J'ai décidé de mettre mes références sur les vampires dans cette fic, comme ça, vous pourrez vous renseigner Je vous conseille fortement le site , il est excellent!
Caroline Black : Merci ! Adèle est si énervante que ça? Eh ben, mission accomplie, c'était mon but ! Belle… Si les Rogue sont gargantuesquement riches, je n'hésite pas à te répondre oui! Dur, dur, la vie de Severus Rogue . Que veux-tu? Ça donne seulement envie de le décharger un peu de sa tâche comme le fait Elisabeth
Meline Snape: J'aime prendre mes références dans différents livre/animes/ect (comme vous pouvez le voir dans mes Notes de l'Auteur ) et Dracula est LE vampire de tous les temps alors lui donner un lien de parenté avec Liz me plaisait . J'ai 13 ans, en effet O--O. Ça me gêne un peu quand je pense que tout le monde est plus vieux que moi ou presque --. Gros merci! BloodCountess rougit et devient rouge comme le blason des Gryffondors J'essaie de faire de mon mieux pour égaler les fics de mes aînés et avec un peu de chance, je vais réussir !
Erika: La mère d'Elisabeth se disait sûrement que le nom Dracula ne figurait pas bien sur un certificat de naissance alors elle a préféré Bathory Pour ta suggestion, j'en ferai part à Elisabeth mais je ne crois pas qu'elle soit du genre femme-au-foyer, Sev-chan non plus, d'ailleurs. Fatalit, tout comme dans Notre-Dame de Paris Pas de Van Helsing, pas d'histoire. Faut choisir
Wallen: Ouais! T'as pas tort parce que les malheurs lui tombent dessus comme de la pluie . En voilà justement un autre, après ses jolies vacances avec Severus Snape-sama
Kyla: Faut avouer que ''Père de tous les Vampires'' était pas une grosse énigme. J'ai un peu amputé le cerveau d'Elisabeth pour qu'elle ne fasse pas tout de suite le lien avec le Comte Dracula, ni la photo dans la chambre de sa mère. Elle était plutôt occupée avec Severus Snape-sama, de toute façon ! Adèle est fouineuse à souhait J'adore la faire agacer le couple, ça me met de bonne humeur pour la journée entière À croire que sa personnalité boute-en-train affecte les autres Pour Sevie-chan, il ne faut quand même pas qu'il se ramollisse parce qu'il a une petite amie! Il perdrait tout son charme :P Ça ne sera pas trop cucu, voyons! Tu te fais des idées. Le peu que je connais de toi me dis que ça ne sera pas à l'eau de rose. J'ai confiance en toi pour que tu sortes quelque chose de poignant, émouvant et qui arrivera à tirer des larmes même à Voldy! ILS vont en prendre plein la gueule, ensemble, mains dans la mains . Van Helsing va revenir un jour ou l'autre, c'est la seule chose que je peux dire ! Habituellement, ça me vient au feeling. Je m'assois devant l'écran et je me creuse la tête jusqu'à ce que je ponde une idée . La fin est la seule chose que j'ai planifié. J'ai vu ce film! Johnny Depp est canooooon!!!
Cordialement, BloodCountess
Chapitre XXVII
Dîner Aux Chandelles & Enlèvement
La jeune femme se retourna, ayant cru avoir entendu un bruissement derrière elle. Elle voulait rejoindre son appartement miteux de l'Allée des Embrumes le plus vite possible. Elle passa par la ruelle qui la menait à son misérable logis. Elle détestait emprunter ce chemin détourné si lugubre mais elle arriverait plus vite à bon port. Elle ne se doutait pas qu'en fait, c'était inutile car elle n'arriverait jamais à bon port.
Un nouveau bruit, comme de l'étoffe se frottant contre le sol se fit entendre. Elle frissonna et jeta un coup d'œil anxieux au ciel. La nuit s'éclaircit, laissant entrevoir la Lune. Celle-ci éclaira de sa lumière argentée deux canines découvertes. La jeune femme poussa un couinement étranglé. Il fondit sur sa proie à la vitesse de l'éclair. Il avait soif, si soif. Elle le tenaillait à l'intérieur, lui rongeait les entrailles. Il la saisit dans une étreinte brusque qui lui serait mortelle et enfonça profondément ses dents en elle. Aspirant à grandes gorgées son fluide vital, il regagna progressivement des forces. Il laissa choir la dépouille exsangue contre le sol dans un bruit mat. Il avait toujours soif. Il s'essuya les lèvres d'un revers de main. Il y aurait encore d'autres victimes, ce soir.
