Saluttttttt !! Ca faisait longtemps nan ? Si, allez, dite-le, je vous ai manqu ! OK, j'arrête de délirer et annonce avec tristesse que c'est le dernier chapitre… Ca fait tout drôle de dire ça alors que j'ai fini le chapitre précédent par une rupture. Bon, si l'idée que je vais développer dans ce chapitre ne vous plait pas, ben, je ferai un épilogue (promis jur !) Enfin, faudrait que j'arrête de jurer puisque j'arrive pas à tenir mes promesses mais c'est dur les cours en ce moment ! On est blindé de devoirs ! Et quand je rentre chez moi à 17 h 30, j'ai trop mal à la tête pour écrire et puis… Enfin bref, tout ça pour dire que je m'excuse pour tout les « Promis, juré crach » que j'ai pu balancer durant cette fic…

Comme je l'ai dit plus haut, c'est le dernier chapitre. Vous ne me croirez peut-être pas mais je n'ai jamais vraiment fini d'histoire (ce qui fait que je me retrouve avec deux classeurs de feuilles pleins à craquer et une vingtaine de fichiers words stockés dans mon ordi ) Bon, pour résumer, je suis très contente d'en finir au moins une. C'est pas la meilleure de mes fics, c'est pas du grand art mais c'est la seule qui a une chance d'être terminée. Donc… Voilà quoi !

DSL !!!!!! Pas de RAR pour cette fois (j'ai honte ! Mais honte !) Mais j'ai dû me presser pour faire ce chapitre donc, les RAR de ce chapitre et du précédent seront dans l'épilogue.

J'arrête de vous décevoir (mwa défaitiste ? Naaaaan ! Pas du tout ! lol)

Chapitre 11 : …mélancolie1

« … ce sera un grand jour ! »

Dans un sursaut, je me retourne vers la personne assise à mes côtés. Elle m'adresse un petit sourire tellement charmant que je fonds littéralement.

« Bien sûr Kelly, lui réponds-je en souriant. Le jour où tu arrêteras d'embêter ta maman, sera en effet un grand jour !

- Mais ! s'exclama t-elle en me tirant la langue. C'est pas ce que j'ai dit !!! D'abord, tu m'écoutes même pas !

- Mais si je t'écoute…

- Nan ! Et pis, je m'en fiche ! De toute façon…

- Kelly ! Cesse un peu d'embêter Drago ! »

J'éclate de rire et tourne la tête vers la provenance de cette voix. Une petite brune d'une trentaine d'années arrive, les bras chargés d'assiettes et de couverts. En gentleman, je me lève et aide mon hôte à installer le couvert sur la petite table du jardin. Le temps est très clément pour cette fin juillet. Il fait chaud mais le soleil ne tape pas énormément.

Jamais je n'aurais pensé arriver jusqu'au mois de juillet.

Les six derniers mois ont été pour moi une véritable épreuve mais heureusement qu'une petite souris m'a apporté son aide même si au début, je pensais que tout était fini pour moi…

Quelques mois plus tôt :

J'étais, comme tous les jours depuis qu'il m'avait annoncé qu'il ne voulait plus me voir, enfermé dans l'ancienne maison de Severus, regardant avec désespoir le feu qui mourrait lentement dans la cheminée et que, par paresse, je ne voulais pas ranimer. Nous avions eu une grande discussion avec Harry et il avait jugé préférable que nous arrêtions de nous voir, que cela ne menait à rien et que le fait d'être ensemble lui faisait autant, voire plus de mal, que quand nous n'étions que de vulgaires ennemis. Je n'avais même pas cherché à le retenir et j'étais parti, tout simplement. Dans un sens, je le comprenais. Il se sentait mal dans sa peau et mes pulsions y étaient sûrement pour quelque chose. Nous nous aimions, mais il était préférable que nous arrêtions de nous détruire mutuellement.

J'étais retourné à la case départ.

Sauf que là, Severus n'était pas là pour essayer de me dégoûter de ce « sale gosse arrogant et vaniteux » Il n'était plus là pour m'éviter de faire quelque chose que je finisse un jour ou l'autre par regretter. Encore plus démoralisé par cette constatation, je décidai de remettre mes idées au clair et de me rendre là où j'aurai dû être depuis très longtemps : Sainte-Mangouste.

