Réponses aux reviews :
Jessilia : coucou merci de m'avoir fait migrer dans tes favoris ça me fait plaisir ! alors pourquoi elle connaît Rogue et qui est-elle tout ça tu le découvriras dans le suite de l'histoire. Merci ! bisoux
Hermignonne1133 : merci c'est gentil voilà la suite j'espère que tu vas la lire et l'apprécier. Bisoux
Ptite fleur la fee : merci aussi voilà le troisième chapitre. Bizes
Paprika Star : alors voilà mon prochain chapitre, on apprend pas encore tout sur Eléa, ça se fera petit à petit dans l'histoire. Tout comme on apprendra pourquoi elle connaît tant de monde ;-) bisoux et merci
Voici le chapitre 3
Chapitre 3 : Sentiments et enchantement
Une semaine déjà était passée. Mais Eléa et Drago ne sortait pas ensemble. Ils étaient tout le temps tous les deux : pendant les cours, les repas et les moments libres. On aurait vraiment dit qu'ils se connaissaient depuis longtemps. Mais même s'ils ne sortaient pas ensemble, leur relation allait plus loin que de l'amitié. Cela ce lisait dans leurs yeux.
Les cours se déroulaient plutôt bien dans l'ensemble. La jeune étudiante avait décidé d'ignorer le professeur de défense contre les forces du mal. Même si cette dernière lui lançait parfois des remarques piquantes et pleines de sous-entendus, Eléa ne les relevait pas, se contentant simplement de la regarder avec dégoût.
Rogue n'avait pas montré qu'il appréciait particulièrement la nouvelle Serpentard. Certes il l'avantageait, mais ni plus ni moins que les autres élèves de sa maison.
Eléa n'avait pas pris tellement de retard à Beauxbatons, contrairement à ses craintes. Parfois un cours lui semblait plus difficile, mais elle persévérait et elle finissait toujours par y arriver.
Ainsi, le lundi suivant, en métamorphose McGonagall leur demanda de changer un plume en un poussin ; un exercice demandant un forte concentration, mais aussi de bonnes bases, qui manquaient parfois à Eléa.
Cependant, elle voulait réussir. Elle se concentra et sentit un puissant pouvoir monter en elle. Les autres élèves se détournèrent de leur plume pour la regarder. Mais étrangement, elle paraissait normale. C'était à l'intérieur qu'elle bouillait. D'un geste négligeant de sa baguette, elle métamorphosa sa plume.
- Bien, très bien Mlle Lorien ! s'exclame McGonagall. Vous avez vu, vous autres, continua-t-elle en se tournant vers les Serpentards. Alors retournez à votre exercice et tâchez d'en faire autant.
Eléa regardait son poussin. Trop petit à son goût. Elle souffla alors dessus et l'oiseau se mit à grossir à vue d'œil. Tous les regards se figèrent de nouveau sur elle. Pansy ricana, mais le professeur était bouche bée. Gênée, Eléa rougit et claqua des doigts. Immédiatement, son poussin reprit sa taille originelle.
- Mlle Lorien ! s'écria McGonagall. Je... je n'ai jamais vu ça. Restez à la fin de l'heure je vous prie.
Le cours se termina quelques minutes plus tard. Drago fit signe à Eléa qu'il l'attendait dehors. Ils devaient aller à la bibliothèque ensemble. La Serpentard resta donc seule avec McGonagall.
- Où avez-vous appris cela ? demanda cette dernière.
- Je ne sais pas... J'ai toujours eu un peu plus de facilité que les autres en métamorphose, répondit la jeune fille, le visage rouge et les yeux rivés au sol.
- Je ne suis pas sûre que Dumbledore m'ait tout dit à votre sujet. Pensez vous que je dois l'informer de ce qu'il s'est passé ? Vous n'avez même pas utilisé votre baguette.
- Oh, non professeur... s'il vous plait ! supplia Eléa.
Elle releva la tête et regarda la vieille dame.
- Dumbledore serait furieux, je crois... Je ne referai plus une magie comme ça. Je vous le promets. Et si je trahis ma promesse, alors allez le voir. Mais pas maintenant... s'il vous plaît.
McGonagall regarda son élève et vit des larmes brillées dans ses yeux.
- Bien, je garderai cela pour moi. Et j'ajoute cinq points à Serpentard car c'était tout de même un très beau travail.
Eléa sourit, et sur un rapide « au revoir », quitta la salle.
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- Je suppose que tu ne veux pas m'expliquer, murmura Drago tandis qu'ils marchaient vers la bibliothèque.
Eléa le regarda.
- Je ne sais pas trop ce que vous avez vu, répliqua-t-elle. J'ai juste une la sensation d'être très concentré, de devoir absolument réussir.
- Et tu pratiques souvent la magie sans baguette ?
- Parfois.
- En classe, tu avais l'air terriblement puissante, même dominatrice. Et pourtant tu parassais calme. C'était vraiment étrange.
- Je n'ai pas eut cette impression.
Ils arrivèrent à la bibliothèque. Ils croisèrent alors Harry, Ron et Hermione.
- Eh Weasley ta robe est bien trop petite ! lança Malefoy en guise de salut. Mais je suppose que tu ne dois pas avoir les moyens de t'en acheter une nouvelle.
Ron rougit et rétorqua :
- Tu fais le malin parce que tu es avec elle...
Il fit un signe de tête vers Eléa. Celle-ci prit alors la parole.
- Comment t'appelles-tu ?
- Ron Weasley, répondit Ron, un peu étonné qu'elle lui parle.