Il sonda la cité. Ses sens aiguisés l'avertirent de la présence de plusieurs autres vampires dans la ville. Londres était un territoire vaste. Il pourrait négocier ce terrain de chasse facilement car les Autres n'avaient sûrement pas à assouvir une soif aussi inépuisable que la sienne. S'ils refusaient un quelconque arrangement, il les détruirait. Son retour en Angleterre lui était pénible et lui rappelait de nombreux mauvais souvenirs mais il devait la récupérer. Il l'éduquerait correctement car il était persuadé que sa mère lui avait inculqué des faussetés quant à ses origines et ses dons extraordinaires, puis, elle lui tiendrait compagnie pour l'éternité. Il était loin de se douter que le but de sa venue en Grande-Bretagne était présentement en train de dîner tranquillement avec le Maître de Potions de Poudlard.
Je pris une gorgée de l'excellent porto que m'avait servi Severus. Ce dîner en tête-à-tête sur le Chemin de la Traverse à l'occasion de la Saint-Valentin était un moment de repos et de calme bienvenu. Attablés dans un restaurant charmant décoré pour les circonstances, nous discutions de choses et d'autres avec légèreté. Mes rencontres réellement intimes avec Severus se dénombraient au compte-goutte et j'étais heureuse d'enfin pouvoir me retrouver seule avec lui.
Les émotions suite aux révélations de la Bibliothèque s'étaient vite estompées car d'autres soucis les avaient remplacées. La préparation pour les examens de fin de trimestre m'avait demandé un travail sans relâche. J'avais décuplé mes efforts, incitant mes élèves à en faire de même. J'avais récolté le fruit de mes labeurs la nuit dernière, en corrigeant les piles de copies des différentes classes. Comme à leurs habitudes, les Serdaigles s'étaient démarqués par leurs résultats excellents, autant pour leur étude que leur acharnement. Les Serpentards et les Gryffondors avaient réalisé des résultats extraordinaires dans leurs évaluations pratiques plus que dans leurs examens écrits. Les Poufsouffles, munis de leur détermination, s'étaient débrouillés à merveille et j'étais très fière de leurs progrès.
« Tu te rends compte que les Poufsouffles ont augmenté de 25% leurs notes en Défense Contre Les Forces Du Mal, cette année? » fis-je remarquer à Severus, une pointe d'orgueil transperçant dans ma voix.
« En grande partie grâce à leur merveilleux Professeur. »
Je rosis de plaisir mais protestai tout de même, ma modestie prenant le dessus :
« Il ne faut pas m'attribuer tous les mérites. Je n'ai fait que mon travail. D'ailleurs… »
Je laissai ma phrase en suspens. Un frisson me parcourut l'épine dorsale. Ce sentiment familier. Il y en avait un ici même, sur le Chemin de la Traverse. Mes pouvoirs étant émoussés par l'alcool, je dus fermer les yeux et me concentrer fortement pour confirmer mes soupçons. Il était proche. Très proche, en fait. Je ne l'avais pas remarqué jusqu'alors car son signal était trop faible. Il devait avoir bu et s'être revigoré, ce qui l'avait rendu plus fort, donc identifiable par moi et les miens.
« Elisabeth? »
Je sentis la main de Severus serrer la mienne qui était devenue glacée, me transmettant une douce chaleur. Je levai les yeux vers lui, croisant son pénétrant regard d'ébène. Je le savais calculateur. Il était présentement plongé dans des conjectures, son esprit rationnel et analytique essayant de bâtir une hypothèse valable qui expliquerait mon comportement étrange. Je lui souris pour le rassurer bien qu'intérieurement, je tremblais.
« Qu'est-ce qui ne va pas? » s'enquit-il de sa voix soyeuse qui arrivait toujours à me calmer.
