Kikouuuu !!!!! Me revoil ! Bon, cette histoire avance assez vite (je m'en étonne vachement, c'est bizarre, ma bonne étoile serait-elle revenue ?) Je vais essayer de faire les chapitre le plus vite possible car dans deux semaines je pars en vacances … Quoique ça va pas être très cool ! Y'a pas d'ordi là-baasssss !!!!!! Par conséquent, pas de ff.net pendant 1 MOIS ET ½ !!!!!!!!!!! C'est la catastrophe !  Mais je ferais tout pour en trouver un et vous poster les chapitres pendant l'ét !

Auteuse :Ginny91.

Disclamers :aucuns persos ne m'appartient et tout le blabla autour de J.K Rowling que je n'ai pas mis la drnière fois.

Genre :romance pour l'instant mais je me demande s'ils ne devraient pas faire une section « Fleur-bleue » ou pire, « cul-cul » comme ça je pourrais mettre toutes mes fics que j'ai eu peur de faire paraître lol, POV de Drago.

Avertissement : Yaoi, si vous n'aimez pas, passez votre chemin !

Bon, voici les réponses aux reviews :

Will Black : je vais chialer si ça continue ! Oh ! Je suis vraiment désolée de te rappeler ton pôpa qu'est mort !! En plus au même âge !!! N'empêche, je suis contente que mon histoire t'attendrisse. Elle m'inspire vachement la p'tite fille mais pour l'instant, elle ne va pas apparaître… Pour l'instant D… La suite est l !

Onarluca (artemis) : mîc !!! Oh ! Mais je ne vais pas tout te révéler ! lol ! J'aime bien les histoires belles qui se finissent bien alors je ne vais pas écrire un truc où Drago se tranche les veines parce qu'Harry est mort… Naaaaaaaannnnn !!! Mais ça va pas être tout joyeux quand même . Je peux rien te dire sinon tu vas tirer des conclusions trop hâtives

LN : tiens… LN ? Ca me fait penser à qqch. Ah ui ! C'est mon prénom ! lol ! Faut que j'arrête les grany maniacs, le chocolat ça me monte à la tête… Peu importe… :P ! D'abord, merci ! En ce qui concerne la petite, Harry n'est pas son père… Donc par conséquent : Harry=pas mort ! Mais la petite va avoir une importance capitale dans le futur… Le futur très lointain. Bon, je me tais pour les révélations à 2 balles (lol) Moi aussi je veux que Ryry et Dray vivent heureux et qu'ils aient tout plein de p'tits enfants adoptés ! mdr !

Bizouxxxxxxxxxx !!!!!!!!! 

Lee-NC-Kass : j'espère que je n'ai pas dénaturalisé la fic par rapport au poème ! En tout cas, merciiiii :-D ! Je vais faire attention à ne pas laisser tomber le côté poétique de mon texte. La petite fille… Ah cette petite fille ! Je n'avais même pas pensé au fait qu'on pouvait la prendre pour la fille de Harry. Et nan ! La fille de Sainte-Mangouste n'est pas l'enfant de Harry, ne vous inquiétez pas ! Par contre, elle aura sa petite importance dans le reste de l'histoire… Même une grosse importance ! Donc, comme j'ai dit plus haut à LN, Harry ≠ papa de la petite fille, ça fait, Harry = Pas mort ! Je sais, je suis trop forte en maths ! lol ! Et Drago ne va pas s'arranger, il ne va pas arrêter de penser à son Ryry (et pas que de la manière qu'on le croit p) parce que c'est le plus parfait de tous les Ryry de la terre !

Poutoux !

Tête de nœud : en fait, c'est pas important de savoir c'est la fille de qui. Ce qui est important, c'est de ne pas croire que c'est la fille d'Harry, c'est tout ! En ce qui concerne Severus, on en saura plus après… Bon, je me tais parce que sinon… ! Merci pour ta review.

Bye !

Tatu : Je suis contente que tu aimes -D ! Ne t'inquiète pas, la suite est l !

Ciao !

