ne pas raté les secours… Quand on aura tous dormi, on mangera d'accord»
Les 2 autres acquiescèrent, malgré la faim qui les tenaillait, et Harry essaya de se placer le plus confortablement, puis plongea rapidement dans un profond sommeil réparateur. Hermione et Ron s'embrassèrent encore un peu, profitant de cet instant d'intimité, puis elle s'endormit sur le torse de son petit ami. Ron s'arrosait de temps en temps pour se tenir éveiller.
Les vagues battaient le canot sans trop de force, les berçant, comme un dernier souvenir de la tempête, puis la mer redevint aussi calme qu'un étang. La visibilité permettait de scruter jusqu'au fond de l'horizon désert, enfin presque, un point blanc apparu vers l'est. Ron le fixa, ne sachant s'il rêvait ou si c'était la réalité, ni s'il grossissait ou si c'était une vue de son esprit. Il regarda sa montre et se dit que si, dans 15mn, il était plus grand, il réveillerait ses amis, sinon il attendrait encore. Il essaya de regarder ailleurs, mais cela lui était difficile car il voulait se retourner vers leur unique lueur d'espoir. Les 15mn passèrent aussi rapidement que 15 ans, pour lui. Il ferma les yeux, essayant de se rappeler la taille du vaisseau, et les rouvrit. C'était clair, le bateau arrivait sur eux à très grande vitesse car maintenant il le voyait très bien.
-« Réveillez-vous, réveillez-vous ! » dit-il en se redressant, ce qui eu pour effet de réveiller Hermione, mais Harry lui continuer à dormir comme un loir.
-« Quoi ? Qu'est-ce qui se… » Hermione ne put pas finir sa phrase, ses lèvres étaient scellées par un baiser passionné de Ron auquel elle répondit avec autant de passion. « Qu'est-ce que tu as Ron, tu ne m'as pas réveillé pour me donner un baiser, très agréable d'ailleurs ! » dit-elle en rougissant après qu'ils se soit séparés.
Rouge comme un homard et souriant, Ron ne lui répondit pas, mais tourna délicatement son visage vers le navire qui approchait.
-« Waouh, un bateau !… Un bateau, Ron !… On est sauvé ! » hurla-t-elle en se jetant dans ses bras et en lui montrant affectueusement sa joie.
-« Je sais, c'est pour cela que je t'ai réveillé… Il arrive rapidement, s'il nous voit, nous serons à son bord ce soir… Tu m'aides à réveiller Harry… Crac… Oups, je crois que j'ai écrasé ses lunettes ! … Non ça va, elles ne sont pas trop abîmées, il pourra quand même voir le spectacle… »
-« Bon, on le réveille… regarde, il a l'air si paisible… ! »
-« Je suis sûr qu'il voudra nous aider pour nous faire repérer… Donc, on le réveille ! » dit Ron avec un petit ricanement sadique.
-« D'accord !» répondit-elle sur le même ton.
-« … Harry ?… Harry, réveille-toi !… Harry ? » dirent-ils.
-« Hum … ! »
-« Debout fainéant, le repas est servi ! » dit Ron. A ces mots son ami se réveilla « Bon, maintenant je saurais ce qu'il faut dire pour te réveiller à l'école !»
-« Faudrait encore qu'on y retourne » maugréa Harry.
-« Alors c'est notre jour de chance » répondit Hermione « Regarde vers ta droite ! »
-« Encore faudrait-il que je vois quelque chose, je te signale que j'ai perdu mes lunettes cette nuit, et que sans elles, je vois aussi bien qu'une taupe » dit Harry, d'un ton maussade.
-« Alors c'est doublement ton jour de chance » enchaîna Ron « Tiens, je les ai trouvé dans le canot… Et désolé mais j'ai marché dessus !» Et il lui tendit le reste de ses lunettes.
-« Bon, ça va. Même si l'image ressemble à un puzzle, c'est mieux que de ne rien voir… Bon vous vouliez que je regarde à Dr… Un bateau…! Un bateau…! Vous auriez pas pu me le dire plus tôt ?… Un bateau…! Hermione, plus jamais je critiquerais tes remarques ! »
-« Pourquoi, tu les critiques d'habitude ? » dit-elle, d'un ton faussement offensé.
