Votre attention s'il vous plaît. Il s'agit de la suite de la fic «Sa raison d'être » aussi, vous faudra t-il lire cette précédente histoire avant de lire celle ci.

Prélude

Ce soir là, l'astre de la nuit ne montra pas sa face, comme pour fuir le crime donc il venait d'être témoin. Des nuages menacent voilèrent les cieux. Les branches des arbres se balançaient violemment sous les rafales incessantes du vent et les feuillages claquèrent bruyamment comme pour avertir du mauvais sort. Un corps semblait dormir paisiblement allongé sur le tapis verdoyant du jardin. Une feuille de peuplier se détacha soudain de sa branche et vint chatouiller les narines du dormeur. A son contacte, la peau devenue émaciée, ne frissonna nullement. Déçue, elle s'envola plus loin vers les marches grisonnantes et délabrées du perron, toutes couvertes de petites gouttelettes de sang. Une porte à double battant, seule gardienne de l'acte ignominieux qui venait de se dérouler, barrait l'entrée. Mais le vent courroucé eu raison de sa volonté et elle vola en éclats, dévoilant ainsi un vaste vestibule. Sous les lumières vacillantes des bougies, les ombres des arbres se livraient à un jeu de mime sur le mur tapissé. La feuille virevolta gracieusement au-dessus de l'escalier de marbre blanc qui menait à l'étage. Le souffle grondant de l'air poussa un peu plus l'intruse de ces lieux, dans le corridor aux murs richement ornés par des arabesques rappelant l'art nouveau. De multiples portes restaient obstinément closes sur son passage. Toutes sauf une. La feuille s'y engouffra et se posa délicatement sur un lit d'enfant.

Dans la pénombre de la pièce, un homme de grande taille, se tenait debout. Sa chevelure noire contrastait avec la pâleur de ses traits. Son regard sombre, tel l'eau d'un puit sans fond, fixait le frêle corps de l'enfant gisant à ses pieds. .....Pourquoi sourit-elle dans la ce fait il qu'elle m'ait attendu sagement dans sa chambre, que je face ma sale besogne......pourquoi ? ?

L'homme revoyait encore ses yeux gris et emplis de douceur le transpercer de part en part tel un poignard. Aucune haine n'émanait de la petite fille. Non, elle lui avait simplement sourit. Tristement, elle avait accepter son destin et du même coup elle l'avait vaincue Le doute s'emparait maintenant de son esprit si brillant.

«Oui vaincu. » Murmura l'assassin, d'une voix qui trahissait son trouble.

Alors il se pencha en avant et pris soigneusement l'enfant dans ses bras noueux, et sortie vivement de la pièce.

Sur le sur sol taché de sang on pouvait voir une goutte d'eau à l'endroit où s'était tenu l'homme aux cheveux d'ébène.

Une fois dehors avec son précieux fardeau, il se dirigea vers l'immense peuplier aux branches si fières et rassurantes. Le vent s'était tut, les nuages menaçaient toujours. Mais cela n'inquiétait guère notre assassin, qui déposa précautionneusement la fillette sous l'arbre. Elle adorait ce lieu.

« Dort avec les anges ...petit être. » Susurra l'homme comme pour ne pas l'éveiller.

Soudain une douleur fulgurante lui vrilla le bras gauche, et sa main droite se porta machinalement sur ce dernier. Il devait rejoindre son maître pour lui communiquer son rapport. Apres un bref regard sur la demeure, il transplana, ne laissant derrière lui qu'un funeste tableau.

- Enfin te voici Severus ! Tu m'as fait attendre. Tu sais ce que cela en coûte, n'est ce pas. Articula soigneusement la voix persiflante de Voldemort.

L'interpeller, genou à terre, les yeux rivés sur le sol, n'osa proféré une parole, sentant que cela ne ferait qu'alourdir la sentence.

« Je sais que tu as accompli ta mission, Lucius est venu m'en avertir, il y a de cela une bonne heure. Aussi aimerais-je savoir pourquoi le plus fervent de mes serviteurs s'attarde. » Tout en disant ces mots, le mage noir brandit sa baguette en direction du Mangemort et s'avança comme pour se délecter de la crainte qu'il pouvait manifester même chez le plus puissant de ses hommes.