Lexy-Kun : Tu sais, j'aime pas que les titres dévoilent tout de l'histoire, c'est pour ça que je l'ai appelé « Réveil en douceur » D'abord, merci pour ta looooooonnnnngggggguuuuuuuuuueeeeeeeeee review ! J'essaye tant bien que mal de garder cet esprit mélancolique et… Désolé pour t'avoir mise mal ! Je veux pas rendre mes reviewers malheureux ! Déjà que j'ai rappelé à will black que son père était mort… rougissements de honte Alors à ce que je vois, tu as fait ton petit relevé et tu as pensé comme les autres… Eh bien je le répète : NAN ! Harry n'est pas le père de la petite fille, donc il n'est pas mort. D'ailleurs, je n'avais même pas pensé à ça quand je l'ai écrit. Pour moi, elle devait simplement rappeler à Drago les yeux de Harry, c'est tout ! Même si la petite à une importance vers la fin mais ce n'est pas parce que son père est Harry. T'inquiète pas ! Je ne suis pas méchante, Drago aura droit à son petit moment de bonheur à lui aussi. C'est que je l'aime bien mon p'tit Serpentard préfér ! Et puis, je l'aime bien aussi Harry… En fait je les aime tous et puis je ne veux plus les quitter ! Je les ferai pas souffrir (physiquement du moins, parce que vu comment Drago est prise de tête dans ce chapitre lol) j'aime les happy end mais y'a plusieurs sortes de fin qui peuvent être heureuses… sourire énigmatique qui fait peureuh et qui annonce tout plein de bonne chose

C'est ma hantise l'orthographe ! Depuis que je vais tt le temps sur msn, je fais des fautes que je n'aurai jamais imaginé avant… C'est ma prof de français qui va être contente :p.

Et ben voil : Elle est là la suiteuhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!!!! lol

(pour le happy end, ça dépendra de mon humeur… lol) 

kisssssss !!!!!!!

céline402 : vraiment ? Ma fic t'intrigue ? Bah,merci. Je ne mets pas longtemps à les faire ces chapitres, je ne sais pas pourquoi. Cette histoire m'inspire peut-être ! en tout cas, je t'attends pour les autres chapitres -)

Bizouxx !

Vif d'or : bah… Merci ! Je parie que tu te demandais si la petite fille était la fille de Harry (si tu réponds « non »… lol) c'est bien que tu ne les ai pas posé comme ça tu veux garder le suspens.

En ce qui concerne « A quoi je sers ? » rouge de honte bah… En fait, j'ai eu, c'est vrai, une période de non-inspiration (c'était assez violent ! lol) qui c'est calmée quand j'ai eu l'idée du jour d'après (pendant les vanaces quoi :p) Puis la flemme a joué dans touyt ça… mais t'inquiète, je vais la continuer ! Je te le promets !

Bizouxxxxxxx !!!!!!

Voilà le chapitre 2. Drago se sent de plus en plus mal depuis la mort de Severus mais il va faire une rencontre qui va tout changer… Ou tout empirer, selon le point de vue où l'on se place !

Annonce : je vais essayer de poster un chapitre tous les 2 jours (j'ai bien dit essayer)

Chapitre 2 : Rencontre du 2ème type.

« Etes-vous sûr de ne pas vouloir rentrer chez vous Drago ? »

Je hoche imperceptiblement la tête en signe de négation. Dumbledore soupire et me tend les clés de la maison que Severus a acheté il y a de cela 10 ans. Il a toujours aimé se retrouver dans des endroits calmes et isolés, c'est pour cela qu'elle se trouve à la campagne. Je me souviens du jour où il a accepté de me recueillir. Imaginez-moi, Drago Malfoy, Serpentard jusqu'au bout des ongles, fier et fier de l'être (c'est pour dire !), devenu un jeune homme de 25 ans plus égocentrique et insupportable que jamais, transplaner jusque chez mon ancien professeur de Potion à 3 heures du matin, avec pour tout argument :

« Surprise ! »

Quelle ne fut pas sa surprise ! Je lui ai exposé mon problème et il n'a rien dit, il m'a juste donné la permission de rester ici autant que je voulais. Je n'ai jamais pu le remercier comme je le souhaitais et maintenant qu'il n'est plus… J'ai demandé à Dumbledore les raisons de son décès et il m'a répondu que le temps avait des méfaits néfastes sur n'importe quelle personne, même la plus forte qui soit. Etrangement, j'avais une impression bizarre. Comme s'il ne parlait pas de Severus en particulier. Mais ce sentiment a vite été remplacé par un autre : l'appréhension.

