Chapitre 75 (123) : Détour par Azkaban

Samedi 01 Novembre, fin de la matinée, Poudlard.

Ambre avançait dans le couloir menant au petit Jardin. Elle était passé en vitesse dans son appartement pour mettre une jolie robe. Elle avait choisi une robe chaussette en laine tricotée qui lui arrivait aux genoux, de couleur crème, avec une encolure bateau lui faisant un beau décolleté. Elle avait ajouté un châle marron, qu'elle avait noué autour de ses hanches pour accentuer leur mouvement, des bottines assorties. Pour aller avec ça, elle avait prit des bracelets en bois et en or, faisant un contraste avec la couleur de la robe. Ses cheveux, eux, avaient été juste brossés pour retomber délicatement sur ses épaules.

C'est un peu angoissée par le fait de ne pas être acceptée par le Jardin, qu'elle avançait vers sa destination. Au détour du couloir, elle le vit enfin, son sombre maître des Potions. Son double, sa moitié, celui avec qui elle voulait finir sa vie. Il avait fait un effort vestimentaire. Elle s'arrêta pour le regarder, impeccable dans son costume noir à queue de pie, avec des broderies représentant des feuilles de gui, en 2 tons de verts, et les fruits de cette plante magique avec du fil d'argent. Sa chemise blanche, au col amidonné, éclairait son visage qu'elle trouvait crispé. Il est vrai qu'il attendrait une réponse, et il ne semblait pas sûr de ce qu'elle dirait. Il était si mignon quand il doutait de lui. Elle repris sa route, doucement, son regard ne pouvant se détacher de celui de son amant.

Lorsqu'elle fut assez proche de lui, il l'embrassa tendrement, avant de mettre leur mains jointes sur la poignée de la porte, qui s'ouvrit doucement, révélant le jardin. Celui-ci était magnifique, avec des milliers de roses aux couleurs diverses.

-" Si nous entrions ? " proposa Severus, retrouvant un peu de son courage.

-" Je te suis "

Ambre franchit le pas de la porte, espérant ne pas être rejetée par le Jardin aux Milles Rosiers. Lorsque la porte se referma, elle sut qu'elle avait réussi l'épreuve.

-" Où est-on ? " demanda-t-elle innocemment.

-" Dans le Jardin aux Milles Rosiers. C'est un jardin assez spécial, il se gère tout seul, par la magie du lieu. J'ai plus tendance à croire que des Esprits de Gaïa s'en occupent, ainsi que des fées des jardins. "

-" Pourquoi tu es habillé comme ça ? "

-" Toi aussi tu t'es changée "

-" Tu m'as donné rendez-vous. J'ai voulu m'habiller pour toi "

-" Tu es plus belle chaque jour. Mais je te préfère en tenue d'Eve "

-" Severus ! "

-" Quoi ? Tu es parfaite, jusqu'à ta petite rougeur sur les joues. Et je sais que tu deviens plus humaine chaque jour que Merlin fait ! "

-" Pourquoi voulais-tu venir dans ce jardin ? "

-" Je dois te parler. D'un sujet qui me tient à cur depuis quelques mois déj ! "

Severus la fit s'asseoir sur un petit banc en bois, et s'agenouilla devant elle avant de prendre des gants blancs et de prendre ses mains dans les siennes.

-" Ambre "

-" Severus "

-" Je ne sais pas comment dire ce que j'ai à dire. C'est la première fois "

-" Pour moi aussi. Mais tu t'en sors bien "

-" Merci. Ambre, on se connaît depuis 4 mois, et cela pourrait paraître peu pour beaucoup de personne. Mais ils ne sont pas nous. Ils ne savent ni ce que nous sommes, ni ce par quoi nous sommes passés. J'ai trouvé en toi une raison d'avoir foi en l'avenir, j'ai trouvé dans tes bras une raison de continuer à vivre. Je sais depuis notre première rencontre que je ne pourrais plus jamais me passer de ta présence à mes côtés. " dit Severus en sortant l'écrin de sa poche et en l'ouvrant " Ambre Nébula, me feriez-vous l'immense honneur de devenir ma femme ? "

Les yeux d'Ambre faisaient des allers-retours entre ceux de Severus et la bague, avec la bouche ouverte, mais aucun son n'en sortant. Son silence inquiétait de plus en plus Severus, qui avait des sueurs froides dans le dos.

-" En général c'est à ce moment là que tu donnes ta réponse "

-" Je. Je. Je ne sais pas quoi dire "

-" Promet-moi de ne pas me dire non de suite. Je ne m'en remettrais pas "

-" Te dire non. C'était quoi la question ? "

-" Tu te moques de moi l ? "

-" Un petit peu. Severus, je serais honorée de devenir ta femme " dit Ambre en prenant délicatement la bague.

-" Tu permets, c'est à moi de faire ça "

Severus lui prit la bague des doigts, avant qu'elle ne tende la main droite.