-« Oups … » répondit Harry avant d'éclater de rire. Ce qui entraîna le rire de ses amis. « Bon, tu avais parler d'un petit déjeuner non ? »
-« Effectivement… Je vois que tu ne perds pas le Nord… Donc aujourd'hui, le chef vous propose du pain, humide, et un peu d'eau… Cela vous convient-il, messieurs dames ? » proposa Ron.
-« Absolument, de toute façon, on ne va pas faire les difficiles, hein ? » dit Hermione. Ron partagea en 3 le pain, et ils firent tourner la gourde d'eau. « Bon appétit » conclu-t-elle.
-« Merci, toi aussi » répondirent les garçons.
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Chapitre 10 : Sauvés (2,25)
A Londres, au ministère, c'était la cohue. Des tonnes de journalistes et de particuliers étaient venus pour savoir si les accusations de Rita Skeeter étaient fondées, ou s'ils devaient quitter le pays, ou enfin pour montrer leur soutien au ministère (ceux là étaient beaucoup plus rares). Arrivés au Chemin de Traverse, nos amis (Sirius Black, Remus Lupin, Albus Dumbledore, Arthur, Bill, Percy et Charlie Weasley, et enfin Severus Rogue) virent l'ampleur du désastre laissé par le tourbillon Skeeter : les magasins étaient presque tous fermés et ceux qui étaient ouverts étaient bondés de personnes faisant le maximum de stocks possibles, en vue des mauvais jours, et enfin que le ministère était submergé par des journalistes et autres sorciers voulant des explications.
-« Même si je reçois un blâme pour ça, je pense qu'il vaut mieux que nous passions tous par le passage secret » proposa Arthur.
-« Papa ! » s'indigna Percy.
-« Perceval Weasley, même si cela ne me plait pas, nous le devons sinon Dumbledore sera retenu par les journalistes, tout comme nous, et personnellement je ne veux pas avoir un autre article de Skeeter sur le dos … Et puis plus vite nous parlons à Fudge, plus vite nous sauverons ton frère et ses amis, tu as compris mon point de vue, fiston ? »
-« Ouais, ouais ! Mais les diverses protections que tu as fait installer sont au point ? »
-« Sirius, vous avez toujours le pendentif ? »
-« Oui, je ne le quitte plus, on ne sait jamais… »
-« Vous avez raison, avec les temps qui courent… En tout cas, je vous préviens qu'il est personnel : il ne fonctionne que pour vous et votre Animagus, alors ne le prêtez pas et surtout ne l'égarez pas… Car je risque ma place… Vous avez entendu quelque chose » dit Arthur, en voyant que Sirius avait brusquement tourné la tête.
-« J'ai cru entendre comme les hélices d'un hélicoptère ou bien les ailes d'un coléoptère » dit Sirius.
-« Pauvre Black… Azkaban ne t'a pas ramollit que le cerveau… » railla Rogue.
-« Toi, tais-toi et avance ! » répondit Sirius avec un regard mauvais pour le professeur de potion.
La porte du passage secret venait en effet d'être ouverte et Albus et Arthur sécurisèrent l'entrée pour être sur qu'aucune personne inopportune ne pourrait les suivre. A l'intérieur du ministère ils se séparèrent en 2 groupes (car il ne faut pas brusquer le ministre) : Percy, Bill et Charlie se dirigèrent vers le bureau de Percy car celui-ci avait des dossiers à récupérer, et Albus, Arthur, Sirius, Lupin et Rogue se dirigèrent vers le bureau du ministre pour lui exposer la situation. Arrivés devant le bureau de la secrétaire de Fudge, Albus Dumbledore prit la parole :
-« Voulez-vous bien prévenir Cornélius Fudge que nous voudrions lui parler ?»
-« Monsieur le Ministre est très occupé ! » lui répondit la jeune secrétaire « Vous savez, depuis ce matin, il a du recevoir une dizaine de beuglante, alors il est de mauvais poil ! »
-« Justement, nous avons peut-être une idée pour améliorer la situation, s'il veut bien toutefois faire ce qu'on lui demandera » dit Dumbledore, avec un sourire amical, pour réconforter la secrétaire qui semblait vraiment en avoir besoin.