Je suis devant la porte d'entrée, Dumbledore m'a laissé seul ici, sous prétexte qu'il avait à faire. Je tends maladroitement la main et insère la clé dans la serrure. Elle fait un petit bruit métallique et s'ouvre avec un grand grincement. J'entre lentement, comme par peur qu'il ne se réveille de l'heure aussi matinale, il n'est que 7 heures. Je ne referme pas la porte derrière moi et pénètre directement dans le salon où je tombe nez à nez avec son fauteuil. C'était un fauteuil de qualité moindre, abîmé par endroits, où il aimait passer ses soirées. Nous parlions souvent quand il était assis dessus.

Je me sens mal, comme si d'une minute à l'autre, il allait apparaître. Ma respiration déjà difficile se bloque quand je rencontre ce que j'avais le plus redouté. La porte de sa chambre. J'essaye de me persuader que je suis entré ici des milliers de fois mais je n'arrive qu'à paniquer un peu plus.

« Allez ! Courage Drago ! »

Je suis tellement désespéré que je me parle à moi-même. Doucement, j'ouvre la lourde porte de bois. Il fait noir, les rideaux sont tirés. Je cours presque jusqu'à la fenêtre et tire les rideaux d'un coup sec. Bêtement rassuré, je soupire de soulagement et me tourne sans crainte vers le lit à baldaquin en bois noir.

Oh mon dieu !

Je sors de la pièce, plus paniqué que je ne l'ai jamais été. Que faisait-il ici ? Pourquoi l'ai-je vu ? Comment l'ai-je vu ? Je m'appuie contre un mur, la respiration saccadée. Ca avait l'air si réel. Je l'ai vu, allongé sur ce lit, un sourire amer ancré sur le visage. J'ai pris peur.

Pourquoi faut-il que je ne me sente bien nul part ?

Epuisé, je m'effondre par terre, toujours appuyé contre le mur. Je ne peux plus supporter ce trop plein d'émotion. J'en ai marre ! Lors de mon hospitalisation, je m'étais juré de ne pas craquer, juste parce que je savais qu'à la fin, je le reverrais. Mais maintenant, que me reste t-il ? Que me reste t-il à part moi-même ?

Mais lui, il est toujours l

Je pleure. Sans m'en apercevoir, les larmes commençaient déjà à couler sur mes maigres joues dès que je l'ai « vu » Je ne peux m'empêcher de pleurer. Comme un enfant ! Mes sanglots m'étouffent presque, je suffoque, luttant pour ne pas me rouler en boule sur la moquette carmine et vider toute l'eau de mon corps jusqu'à ce que je le rejoigne. J'aimerai tellement pourtant… Je n'ai plus personne…

Mais lui, il est toujours l

Il arrive un moment dans la vie de tout individu qui se dit « humain » où l'on doute, où l'on n'est plus capable d'assumer ses actes, où l'on n'est plus capable de rien. Dans ses moments là, notre famille, nos amis, notre entourage nous soutient. Mais que faire quand nous n'avons pas tout cela ? Que faire quand sa pauvre existence se résume à lutter contre tout ses sentiments intérieurs, tellement forts et que personne n'est là pour penser ses plaies ?

Je ne vis pas… Je survis.

Depuis très longtemps, j'en suis venu à cette conclusion. Je survis. Car pour vivre, il faut une raison et je n'en ai pas. Je n'ai aucune raison de rester sur cette terre qui m'a déjà fait tant souffrir.

Alors pourquoi je reste ?

J'espère qu'il viendra à moi…

Quelle est ma raison de vivre ?

Potter est ma raison de vivre…

Potter est… ma raison de vivre ?