-" C'est à l'autre main que je veux la mettre. Ce n'est pas une bague comme les autres, c'est une bague de fiançailles "

-" Je te faisais marcher " dit Ambre en présentant l'autre main " Cette bague est magnifique "

-" Merci, j'espérais qu'elle te plairait "

-" Me plaire. Tu veux rire, je l'adore " dit Ambre en se jetant au cou de Severus " C'est quoi cette mélodie ? "

-" Ça, c'est le secret du Jardin. Regarde derrière toi "

Ambre se retourna pour une plantule sortir de terre, ses frêles feuilles vertes pâles s'ouvrant. Puis la plantule devint un plant qui devint en moins de 2 minutes un petit rosier, sur lequel des boutons de rose se mirent à fleurir, avant que de belles roses aux pétales tigrées orange et noires n'éclosent.

-" Cueille une rose " dit Severus " On la mettra au-dessus de notre lit. Cela porte bonheur "

-" Oui.. Elle est splendide "

-" Moins que toi. Si nous allions l'annoncer à ta mère ? "

-" Elle va te tuer si tu continues de l'appeler comme ça "

-" Mais non. Elle sera trop contente pour nous "

-" Oui.. Severus, merci "

-" Merci à toi, d'être mon rayon de soleil, mon étoile. Je t'aime plus que ma vie, et aujourd'hui, tu as fait de moi le plus heureux des hommes "

-" Tu es un ange sous tes airs de diablotin "

Ambre et Severus retournèrent dans leur appartement, main dans la main, en rigolant comme des étudiants. Severus se changea, avec l'aide d'Ambre, avant qu'ils ne soient obligés de s'arrêter pour aller déjeuner. Dans le Hall, ils croisèrent Harry et Sirius, en sueur après avoir fait un peu de vol, accompagnés de Lucinda.

Dès qu'elle vit Ambre aussi rayonnante, Lucinda se précipita sur le couple et leur sauta dessus. Sirius et Harry, intrigués, se rapprochèrent du trio.

-" Qu'est-ce qu'il se passe ? " demanda Harry.

-" Severus m'a demandé en mariage " répondit Ambre, en lui montrant la bague " N'est-ce pas merveilleux ? "

-" Si, bien sûr. " répondit Harry, ne sachant pas où se mettre " Félicitation professeur "

-" Merci Potter "

-" Je vous en pris. Je vous laisse, je vais me changer A tout de suite parrain "

-" Oui " répondit Sirius, le moins froidement qu'il pouvait.

Harry le regarda un instant, mais en voyant l'expression sur le visage de son parrain, alors qu'il regardait les jeunes fiancés, il préféra se carapater le plus loin possible, son parrain semblant n'attendre qu'une chose, qu'il soit assez loin pour pouvoir dire ce qu'il pensait à Rogue, sans que Harry ne soit pris à partie. Mais une fois qu'il fut loin de leur yeux, il se fit tout petit pour entendre leur conversation.

-" Sirius, n'est-ce pas merveilleux pour eux ? " demanda Lucinda.

-" Merveilleux. En effet. Merveilleusement hilarant. " répondit froidement Sirius " Je me demandais si tu pouvais tomber encore plus bas. Je vois que c'est le cas "

-" Comme oses-tu ? " gronda Severus.

-" Comment j'ose quoi ? " le railla Sirius " Je te signale que tu viens de demander en mariage un robot. Franchement, elle a beau être d'apparence humaine, cela en reste un robot. Snivellus, tu es plus pitoyable que je ne l'aurais jamais pens "

-" Pitoyable ? Pourquoi, parce que malgré les apparences, je suis mon c. Pour une fois que j'agis en humain, je ne vais pas, et je ne veux pas, revenir en arrière. Qu'est-ce que tu crois ? Avec mon passé, personne ne m'aurait accept. Ambre ne m'a jamais refusé, on joue franc-jeu depuis le début, on n'a aucun secret l'un pour l'autre. Et tu penses quoi ? Que les jolies filles, intelligentes et aimantes, ça court les rues. Si en plus tu désires qu'elles soient humaines, tu as tout raté mon pauvre ? "

-" Mais je l'ai trouvé, cette perle rare. Je ne suis pas comme toi "

-" Lucinda est une fée. Tu aimes une fée, j'aime un robot. On est plus semblables que tu ne le penses "

-" Lucinda n'est pas une fée ? " dit Sirius avant de se tourner vers elle " N'est-ce pas ? N'est-ce pas ? "

Mais Lucinda regardait obstinément ses pieds, alors que Ambre lui mettait une main sur son épaule, et que Severus regardait durement Sirius.

-" Dis-moi que ce n'est pas vrai ? Pas une fée ? " dit Sirius en la regardant, alors qu'elle ne répondait pas " Tu m'as menti pendant tout ce temps. Tu m'as menti. Sale. Sale fée. Ne m'approche plus jamais. Tu m'entends, plus jamais "

Sirius les planta là, alors qu'il était blanc comme un linge et que ses yeux brillaient, brillaient de la peine que la nouvelle lui avait faite. Il monta en courant, s'enfuyant, jusqu'à ses appartements. Harry l'avait vu passer près de sa cachette, et il avait ressenti un mélange de peine, de colère et de dégoût émanant de son parrain. La nouvelle l'avait détruit plus que toutes les années passées à Azkaban. Alors Harry écouta le reste de la conversation.