Je me rendis donc jusqu'à l'hôpital le plus côté de l'Angleterre sorcière. Là-bas, j'étais sûr de trouver ma place même si je n'y étais plus très bien vu. Une file d'attente monstrueuse se profilait lors que je me rendais à l'accueil. Je pris un ticket et attendis que l'on appelle mon numéro.

Les minutes passèrent et cela faisait bientôt une heure que j'attendais. Quand on appela enfin mon numéro, je me précipitai à l'accueil. La réceptionniste me reconnu et me dit d'un air pinc :

« Désolé Mr Malfoy mais je ne peux rien faire pour vous ! Il faut une raison vraiment valable pour pouvoir séjourner ici. Au suivant !

- Mais, vous ne comprenez pas ! Je…

- J'ai reçu des ordres !

- C'est pas vrai !!!!!!! s'exclama un patient d'un air surexcité. Harry Potter est en vie !!!!!!!! »

Comme une véritable explosion, les voix se mirent à fuser, les cris résonnaient. En effet, par on ne sait quelle fuite, un des employés de l'hôpital avait appris que Harry Potter s'était fait interner ici quelques jours auparavant, dans la plus grande discrétion. Depuis cinq ans, le monde sorcier n'avait plus eu de nouvelles de son sauveur, croyant même à sa mort. Mais bientôt, toute la presse diffuserait cette information.

Décidément, il ne me lâchait plus. Où que j'aille, il fallait qu'il me hante. Même là, il me poursuivait ! Dépité, je rebroussai chemin parmi le vacarme ambiant, ma tête prête à exploser. Je commençais à en avoir marre. Marre que toute ma vie ne tourne qu'autour de lui, marre que je me sente mal à cause de ça !

Je bousculais les patients d'un air meurtrier quand je la vis… La petite fille de Sainte-Mangouste… Et là, toute ma haine s'envola. Elle pleurait à chaudes larmes, assise sur un banc, en s'égosillant.

« Maman !!! hurlait-elle. Maman !!!

- Ecoute ma chérie, lui répliqua sa mère. C'est un grand jour ! On va aller voir mamy et lui annoncer !

- Mais j'en ai rien à faire si Harry Potter est en vie ! »

Dans un soupir, sa mère lui lâcha la main et partit, espérant qu'elle la rejoindra. Je laissai échapper un petit rire qui, malgré le bruit ambiant, ne passa pas inaperçu pour elle. Elle releva la tête et sourit à pleines dents en me voyant.

« Bonjour ! Vous vous rappelez de moi ? J'étais dans la même chambre que vous y'a longtemps !

- Oui, je me souviens, répliquai-je avec un sourire attendri. Alors comme ça, tu te fiches d'Harry Potter ?

- Euh… Nan, mais ma maman ne veut pas que j'aille voir Papa au cimetière tout de suite. C'est son anniversaire aujourd'hui, ajouta t-elle d'un air rayonnant. Elle veut d'abord qu'on aille voir Mamy parce qu'elle est malade. Mais maintenant qu'on sait que Harry Potter est ici, je ne sais pas si elle voudra qu'on aille voir Papa aujourd'hui ! »

Elle m'adressa un autre sourire et sécha maladroitement ses larmes. Je m'assis à ses côtés et soupirai. Au moins, je n'étais pas le seul à ne pas vouloir entendre parler d'Harry Potter, même si nous n'avions pas les mêmes raisons. Il allait sans doute redevenir le même qu'avant, c'est-à-dire célèbre, adulé et reconnu à travers le monde entier. Une angoisse me traversa d'un coup. S'il redevenait célèbre, il n'aurait sans doute plus besoin de moi. Je l'aidais à combler son manque affectif paraissait-il mais il aura des tas d'occasions de le combler à présent. Comme je le redoutais, on ne parlait plus que de ça et bientôt, il fera la couverture des journaux à sensation. Bien sûr, tous les plus grands Médicomages du monde se battront pour le soigner et personne ne saura que leur héros a été plus de 5 ans invalide.

Tout retrouvera sa place normale sauf moi.

Moi, je continuerai à errer dans le présent, repensant au passé sans me soucier de l'avenir. Je continuerai à penser bêtement qu'au fond de lui, il gardera mon souvenir, qu'avant de s'endormir dans ses maudits draps en soie, il aura une pensée pour moi, regrettant de m'avoir repoussé ainsi.