A cette constatation, je pleure encore plus. Si Potter est ma raison de vivre, je suis foutu ! Je lâche un rire amer ponctué de sanglots. Je suis misérable. Je m'apitoie.

Je me fais pitié.

Toute ma petite vie résiderait-elle entre les mains « sacrées » de Potter ? Qu'il la lâche tout de suite alors ! De toute façon, s'il s'en aperçoit, il le ferait sans hésiter. Je l'imagine rire en compagnie de ses deux lèches-cul, nommés Granger et Weasley, assis à la table de sa grande demeure. Il leur conterait comment il a ridiculisé Malfoy lorsque ce dernier lui a avoué ses sentiments envers lui. Et ils riraient de bons cœurs, joyeux, comme d'habitude se moquant du commun des mortels. Car, eux, ils ont plus contribué à la chute de Voldemort que ce pauvre Malfoy qui n'a pas voulu se mouiller en acceptant de suivre Dumbledore. Mais ce qu'ils ne savent pas, c'est que j'ai pu résister à mon père et au Seigneur des Ténèbres.

Je parie qu'à l'heure qu'il est, il se trouve entre Paris et New York, avec ses dizaines d'amis admirant sa célébrité.

Mais pourquoi lui ?

Pourquoi Potter ?

Il se fout de ma vie, je me fous de la mienne alors pourquoi je reste ? Pourquoi je tiens tant à « survivre » en ce bas-monde ?

J'ai la réponse mais elle me fait peur.

C'est aussi simple qu'un prénom… ou qu'un nom plutôt.

Potter.

C'est lui qui me raccroche à la vie, c'est lui qui me fait ressentir tous ces sentiments étranges qui font de moi un homme, un humain. C'est dommage de le dire, mais c'est grâce à la souffrance qu'il me fait endurer que je me rends compte que je vis.

Autant mourir alors…

Severus n'aurait pas aimé que je le fasse. Il aurait voulu que je me batte encore et encore pour oublier « ce sale gosse égocentrique et pourri-gâté par toute la célébrité dont il a été couvert depuis sa plus tendre enfance et qui ne voit pas plus loin que le bout de son long nez. »

Mais moi, je l'aime bien son nez… Son petit nez fin qui soutient ses énormes lunettes rondes, cachant ses magnifiques yeux couleur émeraude. Et ses cheveux en bataille, cent fois critiqués, laissent présager les contrecoups d'une nuit passionnée avec l'être cher. J'ai toujours rêvé de passer ma main dans ses cheveux, juste pour les sentir glisser sous mes doigts, juste pour… pour le sentir près de moi.

J'aime tout ce qui fait partie d'Harry.

Mais je hais par-dessus tout Potter.

Pourtant, c'est lui qui me raccroche à ma sordide vie, c'est lui qui me fait me sentir « humain »

Je ne connais pas Harry mais juste Potter.

De toute façon, ça doit être du pareil au même, il ne faut pas que je me fasse d'illusions…

Alors pourquoi j'ai si mal ?

Je ris. Je ris à mon malheur. Je ris à ma vie sans but. Je ris à ma misérable existence. Je ris à tout ce que je n'aurai jamais. Les larmes coulent encore sur mes joues mais je me relève, m'égosillant toujours comme un fou. Je me laisse tomber sur LE fauteuil et ferme les yeux. C'est comme s'il était là, c'est comme s'il me rassurait quand je faisais mes rêves, c'est comme s'il continuait à m'aimer.

Car j'en étais sûr, Severus m'aimait. Moi aussi je l'aimais, je l'aime toujours d'ailleurs.

Maintenant, le mot « aimer » est utilisé à tort et à travers mais pour moi il a encore une signification très précise. Les seules personnes que j'ai jamais aimées sont un professeur de Potions acariâtre en plein dans la quarantaine et un type qui préférerait me voir pendu en compagnie des Mangemorts que vivant et en bonne santé.

C'est ce qu'on appelle l'ironie du sort.

Les gouttes salées continuent leur descente sur mes joues pâles, m'arrachant à chaque fois un gémissement de douleur toujours plus fort. J'ai froid et personne n'est là pour me réchauffer.