-" J'aurais dû le lui dire depuis longtemps. J'aurais dû le lui avouer depuis longtemps " répétait Lucinda, entre 2 sanglots.

-" Chérie, ramène-là dans sa chambre " dit Severus " Je vais prévenir Dumbledore des récents évènements. Lucinda, ne t'inquiète pas, Black s'emporte rapidement, quand il aura analysé tout ce que ça implique, il te présentera ses excuses "

-" Je l'ai trahi, je lui ai menti sur ma condition. Il est du monde magique, il s'est ce que mon apparence humaine implique. Il ne me reviendra jamais. Jamais. "

-" Vient. On va dans ma chambre. Aller. Dormir te fera du bien. Severus, tu veux bien. ? "

-" Bien sûr. Je préviens Dumbledore, et je lui amène un calmant "

-" Tu es un amour. Aller Lulu, vient. "

Harry se demanda en quoi le fait que son parrain sorte avec une fée soit dérangeant. Lui qui avait vu Pinocchio, il adorait les fées. Il aurait aimé que la Fée Bleue vienne le délivrer de chez les Dursley, qu'elle vienne le rende humain, et qu'elle fasse en sorte qu'ils ne le voient plus comme un monstre. En quoi le fait que Lucinda soit une fée pouvait déranger son parrain. Vu que ce dernier était dans une mauvaise passe, il ne pourrait pas lui demander directement, il faudrait donc qu'il trouve Hermione pour lui poser la question, puisque si Ambre était là, c'est que la bibliothèque était fermée.

Il espérait que dans ce cas, Ron avait réussi à trouver Hermione, et qu'ils étaient ensemble. Histoire que la journée se termine bien au moins pour 2 de ses proches. C'est alors qu'il décida qu'il était temps qu'il sorte de sa cachette, et qu'il aille enfin de changer. Parce que ses vêtements humides et les courants d'air du château, c'était absolument pas bon pour sa santé, et il ne tenait pas plus que ça à s'enrhumer, sous risque de passer ses vacances à l'infirmerie.

Il était midi passé quand Harry entra dans la grande salle, où une seule table était dressée. Il n'y avait, hormis les habitants de l'appartement, aucun autre élève de Poudlard. Mais les parents Weasley étaient venus pour les vacances, comme ça, ils seraient presque tous en famille. Il y avait encore les élèves de Durmstrang, et donc Victor, qui ne repartiraient que le soir. Ils étaient tous dans un coin, en train de discuter entre eux, en bulgare.

Dumbledore les invita à prendre place à table, et Harry se retrouva auprès de Ginny et en face de Marco. Ils discutaient de Quidditch en attendant que les autres arrivent. Ron entra rapidement dans la salle, et se dirigea de suite vers Dumbledore sans regarder Harry. Dumbledore l'éloigna de la table pour qu'ils puissent avoir une conversation en privé. Harry remarqua alors que depuis 1h déjà, il se massait les doigts et que c'était à cause de démangeaisons. En faisant ça, il regardait Ron et Dumbledore, bientôt rejoint par Mr et Mme Weasley.

A ce moment précis, un corbeau entra dans la Grande Salle et lâcha une enveloppe qui trouva magiquement le chemin des mains de Ron. L'enveloppe était d'un noir profond, et Harry remarque que son ami était aussi blanc qu'un linge lorsqu'il l'ouvrit. Mr Weasley retint de justesse son fils lorsque les jambes de celui-ci cessèrent de le porter. Dumbledore fit un signe de tête aux parents Weasley avant de se diriger vers la table.

-" Nous avons un problème. Hermione Granger a été enlevée par Voldemort. "

-" Herrmione "

-" Mr Krum. Asseyez-vous. Cette affaire ne vous concerne pas plus que ça. "

-" Mais. "

-" La Déprimante était adressée à Mr Weasley, pas à vous, ni à Mr Potter. Les raisons sont plutôt claires, alors pour le moment vous restez tranquille. Severus, Harry et Ron, dans mon bureau avec Mr et Mme Weasley. Remus, prévenez les autres professeurs de la situation. Marco et Ginny, montez prévenir les filles, je pense qu'Ann aimerait être au courant de la situation "

-" Je monte le lui dire " dit Ginny " Ça m'occupera. On va la retrouver hein ? "

-" Bien sûr, et on la ramènera seine et sauve " dit Dumbledore " Ceux que j'ai nommé, je vous attends dans mon bureau. Les autres, le repas va bientôt être servi, alors bon appétit "

Krum se rassit de mauvaise grâce, sous le sourire narquois des Jumeaux Weasley. S'il lui fallait encore une preuve qu'il n'avait aucune chance avec Hermione, et qu'il devait donc laisser la place à Ron, les Jumeaux lui donneraient gratuitement toutes les preuves qu'il faudrait, quitte a en rajouter quelques-unes de leur crues !

Marco se rassit calmement, laissant Ginny monter prévenir les filles, sachant pertinemment qu'il ne pouvait rien faire pour le moment. Alors autant prendre des forces en attendant.

