Et là, c'est le drame :

Alors que l'auteuse mâchonnait tranquillement un Carambar au caramel (y'a pus de chocolat) en se plaignant du temps de merde qu'il faisait, elle aperçut un étrange objet en bois posé sur son bureau. Intriguée, elle le prit et découvrit qu'il s'agissait d'un crayon à papier.

« Mais que faire d'un crayon à papier par ce temps si maussade ? se dit-elle pour elle-même. »

C'est alors qu'elle vit un objet, plat et blanc…

« Oh ! Uneuh feuilleuh ! »

Alors que le crayon glissait tranquillement sur le papier formant creux et courbes, elle prit un autre Carambar et lut la fameuse blague.

« HAHAHAHAHAHAHAHAHIHIHIHIHIHIHIHIIHIHIHIHIHIHIHIHOHOHOHOHOOHOHOHO ! »

C'est alors que le Carambar, posé négligemment dans sa petite bouche, glissa d'un coup dans sa gorge, l'étouffant presque. Elle se débattit avec son ennemi pendant quelques secondes. Dans sa lutte acharnée, elle renversa un pot d'encre de chine noire sur le superbe Ryry qu'elle avait mit du temps à faire.

Moralit : si vous mangez des Carambars, faut mieux éviter de lire la blague près d'un pot d'encre et d'un beau Ryry, ça peut devenir dangereux !

(Véridique : j'ai failli mourir tout à l'heure… Bon, le Ryry était pas super bien réussi mais quand même…)

Réponses aux reviews :

Clôtho : kikou ! C'est clair que le coup du comprimé… lol ! Merci, c'est très gentil de me suivre encore et j'espère que même après, tu continueras à aimer. C'est clair qu'il est trop charmant Dray (on va se marier demain ! mdr !) Merci de me donner du courage pour poster les autres chapitres !

Bizoux !

Artemis : , c'est bien mais y'a toujours un problème quelque part. Merci et bonnes vacances à toi aussi. Si tu veux savoir, je reviens le 4 septembre.

Tête de nœud : merci de continuer à me suivre mais surtout à aimer ! A dimanche !

Melhuiwen : mici pour les encouragements ! Moi je trouve que c'est super romantique le coup du vomi… Nan, je déconne ! THE moment romantique entre Ryry et Dray va arriver dans… encore un petit peu de temps. C'est vrai qu'il faudra parfois faire le point sur les états d'esprits de Drago (il est un peu prise de tête quand même lol) je suis contente que tu apprécies.

A dimanche !

Dinoushette : oh lala ! Alors d'abord, toutes les questions que tu me poses, les réponses, tu les auras dans les prochains chapitres (bah oui, faut conserver le suspens !) Pour ta fic, bah, je t'ai envoyé une review donc… p

A dimanche !

Will Black : Mici ! Moi aussi ze l'aime bien ce chapitre ! Avec toi, les reviews c'est séance philosophique ! lol ! n'empêche, j'aime bien que les reviewers trouvent quelque chose à tirer de mes histoires (et pas que sur ) C'est quand même bizarre que tu n'aie pas pensé que Harry n'avait pas choisi d'être célèbre ! C'est vrai quoi, ces parents sont morts et il récolte la célébrité. C'est pas une des meilleures manières ! lol.

A dimanche !  

Nee Chan et Chana : comment ça MON Dray est attaché par des menottes avec Ryry… sans moi ?????? Oo Non, mais c'est quoi ce délire ? Moi aussi je deviens violent surtout d=quand il s'agit de MON Dray à mwa !!!! Bon, si c'est comme ça, je boude ! Voilà, plus de chapitre tant que je n'aurais pas mon Drago !

(S'assoit en boule sous le bureau de l'ordi et proclame ouverte la grève de la fic)

Slogan à 2 balles : Du Dray ou je fais un malheur ! On veut du Dray pour notre bonheur ! Du Dray pour réchauffer nos… cœurs (j'avais pensé à autre chose, mais ça rimait pas ! lol) DRAYYYYYYYYYYYYY !!!!!!!!!!!

