Amy Evans : Tu as réussi à me remonter le moral, Amy !!! Une chance que tu es là, des fois Je sombrais peu à peu dans la déprime, attendant désespérément une review de la part d'une lectrice parce que je n'étais absolument pas sûre de la suite des évènements et miraculeusement, j'ai reçu une lettre de bot.fanfiction me disant que j'avais reçu une review. Merci, merci, merci!!! Je me sens d'humeur à continuer, maintenant. Vive toi et les lecteurs aussi, Amy parce que sans vous, les auteurs ne seraient rien!
40ème review!!! J'arrive pas à y croire OO Ça prend des proportions plus grosses que je le croyais! Merci infiniment J
Cordialement,
BloodCountess
Chapitre XIXAffrontement Aux Trois Balais
« Severus, vous êtes si spirituel! » s'exclama Heather McGraham, en m'adressant son sourire le plus adorable.
Je lui répondis par un grognement. J'étais préoccupé par Elisabeth. Ces jours-ci, elle semblait plus distante. En fait, elle m'évitait délibérément depuis quelques jours. À chaque fois que je m'approchais d'elle, ne serait-ce que d'un pas, elle partait dans la direction opposée à la mienne. Cela m'irritait mais je ne pouvais pas comprendre la raison de son comportement si elle s'enfuyait à ma présence.
« J'aurais une faveur à vous demander, » dit Heather timidement.
« Oui?
- Eh bien… Je ne connais pas très bien Pré-au-Lard et j'ai terriblement besoin de plantes médicinales. Comme vous êtes Maître des Potions, vous devez connaître l'apothicaire… Et puis, vous êtes si gentil… Vous pourriez m'y emmener? »
Son teint rosit et ses grands yeux bleus aux paupières papillotantes scrutaient mon visage pour y trouver une quelconque réponse. Je jetai un coup d'œil à la dérobée à Elisabeth qui détourna aussitôt la tête.
Il fallait que j'achète un nouveau stock de poudre de mandragore dû aux dégâts de Londubat. J'avais eu la satisfaction de retirer assez de points au Gryffondor pour que sa maison soit derrière Serpentard pour la course à la Coupe des Quatre Maisons. Cette calamité à deux pattes cesseraient peut-être de venir à mes cours, ensuite?
« Je vous y accompagnerai. »
Elle battit des mains comme un enfant et m'embrassa sur la joue.
« Je vais faire quelques préparatifs! Venez me chercher lorsque vous serez prêt! »
Elle ajouta malicieusement en haussant imperceptiblement le ton :
« Vous savez où se trouve ma chambre. »
À quoi jouait-elle? Un nouveau coup d'œil à Elisabeth qui semblait plongée dans une passionnante discussion avec Adèle Bibine. Je soupirai et laissai aller ma tête contre le dos de ma chaise. Tout était si confus. Je me sentais un peu nauséeux. Un petit remontant avant d'aller à Pré-au-Lard ne me ferait pas de mal…
« Severrrruuuus, vous êtes siii spirrrituel! » parodiai-je, empruntant la voix aiguë et féminine à souhait d'Heather McGraham.
« Bis! Bis! Excellent! » s'exclama Adèle en applaudissant à tout rompre.
« Professeur Bibine, silence s'il vous plaît! Nous sommes dans une bibliothèque ici. Si vous voulez faire du tapage, allez dehors.
- Quelle pimbêche, cette Ms Pince. Elle est en pleine compétition avec Minerva pour le trophée du ton le plus sec de Poudlard. »
Nous fûmes pris d'un fou rire puis, je redevins instantanément sérieuse en pensant à McGraham et Severus qui se baladait tranquillement à Pré-au-Lard.
« parole, mais elle pense vraiment s'en tirer ainsi sans riposte de ma part! Pour qui me prend-t-elle? Je ne la laisserai sûrement pas faire! » grondai-je.
« Tout à fait d'accord, » dit Adèle succinctement. « Tu ne dois surtout pas rester inactive. »
« Mais qu'est-ce qu'elle sous-entendait pas ''Vous savez où se trouve ma chambre''?
- Oh, absolument rien. Je suis sûre que c'est un stratagème pour te rendre jalouse.
- Moi? Jalouse? De cette blondasse qui n'a même pas assez de cervelle pour aller seule à Pré-au-Lard? Jamais! »
Adèle sifflota un air agaçant tout en roulant les yeux.
« Qu'est-ce que tu insinues, Adèle Bibine?
- Moi? Mais rien, voyons! Je dis seulement que tu es verte de jalousie de cette fille.
- Je veux seulement qu'elle cesse de lui tourner autour comme un charognard. » plaidai-je bien que je sache très bien au fond de moi-même mes sentiments réels à l'égard de Heather McGraham.