J'aurai toujours froid…

Lentement, j'essuie mon visage et me pelotonne dans le fauteuil, mon long manteau enroulé autour de ma fine silhouette. Je ne veux pas retourner dans ma chambre, je ne peux pas. Pourtant, il faudra que j'y retourne mais pas aujourd'hui.

Je n'en ai pas la force.

Je ferme les yeux et m'endors.

Stupides moldus !

Je m'étonnerai toujours de l'incapacité des moldus à savoir ce qui est bon pour eux. Ils se compliquent la vie à un point extraordinaire que ça en fait peur ! Vous vous demandez sûrement ce que moi, Drago Malfoy, je fais dans une ville moldue. Eh bien, même moi je n'ai pas la réponse ! Cela fait une semaine que je suis retourné dans la maison de Severus et une semaine que je me morfonds sur mon triste sort.

J'ai laissé tomber tous mes principes… le jour où j'ai compris que je l'aimais.

Je ne voulais pas rester cloîtré chez moi en repensant aux bons moments que j'ai pu passer en compagnie de Severus ni aux bons moments que j'ai passé en pensant à Potter. Si Papy Dumby voyait à quoi je pense quand je rêve de son petit protégé, il nous ferait un arrêt cardiaque sur le coup ! Rien que d'y penser, je lâche un rire sadique, virant même à l'hystérie. Une moldue s'arrête et me dévisage comme si j'étais fou. Je lui lance mon regard menaçant et elle déguerpit à toute vitesse.

Stupides moldus !

Je me balade depuis le matin dans ce centre commercial. N'arrivant pas à dormir, je me suis rendu de bon matin à la gare. Les moldus me feront toujours autant de peine ! Comment acceptent-ils de se faire enfermer dans ces ignobles trains qu'ils appellent « métro » ? C'est horrible tellement il y règne une ambiance glauque et malsaine. Encore pire que sur Knockturn Alley ! Je suis allé dans le centre-ville, avec tout ses magasins. Un peu de shopping m'aurait permis de surmonter toutes mes difficultés du moment [1] si les vêtements moldus n'étaient pas aussi… aussi moldus !

Bref, cela fait des heures que je traîne dans cet immense centre commercial, le plus grand de la région paraît-il. Quelques magasins n'ont pas encore enlevé leurs décorations d'Halloween même si nous somme déjà le 15 novembre. Je me répète mais…

Stupides moldus !

Comme j'ai réussi à changer le peu d'argent qu'il me restait en monnaie moldue, il faut que je le dépense. Pour l'instant, je remplis mon estomac qui n'a rien pu avaler depuis trois jours avec toutes sortes de friandises toutes plus écœurantes les unes que les autres.

J'ai mal au ventre. Je crois que c'est bien parti pour la crise de foie.

Il est 17 heures 45. Je mange en vitesse la dernière barre au chocolat qui reste dans le paquet et me précipite hors du centre commercial. Je dois partir vite.

Pourquoi puisque personne ne m'attend ?

Je n'ai pas envie de rester ici une minute de plus. Ce trop grand nombre de moldu me donne mal au cœur. Je me retrouve dans l'immense hall bondé de monde. Mais qu'est-ce qu'il se passe encore ? Ils forment un attroupement et des cris s'élèvent de la foule. Cool ! Un duel ! Ca va me changer les idées. Je m'avance à travers la foule pour m'apercevoir que ces crétins de moldus n'ont pas vraiment été gâtés par mère nature. Ils jubilent pour deux types qui se tapent dessus comme des barbares. Qu'est-ce que j'aimerai leur en coller une ! A tous ! Je suis d'humeur massacrante aujourd'hui ! J'ai essayé de réfréner mes pulsions par rapport à Potter et ce n'est pas la meilleure chose que j'ai faite de toute cette foutue semaine !

Tout d'abord parce que j'ai eu plus de temps pour penser à Severus et puis surtout, je me suis rendu compte que…

Que je l'aimais depuis toujours ?

Que je ne vis que par lui ?

Que je n'ai pas d'autre raison de vivre que lui ?