Vous inquiétez pas, ils vont la prendre cette douche… Oups ! Je devais faire la grève moi ! Meuh je peux pas parce que… Je vous aimeuh ! J'aurai voulu vous le dire en japonais mais j'ai oublié comment on dit… Je crois que c'est « Ai shiteru » mais je suis plus trop sûre Ah oui, j'avais pas pensé au baiser… Merdeuh ! Oh ! C'est pas grave ! Ils vont biens se smacker.

A dimancheuh !

Bizoux !!!!!!!!

Lexy-Kun : Ah ! Ma tite Lexy (je peux hein ? lol) ça m'a fait plaisir de voir ta review. Toujours aussi longue et mimi ! Toi aussi tu croyais que Ryry allait mettre Dray dans son bain… hihihihi ! Eh ben nonnnn !!!! lol ! N'empêche, il a fait un ch'tit pas, c'est déjà bien. Peut-être que si Dray n'avait pas vomi, ils y seraient allés dans le bain… et pas que pour faire trempette ! Non, l'est pas doué mon Drago à mwa ! C'est pour ça que je l'aime !

Ah ben merci ! J'ai essayé de faire un truc original parce que c'est vrai que c'est toujours la même choses (je dis dans la plupart des cas mais c'est pas pour autant qu'elles ne sont pas géniales !)

Je pars jeudi et je reviens… le 4 septembre ! C'est trop nulllllllll !!!!!! Je pars chez ma grand-mère !!!!!! Mais comme j'ai dit, j'essayerais de poster quelques chapitres.

A dimanche !!!!!

Bizouxxxxxxxx !!!!!!!! 

Eowyn Malefoy : Oh ! Miciii !!!!!! T'inquiète, je vais continuer à part que jeudi, je pars en vacances jusqu'à Septembre.

A dimanche !!!!!!

Shyrinia : Kikou !!! Ohlalalala !!!! Fais chier parfois ! lol ! Merci pour ta review et pis j'espère que tu vas continuer à aimer et à te marrer, à pleurer, à chanter, à danser et à faire tout ce que tu veux sur cette fic ! lol ! Ca va pas bien moi parfois, c'est pas grave !

Bizouxxxxxxxx !!!

A dimanche !

Chapitre 6 : Souvenirs…

« Non ! »

Je me réveille en sursaut, comme toutes les nuits depuis trois semaines. J'ai encore fait ce rêve. Cet atroce rêve. Depuis que j'ai reçu une deuxième lettre de la part de Dumbledore, j'ai peur. Il m'a confirmé la présence d'une grande source de magie dans le corps de mon ancien professeur et ami. Une source de magie tellement puissante qu'on ne la connaît pas encore suffisamment pour pouvoir l'étudier. Cela ressemble étrangement à la sorte de magie utilisée par les Mangemorts. Nous savons tous que certains Mangemort, encore très puissants, rodent on ne sait où.

J'ai peur.

L'idée que Severus ait pu se faire attaquer m'effraie. De plus, d'étranges choses se produisent depuis ses trois semaines dans tout le monde des sorciers. Des incidents, le plus souvent bénins, mais étranges. Sans que je puisse m'en empêcher, je verse une larme. Ca me fait penser à l'époque de la guerre.

A l'époque où Potter et moi nous détestions…

J'ai une mauvaise impression, une très mauvaise. Je me relève légèrement et allume la lampe qui se trouve sur la petite table du salon. Mais elle ne s'allume pas. C'est étrange. Je réessaye mais elle demeure éternellement éteinte. Tant pis, pleurer dans le noir est cent fois mieux. Hier soir, Nadia a dû partir chez elle à cause de sa mère qui a attrapé une très mauvaise angine. Et moi, j'ai la responsabilité de veiller sur Potter car on m'a enfin enlevé mon « pâltre » Je boitille un peu, mais ça va. C'est bizarre que Potter ne m'ait pas encore chassé.

C'est aussi bizarre qu'il ait essayé de t'embrasser ! Ne te plains pas !