Bien que je le cachai, j'avais atrocement mal. Les évènements de la fameuse nuit me hantait sans cesse. j'eus l'impression que le sol se dérobait sous mes pieds. Ce n'était pas le même genre de douleur que le Doloris. C'était plus qu'une simple souffrance physique. J'étais anéantie, brisée, défaite, effondrée, foudroyée, touchée au plus profond de moi-même. Ce fut comme si un étau se resserrait sur mon cœur. Une poigne d'acier venait de me porter un coup fatal. Je fus vidée de toutes mes forces en un seul instant. Je n'en laissai pourtant rien paraître. Cette McGraham serait trop satisfaite d'avoir su que son mauvais tour avait fait effet.
« Et puis, pourquoi l'a-t-elle embrassé sur la joue? » demandai-je tout haut.
« Même chose que ''Vous savez où se trouve ma chambre''. Une stratégie pour que tu tombes dans la toile qu'elle a tissée en ton intention. Cette Heather McGraham est une véritable mystificatrice.
- Possible mais ça m'enrage de penser qu'elle est peut-être en train de l'embobiner sans que je ne puisse rien faire.
- Ça te dit un petit lèche-vitrine à Pré-au-Lard pour te changer les idées? » proposa facétieusement Adèle.
« Ta rivale ne doit pas passer inaperçue. Il ne suffit que de demander
- Les voilà!
- On les suit en douce?
- Bien.
- Ooooh! C'est follement excitant! Tu sais, comme dans ces films Moldus où les agents du MI6 suivent des malfaiteurs? »
Terrible impression de déjà-vu. Je me promis de faire penser à Adèle de réviser son répertoire de commentaires concernant la filature et tout ce qui a trait avec l'espionnage.
« Où est-ce qu'ils vont, d'après toi?
- Tant que ce n'est pas une auberge, » grognai-je.
« Tu sais que ton Severus t'as transmis toutes ces expressions faciales et verbales?
- Tant qu'il ne le fait pas pour elle aussi.
- Oh, mais ce qu'elle est en colère, la vampire!
- Adèle, je t'en prie, ne me force pas à te faire taire.
- D'accord, d'accord. Ce que tu peux être de mauvais poil, parfois…
- Ils entrent aux Trois-Balais.
- Parfait! J'avais bien soif. Une bonne pinte de Bièraubeurre me fera le plus grand bien. »
Nous entrâmes dans les Trois Balais l'air le plus naturel possible. Lorsque Severus me vit, il me fit un grand signe de la main pour me dire de m'approcher. McGraham ne semblait pas apprécier autant ma présence car elle fronça les sourcils et tenta de reprendre sa conversation avec Severus. À son grand désappointement, il se leva et s'empressa de faire léviter une chaise pour moi. Moi seule, au grand dam d'Adèle.
« Quelle galanterie, Severus, » fit sèchement remarquer Adèle. « Wingardium Leviosa! »
Un siège pour la quatrième convive s'ajouta à la table. Elle s'assit, visiblement offensée. McGraham jeta un coup d'œil condescendant à nos capes mouillées par la neige et retroussa son nez aquilin. Je serrai les poings sous la table et me tournai vers Severus qui lança un sort de séchage à mon manteau. Peut-être n'était-il pas trop tard, après tout. Je lui lançai un regard reconnaissant puis, le duel commença.
Cette fille était si étouffante. Elle ne m'avait pas lâché d'une semelle pendant toute la journée. J'avais tenté plusieurs fois de lui faire comprendre que j'étais déjà pris mais elle n'en démordait pas. Tous les prétextes étaient bons pour s'attarder dans chacune des boutiques. À 17 :00, elle m'annonça qu'elle avait froid et qu'elle voudrait bien d'une tasse de thé. Elle m'entraîna vers les Trois Balais en me tenant par la main.
« Tiens, je croyais que vous ne connaissiez pas très bien Pré-au-Lard, » remarquai-je.
Elle rougit et bafouilla qu'elle avait aperçu l'enseigne de loin. Soit sa capacité visuelle était supérieure aux humains normaux, soit elle mentait. La halte aux Trois Balais me fit grand bien. Le blizzard de décembre m'avait complètement frigorifié. Elle but son thé dans un temps record de une heure et trente-sept minutes. Soit elle prenait soigneusement son temps, soit elle était anormalement lente.
Puis, la porte s'ouvrit et Elisabeth pénétra dans l'auberge… suivie d'Adèle Bibine. Un long soupir s'échappa de mes lèvres, partagé entre le bonheur de voir ma bien-aimée et l'exaspération de voir qu'elle était toujours accompagnée de son chaperon en titre. Je fis immédiatement un signe de ma main. Je crois que je n'avais jamais été aussi exubérant de ma vie. En fait, toutes mes habitudes avaient changées depuis que je fréquentais Elisabeth. Elle s'approcha et d'un coup de baguette bien placé, je déplaçai une chaise pour elle. Oui, une seule. Adèle Bibine serait-elle assez intelligente pour comprendre le message subtil glissé dans ce geste?
