Eh non, ce n'est pas une hallucination, la fameuse suite de Moonlight est FINALEMENT arrivée!

Je me porte coupable de toutes les accusations que j'ai reçues par e-mail et dans vos reviews ce qui signifie que je reconnais :

- Ne pas avoir updaté Moonlight Shadow depuis presque 6 mois

- Avoir fait preuve d'un égoïsme sans bornes et d'une grande paresse

- Ne pas m'être souciée de mes lecteurs que j'ai laissés dans une affreuse attente d'une suite qui ne semblait jamais arriver, chose que je ne cesse de reprocher aux autres auteurs. Quoi de plus frustrant que d'attendre une continuation à une histoire en vain?

Un seul point est faux dans tout ça; cette fameuse continuation est arrivée. Après 6 mois de retard, j'en conviens, mais elle est tout de même là. J'espère que cela fera cesser le flot de messages de menaces que je recevais. Je n'en dormais plus la nuit, vous savez? À force d'imaginer des lectrices furax cachées sous mon lit, j'en ai fait des insomnies.

Bon, commençons par l'habituelle réponse aux reviews :

Wallen : T'as visé juste. C'est Londubat. T'as raison de t'inquiéter pour eux. Ils sont pas sortis du bois, comme on dit par chez nous .

Mimine1 : Effectivement… mais je l'ai fait. Je suis impardonnable. J'espère que tu n'auras pas perdu espoir et que tu continueras à lire ma fic malgré toutes mes fautes.

TiteSevie : Merci beaucoup! Ta review me fait chaud au cœur . Je compatis avec toi. Les ordinateurs sont des outils fort utiles mais imprévisibles.

Slytherin's Snake : I'm glad you liked it. Your fanfiction is simply marvellous and I look forward the next chapter. Don't worry, you can freely write in English, I don't care .

Viane : Ta review est très flatteuse, je te remercie grandement . La suite est finalement arrivée, après un délai de 6 mois --''. Plusieurs éléments portent à croire que Severus serait lui aussi un vampire (le teint blanc, ses rondes de nuit, ses quartiers dans les donjons, loin du Soleil) et je ne l'écarte pas moi-même. Quand à la fic… c'est à suivre !

Malthus/Lorina : Merci pour tes reviews. Grima est un incompris mais nous, ses ferventes admiratrices, ne cesseront jamais de porter foi en lui, malgré la horde de fans de Degolas qui tente de nous en empêcher .

Daphn : C'est ce que tu découvriras bientôt en lisant le texte qui suit ! Bonne lecture!

Kaorulabelle : J'en suis heureuse . J'espère que tu continueras à aimer.

Severafan : Et je m'en excuse. En espérant que tu me pardonnes.

Gody : Voici la réponse à ta question existentielle .

Arwen Yuy : Merci beaucoup pour ce gentil commentaire. En espérant que tu aimes autant la suite…

Avant tout, merci infiniment à tous pour vos encouragements(/menaces) parce qu'elles me prouvent que je ne fais pas tout ça pour rien et que ça arrive à plaire. Vous êtes l'essence même de l'écriture.

J'adresse des remerciements spéciaux à Kyla et Wallen. Je ne serais jamais arrivée à rien sans vous. Le coup de grâce a été ta dernière bio, Wallen. C'est elle qui m'a fait me rasseoir devant mon écran pour m'y mettre sérieusement.

Merci encore à tous et toutes et bonne lecture.

BloodCountess

Chapitre XXXII

Trêve Momentanée

Contrariant. Voilà le premier mot qui me vient en tête lorsque je pense à ces satanés Anglais. Je dirais même très contrariant. Vient ensuite bon deuxième embêtant puis fâcheux. Je m'explique.

Question. Quel est le seul pays où pour la première fois de toute ma vie de Chasseur de Vampires, je n'ai pu remplir la mission qu'on m'avait confiée à bien?

Réponse : La Grande-Bretagne.

Q. Quel est le pays où sévit toujours un grand nombre de communautés de vampires?

R. La Grande-Bretagne.

Q. Quel est le seul pays où j'attrape toujours un rhume si j'y séjourne trop longtemps car quand il ne pleut pas, une véritable purée de pois se répand partout et on n'y voit pas plus loin que le bout de son nez?

R. La Grande-Bretagne.

Q. Quel est le seul pays où vit toujours la dernière des descendants du Comte Dracula?

R. Encore une fois la Grande-Bretagne.

Dernière devinette.

Q. Quel est le seul pays où un Mage Noir, fiancé de la dernière descendante du Comte Dracula en question, vient me déranger au beau milieu de la nuit, alors que je prends un repos bien mérité, pour venir quérir mon aide pour sauver la dudit fiancée?

R. La Grande-Bretagne! Surprise totale. J'en suis tout chamboulé.

N'en est-il pas moins que j'ai accepté de prodiguer mon aide à ce Mage Noir et qu'à cause de lui, je me retrouve à croupir ici. Enfin, je devrais présenter les évènements dans leur ordre chronologique afin de mieux comprendre par moi-même les erreurs qui m'ont menées à cette situation inconfortable.

Je fus secoué sans ménagement.