C'est vrai ! Depuis l'incident avec la « naspirine », il ne m'a plus regardé de la même façon, souvent avec un air de reproches. Comme si c'était de ma faute ! Nous n'en avons pas reparlé et heureusement, il y a trop de choses qui se bousculent dans ma tête. Une autre larme coule sur ma joue.

Impuissance ?

Désespoir ?

Incompréhension ?

Je ne sais pas. Un bruit de grincement retentit et Potter apparaît dans le salon.

« Y'a une coupure de courant, me dit-il. C'est bête mais…

- Tu veux quoi Potter ? je lui demande sans ménagement.

- Euh… Eh bien, je t'ai entendu crier… D'ailleurs, tu cries souvent ces derniers temps… Je… Enfin, je voulais savoir si tu avais besoin de parler un peu. »

Oui, j'ai besoin de parler, mais pas de Severus, de lui et moi ! De nous quoi ! Il me propose d'aller dans sa chambre. Malgré l'obscurité, je peux voir ses joues rougir. Je peux sentir du moins. Potter dégage quelque chose de très fort. Il a une capacité magique trop puissante pour son corps qui, lui, est extrêmement fragilisé. Il y a trois jours, il a brisé une bouteille juste en la regardant. Et quand je dis brisé, c'est vraiment bris ! Il y avait tellement d'éclats de verre qu'on aurait dit de la poudre. Mais ces accès de magie le fatigue toujours un peu, selon l'intensité. Il ne peut pas se contrôler, c'est ça le pire. Je me lève et le suis donc jusque dans sa chambre.

« Ca va Malfoy ? me demande t-il, une pointe d'inquiétude dans la voix.

- Oui.

- Je… t'ai entendu pleurer tout à l'heure, il y a quelque chose qui ne va pas ?

- Si, tout va bien… Tu n'as aucune raison de t'inquiéter.

- D'accord, mais si tu as un problème, n'hésite pas. Je n'aimerai pas voir un petit souci abîmer ce beau visage. »

Le jour commence peu à peu à se lever et je peux voir qu'il sourit. Cette discussion me rappelle autre chose. Quand nous étions plus jeunes, à Poudlard…

....

Février 1987.

« Oh mon Dieu ! Professeur Dumbledore ! c'est affreux !

- Du calme Minerva, que se passe t-il ?

- Mr… Mr Malfoy a été retrouvé dans la Forêt Interdite en compagnie de Severus. Il est blessé. Potter les a vu… dans un rêve !

- Faites les entrer ! »

McGonagall ouvrit la porte de bois et le professeur Rogue apparut, une petite masse informe dans les bras. Je me souviendrais toujours de cette matinée. Il était dans les environs de cinq heures. J'étais pelotonné dans les bras du plus glacial des professeurs de Poudlard mais je m'y sentais bien. J'avais mal et j'étais à bout de force. Le professeur Dumbledore s'approcha de moi et me demanda calmement :

« Que s'est-il pass ? »

A l'évocation de ma terrible nuit, je laissai échapper un sanglot pitoyable, cachant mon visage meurtri dans l'étoffe noire de Severus. Cependant, je réussis à marmonner :

« Il… Il… la Marque… sur mon bras. »

Puis, je me remis à pleurer comme si j'étais seul. Je me foutais totalement des regards incrédules de McGonagall, ni des coups d'œils inquiets de Rogue, il fallait tout simplement que j'extériorise la douleur. Le vieil homme demanda à Severus de me lâcher mais je me cramponnai à ses robes comme un enfant qui a fait un cauchemar, sauf que le mien était réel.

« Drago, faites un effort, murmura t-il doucement.

- Si je peux me permettre, intervint Severus, je pense que Mr Malfoy devrait se reposer un peu. Nous pourrions en parler ce soir.

- Non Severus, il faut agir tout de suite. Que s'est-il exactement passé Drago ?

- Je… Il est…

- Asseyez-vous Drago, me dit-il en désignant un fauteuil en cuir rouge. »

Je consentis alors à lâcher mon professeur pour m'installer péniblement sur ledit fauteuil, cachant toujours mon visage de mes bras. Voyant qu'il ne pourrait pas tirer plus de moi, le directeur s'adressa à Rogue.