« Quelle galanterie, Severus. » me cracha-t-elle d'un ton me rappelant étrangement celui de Ms Pince et Minerva McGonagall.
Je fis sécher promptement la cape d'Elisabeth trempée par la tempête. Elle me lança un regard reconnaissant qui me réchauffa plus que toutes les tasses de thé du monde. Peut-être n'était-il pas trop tard pour me rattraper?
« Bonjour, Elisabeth. »
« Bonjour, Elisabeth, Adèle, » nous salua glacialement Heather McGraham en nous adressant un signe de tête hautain.
Nos noms dans sa bouche semblaient être des obscénités à peine prononçables. La mâchoire d'Adèle se durcit. Lorsque sa fureur dévastatrice se déchaînait, on aurait dit qu'elle prenait de l'expansion et menaçait d'éclater. Albus était assis à une table non loin de nous. Il fit signe à Severus de venir lui parler. Il s'excusa de nous fausser compagnie et se retira, nous promettant de revenir lorsqu'il en aurait fini.
« Alors, comment allez-vous, Heather? » demanda Adèle.
« Je me sens en pleine forme. Et vous, Adèle?
- Ça ne pourrait aller mieux, bien que j'ai l'impression qu'il y a quelqu'un de trop ici.
- Ah bon? J'avouerais que cette table était plus intime lorsque nous étions deux, Severus et moi, mais enfin... Un peu de compagnie, si désagréable soit-elle, ne nous fera pas de mal, n'est-ce pas?
- Bien sûr que non. »
Adèle agita sa main devant son visage, faisant mine de chasser une mauvaise odeur.
« Humpf. Ça empeste le parfum bon marché, par ici, » s'exclama-t-elle en jetant un coup d'oeil entendu à McGraham.
« Alors, Adèle. Avez-vous songé à ma remarque à propos de votre coiffure? »
Severus revint s'asseoir, l'air soucieux. Je lui lançai un regard interrogateur mais il me fit une grimace qui se voulait rassurant et posa sa main contre la mienne. J'eus l'impression que tous les maux de la Terre étaient partis en fumée. Je lui fis un sourire radieux et il sembla tout aussi heureux par ma réaction. J'étais aussi soulagée par son arrivée car si la situation s'envenimait, j'étais sûre qu'Adèle serait prête à dégainer sa baguette et à en venir à un duel. Ce petit bout de femme pouvait être redoutable lorsque mis en colère.
« D'où vous vient votre vocation d'infirmière, Heather?
- J'adore être utile à la société en guérissant les autres. Le don de soi et la douceur, ce sont des qualités essentielles à toute bonne infirmière. »
Adèle toussa bruyamment pour dissimuler son rire de dérision. McGraham poursuivit sans se soucier de l'interruption.
« J'ai suivi une formation de médico-mage. J'ai toujours rêvé d'exercer à Poudlard. C'est une école si réputée pour son enseignement de qualité... »
Elle lança un regard langoureux à Severus qui ne m'échappa pas. J'enfonçai mes ongles dans ma paume et pris une grande inspiration. Elle voulait vraiment recevoir mon poing dans la figure. Severus accentua la pression de sa main contre la mienne. Une chaleur douce se diffusa dans tout mon corps à ce contact. Un nouveau sourire rayonnant pour lui exprimer ma gratitude. McGraham se renfrogna en voyant l'expression de pur bonheur qui s'était peint sur mon visage. Elle ne me détruirait pas aussi vite.
« ... que j'ai décidé de proposer ma candidature ici. Soigner ceux qui prodiguent leur savoir à des enfants peut être enrichissant, autant en connaissances qu'en rencontres. »
Elle appuya fortement sur le dernier mot. Sa petite voix de fausset m'exaspérait au plus haut point.
« C'est très honorable de votre part, » railla Adèle.
« Oh, mais pas autant que vous, professeurs. Ce doit être une profession si gratifiante.
- J'en suis persuadée, » coupai-je, franchement énervée par son ton sirupeux.
« Que voulez-vous dire, Elisabeth? » s'enquit-elle, offensée.
« Mais absolument rien, Heather. »
Je lui adressai mon sourire le plus féroce, dévoilant sans y penser mes deux canines. Elle blêmit, horrifiée. Je portai nonchalamment mon regard à sa carotide découverte par son décolleté. Je voyais son sang couler avec fluidité dans ses veines à travers sa peau. Je me demandais rêveusement si la tuer était la bonne solution. Les pulsations de son cœur augmentèrent considérablement.
« Vampire… » murmura-t-elle en pleine panique.
Ah, voilà donc ce qui la troublait tant. Son rythme cardiaque était en hausse constante. Je laissai échapper un petit rire qui la fit sursauter.