Dans le bureau de Dumbledore, les quelques personnes présentes attendaient que Ron prenne la parole. Harry était assis à côté de lui, et le regardait reprendre le contrôle de lui-même.

-" Mr Weasley, vous sentez-vous prêt ? "

-" Oui. Je ne le suis pas vraiment, mais je ne le serais jamais autant "

-" Nous vous écoutons "

-" Hermione a été enlevée par les sbires de Voldemort, et il la retient prisonnière à Azkaban " lâcha Ron.

-" Et merde " dit Harry.

-" Comme tu dis " dit Remus " Parce qu'on ne peut pas aller jusqu'à l'île sans se faire repérer d'avance. Il y a des sortilèges pour nous empêcher de passer sous l'eau, et par les airs. Et la présence des Détraqueurs n'arrange rien "

-" Et on fait comment pour la récupérer "

-" On passe par la terre " dit une voix féminine.

Ombre se tenait dans l'encadrement de la porte du passage secret menant au bureau de Dumbledore. Elle portait sa tenue de travail, mais sa capuche était retirée, laissant voir ses cheveux et son masque.

-" Ombre "

-" Professeur Dumbledore. La voie du Poudlard Express est sécurisée, maintenant je comprend mieux le pourquoi. "

-" Pourquoi ? " demanda Ron, encore sous le choc.

-" Parce qu'en attaquant hier soir, il nous forçait à protéger les élèves retournant chez eux. Cependant, nous pouvons aller reprendre Melle Granger "

-" En passant par la terre ? " demanda Ron, reprenant espoir.

-" Bien sûr. Azkaban est un point magique, de magie négative, mais magique quand même. Il faut des points positifs et des points négatifs, pour garder la neutralité du monde. Le voyage sera difficile, surtout pour le mental, mais on la reprendra par la ruse. Allez vous changer, nous partons dans 15 minutes "

-" Nous ? " demanda Ron.

-" Elle est au courant. Aller, on se bouge " dit Harry.

-" On va la récupérer "

-" En vie, saine et sauve. " assura Ombre " Mais le temps presse, allez vous changer "

-" Et comment va Ann ? " demanda Dumbledore.

-" Elle dort. Mon arrivée d'hier soir, ça l'a vidée de ses forces. Mais je n'aurais pas pu passer par un autre endroit. Et puis comme ça, Voldemort sait que Poudlard ne se laissera pas détruire facilement. Et que la Triade est bien entraînée. Allons lui montrer de quoi vous êtes capables. Enfin pas totalement, mais il se méfiera par la suite. Le but de la mission, c'est de reprendre Hermione le plus vite possible, en se frottant le moins possible aux Détraqueurs et aux Mangemorts. Rendez-vous dans 10 minutes dans la salle d'entraînement, le temps presse, vous devriez déjà être changés. Allez "

Les 2 garçons ne se le firent pas dire une autre fois, ils sortirent, ragaillardis, du bureau de Dumbledore. Lorsque la porte se referma, celui-ci se tourna vers Ombre.

-" On doit parler avant, laissez-nous quelques minutes "

-" Albus ? " dit Severus.

-" Laissez-nous, quelques minutes " ordonna Dumbledore.

Les adultes sortirent sans demander leur reste, et patientèrent dans le couloir.

-" Depuis quand ? "

-" Depuis 1 mois "

-" Pourquoi n'avoir rien dit ? "

-" Pourquoi le dire, vous ne pouvez pas m'aider. Vu comment notre relation s'est finie, Harry me haïra dès qu'il se souviendra, et vous n'y changerez rien. Vous le dire n'aurait rien changé, vous m'auriez averti des changements de travail de la Triade, de toute façon. "

-" Tu aurais dû me le dire "

-" Tu me tutoies maintenant ? Oh j'ai peur. J'en ai la chair de poule "

-" Ann " coupa Dumbledore.

-" Albus " répondit Ann.

-" Ne joue pas à ça avec moi. "

-" Et vous non plus. Vous croyez quoi ? Que tout ça m'amuse. Que ça m'enchante tout ça, que c'est un amusement passager parce que je suis la Fille du Ph. Que cette putain de légende me met à l'abris de tout.. Je suis prête à mourir pour qu'Harry vive. Je suis prête à ne pas revenir pour lui. Et pas parce qu'on me dit de le faire, parce que je suis amoureuse de lui, et que je ferais tout pour lui. Mourir y compris. Alors ne me dites pas que je joue, parce que jouer à mourir, c'est pas un jeu. "

-" Calmez-vous. Une Gryffondor et un Gryffondor dans la même pièce, ça fait des étincelles.. Je sais que c'est dur, je suis passé par l'éloignement de son âme s. Ça a été très difficile pour moi, les mois qui ont suivi notre. Enfin, vous voyez "

-" L'Union. La raison de la présence des Jumelles dans le coin. Je voie très bien. "

-" Ann, c'est pas parce que tu es ma grande, je ne sais combien de fois, tante, que je ne peux pas te botter le cul, s'il le faut "

-" Faudrait encore que tu puisses m'attraper, Merlin ! "

-" Tu n'as pas une de mes élèves à récupérer " répondit Dumbledore, sachant qu'il perdrait d'avance.