« Un vampire. Il y en a un ici. Il a tué.
- Tu arrives à le… sentir?
- Oui, en quelque sorte. Nous émettons une sorte de signal qui permet de nous reconnaître. Comme ça, nous ne piétinerons pas sur les territoires des autres et ne leur volons pas leurs victimes.
- En d'autres mots, le monde est divisé en portions et que nous faisons office de bétail? »
Je fronçai les sourcils, embarrassée.
« C'est la manière crue de le dire, » marmonnai-je.
Il eut un sourire amusé.
« Mon ego en prend un coup de savoir qu'il n'est plus le dernier maillon de la chaîne. »
Je lui décochai un regard ahuri.
« Tu es un homme exceptionnel, Severus. La population normale aurait eu comme réaction de pousser un hurlement à l'idée qu'une créature démoniaque rôde dans les parages mais toi, tu restes calme et tu arrives même à être ironique. »
Il releva un sourcil d'un air moqueur.
« J'espère que tu étais consciente qu'en acceptant de devenir ma fiancée, tu te liais à une personne très peu fréquentable, anti-sociale, qui aurait trempée dans une société peu commode dont on appelle les membres des Mangemorts?
- C'est maintenant que tu te décides à m'en parler? » le taquinai-je.
« J'ai peut-être omis quelques détails… » répliqua-t-il, faisant mine de réfléchir.
Incapable de me retenir, je succombai à la tentation et l'embrassai, écartant la menace provisoire. Les vampires avaient tendance à se cacher ou à se tenir éloignés de leurs congénères, préférant souvent la solitude et l'isolement à une foule bruyante. Il y avait pourtant certaines exceptions qui aimaient s'entourer des leurs, mener une communauté ou se fonder un véritable harem.
Si l'étranger faisait partie de la première catégorie, tout serait pour le mieux. Il m'évitera et j'en ferai de même. Si par malheur, il est de ces vampires qui ne sont pas enclin à une vie solitaire, je lui ferai clairement comprendre que je n'étais que de passage à Londres et qu'il faudrait qu'il s'explique avec le véritable détenteur de ces lieux.
Nous terminâmes notre repas comme il avait commencé, donc, dans une ambiance détendue. Une fois sortis, je contemplai la nuit étoilée avec ravissement. Ce spectacle m'exaltait toujours. La Lune exerçait sur moi une sorte de fascination. Je pris une grande bouffée d'air frais et pur, des sorts du Ministère de la Magie protégeant les poumons des visiteurs du Chemin de la Traverse contre les vapeurs nocives de la pollution Moldue.
« Tu veux marcher un peu, avant que nous ne transplanions à Pré-au-Lard? » me proposa Severus, ayant remarqué mon air béat dirigé vers le ciel.
J'acquiesçai et lui lançai un regard reconnaissant, à la fois étonnée et heureuse de sa perspicacité. Mes yeux brillants devaient m'avoir trahie ou bien était-ce mon sourire rayonnant qui lui avait mis la puce à l'oreille. Nous nous rapprochâmes imperceptiblement de l'Allée des Embrumes. J'y étais allée à de nombreuses reprises pour y chercher des ouvrages sur les vampires mais je ne m'étais jamais départie de cette impression d'insécurité dès que j'en étais à proximité.
C'est alors que je perçus un infime bruissement, comme du satin qui aurait effleuré le sol. Je tendis l'oreille mais… plus rien. Severus semblait lui aussi être aux aguets. Il me surprenait sans cesse. Il égalait presque, autant en force qu'en capacités, un vampire. Ses sens semblaient aussi surdéveloppés que les nôtres. Sa vie dangereuse devait lui avoir grandement aidée à acquérir ces talents.
Une ombre passa devant mes yeux à une rapidité tenant du prodige.
« Ce ne peut être qu'un buveur de sang. Aucun mortel ne peut aller aussi vite, » murmurai-je.