« Non, à demi-seulement, » corrigeai-je. « Mes origines raciales changeraient-elles vos dispositions envers moi, McGraham? J'en suis désolée… Je crains que le Professeur Dumbledore ne soit pas très enclin au racisme entre ses employés. »
Elle déglutit et regarda autour d'elle, affolée.
« Severus! Je vous en prie, faites quelque chose!
- J'ai été très bien dressée, McGraham, ne vous inquiétez pas. Je ne vous sauterai pas au cou pour boire votre sang, il doit être aussi imbuvable que vous. »
Elle s'agrippa à la robe de sorcier de Severus, ses ongles s'enfonçant dans le tissu.
« Cherchez refuge chez quiconque serait inutile, McGraham. Ce n'est pas un corps mortel qui arrêterait un vampire.
- Severus! Je vous en conjure! »
Il la considéra avec dégoût comme on regarderait un insecte nuisible. Il retira ses doigts transformés en serre de sa robe avec précaution, à l'instar de quelqu'un qui aurait peur de se salir les mains avec de la vermine. Je me levai avec l'agilité féline conférée aux vampires. Elle laissa échapper un petit cri aigu de sa gorge. Ce jeu du chat et de la souris me plaisait. Mes instinct prédateurs étaient aux aguets, alertes au moindre mouvement de McGraham. Mon cerveau anticipait d'avance ses gestes et évaluait mon environnement. Les Trois Balais n'était pas l'endroit rêvé pour une chasse mais qui sait si je pouvais l'entraîner à l'extérieur?
« Arrière, Démon! Retourne dans l'Enfer d'où tu viens! Fiancée de Satan! Créature infâme! Fille de Belzébuth!
- Je ne vous permets pas, Miss McGraham, » dit Severus, d'un ton calme mais à donner froid dans le dos.
« Merlin, venez-moi en aide! » couina-t-elle.
« Votre ouverture d'esprit me stupéfie, McGraham. »
Elle jeta des regards suppliants au Maître des Potions qui ne reçurent d'autre réponse que deux yeux noirs à la surface opaque. Elle acculée au pied du mur et sans aide. Une soudaine vague de pitié déferla en moi.
« Pauvre créature inférieure… » marmonnai-je.
Je ne pouvais pas la tuer. Ce dégoût de moi-même reviendrait me hanter. Je devais me contenter d'un avertissement.
« Écoutez-moi. Je ne voudrais pas à en venir au meurtre, vous non plus, n'est-ce pas? »
Elle hocha la tête nerveusement. Pathétique.
« Donc, je voudrais conclure un arrangement. Vous cessez de tourner autour de Severus comme un vautour et je n'ai pas votre mort sur la conscience. Ça vous va?
- Très… très bien. »
La vengeance est un plat qui se mange froid. En effet, ma tasse de thé était glacée mais je m'en souciai peu, la saveur de la victoire avait un goût si délicieux.
« Vous êtes Petyr Van Helsing? » dit une voix de femme, probablement jeune, avec un fort accent britannique.
« Lui-même, pour vous servir. Que puis-je fais pour vous, Miss?
- Une vampire… enfin, une demi-vampire travaille à Poudlard en tant que Professeur de Défense Contre Les Forces Du Mal. Elle met en danger la sécurité des élèves. Il faut agir. »
Van Helsing sortit de l'ombre, inspectant sa cliente. Il estima son âge à pas plus que 25 ans. Séduisante mais sous cette couche épaisse de maquillage et ces airs de sainte-nitouche devait se cacher un esprit calculateur et froid.
« Très bien. Combien êtes-vous prête à payer?
- Payer?
- Oui, Miss. L'équipement, les armes… Très dispendieux pour le Chasseur de Vampires que je suis. »
Il exécuta une courbette irrévérencieuse. En fait, il n'avait aucunement besoin d'argent mais il voulait tester la détermination de la jeune femme. Elle posa un doigt sur son menton, faisant mine de réfléchir.
« Pas plus que 10 000 Gallions, j'en ai bien peur.
- C'est une somme rondelette et très acceptable.
- Dois-je vous payer tout de suite?
- Je veux une avance de 5 000 Gallions. Si la chasse ne réussit pas, je vous remettrai l'or qui me reste après mes quelques achats.
- Vous n'avez pas le droit à l'échec, Mr Van Helsing.
- Ma patronne est exigeante, à ce que je vois.
- Cette mission doit impérativement être mise à bien. Cette femme.. enfin vampire est dangereuse.
- Vous allez jouer un rôle dans ce piège, Mrs?
- Miss McGraham. Heather McGraham.
- Très bien, Miss McGraham. Venez donc avec moi, nous devons élaborer le plan plus explicitement. »
Heather McGraham le suivit, s'enfonçant dans les ténèbres de la nuit.