« Qu'a t-il ?

- Lucius avait demandé à Voldemort de venir préparer Drago ce soir-là mais cela ne s'est pas passé comme prévu. Quand je suis arrivé, je l'ai trouvé sur le sol, inanimé… Il n'y avait aucune trace sur son bras. Par contre, son visage n'a pas été épargné.

- Son… visage ? demanda McGonagall, inquiète.

- Drago, pouvez-vous enlever vos bras s'il vous plait ?

- Non ! criai-je en me débattant. Non ! »

Mais le peu de force qu'il me restait ne suffit pas à les arrêter. J'avais beau lutter mais Severus était plus fort. Abattu, je laissai échapper un autre sanglot en murmurant :

« Mon visage… Il m'a défigur

- Severus, emmenez le chez Pompom. »

...

Le lendemain matin, je me réveillai en sursaut. J'étais installé dans un des lits de l'infirmerie, il n'y avait que moi. Je me remis à pleurer. Mon visage, ma fierté, il me l'avait abîmé. Ce connard de serpent albinos m'avait complètement défiguré. Je me trouvais laid, sale, souillé. J'ouvris complètement les yeux mais je ne voyais pas tout, j'avais perdu un oeil. Comme si on avait enlevé une partie de moi, comme si on m'avait tué à moitié. Mes muscles endoloris me tiraillaient de toute part mais je m'en moquais. Tout ce qui m'importait était mon visage. Doucement, je pris le miroir à mes côtés. J'avais le cœur serré et retenais de peu mes larmes. Je tremblais, j'avais peur de découvrir l'étendue des dégâts.

« Mon dieu ! »

Je laissai tomber le miroir qui se brisa sous le choc. Mes yeux d'habitude si expressifs ne reflétaient rien. Plus rien, mon œil gauche était perdu, une longue marque rougie le traversant. Je pouvais encore ressentir l'atroce douleur de la brûlure quand il avait abattu cette barre en fer incandescente sur mon visage. Il n'avait pas eut assez en m'assommant de ses 4 Doloris et s'était défoulé comme un moldu.

Je le haïssais ! Je voulais le tuer pour ce qu'il avait osé me faire ! J'allais le tuer !

Je ne voulais plus sortir, Mme Pomfresh dû alerter le directeur. J'étais en proie à une véritable crise d'hystérie, j'avais terriblement honte. Dumbledore arriva et je dus me faire une raison, j'étais forcé de retourner en cours pour ne pas alarmer les fils et filles de Mangemorts, un immonde bandeau sur l'œil.

C'est alors que je me rendis aux cours de l'après-midi. Il fallait bien sûr que cela tombe sur un cours commun de Potion Gryffondor-Serpentard. Je ne m'étais pas montré de toute la matinée. A peine étais-je arrivé que j'entendis les murmures sur mon passage, les rires moqueurs. J'avais une folle envie de tous les frapper, de tous leur faire mal comme il m'avait fait souffrir. Voulant éviter le plus de Serpentards, je me mis à l'écart de tout le monde, en attendant le prof. Les autres croyaient que je voulais me reposer un peu, alors ils me laissèrent. Même Pansy qui ne cessait de me jeter des regards inquiets. Le cours commença. Comme d'habitude, nous étions en binômes. Et comme par hasard, Longdubat avait choisi ce moment pour être absent.

« Bien, dis Rogue de sa voix doucereuse. Qui aurait l'amabilité de…

- Moi, répondit Potter en se levant et en jetant ses affaires dans son chaudron. »

Il laissa ses amis et s'installa à mes côtés. Severus fut un peu surpris mais n'en fit rien paraître et d'un coup de baguette fit apparaître les ingrédients sur le tableau noir. Quand il plongea le nez dans ses copies, Potter me fit ce qui semblait être un sourire triste et me demanda, le ton de sa voix assez bas pour que je sois le seul à l'entendre :

« C'est Voldemort qui t'a fait ça ?

- Qu'est-ce que…

- Je t'ai vu, répliqua t-il en détournant les yeux.