Je ne savais pas si je devais pleurer ou rire. Pleurer de désespoir ou rire de ma bêtise. J'avais été plus qu'idiot en croyant que jamais il ne retrouverait sa célébrité d'antan. Il m'avait pourtant dit qu'il en avait marre de vivre reclus, de ne pas voir ce qui l'aimait, de ne pas avoir de vie à proprement dit. Il me l'avait dit et je ne l'oublierai jamais. Ce jour-là, nous avions échangé notre premier baiser. Un baiser si innocent que je ne l'oublierai jamais. Je n'aurais pas dû le retenir à ce moment-là, j'aurais dû le laisser partir, pour que la douleur de la séparation ne soit pas aussi forte qu'elle ne l'était en ce moment même.

« Dites, je suis super contente que vous vous souveniez de moi !

- Ah bon ? répliquai-je en sortant de mes pensées. Et pourquoi ?

- Bah… Vous êtes gentil et pis vous m'avez dit que j'avais des yeux magnifiques.

- Mais c'est vrai, tu as de très beaux yeux !

- Ma maman aussi elle est belle. J'aimerai bien qu'elle tombe amoureuse un jour. »

Elle me lança un regard significatif et j'éclatai de rire sans pouvoir me retenir. Décidément, cette petite était vraiment spéciale. J'essuyai les larmes qui coulaient au coin de mes yeux et lui dis :

« Je ne crois pas que cela va être possible !

- Pourquoi ? Vous la trouvez pas jolie ma maman ? rétorqua t-elle d'un air vexé.

- Non, elle est très belle mais…

- Mais ?

- Mais, tu vois…

- Vous êtes gay ? me demanda t-elle comme si c'était une banalité.

- Euh…

- Vous pouvez le dire si vous aimez pas les femmes, j'ai déjà vu des trucs dessus à l'école. »

J'écarquillai les yeux. Elle n'avait que huit ans et elle me parlait comme si j'étais son égal, comme si la barrière de l'âge n'était pas présente. A cet âge-là, jamais je n'aurais pensé pouvoir poser cette question. Surtout à un adulte. Elle me fixa un instant, dans l'attente d'une réponse puis elle laissa échapper un rire et me dit :

« Je peux attendre avec vous s'il vous plait ? Le temps que ma maman revienne…

- Bien sûr, je n'ai rien à perdre, dis-je en soupirant. »

Elle sourit encore plus et s'enfonça sur le banc. Quelques minutes passèrent sans qu'aucun de nous ne parle puis un cri strident retentit :

« Kelly ! Kelly ! Où es-tu ? »

Sa mère arriva vers nous en furie. Elle se planta devant la petite fille et la prit par la main en criant :

« Je t'ai cherché partout ! Ta grand-mère voulait te voir ! Et puis arrête t'importuner les gens comme ça !

- Mais Maman ! C'est le monsieur qui était avec moi quand j'ai eu ma blessure ! Tu te souviens pas ?

- Non Kelly et je m'en moque ! Tu vas me suivre et on va dire bonjour à Mamy !

- Je veux aller voir Papa !

- Mon dieu Kelly ! Ton père est mort ! Cela ne sert à rien d'aller sur sa tombe ! Il te voit de là-haut, tu sais, parmi les anges, répliqua sa mère d'une voix monotone comme si elle répétait ça à longueur de journée. »

Kelly soupira et dû se faire à cette idée. Elle se leva et se tourna vers moi, son sourire éternellement ancré sur son beau visage.

« Bon, on se reverra peut-être une autre fois alors !

- Bien entendu.

- C'est quoi votre nom ? demanda t-elle sous les soupirs agacés de sa mère.

- Voyons Kelly ! On ne demande pas ça à un inconnu !

- C'est pas un inconnu maman ! Il est gentil avec moi et j'ai partagé sa chambre…

- Mais quand même…

- Drago Malfoy. »

D'un même geste, la mère et la fille se tournèrent vers moi. La plus petite éclata de rire et sa mère écarquilla les yeux. Je répliquai en me levant :

« Votre fille est très intelligente, vous savez ?

- Euh…

- Nous pourrions prendre une glace ensemble après… Enfin, tous les trois. »

Elle rougit mais accepta. Kelly lui colla un énorme baiser sur la joue et elle me présenta :

« Bon… Maman, je te présente Drago Malfoy et…

- Fiona, me dit-elle en me tendant la main. Enchantée. »

Je la serrai et ce fut le début d'une grande discussion…

o.o.o.o.o.o

Et nous voilà en plein mois de juillet, à discuter comme si nous étions de vrais amis. En six mois, beaucoup de choses se sont passées. Tout d'abord, Harry a retrouvé ses jambes et il fait depuis deux mois la couverture de tous les magazines.

