yoli Gold : merci du compliment

Idril Black / Serdur / Silver : cela faisait longtemps j'espère ne pas te décevoir par cettte suite

didy le dindon muscl :toujours la toi? donc pour répondre à ta question oui j'ai fais quelques dessins mais il faut encore que je les retravail sur PAO. Il seront publier sur mon site.Mais bon pour plus d'infos contacte moi

Flammifer: merci du conseil, je l'ai mis en pratique, pour un couple je ne sais pas, on verra bien suivant le plan que je me suis tracé, histoire de pas me perdre.

Alors en attendent voici mes dames et messieurs le........

Chapitre 3

«...Chaque nuit je te ferais savourer les instants les plus déplaisant de ta pitoyable de ta vie... »

"Ma..... vie...." Proféra une voix, dans un souffle presque guttural.

Assis dans son fauteuil, le regard scrutant intensément le sol enseveli sous divers livres et parchemins, la main droite soutenant sa tête, Severus songeait, indifférant face au résultat de son courroux. Quand un bruit sec comme ci l'on frappait à sa porte, lui parvint. Le coup se répéta encore et encore, et malgré cela il n'en fit rien. Alors un énième bruit plus mat cependant, se manifesta. La porte venait de s'ouvrir et des pas curieusement irréguliers se rapprochèrent dans son dos.

« Dumbledore ? Mais qui l'accompagne ? !.... » Pensa Snape toujours immobile.

« Je sais professeur, je ne devrais pas tourner le dos à la porte, mais je vous avais identifiez lorsque vous aviez frappé. Par contre j'avoue ignorer l'identité de la personne qui vous accompagne. » Gronda Severus, les yeux plissé par la colère.

- Vous m'étonnez par votre manque de discernement mon garçon. Rétorqua le directeur avant de reprendre :

- Veuillez vous tourner et constater.

Rageusement, l'interpeller se dressa face à son supérieur, puis concéda enfin tout en détournant la tête comme un enfant pris en faute:

- Effectivement monsieur le directeur, veuillez excuser mon égarement.

- Si fait, si fait, Severus ! Mais avouez que cela ne vous ressemble guère. Aussi........Auriez vous quelque chose à me dire ?

Les deux hommes se dévisageaient, pendant qu'une fiole misérablement couchée sur le bureau, continuait de déverser son contenu sans que nul ne s'en aperçoive.

-Non, monsieur.

- Bien dans ce cas je ne vous dérangerais pas plus longuement.

Le professeur Dumbledore s'activa vers la porte, lorsqu'il s'immobilisa brusquement et dit :

« Sachez que ma confiance vous est toujours acquise. »

Sans mot dire, le maître des potions suivit du regard le vénérable sorcier quitter pour de bon ses appartements.

- Merci. Murmura-t-il, regrettant que le directeur ne puisse plus l'entendre.

Resté seul Severus se laissa choir de nouveau sur le fauteuil, les mains reposant sur les accoudoirs. Il resta là, le regard pensif, et sans comprendre pourquoi une douce vapeur enivra son esprit, et le guida sans peine dans les limbes.

Placé sur une chaise finement sculptée, Rémus caché sous la cape, observait notre dormeur. Il n'osa bouger de peur que ce dernier ne s'éveille et ne sente sa présence une nouvelle fois. Aussi demeura-t-il ainsi. Apres tout Dumbledore ne lui avait-il pas ordonné de veiller sur lui ?

Plusieurs minutes s'écoulèrent, lorsque progressivement, une étrange mélancolie se peignit sur le visage de Snape. Des brides de mots à peine audible, s'échappaient de ses lèvres finement entrouvertes. Intrigué, Lupin se rapprocha de lui tout en prenant garde à ne point émettre de bruit. Penché au-dessus de lui, il put entendre :

« ....sourire......l'arbre......mére........MERE ! ! ! » A ce cri, le maître des potions, le regard vide, le visage baigné de sueur, la respiration haletante, et les mains crispées autour de ses bras, se courba en avant, prenant par surprise Lupin qui n'eut que le temps de se retiré de quelques pas. Lentement Severus, recouvra un semblent de quiétude. Ses yeux se posèrent sur la chaise en bois noire, celle la même où c'était précédemment tenu Rémus.

« ....Bienvenue dans la réalité Severus » sur cette parole, un rire cynique se libéra de sa gorge. Quand soudain ses pensés se portèrent sur le pourquoi de cet assoupissement. La réponse ne se fit pas attendre. Ce n'était autre que cette fiole brisée sur la table. C'est alors qu'il pris conscience du désordre qui régnait dans cette pièce.

