J'ai encore approfondi ma connaissance sur les Vampires en allant visiter des sites macabres et tordus frisant le fanatisme (o.O) pour le plaisir de mes lecteurs Comme ça, mes références seront rien de plus authentiques

Pour ceux qui seraient plus renseignés que moi ou voudraient en discuter, je suis toujours prête à avoir une discussion Donc, goths et autres, soyez les bienvenus.

Misty Snape : Roar! LOL Bof, ma nature optimiste prend cela pour un compliment Si Elisabeth est l'heureuse élue, j'en suis désolée pour toi J'avouerais que moi aussi, j'étais un peu déçue du choix de Severus Snape-sama quand il a autant de fans à ses trousses, mais enfin… La vie est cruelle

Wallen : Ce que TU as dit dans ta préface à mon propos M'a fait rougir Pour le cours de japonais, ce n'est rien! J'adore instruire les autres . Revenons à nos moutons, ça rime et c'est marrant! Je te comprends Severus Snape-sama est resté tel quel? Ça, j'en suis contente parce que c'est une autre des choses qui me tracassait. Est-ce qu'il est devenu trop… guimauve, comme vous dites, européens. Je ne voulais pas qu'il devienne un héros de romans à l'eau de rose! Ça m'aurait été insupportable et j'aurais supprimé ma fic à jamais à l'instant même. Contente d'avoir rendu Sevie-chan aussi séduisant que dans les livres de J.K. Rowling-sama Alors, encore un immense merci et vite pour la suite de Mi-ange, Mi-démon!

Kyla Ellayan: Leur bonheur ne dure JAMAIS longtemps En fait, j'ai même commencé à penser à l'issue tragique possible de Moonlight Shadow. Sans trop en dire, ça sera désastreux et il y aura un énorme dilemme à gérer entre les mains d'Elisabeth. Ce que ça va être réjouissant à écrire Adèle est une vraie peste Je l'adore!!! Faire de la pub? Mais jamais de la vie! ;) Seulement des suggestions d'excellentes lectures à ajouter dans les Favorite Stories Merci pour Hécatombe. J'en suis étrangement fière… J'ai eu une drôle de satisfaction après l'avoir terminée. Faut avouer qu'à 1 :00 am, on a tendance à avoir des idées bizarres. J'ai aimé l'écrire comme je trouve les paroles de Fade To Black très significatives et profondes. Vraiment heureuse que tu l'aies aimé . Surtout.. Ne nous fais pas attendre plus longtemps pour la suiiite! --

Caroline Black: C'était sarcastique ton ''oh que c'est cute'' parce que je me demande si j'ai pas forcé sur le sentimentalisme, cette fois-ci -- J'en frissonne de dégoût dès que j'y pense. Est-ce que le dosage de romantisme était trop élevé? To be or not to be? -- T'as le don de me faire réfléchir, toi! Enfin, je vais prendre le côté positif de ta review Merci, j'ai parfois l'impression que mon style d'écriture est trop lourd, surtout dans des fics comme Hécatombe ou Rédemption. C'est le genre de commentaires qui me rassurent

Agathodemon : Ernie, tête-à-claques?! Ouais, possible.. Les Elfes ont une manière de parler très longue à écrire et à lire. En effet, les familles de sang-pur sont toutes inter-connectées. Je doute que Sev soit fier d'être dans la parenté de Black, c'est pourquoi je l'ai fait taire. De toute façon, j'ai promis dans le Prologue que les fans de Potter et Black pouvaient lire en toute sécurité cette fic sans voir leurs héros être offensés alors autant que je ne le cite pas car je déverserai un flot d'insultes sur son nom. Vive Meier!!! J'ai écrit une mini-fic sur lui : Freedom At Last. C'est comment il meurt, le pauvre chou. Et puis pour Petyr… eh ben, il va revenir en force un jour ou l'autre, je le promets! McGraham ne s'en est pas sorti mais lui, oui alors il faut s'attendre à une remontée triomphale de sa part!

Cordialement,

BloodCountess

Chapitre XXVI

Dracula Et Les Siens

« Alors, tu l'as utilisé?

- Je ne vois pas de quoi tu veux parler, Adèle, » dis-je sèchement en tentant de cacher la rougeur qui m'était montée aux joues.

« Mais de mon cadeau! De la boîte de…

- Ça va, j'ai compris.

- Et puis?

- Pas de tes affaires, » marmonnai-je.

Je me tournai vers Severus pour éviter de voir Adèle suffoquer de rire.

« Tu penses qu'elle va y succomber un jour? » demandai-je à Severus, pleine d'espoir.

« J'espère bien, » me répondit-il, sombre.