-" Si. Tu abandonnes ? "

-" On reprendra plus tard notre bataille verbale. Fais attention "

-" Mais oui, Albus, comme toujours. "

-" Et empêche Gabrielle de sortir cette fois "

-" Si on fait assez vite, il ne devrait pas y avoir de problème. Hermione a du réciter l'incantation "

-" Quelle incantation ? "

-" J'avoue.. Je me suis servie d'Hermione, pour forcer la mémoire d'Harry. Je l'ai laissée partir sachant qu'elle serait enlevée. Mais de telle sorte qu'elle ne puisse pas nous revenir comme il était prévu. "

-" Comment ? "

-" Corps mutilé par les sévices sexuels que Lucius lui aurait fait subir "

-" Te ne l'a pas ? "

-" Non. Sortilège de la Belle aux Bois Dormants "

-" Mmm.

-" Elle n'a même pas besoin de le dire à voix haute. J'espère, réellement, qu'il aura voulu lui donner des coups avant. Pour qu'elle ait eu le temps de murmurer les paroles. "

-" Je l'espère aussi. Mais connaissant Lucius, il aura voulu faire durer son plaisir. "

-" Brr "

-" Quoi ? "

-" Rien Brr, c'est tout "

-" Tu me caches quelque chose ! "

-" Bien sûr. Voir le futur c'est un don, seulement chaque action dans le présent change le futur. Les actes sont les mêmes, mais leur intensité varie. Qu'ils soient annulés ou qu'ils apparaissent. C'est un sac de n. Je file, faut récupérer Mione "

A Azkaban, Voldemort patientait calmement en regardant la mer. Il attendait son cadeau. Ce qui permettrait de faire du mal au plus de personnes possibles : sa victime, ses parents, son petit-ami, son meilleur ami, la famille de son petit-ami. Oh qu'il allait frapper fort. Très fort. Détruire la Sang de Bourbe, c'est détruire le fils Weasley, par conséquent Harry Potter et la famille Weasley et donc Dumbledore. Qu'il avait été génial sur ce coup l.

C'est donc en pleine crise de nombrilisme, égocentrisme et autosatisfaction qu'il attendait son " petit cadeau ". Celui-ci ne tarda pas à arriver, escorter de Lucius Malefoy et Oratio Callisto. Pansy Parkinson portait fièrement un petit bocal dans lequel une statue oscillait.

-" Oratio, quel plaisir de vous revoir "

-" Et c'est un honneur pour moi, Maître "

-" Comment vont les troupes en Amérique ? "

-" Il est dur de trouver des Sorciers de Sang Pur, avec nos idées. De plus, le pays est très vaste. Mais on s'entraîne en déchaînant les éléments naturels. Les moldus américains croient tout ce qu'on leur dit à la TV, et on a des personnes à nous dans les studios. "

-" Bien. Après l'Europe, on s'occupera de l'Amérique. Je compte sur toi "

-" Je ferais tout pour vous satisfaire, Maître "

-" Bien. Lucius, des problèmes ? "

-" Non Maître, la jeune Parkinson a fait son travail correctement. En tout cas, le but est atteint "

-" Et ton fils ? "

-" Il se demande ce qu'on lui cache. Il est intelligent, et rus. Il a compris qu'il n'était pas encore des nôtres, ainsi que les raisons "

-" Bien, bien. Parkinson, approche "

-" Oui Maître "

-" Ne me mens pas. Comment cela s'est-il pass ? "

-" On a réussi à la coincer, dans un couloir sans tableaux. Les gars ont monté la garde pour être sûr qu'on serait seul. Mais un truc bizarre est sorti du mur, et l'a emmené avec lui. "

-" Un passe muraille ? "

-" Je ne sais pas. "

-" A quoi ressemblait-il ? "

-" Une capuche en morceau, une peau de momie. C'était vraiment étrange "

-" Un sortilège d'illusion.. Cette Ombre est vraiment pleine de possibilit. Tu as coincé la Sang de Bourbe devant un passage secret. C'est pour ça qu'elle est l. Parkinson, pour rattraper tes erreurs, tu retourneras à Poudlard, et tu trouves le plus de renseignements sur cette Amazone.. "

-" Oui Maître "

-" Ne me déçois pas "

-" Non, Maître ! "

-" Bien. Retourne auprès de ton promis, et fait-lui oublier ses doutes "

-" Avec plaisir Maître "

-" Lucius. Occupe-toi de notre invitée. Je dois discuter avec Oratio "

-" Avec joie Maître "

-" Laisses-en un peu aux autres " dit Oratio.