Elle lui répondit avec en un sourire chaleureux :
-« Bien, je crois que de toute façon la situation ne peut pas être pire, et puis qui ne tente rien n'a rien… » elle trifouilla une sorte de feu portatif et dit « Désolée de vous dérangez, Monsieur le Ministre, mais le professeur Dumbledore est là et… »
-« Albus ? Mais vous auriez du le faire entrer dès qu'il est arrivé, ne le retardez pas plus longtemps, vous voulez… ! »
-« Bon, je crois que nous sommes finalement attendu » enchaîna Sirius.
-« Euh… Sirius… »
-« Oui, professeur ? »
-« Je pense que vous devriez rester ici, vous et Remus, car il risque de ne pas être agréable et surtout disposé à nous écouter si nous arrivons avec un… Vous savez quoi et vous, car il vous a quand même fait enfermé sans procès »
-« Je ne lui en veux presque plus pour ça… »
-« Je n'ai pas fini, le problème est que vous êtes quand même le seul sorcier à s'être échapper d'Azcaban, sans l'aide de quelqu'un de l'extérieur… ! »
-« Oh ! D'accord, Remus et moi on montera la garde, ça ne te dérange pas Mumus ? »
-« Non Sirius, cela m'arrange même… »
-« Bon, c'est réglé… Messieurs, le ministre nous attend »
Pendant que les 3 messagers se dirigeaient vers le bureau de Fudge, Sirius lui alla faire connaissance avec la jeune secrétaire. Voyant cela Remus pensa : « A celui là, rien ne pourra le changer… Remarque, cela fait quand même 15 ans, qu'il n'a pas eu de chaleur humaine… Je le comprends le pauvre ! »Et il s'installa sur un siège pour feuilleter un magazine. Lorsque Dumbledore entra dans le bureau de Fudge, celui-ci lui sauta presque au cou, s'arrêtant juste avant, à cause des personnes qui l'accompagnait.
-« Ah ! Albus ! Comme je suis content de vous voir, vous ne pouvez pas savoir… »
-« Vu le monde qu'il y a devant le ministère, et pour avoir lu l'article de Skeeter, je crois que je peux comprendre… »
-« Alors vous allez m'aider ? »
-« Vous aidez à quoi ? »
-« A garder ma place bien sûr ! »
-« Je ne dirais et ne ferais rien pour vous aidez à garder cette place, Cornelius. Je suis là pour sauver les enfants… »
-« Oui, bien sûr, bien sûr… Vous avez des idées ? »
-« Nous pensons savoir où ils sont, mais vous devrez faire tout ce que l'on vous dira de faire, et ce par l'intermédiaire d'Arthur… Ne vous inquiétez pas, si vous obéissez, vous garderez votre poste, sinon… Qui sait ce qu'il risque de se passer »
-« D'accord, d'accord, tout ce que vous voudrez, je vous écoute Albus »
-« Arthur, faites-lui part de nos recommandations » demanda Dumbledore.
-« Bien sûr, alors le plus important est d'éliminer tous les risques de fuite, vers les journalistes ou vers les partisans de VSQ… »
-« Mais beaucoup d'entre eux sont très influents, et puis ils ont été innocentés » gémit Fudge.
