Ca y est ! L'épilogue est arriv ! Bon, j'ai rien à dire de particulier alors je passe directement aux réponses aux reviews :

Artemis : merci pour ta review

U.$ Hermy : mé ui ! C'est pour le suspens ! lol ! Bon, voilà, l'épilogue !

Edwige : mici de continuer à aimer ma fic ! Mais comme tu vois, c'est l'épilogue donc… plus de chapitre ! lol

Nee Chan et Chana : Kikou ! Oh ! Mais quelle idée de vous laisser sur votre faim comme ça !!!!!! Jamais je n'aurai pensé à laisser ma fic comme ça !lol ! C'est clair que la petite fille parle super librement. Moi, même à mon âge, j'oserai pas balancer ça comme ça. Quand vous parlez d'homophobes, z'avez des noms en tête je parie ! lol ! Vous savez quoi ? Même mon correcteur Word est homophobe ! Si ! C'est vrai ! Quand j'ai tapé le mot, il me l'a souligné en rouge (mais où va le monde ! je vous le demande ! mdr !)

Attendez… remets mes lunettes et relis la review… QUOI ???? Vouloir caser Dray avec… avec une… une fille ???? Mais… C'est impossible ! Drago Malfoy ne sera casé avec aucune fille tant que des gens comme NOUS agiront ! mdr !!!!:p

Je vous fais de gros poutoux et si j'étais portugaise je vous dirai : de os gosto !!!

Micy : merci beaucoup ! Tu sais, on m'a déjà dit qu'il était con donc je commence vraiment à avoir peur pour son image ! lol ! En tout cas, j'espère que l'épilogue va te plaire !

Vif d'or : bon, bah pour le fait d'arriver tôt… tu sais, moi et la ponctualité lol ! Nan, mais je l'ai refait au moins 3 fois cet épilogue donc… Mais il est enfin l !!!! Je te délivre de ta souffrance ! lol !

Gros bizoux !

Julia Aris: Moa ??? Avoir un esprit tordu d'auteur ????????????? Euh… Ué, j'avoue que parfois lol Mais tous les auteurs sont sadiques dans leur genre… Mais ne t'inquiète surtout pas ! Harry et Drago ne seront jamais éloigné l'un de l'autre ! C'est la force de l'amour !!! (The Power of Love!!!!) Merci beaucoup et pis j'espère que l'épilogue te plaira !

Epilogue.

« Mais tu es venu pourtant… »

Mon cœur manque de rater un battement et je relève la tête brusquement. Il est là, derrière moi, appuyé négligemment contre un mur. Il a tellement changé… Ses cheveux, autrefois si en bataille, sont plaqués en arrière et seules quelques mèches dépassent sur son front. Il ne porte plus de lunettes et l'on peut clairement observer la beauté de ses yeux émeraude. Comment puis-je encore ressentir de la haine pour lui alors qu'il a enfin trouvé le bonheur qu'il méritait ? Comment puis-je encore résister à l'envie de le prendre dans mes bras ? Je croise son regard à travers la glace et il sourit.

Timidement certes, mais il sourit.

Je soupire et décide de me retourner. Il faut que je lui parle mais les mots ne viennent pas. Je ne fais que l'observer, constatant à quel point il a changé. Ce n'est plus le même Harry que j'avais rencontré un jour d'automne, faible, assis dans ce ridicule fauteuil, habitant dans cet ignoble immeuble moldu…

« Alors Drago… Euh… Ca va ? »

J'éclate de rire et il lève un sourcil interrogateur. Cela fait six mois qu'il m'a jeté et tout ce qu'il trouve à dire c'est de me demander si je vais bien ! Je me remets de mon hilarité et il continue :

« Qu'est-ce que tu as ?

- Rien Potter ! Rien !