-" Compte là-dessus ! "

Lucius emmena le bocal dans lequel Hermione Granger, stupefixée, était retenue prisonnière. Il descendit dans les bas-fonds d'Azkaban, lui permettant d'être le plus loin possible des Détraqueurs, qui montaient la garde sur les abords de l'île. Il choisit un des cachots libres, le plus sale et le plus sombre qu'il y ait. Il était situé au fond d'un couloir sombre, et comme il y avait des Mangemorts en pleine formation, avec des Mangemorts confirmés, dans les cachots occupés, Potter et Weasley ne pourraient pas venir chercher la prisonnière, aussi facilement que ça.

Une fois dans le cachot, il alluma le brasier qui servait à torturer avec des fers chauds, mais qui permettait aussi d'avoir un peu de lumière. Le noir complet n'est pas le mieux pour les jeux psychologiques, mieux vaut les jeux d'ombres pour ça. Il ferma magiquement la porte avant d'ouvrir le bocal.

-" Voyons voir ce qui peut faire courir le fils Weasley, et Victor Krum "

Il sortit précautionneusement Hermione de son bocal, histoire de ne pas la casser avant d'avoir pu s'amuser avec elle. Il la posa sur le sol poussiéreux avant de lui rendre sa taille normale. Il utilisa ensuite un sortilège permettant de ramollir les articulations, pour pouvoir attacher Hermione au mur, avec des chaînes qui n'avaient pas servie depuis très longtemps, vu la rouille qu'il y avait dessus. Il lui attacha les poignés et les chevilles : un coup bien placé fait mal, même à un sorcier, et il avait encore besoin de cette partie de son anatomie.

-" Enervatum "

Hermione revint à elle, et Lucius n'aurait raté le spectacle pour rien au monde : de grands yeux marrons se rendants compte du pétrin dans lequel leur propriétaire était. C'était jouissif, surtout quand ladite propriétaire commençait à se faire des films.

-" Granger, c'est ça. Une Sang de Bourbe. Mais une intelligence vivace. "

-" Qu'est-ce que vous me voulez ? "

-" Moi. M'amusez. "

-" Comment ? "

-" Tu verras en temps et en heure. Ma manière de jouer. Pour le moment, c'est boulot "

-" Quoi ? "

-" Endoloris ! "

La puissance de Lucius est bien plus grande que celle de Parkinson, et les muscles d'Hermione la lâchèrent. Elle se déboîta presque les épaules lorsqu'elle chuta. Lucius lui envoya d'autres sortilèges Doloris, avant de s'octroyer une petite pause, avec un jus de citrouille glacé. Hermione était percluse de douleur, et son cerveau si brillant avait du mal à fonctionner. Elle se souvint cependant de l'incantation protection. Elle tenta tant bien que mal de remettre ses idées en place, et de se rappeler correctement de l'incantation.

-" J'en appelle à l'amour qui est en mon cur " murmura Hermione " J'en appelle à l'amour de l'être aim. Lui seul peut m'offrir le bonheur. Lui seul peut à jamais me protéger. Si l'amour qui nous unit est assez fort, alors il me protègera même de la mort. Entend mon appel, vient à moi.. Toi seul saura me réveiller de ce coma. "

-" Qu'est-ce que tu marmonnes ? " dit Lucius en s'approchant " Qu'est-ce que tu marmonnes salope ? "

Lucius attrapa Hermione par les cheveux, lui empoigna le cuir chevelu plutôt, et lui redressa la tête, arrachant un cri de douleur (un autre) à Hermione.

-" Qu'est-ce que tu marmonnes ? "

-" Je t'aime Ron " furent les derniers mots d'Hermione.

Une lumière rouge sortit de tous ces pores, envoyant violemment Lucius à l'autre bout de la pièce. Le fer des chaînes fondit, libérant les membres d'Hermione. Celle-ci flotta en l'air, toujours en illuminant la pièce d'un rouge passion. Des petits curs blancs sortirent de sa poitrine et plongèrent dans le sol. S'en suivit alors la perforation du sol par des ronces. Elles formèrent un lit végétal, et des roses fleurirent pour faire un matelas de douceur odorante. Le corps d'Hermione pivota et descendit, pour reposer sur le lit de fleurs. Son corps redevint sans luminosité, mais le lit de roses libérait des poussières lumineuses.

Les Mangemorts des cachots voisins vinrent voir ce qu'il s'était passé, mais comme la porte avait été fermée par Lucius, ils ne pouvaient pas entrer. Lucius repris vite connaissance et contenance, il débloqua la porte et Oratio et Voldemort entrèrent.

-" Elle t'a donné du fils à retordre ? " plaisanta Oratio.

-" Elle a murmuré des trucs. " se défendit Lucius " Une incantation "

-" Quoi, comme incantation ? " demanda Voldemort.

-" J'en sais rien. Ça c'est mis en marche quand elle a avoué qu'elle aimait le fils Weasley "

-" Oratio ? "

-" Pas la moindre idée. Ce doit être de la magie pour femme. "

-" De la magie de femme. Comme toujours. Ces bonnes femmes, elles ne sont bonnes qu'à nous emmerder " dit Voldemort.

-" A nous servir aussi " tempéra Lucius.