Aujourd'hui, nous sommes le 31 juillet. Une grande fête a été organisée pou son anniversaire et même moi, j'y suis invité. Ce n'est pas une grande nouvelle car des centaines de personnes vont être présentes. Même Fiona est invitée alors qu'elle n'a aucun lien avec Harry.

Durant les mois qui se sont écoulés, elle m'a beaucoup aidé et jamais je ne la remercierais assez. Grâce à elle, j'ai évité des tas de fois de faire des conneries. Je dois aussi énormément à Kelly mais elle ne le fait pas exprès. C'est sa nature d'enfant qui prend le dessus et qui m'aide à oublier mes soucis.

« Alors Drago, dit Fiona en avalant sa quiche. Tu vas y aller avec nous ?

- Bien sûr, avec qui veux-tu que j'y aille !

- C'est vrai, je suis bête !Mais tu iras voir Harry une fois que tu seras là-bas…

- S'il me reconnaît, je réplique. Il doit avoir changé. Et puis, quand il m'aimait, il était dans une période sombre. Il m'a sûrement oubli ! »

Elle a un petit rire et continue de manger en silence. Quant à moi, je me prépare mentalement pour la soirée de ce soir…

o.o.o.o.o.o

« Je n'aurais jamais dû venir ! »

Pour la centième fois au moins, je répète cette phrase. Fiona éclate de rire et resserre la prise sur la main de sa fille. Nous sommes devant l'entrée de l'immense salle contenant tous les invités de « Mr Potter » C'est une des salles les plus grandes que j'ai jamais vu de ma vie. Toute la société est là, c'est pour cela que Fiona est présente. Son mari travaillait au Ministère et était très reconnu. Quant à moi, la raison de ma présence m'est toujours inconnue.

« Votre invitation s'il vous plait. »

Je sors de mes pensées et cherche mon invitation dans ma poche. Je la sors et la tends à l'une des hôtesses puis j'entre à la suite de Fiona et Kelly. Cette dernière se baisse par terre et se relève en me tendant quelque chose.

« Tiens Drago, tu as fait tomber ça de ta poche. »

Intrigué, je prends l'objet qu'elle me présente et découvre une affreuse bague rose criard. C'était celle que j'avais trouvée dans la pochette surprise moldue. Depuis, je l'ai laissée dans ma poche, oubliant son existence jusqu'à ce jour. Je remercie Kelly et la remets dans la poche de ma veste, nos manteaux étant restés à l'entrée. Nous nous asseyons aux places indiquées sur les invitations et attendons que le « spectacle » commence. Soudain, alors que la salle est bondée de monde, je me lève brusquement et me dirige vers les toilettes, un sentiment de nausée m'envahissant.

« Où vas-tu ? me crie Fiona. Tu vas rater le début !

- Tant pis ! »

Je marche à grand pas vers le fond de la salle et cherche les toilettes. Des dizaines de portes s'offrent à moi. Je pousse celle des toilettes des hommes et me précipite vers les cabines, toutes vides.

Mon envie de vomir est passée mais il reste toujours en moi cette sensation de malaise. Je ne me sens pas à ma place ici, je n'aurai jamais dû venir. Je me regarde un instant dans le miroir et m'écrie :

« Mais pourquoi je suis venu ? Pourquoi ? Je n'aurai jamais d ! Mais pourquoi j'ai été aussi bête ! Ce crétin de Potter ne mérite pas le fait que je me sois déplacer pour lui ! Il ne mérite rien de ma part ! RIEN !

- Mais tu es venu pourtant… »

o.o.o.o.o.o

1 si vous réunissez les titres des 2 derniers chapitres, cela donne « Je t'aime mélancolie » C'est une chanson de Mylène Farmer que j'aime beaucoup… C'était juste une info qui sert à rien ! lol !

Bon, vu la tournure des événements (que je n'avais pas prévu, je l'avoue !) eh bien vous aurez bel et bien un épilogue ! Voilà, c'était juste pour vous le dire. Mais cela ne vous empêche pas de me laisser une gentille review (chantage ! lol)

Gros bizoux et à la prochaine (j'essayerai de ne pas trop tarder )