didy le dindon muscl je te remercie énormément et sincèrement pour ta review

aller je met la suite.

Chapitre 2

Lorsque Rémus pénétra dans les cachots, il aperçut une porte entrouverte. Prudemment il s'en approcha, puis avec une certaine hésitation s 'y engouffra. Le froid, tel un venin s'empara de tout son être.

...... «Mais comment peut-il apprécier une telle température ? »......Songea Lupin frissonnant sous sa cape. Snape se tenait en face de lui. Assis à son bureau, son visage de marbre reflétait une parfaite impassibilité. Aussi Rémus s'installa tranquillement et sans un bruit au fond de la pièce afin de mieux l'observer durant le cours qu'il savait maintenant imminent. Effectivement des pas empressés se firent entendre, puis cessèrent devant l'entrée. Sur un simple mot proféré par le maître des potions, les 6e année pénétrèrent à leur tour en silence. Deux heures durant, les yeux de l'intrus ne cessèrent de scruter le visage sévère du professeur, cherchant vainement à transpercer ce maudit masque afin de comprendre la raison de son éclat dans la grande salle. Le silence devenait de plus en plus pesant, seuls les crépitements des solutions en ébullitions se faisaient entendre. Lorsque le cours s'acheva, Rémus surpris quelques timides soupirs poussés par certains élèves non mécontents de quitter les donjons. A cela un sourire nostalgique se dessina sur ses lèvres. Une fois les étudiants partis, il reporta son attention vers l'estrade. Là, le maître des potions révéla de sa poche une enveloppe froissée. Il l'ouvrit et déplia vivement de ses longues mains habiles la lettre qu'elle contenait. C'est alors qu'un changement terrifiant s'opéra sur son visage au fur et à mesure qu'il lisait. Une colère sans nom embrasait son corps. Lentement, ses doigts se resserrent sur la malheureuse feuille qui se mit à gémir dans un froissement sinistre, puis il la laissa négligemment choir sur le sol, sous le regard stupéfait de Lupin toujours caché sous la cape. Subitement, Snape quitta la pièce en frôlant sans le savoir l'espion de ces lieux. La porte se referma derrière lui avec un tel fracas que les murs eux-mêmes tremblèrent.

.......La lui as-tu envoyé ? Résonna une voix insistante.

- Comme, vous me l'avez ordonné, Maître. Approuva une autre voix, plus humble cependant.

Sous la clarté mourante des bougies, deux êtres vêtus de noir se faisaient face. Le premier était confortablement installé dans un fauteuil du XVIIIe siècle. Une capuche recouvrait son visage afin que nul ne puisse le contempler, et ses doigts squelettiques reposaient sur les accoudoirs. Le second quant à lui se trouvait agenouillé à environs cinquante pas de son maître, le regard rivé au sol. Ses longs cheveux platine voilaient son profile.

Fort bien maintenant tu peux t'en aller.

Son acolyte se redressa de toute sa hauteur et se dirigea vers la sombre porte.

' Cependant je souhaite que tu le fasse encore plus souffrir, afin qu'il se rappel jusqu'à son dernier souffle ce qu'il en coûte de me trahir.......N'est ce pas ?

- Il sera fait selon vos désirs, Maître.

Après ce bref échange, l'homme quitta les lieux. Un rire sardonique s'extirpa des lèvres blafardes du célèbre Mage noir.

« Ta souffrance ne fait que commencer Severus..... »

Pendant ce temps Lupin remit de sa surprise se pencha, puis s'empara de la misérable boule de papier qui gisait sur les pierres froides de la salle de potions. Il déplia la lettre et pu lire:

Mon cher et regrettable ami,

J'espère que ton petit séjour dans notre crypte fut l'un des plus mémorable dans ta piètre existence.

Ne t'en fais pas ce n'était que le début, car chaque nuit je te ferais savourer les instants les plus déplaisant de ta pitoyable vie.

Je t'entendrais avec plaisir et délectation, hurler de terreur à chacun de tes songes

Comment cela se peut il ? Me diras - tu. Question stupide tu ne crois pas ?

Moi seul sait qui tu es et ce que tu as fait en ce bas monde, je suis devenu ton juge et ton bourreau.