- Ah ! C'est… C'est Potter maintenant ? demande t-il, un peu déçu. »

Je l'ai vexé, je suppose. Un petit sourire apparaît au coin de mes lèvres à cette pensée. J'ai au moins réussi à lui faire savoir que son attitude ne m'a pas, mais alors pas du tout, plu ! Il soupire et baisse la tête. Je ne le quitte pas des yeux, observant sa si belle posture. Il a cette manière de se tenir qu'il n'avait pas avant. La première fois que je l'ai vu debout depuis son accident, c'était dans le journal, lors de son « come-back ». Il avait les épaules droites, la tête relevée dans une expression de fierté qui a totalement disparu à présent. Je ricane et réplique, plus méchamment que je ne le voulais :

« Ca aurait toujours dû être Potter. »

Il me jette un petit regard, ses yeux émeraude brillant étrangement puis rebaisse la tête si brusquement que quelques mèches d'ébènes vinrent couvrir son visage. Ses épaules s'affaissent subitement et sa bouche se tord en une expression boudeuse. Je me demande ce qu'il lui arrive et il répond à mes interrogations silencieuses par un sanglot déchirant. Son corps est tout à coup agité de soubresauts et des larmes viennent s'écraser à ses pieds. Il essaye tant bien que mal de cacher les larmes qui roulent sur ses joues de sa main mais cela ne sert à rien. Il chevrote :

« Je… Je suis… »

Un gémissement de douleur s'arrache de ses lèvres et d'autres larmes tombent au sol. Seul le bruit de ses pleurs résonne dans l'immense espace. Je reste bouche bée, appuyé contre les lavabos, ne sachant pas quoi faire. Il réussit cependant à articuler :

« Je suis… Je suis désol ! »

Etrangement, le voir pleurer ne me fait pas mal. Au contraire, je trouve qu'il en fait des tonnes. Peut-être que je suis trop rancunier ou tout simplement rageux qu'il m'ait laissé tomber mais je ne trouve pas ses larmes vraiment justifiées. D'ailleurs, je lui dis d'un ton glacial :

« Arrête de jouer la comédie Potter ! Je ne suis pas comme tous ces crétins ! Tu ne m'attendris pas du tout alors remballe tes larmes de diva attristée et sors de l ! Vas retrouver tes admirateurs et tous les gens qui croient encore que t'es un mec bien ! Vas retrouver tous ces gens qui te font croire que tu es au-dessus de tout juste parce que t'as une belle gueule modelée par les potions anti-âges et toutes ces conneries que les gens dans ton genre avalent pour nous donner l'illusion, à nous, les gens normaux, que vous êtes hors du commun ! »

Sans m'en rendre compte, j'ai avancé vers lui. Nous ne sommes qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. C'est la première fois depuis plus de cinq ans que je suis face à lui et je peux voir à quel point il est grand. Les Médicomages ont dû lui faire avaler des tonnes de potions pour qu'il retrouve si vite la forme. On aurait dit qu'il n'avait jamais eu d'accident de sa vie. Mais c'était sans doute pour « la bonne cause » C'est vrai, que diraient les gens si leur héros avait été le même qu'avant. Petit, maigre, avec d'horribles lunettes rondes… Ce n'est pas ça qu'un héros doit donner comme image de lui ! Il passe une main sur son visage aux traits parfaitement tirés et sourit jusqu'aux oreilles. Je recule en m'écriant :

« Attends ! Je te dis que tu n'es qu'un crétin dopé au Botox NdlA : même chez les sorciers ça existe et tu souris ! Ils ont aussi atteint ton cerveau ? »

Il me regarde droit dans les yeux et éclate de rire en se retenant contre le mur. Je commence vraiment à avoir peur. Si ça se trouve, il a subit une opération et elle s'est mal passée. Ils lui ont sûrement dit que tout allait pour le mieux mais ce n'est pas forcément la vérité. Il me dit en restant appuyé contre le mur :

« Mais comment est-ce que j'ai pu vivre sans toi pendant tout ce temps ?

- Euh… En me jetant comme un vulgaire déchet après seulement trois semaines de vie commune en prétendant que nous nous détruisions mutuellement et que pour ta pauvre petite santé fragile, il faillait mieux que je parte vite fait, par exemple ? »

Il soupire et s'avoue vaincu. Il baisse la tête et murmure :

« Je m'en suis voulu, tu sais. Mais maintenant, je regrette tout ce que j'ai pu faire. J'ai tellement envie que tu me reviennes que je pourrai tout faire pour réparer mes erreurs.