-« Je sais, de source sûre » siffla Rogue « que Malefoy et sa bande sont retournés vers le Seigneur des Ténèbres »
-« Et vous pourquoi n'êtes vous pas retourné auprès de lui… »
-« Calmez vous Cornelius » intervint Dumbledore « Severus a toute ma confiance, et il en est digne »
-« Soit, si vous le dites, que dois-je donc leur dire? »
-« Nous y avons longuement réfléchit, et nous pensons » continua Arthur « que les renvoyer risquerait d'être mal vu. Ddonc il vaut mieux leur stipuler qu'ils sont, à cause du retour de VSQ, priés de ne pas revenir au ministère, jusqu'à nouvel ordre mais qu'ils recevront quand même une indemnisation mensuelle, inférieure à leur salaire pour des raisons liées au retour de VSQ, et que lorsque le doute ne planera plus, ils reprendront leur travail là où ils l'ont laissé… en gros ils partent en congés payés »
-« D'accord, présenté comme ça, ils ne devraient pas y avoir de problème… » Il se dirigea vers son bureau « Gracie ? »
-« Oui, Monsieur le Ministre ? »
-« Veuillez trouver les noms de toutes les personnes du ministère ayant été accusée, à un moment ou un autre, dans les 50 dernières années, d'être un partisan de VSQ »
-« Bien… bien Monsieur le ministre »
-« Et ce n'est pas fini, vous leur enverrez à tous une lettre par hibou express, leur demandant de bien vouloir prendre un congé sans solde jusqu'à nouvel ordre, tant que VSQ sera là, et que pour les remercier de leur compréhension, ils recevront un dédommagement… »
-« Et quelle est la raison ? »
-« La raison est que certaines personnes pensent qu'ils ne sont pas parfaitement dignes de confiance, ma chère… Ah dites leur aussi qu'ils ont jusqu'à ce soir, 20H pour venir récupérer leur affaire car plus tard le ministère leur sera fermé, d'accord ? »
-« D'accord, Monsieur, je fais ça de suite, au revoir Monsieur »
-« Au revoir, Gracie… Bon, c'est ce que vous vouliez, Albus ? »
-« Parfaitement, bon maintenant il faut sécuriser la pièce, puis nous pourrons enfin parler plus librement … »
Chose dit, chose faite. La pièce fut insonorisée et le ministre put enfin entendre les véritables demandes d'Albus Dumbledore.
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Sur le Lady Ambre, tous sur le pont avant en train de regarder vers le large pour essayait d'apercevoir les possibles rescapés. Ann tenait des jumelles à la main et elle portait, sur la tête, un casque avec micro et lunette de visée intégrée.
-« As-tu localisé la source de mauvaise magie, Ambre ? »
-« Oui, c'est droit devant, je garde le cap ? »
-« S'il te plait, oui ! Mais ralentis au fur et à mesure que l'on se rapproche, pour que cette embarcation ne se retourne pas lorsqu'on l'accostera… »
-« D'accord ! Je te tiens au courant »
-« Merci, moi aussi ! » Elle regarda alors dans ses jumelles « Je vois que dalle ! Fumerolle, tu veux bien aller voir de quoi il en retourne ? Si tu peux te poser ou si tu peux ramener des personnes, cela nous aidera à ne pas trop nous en approcher ! »
-# D'accord, mais j'ai droit à une double ration de graines de feu, ce soir ! # dit Fumerolle.
-# OK, double ration ce soir, mais tu les ramène tous… Tu sais que Ambre n'aime pas s'approcher de ce genre de magie, et moi non plus d'ailleurs, cela me rappelle trop de mauvais souvenirs # dit Ann.
-# Oui, à moi aussi… Bon j'y vais … à tout de suite # répondit Fumerolle avant de s'envoler.
-¤ Qu'est-ce que tu lui as encore promis, à cette goinfre ¤ demanda Gryff.
-¤ Comme d'hab., elle le mérite bien si elle arrive à les ramener tous en 1 seul morceau, vue la magie utilisée et sa puissance ¤ répondit-elle.
Elle se retourna vers son phœnix, en espérant qu'il mènerait à bien sa mission.
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Sur le canot, ils s'étaient tous retournés vers le bateau qui approchait. Soudain, une tâche rouge quitta le bateau pour se diriger vers eux.
-« Regardez, regardez, quelque chose viens vers nous ! » s'exclama Hermione.
-« Oui, on dirait une boule de feu… T'en penses quoi Harry ? » demanda Ron.
-« Ce n'est pas un boulet, déjà c'est rassurant… Hum, si se sont des sorciers qui sont à bord, je pencherais pour un phœnix »
-« Un phœnix, tu penses que c'est Dumbledore ? » demanda Hermione surexcitée.