Severus tira instinctivement sa baguette hors de sa poche, prêt à se défendre. Un gémissement faible me parvint, dans la ruelle qui menait à l'Allée des Embrumes, à quelques pas de moi. Je m'avançai prudemment, Severus sur mes talons. Une nouvelle plainte retentit dans l'atmosphère tendue alors que je m'approchais de plus en plus. Il y avait une silhouette, allongée contre les dalles sales. Je poussai un soupir de soulagement. J'avais redouté un instant trouver là une victime ou le vampire lui-même. C'était certainement un ivrogne trop soûl pour pouvoir se tenir debout.
« Merlin.. aidez-moi… »
Je tressaillis. Cette voix était si pleine de désespoir et de supplications que c'en était poignant. Abandonnant ma méfiance, je m'agenouillai et retournai sur le dos le corps. C'était une femme. Son visage hagard était baigné de sueur. Son col était déchiré et sur son cou, se dessinait deux entailles, faites par deux crocs. Des crocs de vampire. On avait fait preuve d'une brutalité sans pareille sur cette pauvre agonisante. Ses poignets étaient couverts d'ecchymoses et sa robe tâchée par son propre sang. Elle expira dans mes bras, ses yeux vitreux tournés vers les cieux. Nous avions un code à suivre. Des règles étaient instaurées selon lesquelles nous devons toujours les enterrer ou du moins, leur donner une sépulcre convenable lorsqu'il rendrait l'âme. Je secouai la tête d'affliction devant tant de sauvagerie et demandai tout haut :
« Qui? »
Avant que je ne puisse faire le moindre mouvement, je sentis un bras empoigner ma taille et une main couvrir ma bouche afin que je ne puisse crier. Je fus soulevée du sol comme si je ne pesais pas plus qu'une plume. Mon kidnappeur avait exécuté un bond si haut qu'il avait atteint le toit d'une chaumière. Je tentai de me libérer mais il me tenait solidement. Je n'étais qu'une Dunpeal, après tout. Que pouvais-je faire contre un vampire de sang-pur, puissant, de surcroît, à ce que je pouvais juger. Je portais en moi la puissance des mes ancêtres, un novice n'aurait pas fait le poids devant moi mais pas un Ancien.
Un trait rouge passa à quelques centimètres de nous. L'étranger fit volte-face pour découvrir Severus, ses robes tourbillonnant derrière lui, sur un balai. S'ensuivit une course effrénée où mon ravisseur sauta de maisons en maisons à une vitesse phénoménale. Il atterrit sur une verrière qui s'ébranla sous le choc de son poids et du mien combinés. Il arrivait toujours à esquiver les sorts que Severus lui lançait comme s'il anticipait les maléfices.
Le vampire commença à distancer le Maître des Potions. Me débattre étant inutile, je dégageai du mieux possible ma bouche et mordis sa main, dans l'espoir de lui causer un moment de douleur qui l'arrêterait. Quelques gouttes de sang s'échappèrent de la coupure. Le parfum enivrant s'insinua dans mes narines. Je me raidis contre la poitrine de l'homme. Il émit un rire railleur autant par ma réaction que parce que la blessure se cicatrisa en un clin d'œil, ne laissant aucune trace de la morsure.
Des cris perçants déchirèrent l'air. Plissant mes paupières, je distinguai un nuage sombre qui s'approchait à une vitesse tout à fait impossible pour une nuit sans vent pour le pousser. D'ailleurs, ce n'était pas un nuage mais bien une nuée de chauves-souris et de hiboux qui volait dans notre direction. Je remarquai que certains des volatiles nocturnes avaient toujours une lettre accrochée à leur serres. Ils avaient abandonné leur mission de délivrer la poste pour venir obéir à ce buveur de sang.
Je me rappelai un passage de Vampires : Les Damnés : … il a même le pouvoir, dans une certaine mesure, de se rendre maître […] de créatures inférieures, telles que le rat, le hibou, la chauve-souris, la phalène, le renard et le loup…
De nouveau, je me trompais sur un point. En fait, la formation de créatures ailées fonçait tout droit sur Severus, non pas sur nous. Le vampire étira ses lèvres dans un sourire satisfait lorsque ses alliés commencèrent à attaquer son poursuivant. Il accéléra l'allure, laissant Severus au prise avec une armée de becs et de serres.