- T'as aussi avalé une potion d'Assurance à Sainte-Mangouste ? Je demande froidement.

- Non, ça vient de moi, répond t-il avec un petit sourire fatigué. Mais si tu ne veux pas me croire… Tu sais, si j'ai subit tous ces changements, c'est en partie pour toi. Jamais je n'aurai eu le courage de supporter toutes ces transformations si je ne t'avais pas rencontré. J'ai enfin compris que ce n'était pas en restant cloîtré chez moi que les gens… que les gens arrêteraient de me voir en héros. De toute façon, quoique je fasse, ils voient en moi le sauveur alors… »

Ses dernières paroles résonnent dans ma tête. Il retient de peu les nouvelles larmes qui menacent de couler et je me rends compte qu'il ne joue pas la comédie. Au contraire, en ce moment là, il paraît tellement vulnérable que je fonds littéralement. D'un pas incertain, je m'approche de lui et tends une main tremblante vers sa joue.

« Je… Je ne voulais pas te blesser, dis-je, un peu honteux. Si tu veux que je m'en aille, tu me le dis…

- Je croyais que tu avais compris, réplique t-il en lâchant un autre sanglot désespéré.

- Compris quoi ? je demande, pas vraiment sûr de ce qu'il avance.

- Je t'aime crétin ! »

Il laisse échapper un petit rire en voyant mes yeux exorbités. Il sèche pour la dixième fois au moins ses larmes et dit :

« Tu es dur de la comprenette toi.

- De la quoi ?

- Nan, rien.

- Donc… Euh… Ca veut dire que… que tu m'as invité parce que…

- Je tiens à toi.

- Et tu m'as jeté parce que…

- Je tiens à toi et je ne voulais pas te décevoir.

- De ce fait, si tu es allé te faire soigner…

- C'était pour toi.

- Ah ! »

Un lourd silence s'installe entre nous. Je le brise en disant, un peu honteux :

« Si j'avais su que… Enfin, que tu m'avais invité parce que tu le voulais vraiment et non parce que j'ai été, comme des centaines de personnes ici, tiré au sort, je t'aurais acheté un cadeau mais l

- C'est pas grave, réplique t-il en souriant. Tu m'as déjà fait un merveilleux cadeau en m'ouvrant les yeux.

- Ah bon ?

- Bah oui ! Tu es le seul qui aies osé me dire en face que j'étais un crétin fini…

- Je… J'étais énervé, tu sais, je tente de me rattraper.

- T'excuse pas ! Je suis un crétin ! Tout le monde l'est ! »

Il sourit encore et je fonds toujours plus. Quelques minutes passent sans que l'un de nous ne parle puis je lui demande brusquement :

« Tu rates le début de ta cérémonie d'anniversaire, tu le sais ? Pas que ta compagnie me gêne mais… Et puis, qu'est-ce que tu fais là alors que quand je suis parti, ils allaient commencer ?

- Ils n'ont pas besoin de moi, répond t-il en haussant les épaules. Alors au lieu de rester enfermé pendant des heures dans une hideuse petite loge aux rideaux de soie, j'ai préféré me balader.

- Tu sais, je suis content que tu me dises ça, dis-je en souriant.

- Ah bon ? Pourquoi ? s'étonne t-il.

- C'est bête mais j'ai compris un truc… J'ai… J'ai compris que t'étais un mec bien tout compte fait et que t'avais pas changé depuis toutes ces années, c'est juste le regard que je portais sur toi qui… qui faisait que je…

- Que tu me haïssais ? »

Je hoche lentement la tête et il soupire avant de sourire à nouveau. Décidément, j'adore voir son sourire. Plus éclatant que six mois auparavant, plus joyeux, mais il reste toujours cette petite pointe de mélancolie dans son regard quand il sourit. Je pense que c'est ça qui le différencie des autres. Car il a beau dire que ce n'est pas la vérité, il n'est pas comme les autres. Mais pas pour les raisons auxquelles il pense…