Les vacances au Manoir Rogue s'étaient écoulées à une vitesse vertigineuse alors qu'à Poudlard, tout était paisible presque morne. Du moins en apparence. Severus était plus occupé que jamais par ses responsabilité de Directeur de Serpentard, de Maître des Potions et d'espion pour le compte d'Albus et de l'Ordre. Je savais qu'il passait des nuits blanches à planifier ses cours, à corriger des copies et accomplir ses missions à bien sans qu'il me le dise car ses traits étaient tirés et ses yeux cernés. Il n'en perdait pas moins de sa rigidité bien que je sache parfaitement qu'il était plus exténué qu'il n'en laissait paraître.

J'avais déjà tenté d'aborder le sujet délicat mais il s'était renfrogné puis adouci.

« Tu en fais trop. Avais-je murmuré en passant ma main dans ses cheveux d'ébène. »

Un grognement fut ma seule réponse. Assis à son bureau, il organisait ses cours afin que son remplaçant ne soit pas pris au dépourvu s'il devait s'absenter pour quelque raison. J'arrivais à sentir la tension comprimée dans ses épaules en frottant doucement son dos.

« Tu devrais déléguer un peu de ta charge aux autres. Je suis sûre qu'ils seraient ravis d'ôter un peu de poids à ton fardeau.

- On n'est jamais mieux servi que par soi-même, » avait-il marmonné, butté, sans quitter des yeux sa pile de parchemins.

Son bureau était inondé sous un amoncellement de papiers de toute sorte. Notes, rappels, fiches, informations… Je saisis rageusement l'une des montagnes de feuilles. C'était les examens des Poufsouffles de 6ème année.

« Je m'en charge, » avais-je déclaré avec fermeté.

Il avait décliné ma proposition d'un nouveau grognement. J'avais posé ma main sur sa joue pour le forcer à me regarder dans les yeux.

« Tu es débordé. Laisse-moi faire.

- Tu cotes trop fort tes élèves et…

- Je te promets d'être aussi dure que toi. »

Il avait soupiré puis esquissé un semblant de sourire. Je m'attelai à la tâche pour les deux heures suivantes. Terminant la correction des dernières copies, je commençai à dodeliner de la tête. Bercée par les deux seuls sons, en l'occurrence, le crépitement du feu dans l'âtre et le crissement de la plume de Severus contre le parchemin, je finis par m'endormir à bout de forces, malgré mes efforts pour ne pas succomber au Marchand de Sable. Je m'étais réveillée le lendemain, à l'aube, dans le lit de Severus, pelotonnée contre lui. Severus avait retroussé ses lèvres d'un air moqueur en voyant mon air effaré.

« Que ferais-je sans toi, amour?»

Je répondis à sa question par un baiser.

Je fus ramenée à la réalité lorsque Adèle revint à la charge :

« Tu n'as toujours pas répondu à ma question, Elisabeth Bathory!

- Je te répète que c'est ma vie privée et que…

- Et que c'est MON cadeau et que j'ai le droit de savoir si tu l'as employé sinon, je peux le retourner au magasin moldu où je l'ai pris.

- Tu t'es déplacée pour moi dans un magasin moldu?

- Oui, mademoiselle, » affirma-t-elle. « Qui aurait cru qu'ils mettent leurs potions dans des petites bouteilles blanches, ces Moldus? Ils sont tout à fait étonnants! Ils appellent même leur apothicaire un marphacien[1]!

- Pharmacien, » corrigeai-je avec amusement.

« Tu en es sûre? Quoi qu'il faut avouer qu'ils utilisent des noms si compliqués! Mapharcien… Pffff, » soupira-t-elle découragée.

« Phar-ma-cien, Adèle. Pharmacien.

- Quelle importance? Mapharcien! Phamarcien! Ce sont tous les même qualifications tordues des Moldus. »

Bien que ce cours de prononciation était tout aussi exaspérant que de subir un interrogatoire sur ma vie intime de la part d'Adèle, j'étais heureuse qu'elle ait délaissé le sujet pour débuter un long monologue sur son expérience personnelle sur les Moldus et leurs curieuses habitudes de vie. Je lui laissais croire que je l'écoutais par des vagues grognements approbateurs de temps à autre et elle semblait s'en contenter car son babil ne s'interrompait pas.

« Elle est aussi passionnante que Vector et l'Arithmancie, » me glissa ironiquement Severus en jetant un coup d'œil au Professeur de Vol.

