Je ne sais pas si vous avez pris autant de plaisir à lire le Chapitre VII que j'ai aimé l'écrire. Ma première fic romantique (il faut dire que je n'en ai pas beaucoup dans mon parcours!). Ça se fête! Jus de pomme pour tout le monde
Loumiolla : Bonjour, fidèle Loumiolla, toujours première à reviewer chacun de mes nouveaux chapitres Je suis toujours flattée par tes commentaires aussi positifs les uns que les autres Aujourd'hui, je n'ai pu écrire beaucoup dû à mon absence durant la plus grande partie de la journée -- mais je vous livre quand même un court chapitre. Le bal de l'Halloween suivra demain, je le promets. De quelle maison me voyais-tu? Et de quelle maison te vois-tu, toi?
Antigone : Je te remercie pour ta review et je tâcherai de continuer cette fic le mieux possible. Concernant la relation S.S. x E.B., elle progressera mais devra combattre de dures épreuves et plusieurs rebondissements inattendus.
Amy Evans : Gros merci de continuer à me reviewer! Contente de voir que le Chapitre VII a eu l'effet escompté Je voulais en effet qu'il soit tout mignon et romantique, comme tu le dis si bien. Le Chapitre VIII n'est pas le plus romantique de tous mais les prochains à venir…
Cordialement,
BloodCountess
Chapitre VIII
Invitation De Dernière Minute
À demi-assoupie sur mon lit, je flottais littéralement sur un nuage. Mes réticences premières s'étaient retirées dans une partie lointaine de mon cerveau. Je passai en revue les évènements depuis mon arrivée à Poudlard. Je n'arrivais pas à y croire. J'avais tellement redouté sa réaction… S'il m'avait ri au nez? Ou jeté un regard méprisant? Mais il avait été merveilleux.
(Pour être avec toi, ne serait-ce qu'un bref moment, je payerais n'importe quel prix. Même celui de ne pas avoir d'enfant.)
Il n'aurait pu être plus prévenant et doux. Être avec lui était si différent de tout ce que j'avais expérimenté jusqu'alors. Cela n'avait rien en commun avec les autres amourettes ou feux de paille…
L'ambiance était fébrile, ce matin-là, dans la Grande Salle. Assise à la Table des Professeurs, entre Severus et Adèle, je contemplais avec tendresse les élèves surexcités. Le Bal de l'Halloween se tiendrait ce soir et il promettait d'être grandiose.
« Vous ne les trouvez pas attendrissants? Demanda Adèle. »
« La journée promet d'être plus insupportable qu'à l'habitude si ces morveux continuent d'agir comme si on les avait bourrés de stéroïdes », Lui répondit hargneusement Severus.
- Voyons, Severus! Vous n'avez jamais été enfant?
- Tant que je me souvienne… Non. Je suis né adulte, voyez-vous, Adèle? »
Il se pencha vers moi et me chuchota :
« Comment peux-tu vivre continuellement avec pareille idiote sans qu'une envie de meurtre ne survienne à chaque seconde passée en sa compagnie?
- Je suis peut-être plus tolérante que toi? »
Il haussa les épaules en signe d'incompréhension. Dumbledore se leva alors et réclama le silence :
« Ce soir aura lieu le bal d'Halloween. Plusieurs activités vous seront proposées au cours de la soir et j'attends de vous une participation enthousiasme… y compris de la part des professeurs », ajouta-t-il avec un sourire malicieux.
La mâchoire de Severus se contracta.
« Pffff… S'il pense que je vais me rabaisser à aller à ces stupidités… » marmotta-t-il entre ses dents.
« Mais tu vas y aller », lui intimai-je en le défiant du regard.
Dumbledore reprit son discours :
« Car j'aurai besoin d'eux en tant que jury pour les concours organisés en soirée. Je vous remercie de votre attention. »
Severus fronça tellement les sourcils qu'on aurait dit qu'ils se touchaient. Je posai une main apaisante contre la sienne.