« Oh ! Mais j'y pense ! J'ai un cadeau pour toi ! »

Il se redresse légèrement et semble surpris. Je ne sais pas ce qui me prend mais j'ai décidé de lui faire ce cadeau. Ce pauvre et ridicule cadeau… Je fouille dans la poche de ma veste et en sors une horrible bague rose criard. Je lui tends et murmure :

« Joyeux anniversaire Harry ! »

Il regarde un instant l'objet dans ma main. Je crois qu'il n'apprécie pas trop mais je sais pourquoi je la lui donne. Quand j'ai acheté cette pochette surprise moldue, c'est à lui que j'ai pensé en gardant cette bague dans ma poche et je n'ai pas cessé de l'emmener avec moi, sans que je m'en rende compte. Comme mes sentiments pour lui. Sans que je le sache, j'ai toujours pensé à lui. Il prend la bague d'un air incertain puis la passe autour de son doigt en tremblant. Puis il me regarde droit dans les yeux et dit :

« C'est… C'est sans doute le plus beau cadeau que je vais recevoir de toute la soirée. Merci.

- Pourquoi tu dis ça ? je m'étonne. Ce n'est qu'une bague de petite moldue.

- Se sera sans doute un des seuls cadeaux qui ne m'aura pas été offert par intérêt, répond t-il en regardant le bijou autour de son doigt. »

Il fait un de ses sempiternels sourires et penche légèrement la tête sur le côté. Il passe une main dans ses cheveux pour les ébouriffer un peu puis prend sa voix la plus douce et la plus suave :

« Drago Malfoy, peux-tu me faire la promesse de ne jamais me laisser te perdre une fois de plus ? »

Pour toute réponse, je l'attrape par la nuque et lui donne un long et langoureux baiser qui dérape assez rapidement. Les mains cherchent un peu de chaleur sous les vêtements, les langues se livrent une rude bataille et les souffles deviennent de plus en plus irréguliers. Dans toute cette agitation, je réussis quand même à articuler :

« On devrait y aller Harry…

- Plus tard, marmonne t-il.

- Mais je dois te présenter Kelly et Fiona…

- Demain ! »

Ses mains s'attaquent à présent aux vêtements, bien plus qu'inutiles dans ce genre de situation.

« Non, Harry… on doit parler avant…

- Demain ! »

Le peu de souffle qu'il me reste se perd dans un énième baiser désespéré.

« Mais ton anniv…

- Demain ! »

D'un geste brusque, il m'attrape par le bras et m'entraîne vers une des dizaines de cabines.

« Tes cadeaux et tous les gens qui…

- M'en fout ! On verra ça demain ! »

Il poussa la porte d'une des cabines et m'y fait entrer sans ménagement. Il murmure à mon oreille d'innombrables paroles mais je ne retiens que le ton sauve et chaud de sa voix, que son souffle qui se cogne contre ma peau. Ce n'est peut-être pas l'endroit rêvé pour notre première fois mais cela n'a pas d'importance. D'ailleurs, rien n'a d'importance ce soir ! Alors que le silence n'est troublé que par le son de notre amour, je ne pense qu'à une chose : l'instant présent. Qui sait si demain, il ne retournera pas parmi ses admirateurs ? Qui sait si demain nous décidions d'arrêter là et de ne plus nous voir ? Personne ne sait de quoi l'avenir est fait alors autant profiter dès maintenant de ce qu'il peut me donner car demain… Eh bien demain est un autre jour !

FIN

Oh ! WOW ! Ca me fait tout drôle de marquer le mot fin à une histoire… C'est quasiment une première pour moi. Bon, je vais pas m'éterniser sur le fait que je n'ai jamais pu finir un travail correctement alors je voudrais remercier tout ceux qui m'ont reviewer depuis le début de cette fic et tout ceux qui ont pris la peine de le lire… Si vous avez quelque chose à me dire ou que vous voulez tout simplement parler, je vous répondrais !

Je vous fais pleins de bizoux et vous dis peut-être à une prochaine ! lol