-" Oui. Aussi. Mais ce ne sont pas mes jouets préférés. Mon cher Lucius. Oratio, va voir ce qu'elle a "

-" Oui Maître "

Oratio Callisto s'approcha d'Hermione, doucement. Mais à moins d'1m d'elle, une demie sphère d'un rose pâle apparut devant lui. Il avança prudemment mais il ne put franchir la barrière protectrice qui vira au rouge sombre.

-" Protection Amoureuse " conclue Oratio " Développée par les Amazones. Elle a une amie très rusée "

-" Cette Ombre commence à m'énerver " dit Voldemort " Renforcer la sécurit. Potter et Weasley vont venir la chercher, à n'en pas douter. Méfiez-vous, cette Ombre est douée en illusion. Le moindre brouillard peut les camoufler "

-" Et elle ? Qui s'en occupe ? " demanda Lucius.

-" Poste des gardes devant la porte. Et veilles qu'ils ne fassent pas d'erreurs.. S'il y a un problème, appelle les Lestrange. Ils arriveront avec des Détraqueurs. Et Potter ne résistent pas aux Détraqueurs "

-" Oui, Maître "

Ann se tenait dans le Hall du Manoir Caché, elle faisait les 100 pas en attendant Ron et Harry. Bien sûr, elle était habillée en Ombre, mais malgré tout, elle avait peur. Les Détraqueurs faisaient ressurgir n'importe quel souvenir, mais des souvenirs indésirables.

-" Ombre, on est prêt, on part quand tu veux " dit Ron.

-" Tout de suite. Approchez, et tenez-moi la main. Et tenez-vous l'autre main, qu'on fasse un cercle. Accrochez-vous, ça va tanguer "

Un pentacle apparut sous leur pied, la terre devint meuble sous eux et une bulle de terre les entoura. Puis ils disparurent dans le sol. Ils s'enfoncèrent profondément dans la croûte terrestre. Ils traversèrent diverses couches sédimentaires avant de partir vers l'île d'Azkaban. Ils ne parlaient pas, ne communiquaient pas, mais, chacun sentait la tension croître chez les 2 autres. C'était une chose de se battre contre Voldemort à Poudlard, s'en était une autre que de le faire sur son terrain, sur un terrain totalement inconnu. A l'aplomb d'Azkaban, Ann arrêta leur progression.

-" Bien. On est juste en dessus d'elle "

-" Je ressens un truc bizarre " dit Ron " C'est vraiment étrange "

-" Une sensation d'amour ? " demanda Ann.

-" Oui. Comme ce que je ressens pour elle, mais pour moi "

-" Moi, je sens rien. Même pas les Détraqueurs "

-" C'est normal. Au moins Hermione a lancé l'incantation "

-" Incantation ? " demandèrent les garçons.

-" Un cours particulier, spécial fille. " dit Ann " Ce qui permettra de la retrouver saine et sauve. Avec juste un soucis "

-" Lequel ? "

-" Seul toi, Ron, pourras la toucher. Avec Harry, nous monterons la garde. On reprend Hermione, et on se casse. "

-" Oui. Mais pour les Détraqueurs ? "

-" Tu sais lancer le Patronus "

-" Oui, on l'a appris en cours "

-" Très drôle. C'est pas au programme de la 3ème année, que je sache "

-" Comment tu le sais ? "

-" Je sais beaucoup de choses, n'oublie pas que je suis en rapport avec Dumbledore. Lorsque tu lanceras le Patronus, n'oublie pas de dire Shield à la fin de la formule, et de visualiser un bouclier. Une bulle se formera. "

-" Et tu feras quoi, toi ? "

-" Je monterais la garde. Contre les Mangemorts. Et en renfort, si tu rates ton sort. A moins que tu veuilles qu'on échange ? "

-" Non. Si on arrêtait de discuter, et qu'on y allait ? " dit Harry.

-" Oui. Préparez-vous à sentir les effets néfastes des Détraqueurs, lorsqu'on sera assez près. Les mauvais souvenirs risquent de remonter. Respirer, et lutter. Il ne faudra pas lancer le bouclier avant qu'on ait vu s'il y avait du monde. Et on doit arriver loin de la protection d'Hermione, où nous serions, Harry et moi, envoyer loin. "

-" Donc, je récapitule " dit Ron " On est sous l'endroit où Hermione est retenue prisonnière, protégée par une incantation pour fille. Ensuite, on remonte, sans protection "

-" En espérant que vos protections mentales suffisent à ne pas nous faire repérer "

-" Oui. Dès qu'on connaît les risques, Harry lance un bouclier anti-Détraqueurs. Je file prendre Hermione, pendant que tu vérifies qu'aucun Mangemort n'arrive. On se regroupe, et on repart rapidement "

-" C'est ça "

-" Alors on y va, parce que je sens les Détraqueurs. "

-" On y va "

La remontée fut lente, pour pouvoir approcher sans se faire repérer. Mais seul Ron était protégé de la mauvaise influence des Détraqueurs par l'amour d'Hermione, même s'il ne voulait pas encore croire que c'était pour cette raison, il l'espérait au fond de lui. Mais pour Harry et Ann c'était plus difficile de rester concentré. Ann entendait le cri des personnes qu'elle avait tué, peu importe qu'ils aient tenté de la tuer, elle s'en voulait toujours, même si c'était la Loi de la Nature : tuer ou être tuer. Pour Harry, c'était une nouveaut : c'est pas le soir de la mort de ses parents qu'il revoyait, mais une drôle de journée sur une belle plage. Seulement il n'avait que quelques flashes, et c'était pas encore complet, mais il commençait déjà à se sentir mal.