-« Cela ne fait que 3 jours que nous sommes… enfin vous voyez… Donc, connaissant la bêtise de Fudge, il nous faudrait encore plus de chance que nous avons eus depuis le début de cette histoire, et même un miracle pour que ce soit Fumseck et Dumbledore… Quoiqu'il en soit ce doit être un sorcier se battant pour le bien, car aucun phœnix ne ferait confiance à un mage noir, alors, on est bientôt en sécurité »
-« Ouais, tu dois avoir raison… J'espère que l'on aura bientôt un bon repas chaud et un bon bain » plaisanta Ron.
-« Ron, tu est un vrai estomac ambulant » dit Hermione en riant « Mais je suis d'accord avec toi, surtout pour le bain… Heureusement qu'il fait beau car sinon je serais frigorifiée »
-« Dommage que tu ne le sois pas, je t'aurais réchauffé moi » lui dit Ron, une lueur de malice dans le regard.
-« Ron tu peux pas t'en empêcher, hein… S'il te faut une raison pour me prendre dans tes bras, peut-être que Harry le voudra bien, lui » renchérit-elle avec, elle aussi, un regard plein de malice.
-« Holà vous 2 ! Vous m'oubliez d'accord ? » répondit l'intéressé.
-« Aller, Herm' » dit Ron en la prenant dans ses bras « Je plaisantais, tu me connais maintenant ? »
-« Oui, mais si un jour tu me dis encore qu'il te faut une raison de m'embrasser… je t'étripes, O.K. ? » dit elle, en se serrant tout contre lui.
-« Harry, cela te dérange de te retourner ? » dit Ron en rougissant.
-« Pas du tout ! Mais faîtes vite, car le phœnix approche rapidement » répondit Harry en se retournant.
-« OK… Bon, Mlle Granger me permettez-vous ? » demanda Ron avec le plus de sérieux possible.
-« Non Mr Weasley, je vous l'ordonne ! » dit-elle en pouffant avant que Ron ne l'embrasse tendrement puis un peu plus passionnément.
C'est à ce moment que le phœnix arriva assez prés d'eux pour que Harry remarque que ce n'était pas Fumseck.
-« Désolé de vous décevoir, et surtout de vous déranger » dit Harry, en continuant de regarde là où ses amis n'étaient pas.
-« Hum …Tu disais ? » demandèrent-ils en se séparant difficilement.
-« Ce n'est pas Fumseck, mais c'est bien un phœnix »
-« Tu peux te tourner Harry, nous avons fini » dit Ron.
-« Enfin… Pour le moment » rajouta Hermione.
Quand Harry se retourna, il les vit rouges et se regardant tendrement. Il pensa que ses parents aussi devaient se regarder comme ça… Tout à coup, ils entendirent un énorme bruit, comme quand un avion passe le mur du son.
-« Qu'es-ce que… Le phœnix, il vient d'entrer dans le mur créé sûrement par la boîte noire » dit Hermione.
-« S'il ne peut pas passer, tu crois qu'on peut sortir ? » demanda Ron.
-« Il n'y a qu'un seul moyen de le savoir… et puis s'il ne peut pas passer, aucun monstre marin ne le peut… Quand pensez-vous ? »
-« Moi, je te suis ! » dit Ron.
-« Vous allez quand même pas plonger ? »
-« Si on veut revoir les nôtres, je ne crois pas que l'on ai le choix … Regardez-le » dit Harry en montrant le phœnix « Il nous attend …Alors ? Hermione, tu nous suis ? »
-« J'espère que j'aurais un bain chaud à l'arrivée ! » répondit-elle avidement.
-« Bon, alors tous à l'eau ! » dit joyeusement Harry.
Ils s'assirent tous sur le rebord en néoprène et entrèrent difficilement dans l'eau gelée. Une fois dans celle-ci, ils se dirigèrent vers le phœnix. Ils passèrent sans encombres la barrière magique et l'oiseau s'approcha d'eux pour les transporter. Harry s'accrocha aux pattes de l'oiseau, Ron s'accrocha à Harry et entoura Hermione de son autre bras. Ils commencèrent à s'élever et à ressentir la chaleur diffuse du phœnix.
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