- Ah oui, j'ai entendu parler de tes rêves.

- Ce sont des visions, pas des rêves ! Je suis désol !

- De quoi ?

- De… De ne pas avoir pu réagir avant que…

- Avant qu'il me jette le 4ème Doloris ou avant qu'il ne me défigure ? dis-je, essayant de modérer le son de ma voix. Ecoute Potter, je n'ai pas envie d'en parler… Pas maintenant !

- Ok ! Mais… Enfin, c'est juste une proposition comme ça… Si tu as envie de parler, je… je suis là. »

Il m'adressa un autre sourire fatigué puis se mit à lire les ingrédients de la potion.

...

Le soir, je dus faire un effort incroyable pour me rendre dans la Grande Salle. Après le dernier cours, je m'étais précipité dans le dortoir et l'avais condamné. D'ailleurs, personne ne voulait y entrer. Comme je le craignais, quand j'entra, toutes les têtes se tournèrent vers moi. J'avais beau essayé de remettre mon masque de Serpentard froid et distingué mais je n'y arrivais pas. Je m'assis le plus à l'écart des autres.

« Drago ? »

La douce voix de Parkinson résonna à mes oreilles.

« Tu… Tu vas bien ? Que t'est-il arriv ?

- Dégage Pansy ! »

Jamais je n'avais été grossier envers elle, j'avais toujours gardé mon sang-froid et un certain détachement par rapport à son comportement mais là, je ne pouvais plus supporter son horrible voix nasillarde, son atroce tête de bouledogue écrasé. Mais surtout, ce qui me dégoûtait le plus chez elle, était le fait qu'elle soit à sa botte. Le fait qu'elle accepte de suivre les idées de ce malade ! Moi aussi au début, je m'étais fait berner mais à partir de ce jour, je me promis de ne plus me laisser avoir de la sorte. Il s'était acharné sur moi juste parce que… Eh bien je n'en savais rien ! Peut-être que je ne montrais pas assez mon envie d'appartenir au cercle des Mangemorts, peut-être parce que je me lassais de faire souffrir mon entourage…

« Tu lui parles autrement, me recommanda Zabini, tu sais très bien qu'elle ne fait pas exprès d'être stupide. »

Je ne goûtai pas à la plaisanterie.

« Bon, laisse-le Pansy, il nous racontera comment sa visite chez le maître s'est passée après !

- Mais… C'est quoi ce bandeau sur l'œil ? demanda t-elle en approchant sa grosse main de mon visage. »

Je me levai d'un bond et lui attrapai le poignet avec force, en murmurant :

« Si jamais tu touches à ça, je peux te garantir que tu ne t'en sortiras indemne.

- Mais ça va pas Drago ? T'es malade ? Qu'est-ce que… Oh ! Ne me dit pas que… C'est LUI qui t'a fait ça ?

- Tais-toi Pansy !

- Que se passe t-il ? demanda Zabini qui se joignit à la conversation.

- Le maître a…

- Pansy ! Tu veux la guerre Parkinson, tu l'auras ! Tais-toi !

- Malfoy, susurra t-elle. Je ne pensais pas que tu oserais désobéir au maître… Mais je pense que tu as mérité ta punition, tu te ramollis Malfoy, tu n'es plus dans le coup…

- PARKINSON TA GUEULE !!!!! hurlai-je en lâchant son poignet. »

A ce cri, tout le monde se retourna vers notre table. Pansy me jeta un regard assassin et Blaise se poussa, sentant que la moutarde montait de plus en plus. Elle me fit un sourire à faire froid dans le dos et murmura pour que personne d'autre que moi ne puisse l'entendre :

« Je savais que tu n'irais pas bien loin ! T'as une jolie petite tête, mais aucune ambition… Le maître aurait bien fait de te tuer ! Si j'avais su… Je ne me serais jamais mise en tête de te séduire.

