Dernière journée de liberté. -- Demain, c'est la rentrée et je vous préviens, je ne crois poster avant samedi ou dimanche. Jeudi et vendredi soir, j'ai des cours de musique (je joue de la musique depuis bientôt 10 ans, en fait) alors je n'aurai sûrement pas le temps de venir. -- Pas grand action dans ce chapitre. Il est plutôt présager de l'arrivée imminente d'un de mes personnages favoris Je commence à rédiger le prochain chapitre tout de suite et si jeudi et vendredi j'ai une seule petite minute de libre, je le continue. Dark Jezebel : Ce que ces bébelles d'électronique peuvent être capricieuses ;P. Merci beaucoup pour ta review! Mouais.. faut avouer que les ''merdes'' reviennent pas mal fréquemment… J'alterne entre moment paisible et action, moment paisible et action… Ça en devient tellement crédible… BloodCountess roule les yeux C'est sûr que si je racontais les gentilles aventures d'Elizabeth Bathory, sorcière tout à fait normale et sans histoires, ce serait un tout petit peu plus ennuyeux.

Wallen : Héhé, pense que j'ai fait la même chose pour la tienne, Wallen (en passant, j'exige la suite ). Je te remercie de me reviewer aussi vite. Mon inspiration revenue? Si des menaces de mort entrent dans cette catégorie, oui, en effet ;)! Elizabeth est toujours dans le pétrin. Elle ne peut même plus aller bouffer gentiment au resto sans qu'elle se fasse enlever, la pauvre. Ce qui est bien, c'est que la Providence est de son côté (la Providence a aussi pour deuxième nom BloodCountess, auteure) alors elle s'en sort la plupart du temps. Avec des petites égratignures, un coma momentané ou un autre désagrément mais elle s'en sort. Reste à voir si elle va tenir jusqu'à la fin T'inquiète pas pour Sev'. Je le ferais jamais crever. Je l'aime bien trop pour ça, mon petit Severus Snape-sama

Snape4Ever1 : Merci beaucoup pour tes commentaires positifs OO! J'adore la manière dont tu écris alors une review de ta part est vraiment un honneur. Pour l'humour, j'essaie de faire de mon mieux pour alléger avec des délires de ma part (Adèle, par exemple). Sev' est intact, tu me rassures . J'ai parfois l'impression qu'il devient une vraie pâte molle à force d'être en amour. Faut y remédier, et vite evil grin Des vampires C'est ma passion (excluant le culte de Severus Snape ;)). Ravie que tu aimes, j'ai souvent peur que les lecteurs n'aiment pas le côté gore de la fic… ;P J'attends avec impatience la suite de Carib Islander… Sans te mettre de pression, bien sûr!

Cordialement,

BloodCountess

Chapitre XXXI

Angoissante Captivit

Le Comte Dracula fronça les sourcils, soucieux. Erzebeth ne réagissait pas comme il l'avait entendu. Il aurait cru qu'elle se serait rendue avec moins de résistance et beaucoup plus vite. Ce ne serait pas partie facile mais un nouveau défi lui plaisait fort. Il la briserait et la ramènerait, de force, s'il le fallait, en Transylvanie. Là-bas, ils instaureraient un règne de terreur et rien ne pourrait les arrêter. Le temps était venu d'employer les grands moyens.

Erzebeth avait la trempe d'un homme. Il en était très fier. Au début, il était déçu de ne pas avoir d'héritier mais la témérité et l'audace de sa fille valait n'importe quel vampire mâle. À présent, il fallait seulement qu'elle accepte de se joindre à lui.

Son esprit fin et calculateur avait déjà élaboré un plan. Si Erzebeth était retenue en Angleterre par son amant mortel, il fallait que ce dernier meure et cela, atrocement. Assez atrocement pour qu'Erzebeth soit trop troublée pour le suivre jusqu'à son royaume. Là-bas, elle oublierait son amour mortel et serait entièrement sienne. Ses lèvres se retroussèrent dans un sourire carnassier.

« Ramenez-le moi. Vivant, » ordonna-t-il.

La chauve-souris, perchée sur le bras de son maître, couina puis s'envola afin d'aller accomplir sa mission.

Mon premier jour de captivité fut terrible. Je me rendis vite compte que mon père m'avait confisqué ma baguette, je ne pouvais donc pas utiliser la magie pour me sortir de ce trou à rats. Primo, j'étais plongée dans la noirceur la plus complète. J'avais arpenté à tâtons ma cellule pour me faire une idée de sa grandeur. Heureusement que je n'étais pas claustrophobe sinon, j'aurais assurément perdu l'esprit étouffée par la taille de ma geôle. Dormir dans un cercueil avait du bon, si on y pensait bien. Deusio, le froid mordant de février qui me glaçait jusqu'à la moelle des os. Accroupie dans un recoin sombre, les jambes repliées sous moi, je me frottais désespérément les mains l'une contre l'autre dans l'espoir de les réchauffer. Rien n'y fit. Au bout de quelques heures, je me pris même à regretter la lumière du Soleil que j'avais maudit tant de fois pour m'avoir meurtrie. Le sol était assez désagréablement gluant et je n'osais même pas imaginer le genre de petites bestioles dégoûtantes qui grouillaient autour de moi. La perspective de me retrouver recouverte de petites bêtes à mandibules et aux yeux globuleux m'horrifiait au plus haut point. (Les insectes sont certainement aussi effrayés par vous que vous par eux, Miss Bathory. Faites preuve d'un peu plus de sang-froid.)