« Je n'arrive pas à croire qu'il nous oblige à y aller! » tonna-t-il.
« Oh! Ne soyez pas si rabat-joie, Severus! Nous allons tous bien nous amuser!
- Oh! Ne soyez pas si pimpante, Adèle! Nous allons tous bien nous em… » lui répondit-il dans une réplique parfait du Professeur de Vol.
J'exerçai une pression sur sa main afin qu'il ne finisse pas sa phrase. Dumbledore, un sourire à la fois amusé et rayonnant flottant sur ses lèvres, s'adressa au grognon Maître des Potions :
« Allons, Severus. Je suis persuadé que nombre de jeunes femmes aimeraient vous avoir pour cavalier pour le bal de ce soir. Vous voudriez les décevoir de la sorte? »
Je déployai mes grands et adorables yeux de chien battu qui fonctionnent toujours, même sur le plus irascible Maître des Potions de tous les temps.
« Je déteste quand tu me fais ces yeux-là, Éli«abeth, » grogna-t-il.
« Et moi je déteste lorsque tu roules les yeux comme l'as fait lorsque Albus parlait. »
Nous nous affrontâmes du regard pendant un moment. Puis, incapable de continuer plus longtemps, je lui dis :
« Bon, si c'est comme ça… »
Je me tournai délibérément vers Adèle et lui demandai :
« Tu crois qu'il est trop tard pour Marcus Flint? J'ai décliné son offre mais en y pensant bien… J'ai un cours avec lui aujourd'hui, je n'aurai qu'à l'inviter, non?
- Je ne crois pas que Flint y voit d'objection mais par contre, j'en connais qui ne prendront pas la nouvelle aussi bien.
- Tu n'y penses tout de même pas! C'est un élève! » s'exclama Severus Rogue, surpris.
« Mon cavalier m'a abandonnée à la dernière minute. Et puis, Marcus et moi n'avons que six ans de différence…
- Oui! Son cavalier… ou plutôt, son ancien cavalier l'a abandonnée lâchement parce qu'il est trop misanthrope pour sortir de son trou boueux », affirma Adèle, hautaine.
Severus se massa les tempes, affichant un air désespéré. Il laissa aller sa tête contre le dossier de sa chaise et leva les bras en commisération.
« Les femmes solidaires sont un véritable fléau… »
J'échangeai un sourire complice avec Adèle.
« Le coup de grâce, à présent » me murmura-t-elle.
« Alors, toujours décidé à ne pas y aller? » demandai-je, innocemment.
Il nous lança un regard noir, chargé de reproches et décida de ne rien dire.
« Je prends ton silence pour un assentiment!
- Victoire! »
Elle émit un gloussement typiquement féminin puis ajouta d'un ton enjou :
« Ça marche à tous les coups! Maintenant… Passons aux choses sérieuses. Quelle robe vas-tu porter ce soir? »
Severus Rogue porta ses mains à sa tête. Décidément, il ne comprenait rien aux femmes… ni à leur centres d'intérêt.
Mes cours se succédèrent tandis que la tension s'élevait graduellement jusqu'au point culminant. J'interceptai plus de ces petits mots que l'on s'échange dans le dos des professeurs que jamais auparavant. Le contenu de la plupart d'entre eux étaient des invitations. Excédée par le trentième billet de la matinée, je leur annonçai :
« Pour les retardataires qui n'ont toujours pas de cavalier ou de cavalière, je vous accorde cinq minutes, pas une de plus, pour tout arranger cela. »
Des exclamations de joie fusèrent dans toute la classe. Severus aurait trouvé ridicule et risible ces jeunes filles aux joues rosissant à vue d'œil et ces garçons à l'attitude macho leur faire des yeux doux.
Une partie de moi-même m'empêchait de penser de même parce que c'était sûrement à quoi je ressemblais, lorsque j'étais dans ses bras.