- Le sorcier le plus pauvre de toute l'Angleterre, si ce n'est plus, ajouta Drago.
Eléa se tourna alors vers lui.
- Arrête, dit elle. Galérer pour avoir de l'argent ce n'est pas facile, tu ne devrais pas en rajouter.
- Je ne galère pas du tout s'indigna Ron, mais quelque peu heureux de voir la jeune fille prendre sa défense au profit de Malefoy.
Hermione s'avança alors et se présenta :
- Je m'appelle Hermione Granger. Et honnêtement, tu ne devrais pas traîner avec Malefoy. Tu mérites bien mieux.
Eléa s'approcha d'elle, menaçante.
- Mais qui es-tu, dit-elle d'une voix glaciale, pour me dire avec qui rester, et ce que je mérite. Tu ne connais rien de moi !
Furieuse, elle partit sans rien ajouter. Et au comble de l'étonnement, Harry s'élança derrière elle en criant :
- Eléa, attends !
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Ils étaient seuls, dans une salle de classe vide. Eléa était assise sur une table, tandis que Harry regardait pensivement le feu dans la cheminée.
- Que sais tu de moi ? demanda soudainement la jeune fille.
Harry s'avança vers elle.
- Pas grand-chose. Seulement un nom... et ce que Dumbledore nous a dit lorsque tu es arrivée.
- On ne t'a jamais raconté l'histoire ? s'exclama alors Eléa en sautant sur le sol.
- Quelle histoire ?
Ils n'étaient plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre.
- Mais où as-tu vécu pour ne pas la connaître ? s'écria-t-elle.
- Si seulement tu imaginais, murmura Harry. Il caressa la joue de Eléa. Les pires Moldus que tu puisses imaginer. Mais raconte moi cette histoire, toi.
La Serpentard approcha alors son visage de celui du garçon, et ils s'embrassèrent passionnément.
Pendant plusieurs minutes ils ne dirent plus rien, leurs lèvres trop souvent collées pour pouvoir former des mots. Mais soudain, Eléa s'écarta de Harry et murmura « non ».
Et sans autre explication, elle quitta la pièce.
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Elle évita Drago toute la soirée, ne voulant lui parler de ce qu'il s'était passé avec Harry. Il ne cherchait pas à savoir, sachant qu'elle resterait enfermée dans son mutisme. Sans insister, il la laissa filer dans son dortoir. La jeune fille se coucha, l'esprit occupé, la conscience pleine de remords, et l'âme tourmentée.
Il devait être aux environs de deux heures du matin, lorsque Eléa se réveilla en sursaut dans le calme dortoir. Elle venait de faire un horrible cauchemar. Mais elle savait qu'il y avait toujours une signification derrière ses mauvais rêves.
Elle se leva, et sans un bruit, sortie du dortoir. Elle traversa la salle commune pour atteindre un escalier de l'autre côté. Toujours silencieuse, elle s'approcha du lit de Drago et chuchota :
- Drago... Drago... Réveille toi.
- Hein ? Quoi ? Keskispass ?
- Chut. Il ne faut pas réveiller les autres. Viens avec moi.
Elle l'entraîna jusque dans la salle commune. Il s'assit sur un des canapés et elle se blottit dans ses bras.
- Je suis désolée de t'avoir réveillé. Je devais te parler.
- Ce n'est pas grave. Dis-moi ce qui ne va pas.
Il passa sa main dans les cheveux sombre de la jeune fille.
- Je tiens vraiment à toi, murmura Eléa dans un sanglot. Et je voulais te dire... avec Potter...
- Qu'est ce qu'il t'a fait ?
- Non, rien... Ce n'est pas lui...
Toujours à voix basse elle lui raconta :
- Je suis née un 31 juillet. Le même jour que Harry. Et je suis née près de lui.
- Ton frère ? s'étrangla Drago.
- Non, non...Ma mère connaissait la sienne, ainsi que son parrain. Alors ils ont eut l'idée folle de faire un enchantement. Je pense que c'est Black qui a fait cette proposition en premier. Mais ils étaient tous d'accord. Ses parents, les amis présents, et même ma mère. Ils avaient dit que deux enfants nés si proches ne pouvaient pas être un fruit du hasard. Et alors ils nous ont liés, ils ont déclaré que l'on serait fait l'un pour l'autre, que mes enfants seraient de lui, etc...
Eléa pleurait à présent. Drago essuya ses larmes et lui glissa quelques mots doux pour la réconforter.
- Je leur en veux tellement d'avoir fait ça. Avant je n'y croyais pas, parce que je n'avais jamais rencontré Harry. Et l'autre jour, lorsque je l'ai vu et qu'il y a eut cette espèce de rayon de soleil, j'ai compris que la prophétie était réelle. Elle devait se réaliser. Nous sommes vraiment liés par cet enchantement, même contre notre volonté. Nous ne pouvons rien y faire, c'est une magie ancienne et puissante, je ne sais même pas si on peut la briser.
Et je voulais que tu saches, continua-t-elle entre deux sanglots, que je lutte contre ce sort. Ma volonté est contre mais mon corps est attaché. Alors, si tu apprenais qu'il se passait... quelque chose entre lui et moi... pardonne moi, ne m'en veux pas. On n'y peut vraiment rien, on ne peut revenir en arrière. Et maintenant que je suis à tes côtés Drago, j'ai vraiment peur.
Alors Drago l'embrassa. Il savait qu'il aurait du le faire bien plus tôt. Ils restèrent plusieurs heures enlacés, puis ils décidèrent de regagner leurs dortoirs, heureux d'avoir mis leurs sentiments au clair.