« Facile à dire, » marmonnai-je entre mes dents.

Mais qui voilà? Mon Severus imaginaire. Ne manquait plus que lui pour atteindre le paroxysme de l'horreur et de l'irritation.

(Ne me dites pas que je ne vous ai pas manqué, Miss Bathory. Vous savez aussi bien que moi que c'est faux.)

Je grimaçai dans les ténèbres. Il n'avait pas tort. J'avais toujours trouvé amusant de converser avec ma conscience qui avait revêtu la forme de Severus. Depuis que le véritable était entré dans ma vie, elle lui avait lentement cédé le terrain pour ne reparaître que dans d'exceptionnelles conditions… telles que celle-ci. De toute façon, il valait mieux discuter avec un Maître des Potions fictif, si sarcastique soit-il, que de s'enfoncer lentement dans la démence.

(Je n'ai jamais tort, Miss Bathory.)

Prétentieux, va!

(Ce n'est que l'entière vérité.)

Mon estomac émit un gargouillis qui se répercuta dans tout le cachot. Si je n'avais pas été seule, j'aurais trouvé la situation très gênante. L'informe borborygme me rappela un autre point qui ajoutait à mon inconfort : la soif qui me rongeait les entrailles. Pourquoi avais-je accepté avec tant d'obéissance de boire le sang qu'il m'avait offert? Si je n'avais pas commis cette erreur, je n'aurais pas eu tant de peine à soutenir ce jeûne forcé. Ma propre bêtise me surprenait parfois. Mais ce qui rendait mon supplice encore plus lourd à porter était le fait que je ne savais pas comment allait Severus. Était-il mort? Légèrement blessé? Grièvement blessé? En vie et en parfaite santé? J'avançai plusieurs hypothèses extravagantes telle qu'il était atterri en douceur sur un matelas qui se trouvait là, par hasard, ou bien qu'un dragon qui passait là l'avait pris sur son dos et qu'ils venaient tous deux à ma rescousse, Severus vêtu d'une armure étincelante, une lance à la main. (Je crois que vous surestimez un peu les capacités de ma bonne étoile, Miss Bathory. Les probabilités qu'un dragon me laisse le chevaucher sont minimes. Servez-vous un instant du cerveau que Merlin vous a offert.) J'ignorai la nouvelle remarque dure mais réaliste qui réduisait à néant tous mes espoirs. Mon esprit entier était obnubilé par lui. Je me répétais son nom comme un mantra. Severus. Severus. Severus. Il me donnait de la force, m'encourageait à rester vivante pour aller le retrouver et m'éloignait du gouffre sans fond de la folie… ou bien était-ce le contraire? Je ne saurais le dire. Je finis par m'assoupir, la fatigue accumulée de la veille mêlée à ma soif et l'atmosphère lugubre ayant raison de ma volonté à ne pas fermer l'œil.

« Accio Éclair de Feu! » hurlai-je en pointant ma baguette vers le balai.

Il vola vers moi immédiatement. Il devait faire vite, très vite, si je ne voulais pas aller m'empaler sur une antenne parabolique ou sur une charpente particulièrement pointue ou encore me rompre les os sur une cheminée. J'étendis mon bras jusqu'à ce que je puisse le sentir entre mes doigts glacés. Ma main se referma fermement autour du manche. Suspendu au-dessus de Londres et ballotté de tous les côtés par les très nombreux coups de vent, mes mains plus habituées à la manipulation d'ingrédients de potions ne tiendraient pas très longtemps. Ma deuxième main alla rejoindre la première et je me hissai tant bien que mal sur l'Éclair de Feu. Je devais ma vie à mes réflexes prompts dû à mes années de Mangemort et à la qualité aucunement surfaite du balai qu'utilisait les joueurs internationaux de Quidditch. Je notai mentalement de faire un énorme don à la très réputée SRAQ (Société de Recherche d'Avancement du Quidditch).

Je jetai un regard aux alentours. Plus aucune trace d'Elisabeth et du vampire. La partie n'était pas terminée. Je n'abandonnerai pas aussi facilement. Je m'élançai dans la direction où était parti le vampire. Il y avait toujours des traces de pas dans la neige.

Serpentard un jour, Serpentard toujours. Certes j'étais brave mais contrairement à un Gryffondor de type commun, je ne foncerais pas tête première dans la gueule du loup sans peser le pour et le contre ni réfléchir aux conséquences. Il fallait garder la tête froide et penser à la meilleure solution. Je ne m'aventurerais pas là seul. C'était bien trop dangereux et cela n'apporterait rien de plus sinon un deuil à Elisabeth. Pour terrasser un vampire, j'avais besoin d'un expert en la matière. Un seul homme correspondait à cette description.