Que je serai prêt à tout pour le retrouver ?

…que mes sentiments envers lui ont légèrement évolué ces 8 dernières années.

Quel bel euphémisme !

Enervé par tant de bêtise, je rebrousse chemin. Les moldus n'auront vraiment plus une grande estime de ma part après ce que je viens de voir. Déjà qu'ils n'en avaient pas beaucoup… C'est malin ! Maintenant, je repense à Potter.

Encore Potter !

Je suis tellement énervé aujourd'hui que si je le vois, je lui colle un de ces pains en pleine tête. Oui, si je le vois, ce dont je doute fort, je lui donne la raclée de sa vie. J'ai un grand besoin de me défouler alors autant le faire sur la source de mes problèmes. Alors que je cherche une autre sortie, un détail m'interpelle. Parmi la foule qui se presse vers les autres sorties, j'aperçois une masse de cheveux d'un noir de jais en bataille.

Oh mon dieu, je deviens fou !

Il tourne la tête et je pousse un cri de frustration mélangé à… de la peur ? Il a les mêmes yeux que Potter, les mêmes cheveux et… Il se tourne vers moi et voit que je l'observe encore. Il écarquille les yeux et presse le pas.

?

Je ne suis pas fou, je viens de voir Potter. Je viens de voir Harry Potter. J'ai vu Harry Potter et il m'a fui. Potter m'a fui. Harry Potter le « Survivant » a pressé le pas quand il a croisé mon regard. Celui-qui-a-vaincu-celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom n'a même pas eut un rictus de dégoût en me voyant ! Il a même paru… gên !

C'est peut-être mon jour de chance ?

Ou simplement, je divague.

J'essaye de le suivre discrètement et je réussis bien d'ailleurs. Il prend le métro, je le suis. Durant le voyage, je ne cesse de l'observer. Il n'a pas changé physiquement mais dans sa manière de se comporter, il y a quelque chose qui cloche, comme s'il avait totalement changé de comportement.

Le train s'arrête. Il descend, je pars à sa suite. Il marche jusqu'à un abri-bus. Je me fais le plus discret possible.

Pathétique ! me crie ma conscience.

Sauf que ça fait un bout de temps que je ne l'écoute plus ma conscience ! Le bus arrive. Il s'assoit, je me cache derrière une grosse moldue (moi aigri ? naaaaan !) Le trajet dure un petit bout de temps. Alors que je me relève pour le suivre quand il descend, mes yeux en croisent deux autres. Deux yeux verts qui s'écarquillent de surprise en croisant les miens.

Des yeux ? Des émeraudes que dis-je !

Alors l ! Soit je délire, soit Potter a semé des clones de lui partout pour me faire devenir plus dingue que je ne le suis déjà. Mais non, celui-là ne peut pas être Potter. C'est… impossible !

Je délire…

Un homme me pousse et je dégringole carrément les trois petites marches du bus. Le flot de voyageurs se bouscule pour partir. Je le vois, celui que j'ai suivi. Il me lance un regard incertain et s'approche de moi. Mon cœur va se décrocher dans ma poitrine s'il ne cesse pas de me fixer de la sorte. Il se poste devant moi, les traits de son beau visage tirés par la colère, et me dit :

« Ma…

- Potter ? je le coupe brusquement.

- Ma ! Qu'est-ce qué tou raconte ? Arrête dé me souivre, jé souis pas intéressé par les hommes moua[2] ! »

Alors l ! Si je m'attendais à… à ça !

« Prends pas tes rêves pour des réalités Casanova, dis-je en affichant un air dégoûté devant cette fausse imitation de Potter à la sauce italienne »

Il part en me faisant un doigt, me lançant d'autres insultes en italien que je ne comprends pas.

Il n'y a pas que ça que je ne comprends pas…

Il… Il ressemblait tellement à Potter que je… J'étais sûr de moi, je voulais le revoir. Oui, j'avais envie de revoir Potter ! Quand j'ai aperçu l'autre, toute ma rage s'en est allée ! Il n'y avait que lui et ses yeux… 

Ses yeux… Deux émeraudes…

Je suis tellement ridicule que j'ai envie de pleurer ! Non, je n'ai pas envie de pleurer ! J'ai envie de m'allonger au milieu de la rue et d'attendre que les voitures fassent leur travail. Oui, c'est ça. Je veux en finir avec cette…

Amour ?