« Debout, Chasseur de Vampires. »

Ma main se referma sur la crosse du Jackal que je garde toujours planquée sous mon oreiller (joli petit bijou 13 mm, longueur de 390 mm, pesant 35 pounds, 6 balles par chargeur, fabriquées spécialement en argent béni, surface d'un noir métallique). On est jamais trop prudent, vous savez? Je me redressai d'un bond et pointai l'arme sur le front de l'inconnu. Je ne suis pas paranoïaque mais bien prompt à me défendre. C'est une des règles d'or du métier. Que voulez-vous? On m'a vite appris à appuyer sur la gâchette. Lorsque mes yeux reconnurent le visage du Mangemort, je le dévisageai avec stupeur, croyant que le pire était arrivé. Il m'avait retrouvé. J'étais fait… mais je ne me laisserais pas aussi facilement prendre. Je sautai au bas du lit, tenant le Jackal fermement entre mes mains, effectuai un roulé-boul

« Stupefix. »

Tout devint noir. Black-out, comme disent les Anglais.

Je me réveillai, étendu sur le sol. Avais-je été en proie à des hallucinations?

« Accio fusil. »

Avant que je ne puisse le rattraper, ma petite perle de technologie s'envola pour se retrouver dans la paume tendue du Mangemort.

« Il semblerait que vous soyez trop belliqueux pour vous servir à bon escient d'une arme à feu, je vous la confisque donc et vous la rendrai lorsque je me serai assuré que vous êtes apte à tenir une discussion d'affaires avec moi sans que vous ne réitériez une tentative peu fructueuse de me trucider. »

Je me levai pour lui faire face.

« Que me voulez-vous, Mangemort? » demandai-je farouchement.

Bon, je l'avouerai, ce n'était pas la réplique la plus fracassante que j'aie pu trouver, mais j'étais encore trop sonné pour me permettre autre chose que cela.

« Vous êtes déplorable. Je répète donc que je suis venu pour m'entretenir avec vous à propos d'une affaire pressante qui nécessite votre aide de toute urgence. Je n'avais pas prévu devoir employer des méthodes aussi radicales mais j'avais omis le fait que vous utilisez des moyens assez barbares pour faire comprendre à vos visiteurs que leur présence n'est pas la bienvenue.

- Venez en au fait, Mangemort! Que me voulez-vous? » m'enquis-je, piqué au vif. « Pour qui vous prenez-vous? La reine d'Angleterre, peut-être? De quel droit venez-vous vous introduire dans ma demeure? En plus, vous avez le culot de me dire que c'est moi qui ne suit pas vos foutues règles d'éthique, dans tout ça? »

Il émit un petit rire de dérision. Ooooh, comme j'aurais voulu avoir son visage sous ma botte afin de l'écraser sans aucune pitié.

« Je croyais que vous aviez appris à contrôler votre tempérament, Chasseur de Vampires. Mais enfin, le temps n'est pas aux excuses, j'en ai bien peur. »

Je tremblais de tout mon corps. Cet homme arrivait vraiment à me mettre hors de mes gonds. Je pris une grande inspiration avant de m'enquérir :

« Allez-vous enfin finir par me dire ce que vous me voulez, à la fin? »

Son visage devint grave.

« Miss Bathory a été enlevée.

- Et qu'est-ce que je serais supposé y changer? Je suis Chasseur de Vampires, Mangemort, pas détective privé. Si votre chère fiancée a décidé d'aller batifoler ailleurs que dans votre couche, peu me chaut. »

À mon vif plaisir, ses joues s'empourprèrent légèrement. Il était humain après tout. Même lui pouvait ressentir une quelconque émotion. Un instant plus tard, son visage avait repris son impassibilité. Note personnelle : ajouter ''faire flancher le Mangemort avant que la mission ne finisse'' à ma liste de choses à faire.

« J'allais y venir avant que vous ne m'interrompiez. Donc, elle a été enlevée et ce, sans aucun doute possible, par un vampire. Ce qui se trouve à présent dans votre rayon, si je ne m'abuse?

- Un vampire? » répétai-je, une lueur d'intérêt s'allumant dans mes prunelles.

« Tout à fait. Nul autre qu'un vampire pourrait exécuter des bonds vertigineux, invoquer des chauves-souris et courir à une vitesse phénoménale. »

J'hochai la tête, songeur. L'affaire commençait à devenir intéressante. Les affaires se faisaient rares, ces temps-ci, et un peu d'exercice ne me ferait pas de mal.

« Bien, j'accepte. »

Rogue haussa les épaules.

« Cela m'importait peu puisque je vous emmenais de force, dans le cas contraire. Bon, maintenant rassemblez vos affaires, nous partons sur l'heure. »

Obéissant malgré moi à ses ordres, je marmonnai entre mes dents un « Essaie pour voir ». Sale Mangemort arrogant… Je me promis encore une fois d'avoir sa peau le plus tôt possible. J'étalai le matériel nécessaire sur la table et donnai de brèves explications à Rogue :

« Si vous connaissez un tant soit peu, vous saurez qu'ils peuvent être atteints par la lumière du Soleil, l'eau bénite, les pieux et la magie, heureusement. Les pieux et tout le fatras deviennent donc assez désuets, face à un bon Avada. Je les emporte tout de même, au cas où. »

Rogue, qui avait écouté mon exposé en silence, me rendit mon Jackal.

« Merci, » dis-je d'un ton sec. « Ravi de voir que j'ai finalement gagné votre confiance, Mangemort.

- Loin de là, Chasseur de Vampires, loin de là. Sachez qu'il en faudra plus pour gagner ma confiance.

- Très bien, très bien… À présent, nous ferions mieux de nous dépêcher avant que la piste ne refroidisse.

- Surveillez le ton que vous employez avec moi, Chasseur de Vampires. Nous sommes alliés, pas plus. Une fois que tout ceci sera terminé, ne comptez pas sur moi pour oublier ce que vous avez fait à Elisabeth.

- Tout à fait d'accord sur ce point. Topons-la, partner. »

Il serra ma main tendue d'un air résigné. Ce fut ainsi que nous scellâmes notre trêve momentanée.