Ils arrivèrent enfin à destination. Ron, qui était le plus grand, regarda dans la pièce et fit un signe aux 2 autres. Ils sortirent enfin du sol. La présence des Détraqueurs se fit encore plus insoutenable, et Harry ne put résister plus longtemps, il y avait trop de Détraqueurs dans le coin. Il perdit conscience dans les bras d'Ann.

-" Ron, dépêche-toi Je tiens la porte fermée "

-" Oui "

Ron s'approcha d'Hermione, et de nouveau la sphère rosée apparut. Mais elle laissa pénétrer Ron. Il s'approcha d'Hermione, doucement, la contemplant sur son lit de rose.

-" Ron ! Dépêche, je ne peux pas tous les contrer "

-" Oui "

Il s'agenouilla auprès d'Hermione, caressa un instant son visage, avant de passer un bras sous ses genoux et sous ses bras. Il la ramena vers lui et se leva. La sphère bougea avec elle, et engloba le couple. C'est à ce moment que la porte céda, laissant passer au moins 5 Mangemorts.

Ron se retourna vers les intrus au moment où ils lui lançaient des Expelliarmus ou des Doloris, qui furent stopper par la protection d'Hermione. Ann leur envoya des bourrasques de vents en appelant Ron. Celui-ci accouru. Comme Hermione était dans ses bras, Ann et Harry purent profiter de sa protection. Ron lâcha les jambes d'Hermione et posa sa main sur l'épaule d'Ann, alors qu'elle faisait de même avec Harry. Les 2 inconscients entre eux. Ils virent les Détraqueurs entraient dans la pièce, au moment où la gaine de terre les entourait de nouveau, leur permettant de plonger dans la Terre. La dernière chose qu'ils entendirent fut le cri de frustration de Lucius Malefoy.

Ils prirent le chemin inverse, plus lentement. Ils arrivèrent en fin de journée dans le Hall de Poudlard, où Dumbledore, les Weasley et les Granger attendaient, ainsi que Victor Krum. Il était resté, alors que les élèves étaient déjà repartis pour la Bulgarie, il transplanerait là-bas dès qu'il en aurait fini ici. Les Granger se précipitèrent sur leur fille, alors que Dumbledore leur demandait d'éviter de l'enlever des bras de Ron. Mais Mme Granger ne voulait pas écouter, lorsqu'elle tenta de prendre Hermione dans ses bras, elle se reçut une petite décharge électrique.

-" Pourquoi ? " demanda-t-elle en pleurant.

-" C'est un vieux sortilège permettant aux femmes d'être protégées. Une ceinture de chasteté magique. En quelque sorte, qui permet aussi d'être protégé de tous les sorts "

-" Qu'est-ce qu'on peut faire ? "

-" C'est de la magie de femme, je ne sais pas. Mr Weasley, amenait Melle Granger à l'infirmerie "

-" Oui. "

-" Mr et Mme Granger, vous pouvez le suivre "

-" Merci "

Ils ne furent pas les seuls à suivre Ron, Victor aussi. Dumbledore se dirigea alors vers Ann et Harry, qui revenait difficilement à lui. Sirius l'avait pris dans ses bras, et Remus avait sorti du chocolat de sa poche.

-" Ça va Harry ? "

-" Mieux merci " répondit-il faiblement.

Harry regarda autour de lui, et lorsqu'il tomba sur Ombre, une grimace de dégoût apparut sur son visage. Il se leva rapidement, et tous purent sentir sa colère.

-" Je ne veux plus te voir, tu m'entends, plus jamais ! " hurla-t-il à l'intention d'Ann " Toi, et toutes les autres toi. Vous me dégoûtez. Tu me dégoûtes, sale monstruosit "

Ann sentit son cur se briser, les larmes roulèrent sur ses joues, cachées par le masque. Alors qu'Harry partait le plus loin possible, elle disparut en transplanant.

-" Alors là, on est mal barré pour les remettre ensemble " dit Remus " Très mal barr "

-" C'est peut-être mieux ainsi " dit Sirius " La trahison n'est pas appréciée, par personne "

Sirius suivit Harry, en laçant un regard froid à Lucinda. Celle-ci partit en pleurant dans les cachots, alors que Remus se grattait la tête, et que Louisa soufflait un bon coup.

-" C'est pas gagné cette histoire " dit-elle en prenant le bras de Remus " Pourquoi les Gryffondors doivent-ils être aussi têtus et bornés ? "

-" Je n'en sais rien, j'ai pas l'impression d'être comme ça "

-" Non, tu es un cas rare. "

-" Allons voir comment va la jeune Hermione " dit Dumbledore " J'espère qu'elle n'aura pas trop souffert "