J'étouffai un bâillement tout en acquiesçant sans même qu'Adèle n'arrête sa dissertation sur le thème des Moldus pour me réprimander. Je tendis la main pour prendre le pichet de jus de citrouille afin d'en verser dans mon verre vide. Ce mouvement me rappela la présence de mon médaillon lorsqu'il se percuta contre ma peau. Depuis Noël, jamais il ne m'avait quitté. De nouvelles interrogations me vinrent aux lèvres. Que signifiait-il? Comment saurais-je m'en servir? Où? Quand? Et surtout, pourquoi maintenant? Albus connaissait ma mère depuis des lustres. Il aurait pu m'envoyer le talisman par hibou postal à la manière des sorciers.

(Pas si c'était important, Miss Bathory. Il aurait pu tomber entre les mains ennemis et être employé à mauvais usage.)

« Liz? Elisabeth? Tu m'écoutes? » me demande Adèle.

« Hein? Euh… Oui, bien sûr, » lui assurai-je.

« Bien. »

Elle se racla bruyamment la gorge avant de poursuivre :

« Alors… où en étais-je? Ah oui! Leur méthode de congélation des fruits de mer! »

Je n'avais absolument pas la moindre idée du pourquoi et du comment l'exposé d'Adèle avait pu dériver vers la méthode de congélation des fruits de mer moldus mais je m'en souciais peu. Les questions m'assaillirent de nouveau.

Fouillant dans la poche de ma robe, j'en tirai le parchemin froissé.

« Ce médaillon contient le sang régénérateur du Père de tous les Vampires. Il se transmet de générations en générations, dans votre famille. Vous saurez quand l'utiliser en temps et lieu.

Albus Dumbledore »

Des recherches à la Bibliothèque étaient requises si je voulais en savoir plus. Le Père de tous les Vampires…

« Oh! Que Merlin me damne si jamais j'ai vu plus grosse pierre précieuse dans ma vie! » s'exclama Adèle en saisissant brusquement ma main pour regarder la bague que Severus m'avait offert.

De nombreux regards divergèrent dans notre direction.

« Ma parole! Tu as vu ça, Liz? Or massif, j'en mettrais ma main à couper. J'arrive pas à y croire! Vise un peu la grosseur de ce rubis! »

Elle lança un regard partagé entre la stupéfaction et l'extase à Severus.

« Je savais que les Rogue étaient incroyablement. Non! Immensément. Non, pas encore! Gargantuesquement riches, sangs-purs, respectables et toutes ces sortes de choses mais de là à penser que vous offriez des alliances hors de prix à vos fiancées pour le plaisir! »

Elle marqua une pause pour reprendre son souffle et s'écria :

« Quelle veinarde tu es, Liz!

- Adèle. Nous avons tous parfaitement compris que la taille de la gemme du Professeur Bathory est hors du commun. À présent, pouvez-vous cessez ces enfantillages et vous calmez, » intervint Minerva McGonagall, son ton aussi aride que le désert du Sahara la coupant dans son élan.

Le Professeur de Vol grommela quelque chose à propos de « vieille goule desséchée » puis se tut, trouvant apparemment captivant le contenu de son asssiette, lorsque McGonagall émit une toux sans équivoque.

« Bien sûr, Professeur Bathory. La Réserve est ouverte à tous nos Professeurs, » m'affirma Ms Pince.

Je lui adressai un signe de tête reconnaissant et me dirigeai vers la Réserve. Je marchai entre les rayons, m'engouffrant dans les recoins les plus sombres de la Bibliothèque. Finalement, j'atteins la section la mieux gardée de la Réserve, celle qui contenait des livres de Magie Noire et d'autres œuvres controversées. Je saisis un vieux grimoire à la couverture rouge sang sur lequel on pouvait lire Vampires, Les Damnés inscrit en lettres dorées

Je commençai à le feuilletai. C'était une sorte de recueil qui relatait la vie des vampires les plus célèbres de l'histoire de l'humanité. Au tout début, se trouvait bien évidemmenet le Comte Dracula, Père de tous les Vampires et leur souverain.[2] Je contemplai le portrait de ce dernier et manquai de défaillir. Je m'assis précautionneusement sur le sol et pris ma tête entre mes mains. C'était impossible!

Ma mère était absente, ce jour-là. Je pénétrai dans la pièce que ma mère gardait toujours fermée à clé. Je la lui avais chapardée avant qu'elle ne parte pour que je puisse enfin satisfaire ma curiosité. J'avais l'impression d'être dans Barbe-Bleue. Que découvrirais-je, derrière cette porte?

La pièce était plongée dans l'obscurité. Une peinture était accrochée sur le mur.

Elle représentait ma mère avec un homme. Mon cœur fit un bond. Serait-ce mon père? Celui dont on me taisait le nom?

Je regardai attentivement ma mère. Elle était vêtue d'une splendide robe blanche qui contrastait avec le bleu profond de la nuit. Elle semblait plus jeune et baignait dans le bonheur comme je ne l'avais jamais vu. Le peintre avait réussi à capter son sourire si éblouissant qui n'apparaissait plus que rarement chez elle. Il avait fait place à un rictus amer et plein de regrets.