…obsession ! Potter m'obsède ! J'en ai vu deux dans le même bus, c'est impossible. C'est impossible que Potter prenne le bus et c'est aussi impossible que Potter habite un quartier aussi pourri dans une petite ville comme celle-là. Ce n'est pas possible que Potter soit… Non, n'y pensons même pas !

Ma rage de ce matin laisse place à du désespoir. Je suis ridicule… J'ai tellement honte ! Une larme coule le long de ma joue et je ne fais rien pour la retenir. Je mérite ce qu'il m'arrive, je mérite de l'avoir perdu, je mérite de me comporter en parfait imbécile. Je mérite tout ça. N'empêche, celui qui était assis lui ressemblait étrangement. La manière dont ses yeux se sont écarquillés par la surprise m'a… troublée. Mais ça ne pouvait pas être lui ! Potter ne serait jamais…

« Merdeuh ! »

J'entends un brusque bruit de chute alors que ma tête cogne violemment contre le bitume. Je me suis percuté contre quelque chose… ou plutôt quelqu'un. Je m'apprête à le maudire comme je n'ai jamais maudit personne quand je m'aperçois que l'individu en question est en fauteuil roulant. Quelque peu gêné, je tente de me relever mais je vacille à nouveau. Avec un petit rire charmant, la personne m'attrape la main et m'aide à me mettre sur mes deux pieds.

« Excusez-moi je… Merci. »

Je n'ai pas le temps de voir son visage car il détourne la tête brusquement, semblant chercher quelque chose. J'aperçois une paire de lunettes un peu plus loin. J'ai un petit rire et les ramasse. Ce sont des grosses lunettes rondes, fissurées à un endroit…

De grosses lunettes rondes ?

Interloqué, je me retourne lentement pour faire face à mon interlocuteur. Il a un petit sourire triste en même temps que les lunettes tombent à nouveau de mes mains, se cassant dans un petit bruit de verre brisé. Une légère brise soulève ses cheveux d'un noir de jais, découvrant une fine cicatrice en forme d'éclair. Il murmure :

« Alors je t'avais bien reconnu dans le bus… Malfoy. »

titre de merde, je l'avoue mais enfin j'espère que vous avez compris pourquoi j'ai mis ça.

[1] c'était juste une parenthèse sur les soldes et sur le fait que… LES MAGASINS CA RENDS LES GENS PLUS HEUREUX !!!!! C'est vrai en plus, j'ai testé .

[2] c'était la dernière fois que je transcris un accent quelconque ! J'ai relu est le résultat est… ridicule ! Mais, bon, c'est pas grave :p

Hihihihihihihihihi !!!! Vous ne vous y attendez pas hein ? Hein ? Qui a dit « si » ? Menteur ! lol ! Alalalala ! Ca fait longtemps que je traîne une histoire comme celle-là mais j'ai décidé de la mettre à la sauce Yaoi (l'autre c'était un truc avec deux ados, l'un qui fait un stage dans un centre de rééducation et l'autre, une ballerine qu'a eu un accident de voiture, le truc bien chiant quoi ! mdr )

J'espère que ce revirement de situation va vous plaire (c'est fou comment j'ai pas confiance en moi, comme en cours ) Je sais, seulement après 2 chapitres mais bon, le but de mon histoire n'était pas de vous faire attendre comme le font des auteurs sadiques (c'est fou comme y'en a plein sur ff.net ! lol)

Bon, j'espère qu'on va se revoir dans deux jours, c'est à dire samedi.

Gros poutoux à tous et… Je vous aimeuh !

PS : ça existe les cures de désintox au chocolat ? parce que je suis accro, c'est pas possible ! Vive Milka et les grany maniacs !

PS2 (j'en veux une !) : l'abus de chocolat nuit gravement à votre santé… mentale dans mon cas ! lol.