Jamais plus tu ne connaîtras le repos, car à cause de ta trahison, je suis en disgrâce.

Ce n'est qu'une fois dans ma cellule que j'ai enfin ouvert les yeux sur tes agissements.

Je sais maintenant pourquoi tu favorisais tant les Serpentards.

Ce n'était pas par ce qu'ils devaient nous rejoindre, mais plutôt pour les motiver afin qu'ils n'entrent pas dans nos rangs.

J'avoue que cela était habile de ta part. Car personne n'a perçut tes nobles motivations, sauf peut être ce vieux fou de Dumbledore.

Toi qui adhère à sa cause tu n'es qu'un utopiste.

Cela te mènera à ta perte.

Tu es devenu Mangemort en approuvant mes idées et celles du Maître, aussi mourras-tu après les avoir renier.

Je ne doute pas que tu useras de ton intelligence pour me vaincre, alors mon ami dansons toi et moi.

Que les nuits à venir te soient douces mon ami.

Rémus le visage grave, rangea la lettre dans l'une de ses poches usées par le temps, puis entrepris de rendre une petite visite au directeur.

En longeant les couloirs désertés depuis peu, Lupin arriva enfin devant la gargouille qui gardait l'entrée du bureau du professeur Dumbledore.

« Délice de coco !» S'exclama une voix chevrotante et irritée, provenant de son dos.

Surprit, il n'eut que le temps de s'écarter du chemin, pour voir le professeur de métamorphose furibonde, gravir les escaliers. Spontanément il lui emboîta le pas, tout en sachant que le directeur s'apercevrait sans peine de sa présence, alors que McGonagall n'en saurait rien.

Eh ! Bien Minerva, que me vaut le plaisir de votre visite ? Entreprit gravement l'affable sorcier, dont les yeux brillaient de malice.

Il s'agit du comportement de Severus.....Je ne l'ai jamais vu perdre aussi facilement son sang froid, et encore moins faire un tel éclat publiquement.

Effectivement mais, même si dernièrement il a retrouvé sa raison de vivre, il doit encore accepter le fait qu'il ne soit plus un espion.

Je comprends Albus, mais je ne tolère pas que l'on me manque de respect devant les élèves.

Son ton c'était radoucit et son visage ridé par les âges exprimait une certaine lassitude.

Ecoutez-moi bien Minerva. Vous ne devez en aucun cas lui garder rancune, cela ne ferait qu'envenimer les choses. De plus je ne crois pas qu'il vous en veuille personnellement. Non, je crois plutôt que sa colère se porte sur lui-même.

Comment cela ?

Sa vie n'est pas toute rose, et vous le savez très bien. Certaines choses enfuient au plus profond de son inconscient ont resurgit. Mais, je vais prendre en considération, ce que vous venez de me rapporter, et convoquer Severus.

Merci Albus.

Sans plus un mot le professeur McGonagall sorti du bureau sous le regard respectueux de son supérieur. Ce dernier après une courte contemplation du plafond, émit de son timbre le plus doux :

- Je suppose que c'est à propos de la même personne ?.....Vous pouvez vous découvrir sans crainte maintenant.

Soulager Lupin se révéla aux yeux de Dumbledore et pour toute réponse lui tendit la lettre. Au dehors, l'hiver se terminait, et les rayons du soleil se faisaient plus chaleureux.

Pendant que Le sorcier lisait, Rémus observa son visage devenu subitement insondable.

« .....Je vois....Je vois » Prononça le directeur songeur.

« Je me doutais bien que les hommes de mains de Voldemort ne resteraient guère longtemps derrière les barreaux. »Reprit - il tristement.

Professeur ! Je crains que le professeur Snape ne commette une folie.

C'est aussi pourquoi je vous charge dorénavant de le surveiller, et ce où qu'il aille.

Mais..je...

Vous rappelez vous ce que vous disiez lorsque vous étiez revenu tous deux du manoir ?

Je...Oui professeur.

Il est temps pour vous d'honorer vos pensés mon garçon.

Le regard de Dumbledore se posa sur celui de son interlocuteur d'une étrange intensité. Alors Rémus inclina la tête en signe d'approbation et remit sa cape afin de se préparer à quitter les lieux.