Je me concentrai ensuite sur le jeune homme à la stature élégante qui la prenait par la taille. Son visage donnait une impression de force, avec son nez fin et aquilin, des narines particulièrement larges, un front haut et bombé, des cheveux noirs qui se clairsemaient aux tempes, mais, ailleurs, épais et abondants. Les sourcils, massifs, se rejoignaient presque à l'arrête du nez et paraissaient boucler tant ils étaient denses. La bouche, pour autant que je pusse l'entrevoir, sous l'épaisse moustache, présentait quelque chose de cruel, sans doute en raison de ses dents éclatantes et particulièrement pointues.[3] Ses yeux enfoncés dans leur orbite avait un regard particulièrement perçant. Son air dur et féroce l'apparentait à certains animaux sauvages.

C'était assurément lui. Mon père. Cet homme mystérieux. Celui dont on ne me parlait jamais. Celui dont on me cachait l'existence. C'est alors que ma mère arriva dans la chambre. Elle hurla de rage et m'arracha à la contemplation de la peinture. Elle m'entraîna tant bien que mal hors de la pièce puisque je me débattais. Ce fut la première et la dernière fois que je pus avoir une idée de ce à quoi ressemblait mon père.

Mon père… Le Comte Dracula? C'était absurde! Complètement absurde.

(Les vampires sont immortels, Miss Bathory. Ne l'oubliez pas.)

Je jetai un nouveau coup d'œil au livre. Ils se ressemblaient en tous points. Le Professeur Abraham Van Helsing l'aurait vaincu.

Van Helsing!

Le Professeur Abraham Van Helsing. Originaire d'Amsterdam. Spécialiste des maladies extraordinaires, et en particulier du vampirisme. On en donne la description physique suivante : " ... C'était un homme de taille moyenne, bâti en force - larges épaules, poitrine puissante. La forme de son visage aussi bien que son allure désignent immédiatement un personnage débordant d'énergie et de vitalité. Tête noble, harmonieuse... le visage, rasé de près, présente un menton dur et carré, une grande bouche toujours en mouvement, un nez assez droit mais avec des narines sensibles, toujours palpitantes, qui paraissent s'ouvrir lorsque les sourcils broussailleux se rapprochent... le front est haut et harmonieux... Un front tel que les cheveux roux ne peuvent retomber en avant - aussi sont-ils tirés en arrière et sur le côté. De grands yeux bleu sombre... "[4]

La vision fugitive de Petyr Van Helsing me revint en mémoire. Son visage ovale au front haut et au nez proéminent était doté de yeux inquisiteurs et pénétrants, ses grands yeux bleus dans lesquels brillaient une lueur dangereuse… Voilà donc pourquoi Van Helsing me pourchassait ainsi. Les autres Chasseurs ne se seraient pas donnés la peine d'aller abattre une simple Dunpeal. Je ne représentais pas un danger potentiel.

C'était différent pour Petyr Van Helsing. Il voulait terminer la sale besogne entamée par son père. Il accomplirait l'anéantissement complet de la famille du Comte Dracula et si Elisabeth Bathory en faisait partie, elle serait annihilée elle aussi. De père en fils, les Van Helsing se passait le flambeau. Tous Chasseurs de Vampires. Tous animés par le même but : l'extermination entière de Dracula et des siens.

Toujours sous le choc de ces révélations, je continuai à feuilleter le livre d'une main tremblante. Un chapitre entier était consacré à Elizabeth Bathory. On racontait en détails sa vie et les horreurs qu'elle avait perpétrées. Je fus prise d'un haut-le-cœur.

Fille de Dracula, Père de tous les Vampires,

Descendante directe d'Elizabeth Bathory, la Comtesse Sanglante,

Fiancée de Severus Rogue, ex-Mangemort,

J'étais Elisabeth Bathory, mi-humaine, mi-vampire.

Un monstre.


[1] En France, on peut dire Pharmacie et Drug Store, je crois Au Québec, c'est Pharmacie.

[2] Bon, bon, bon! Mes chers amis qui sont tout à fait mordus des buveurs de sang, OUI, je sais les références historiques du Comte Dracula et l'histoire entière de Vlad Tepes, dit le Fils de Satan. J'ai préféré utiliser le Dracula de Bram Stoker plutôt que l'Empaleur parce que j'ai bien aimé le livre

[3] Description de Harker, dans Dracula de Bram Stoker avec quelques ajouts de ma part

[4] Aussi pris dans Dracula de Bram Stoker. C'est Mina qui décrit Van Helsing.