« Par Merlin, mais qu'ai-je fais ? » S'entendit-il dire consterné.

Comment un homme tel que lui ait pu se laisser emporter de la sorte. Lui, l'être le plus froid, le plus méthodique et le plus indiffèrent que la terre n'avait jamais porté. Encore une fois il avait montré sa faiblesse.

« Quelle honte ! » Jeta-t-il avec dégoût.

Puis il se hâta en dehors de ses appartements, pour se diriger vers sa salle de cours où l'attendaient ses élèves.

Lupin resté dans la pièce, retira sa cape. Fasciné, il laissa ses doigts glisser sur les innombrables œuvres anciennes qui ornaient l'une des étagères, derrière le bureau. « ...Jamais je n'aurais cru qu'il en possède autant.....Quel érudit il doit être ! » Pensa-t-il ironiquement. « .....Tient ?...Qu'est ce que ceci ?..... ». Sa main s'empara subitement d'un livre, dont la couverture en lambeau lui rappelait le passé :

.............................Allons Rémus ne te fait pas prier, vient avec moi, je te dis qu'il y est enfin arrivé !

- Mais.....James.....arrête de me tirer comme cela, tu ne vois pas que je suis encore affaiblit.....et puis je dois réviser pour mes ASPIC ! Reprocha le jeune Lupin, qui tentait tant bien que mal de suivre son ami.

- Tu réviseras plus tard, maintenant silence et regarde.

Arrivés près du lac où certains élèves se baignaient en compagnie du calamar, ils se cachèrent derrière un buisson. De là ils purent observer un jeune garçon aux cheveux noir et graisseux, qui semblait écrire un ouvrage au pied d'un arbre, donc les feuilles le protégeaient du soleil.

« Severus » Murmura Rémus

C'est à ce moment là, qu'un énorme chien noir apparut de nul part, se rapprocha à pas feutrés de notre écrivain. L'animal, comme pour signaler sa présence, poussa un grognement sourd et hostile. Dès lors Severus cessa d'écrire et leva lentement les yeux, pour se retrouver nez à museau avec son agresseur. Le chien content de son effet retroussa ses babines afin de montrer ses crocs. L'adolescent bien qu'apeuré, n'en fit rien paraître. Il referma soigneusement son livre puis se releva, dos collé au tronc d'arbre. C'est alors que l'animal vif comme l'éclaire déroba l'ouvrage des mains de son propriétaire, et se mit à déchirer furieusement de ses puissantes mâchoires la couverture en toile, avant de le rejeter plus loin. Puis sans plus de cérémonie la bête disparue, sous le regard anéanti de Severus. Il tomba à genoux devant le livre, qu'il pris dans ses bras noueux, comme s'il s'agissait du plus précieux des trésors. Ainsi prostré, il fixait son ouvrage avec amertume

« Non mais regarde-le, il n'en revient toujours pas ! Quel farceur ce Sirius, il est vraiment devenu un animagus. » S'extasia James, puis il repris plus bas

« Aller vient ! Il faut retrouver Patmol. »

Nos deux compères quittèrent donc subrepticement les lieux du drame. Quand brusquement Rémus attrapa le bras de son ami.

- Je te rejoins plus tard, je dois...parler à quelqu'un. D'accord »

- Soit, mais ne tarde pas trop.

Sur ce Potter se retira vers le château, laissant derrière lui son compagnon. Sans perdre un instant, Rémus se précipita vers le lac. Sur les lieux il constata à regret que Severus n'y était plus. Il allait repartir lorsque son regard fut attiré par une forme de petite taille, plate et rectangulaire, qui reposait au pied de l'arbre. Surprit, il s'en saisi et la retourna. « ......Une photo ? !..... » Songea t-il.

Doucement Lupin retira de sa poche, la photo qu'il avait conservée depuis tout ce temps, et la contempla longuement. Une jeune femme souriait en tenant tendrement son fils, qui devait avoir trois ou quatre ans.

Devrait-il la lui rendre en main propre ou tout simplement la déposer sur le bureau. A moins qu'il la glisse dans le livre. « .....D'ailleurs que pouvait bien contenir cet ouvrage.... » Songea Rémus.

Cédant à sa curiosité il l'ouvrit, et quelle ne fut sa stupéfaction, lorsqu'il découvrit qu'il s'agissait en faite du journal intime du professeur Snape. Peut être tenait-il enfin le moyen de mieux comprendre son ancien camarade de lycée et mieux encore l'aider. Il glissa l'œuvre sous son bras, et sans un bruit se faufila dans les couloirs de Poudlard.