- Ca n'aurait pas marché de toute façon, vu ta tête de bouledogue…

- Tu viens te t'attirer les foudres de la majorité des Serpentards. Le prince est détrôn »

Elle éclata d'un rire hystérique qui me fit penser à celui de Voldemort. Je ressentais le besoin de me défouler sur quelqu'un et puisque Pansy voulait la guerre, j'allais lui donner. Je ne voulais pas me servir de baguette, je voulais lui faire mal comme son putain de maître me l'avait fait, détruire ce sourire triomphant alors que rien n'était jouer. J'avais une devise, ne jamais frapper les filles. Mais Parkinson n'était pas une fille c'était… Parkinson. De toute ma force et de toute ma rage, je lui assénai un coup de poing dans la mâchoire. Elle tomba sur le sol, un léger filet de sang coulant sur son affreux visage. Le temps s'arrêta. Je me sentais libre. Sans rien avaler, je quittai immédiatement la Grande Salle, croisant au passage le regard de Potter. Il me fit un petit sourire mélangé entre l'étonnement et l'amusement.

D'un coup, ma haine s'effaça.

Et je ne savais pas pourquoi…

...

« Tes pouvoirs ont décuplé Harry ! »

Je me rendis dans le bureau du directeur, comme Severus me l'avait demandé un peu plus tôt. Sans doute n'avait-il pas apprécié que je frappe Parkinson. Bref, Potter et compagnie se trouvaient devant la gargouille. Weasley, me lança, avec regret :

« Je dois avouer que tu t'es bien débrouiller avec Parkinson ! Pour une fois que quelqu'un la remet à sa place.

- Merci, répondis-je, ce mot m'écorchant les lèvres. »

Potter leur dit un mot. Ils parurent étonnés puis me jetèrent un regard. Il s'approcha de moi et sans dire un mot, m'entraîna dans un coin sombre.

« Tu fais quoi là Potter ?

- Tiens ! »

Il me tendit une potion à l'horrible couleur verte et me précisa qu'il s'agissait d'un anti-douleur [NdA : j'ai pas pu m'en empêcher ! lol]

« Pour quoi faire ?

- Je ne sais pas si tu le sais, mais j'ai quand même pas mal de pouvoirs que j'ai appris à utiliser et aujourd'hui, Hermione m'a montré un sort très pratique mais il faut absolument que tu boives ça, sinon, je ne sais pas si tu supporteras une… une deuxième fois la douleur, ajouta t-il, mal à l'aise.

- Pourquoi tu fais tout ça pour moi Potter ? »

Il haussa les épaules négligemment et m'adressa un autre sourire. J'avalai d'un trait la potion et tout se passa très vite. Une lumière émana de sa baguette et vint frapper directement mon œil, m'arrachant un gémissement de douleur.

« Pardon, dit-il alors que l'obscurité revenait. En tout cas… Tu es guéri… Enfin, théoriquement. Attend, je vais enlever ton bandeau pour voir si…

- Non ! »

Je lui attrapai la main et le regardai droit dans les yeux. Il eut un petit rire et desserra sa main de mon étreinte, sans que je ne m'oppose. Puis, délicatement, il retira le bandeau. Son sourire s'agrandit et il me dit :

« Ca va ?

- Oui… Je… Merci.

- C'est tout naturel. Ma proposition tient toujours. Si tu as un problème, je suis là… Tu sais, je n'aimerai plus voir un petit souci abîmer ce beau visage. »

Il rougit violemment et se rattrapa maladroitement en disant :

« C'est pas que je te trouve beau mais… mais c'est ce qu'on dit de toi… Tu…

- Merci Potter. »

Son sourire m'apaisait et c'est là que j'ai vu que Harry Potter ne m'était pas indifférent…

J'avais enfin compris que je l'aimais…

……………..

Voil ! C'est un autre chapitre qui se finit. Bon, je l'aime bien moi ce petit retour dans le temps, ça a permis de découvrir comment Drago c'était rendu compte de ses sentiments envers Harry. Si vous avez bien fait le compte, nous sommes dans les environs de début décembre (dans la fic bien sûr lol) donc, au menu du prochain chapitre : Les préparatifs de Noël !

A dimanche !!!!

Bizouxxxxx !!!!!!!!