Allons ! Répond ! !

Je tenais à vérifier qu'aucune trace laissée par inadvertance ne nous trahisse, Maître.

La baguette s'abaissa, et la voix doucereuse et abhorrée repris :

Va-t'en.

Bien Maître.

Alors le jeune homme se releva et après un dernier salue, il quitta la pièce à reculons..........Ne lui tourne jamais le dos......lui souffla son esprit.

Dès sa sortie, il transplana de nouveau.

Les nuits et les jours passèrent sans que le mage noir ne le convia. Le cimetière avait triste figure sous les cieux orageux. La pluie battait furieusement la terre devenue boueuse. Dans un caveau abandonné, Severus, seul avec ses songes tous plus horrible les uns que les autres, ne trouvait nul répit. Ce visage enfantin le hantait. La haine qu'il éprouvait depuis toutes ses années envers le monde c'était envolée sous ce sourire. Mais ce sentiment perdu avait été son seul repère. Silencieusement, il observait son bras damné, redoutant que son maître ne le rappel. Un éclair déchira le ciel, suivit de près par un grondement formidable qui ébranla les murs humides du caveau.

Sans ce soucié du temps, le jeune homme tituba en dehors de son abri et se dirigea d'un pas plus assuré dans une allée. Après quelques mètres il s'arrêta devant une simple tombe en pierre. Curieusement des fleurs y étaient déposées. Alors d'une main tremblante il caressa les lettres gravées «Théodora SNAPE »

« Mère que dois-je faire ? Je ne veux plus commettre de telles atrocités, je n'en peux plus......aide moi je t'en supplie. »

Mais la tombe resta muette.

- QUE DOIS-JE FAAAIIIIRE ! Hurla t-il à pleins poumons. Un second coup de tonnerre retentit alors.

Subitement Severus se redressa dans son lit, le visage livide. Sa respiration saccadée et bruyante le ramena progressivement dans la réalité Dans un soupire de soulagement, il se laissa choir sur la couche, et fixa le plafond. .

« Ce n'était qu'un simple rêve, bien qu'il ne retrace que l'un de tes souvenirs. » pensa t-il.

Les minutes passèrent sans qu'il ne bougea. Le soleil au dehors se levait, bientôt il ira dans la grande salle, puis donner son cours aux sixièmes années. Une demi-heure plus tard, Snape s'habilla et quitta ses cachots, conscient que son teint fatigué lui vaudra de multiples questions. Mais il passa outre et il entra dans la grande salle où quelques élèves et enseignants se trouvaient déjà attablés. Il salua de la tête ses collègues et pris place entre le professeur de botanique et le professeur métamorphose.

...........Non ne vous approché pas de ma fille ...NONNNNNN !...........La fillette esquissait un sourire morne et une enfant pouvait elle accepter ainsi la ......

« Severus ?....severus ? Cela ne va pas ? Vous n'avez pas touché à votre assiette ? S'inquiéta McGonagall, tout en lui touchant la main.

D'un bon Le maître des potions se remit sur ses pieds en renversant violemment sa chaise sur le sol.

« Ne me touchez jamais, Minerva ! » Articula haineusement le maître des potions. Au fond de son regard on distinguait sans peine une lueur glaciale et hostile. Un silence pesant succéda aux joyeux babillages des élèves. Furieux Severus, sorti d'un pas vif de la salle, sous les regards consternés de ses occupants. Une fois la grande porte franchie il laissa éclaté sa frustration en balançant son point sur le mur qui lui faisait face. Sous la violence du choc du sang coula de sa main. Mais aucun signe de souffrance ne se manifesta sur son visage. Il s'en fut dans les profondeurs du couloir, laissant pour seul témoin de son émoi, Rémus Lupin. Ce dernier caché sous la cape d'invisibilité de Harry, se promenait depuis quelques jours dans le château, sans que nul autre que Dumbledore ne soupçonne sa présence en ces lieux. Intriguer, il décida de le prendre en filature afin d'éclairer ce mystère.

Pendant ce temps, McGonagall secoua tristement la tête et le brouhaha repris de plus bel, avec moins d'entrain cependant.