Zakath Nath: merci pour ta review car c'est un honneur pour moi de t'avoir comme lecteur.( aller lire ses fics, elles sont vraiment bien)

Idril Black / Silver / Serdur : Merci, merci, j'espère que la suite te plaira.

yoli Gold : si on verra ce perso souvent , bien sur, et plus que jamais. Mais il va falloir être patient

Flammifer: Ton voeux s'est réalis

Cette fic sera publiée tout les mercredis

Bonne lecture

Chapitre 4

Sous la lune argentée, une chauve souris voletait tout en surplombant l'école illuminée. La pipistrelle se laissa porter par le vent jusqu'à une petite corniche placée au-dessus d'un des couloirs extérieurs du château. Là, sous la fraîcheur de la douce nuit hivernale, Un homme achevait sous sa cape, un ouvrage qui n'était pas sien.

Voici trois ans, trois ans de cauchemar en vérité que j'appartiens au service de mon maître. Jusqu'à aujourd'hui, Je me sentais exister. Je n'étais plus celui que l'on humiliait sans relâche. Non, j'étais celui que l'on craignait et cela me faisait doucement sourire. Ma haine accompagnait chacun de mes pas, elle était ma force et mon inspiration. Plus je tuais, plus je me sentais vivre. Ceci m'a toujours paru étrange d'ailleurs, mais cela semblait tellement enivrant. A cette époque, je ne voyais pas à quel point je m'enfonçais dans les abîmes des ténèbres et de la folie. Rien n'avait d'importance à mes yeux, pas même mon maître. Il ne m'apparaissait que comme un repère vers le chemin de la Grandeur. Après tout, la justice est toujours du côté du plus fort. Quelle dérision, vraiment.

Cette nuit, Malfoy et moi-même, nous nous étions rendu, selon la volonté du maître, en France. Là, nous devions éliminer une humble famille de sans mêler anglaise qui avaient trouvé refuge dans une maison isolée. Un père et sa fille âgée de huit ans. Après les avoir repérés et noté leurs habitudes, nous les avions pris par surprise, pendant que l'astre du jour déclinait. Le vent semblait s'éveiller, et les nuages recouvraient le ciel. L'homme nous aperçut enfin à travers la vitre du salon. Aussitôt il quitta la maison en trombe, et se planta devant nous tel un colosse. Lucius fut le premier ouvrir les hostilités.

- Crois- tu vraiment qu'un être tel que toi puisse m'arrêter ! Pitoyable.

- Vous semblez avoir un point de vu bien arrêter sur les moldus. Répliqua l'homme confient.

- Alors, seule votre fille à des pouvoirs. Cela ne rend l'affaire que plus simple Mais pour répondre à votre question, en effet, je ne pense pas que le sujet soit digne d'être plus approfondit.

Un sourire cruel c'était dessiné sur le visage de mon compagnon. Ce rictus, je ne le connaissais que trop bien, il allait agir.

- Endoloris !

Sous mes yeux l'homme se tordit de douleur, puis s'immobilisa brusquement sur le sol, comme terrassé.

- Je n'en ai pas fini avec toi, mais comme je suis bon prince, je ne t'achèverais que lorsque mon ami ici présent, tue ta fille.

Ses mots avaient été proférés avec une telle lenteur qu'ils s'imprimaient en moi comme de l'encre indélébile. Bien que ces paroles ne m'étaient nullement destinées.

Nous nous dirigions sans scrupule vers la maison, quand une étreinte ferme agrippa la jambe de Lucius.

- Encore toi !

L'homme ne dit mot, et se redressa tant bien que mal sur ses deux robustes jambes.

- Endoloris !

A chaque fois, il se relevait, encore et encore. Jusqu'au moment où nous arrivions devant l'immense porte à double battant. Là, encore le colosse nous barrait la route. Son visage ruisselait de sang et de sueur, ses jambes ployaient sous son poids, et pourtant il demeurait debout. Jamais je n'avais connu un être humain possédant une telle volonté, et une telle force. Les moldus seraient ils aussi puissant que nous le sommes ?

Fatigué et furieux par ce petit jeu, Lucius abrégea ses souffrances en lui envoyant l'impardonnable le plus redouté qui soit :l'Avada kedavra.

Mais comme prit de frénésie, il s'acharna sur le corps inerte, à coup de pied, puis le traîna sauvagement par la tête, jusque dans le jardin. Moi, je restais de marbre devant tant d'animosité, car je le savais plus dangereux que cela. Aussi, je me hâtais dans les escaliers afin d'achever le pourquoi de notre venu

Elle était là, dans sa petite robe blanche, son regard sans faille qui me transperçait de part en part. Elle me souriait, alors que moi imperturbable, je m'approchais en brandissant ma baguette. Cette fillette allait mourir, mais le savait-elle seulement, en avait elle conscience ? Mes yeux plongèrent dans les eaux grises et limpides de ses prunelles. Non ils ne se trompaient pas, cette enfant avait accepté son destin. Aucun espoir ne brillait dans son regard. Alors que je prononçais, la formule ultime. Je ne saurais dire qui de moi où de la fillette, j'avais condamné cette nuit ci. Mais ce qui est sûre c'est que ma haine m'avait quitté. Lucius pendant ce temps, m'avait rejoint. Il me parla un instant puis transplana. Sans doute pour rejoindre le Maître. Devais-je le retrouver moi aussi ? Pourquoi ? Pour commettre d'autre crime comme celui ci. Cette enfant m'avait vaincue. Je n'avais plus de repère.

Je suis seul. Depuis plusieurs jours j'ai élu domicile dans le caveau de ma famille. J'ai froid, j'ai faim, aujourd'hui la pluie tombe drue, et le tonnerre ébranle les murs délabrés de mon abri. Mes jours n'envient point la noirceur de mes nuits. Ce visage enfantin me hante.

Son regard où nul espoir ne s'y mirait, avait frappé en mon cœur, un coup si puissant que tout mon être en paraissait ébranlé. Cette expression je l'avais possédé durant toute mon enfance, face à mon père. Aucun enfant ne devrait connaître un tel sentiment de résignation. Mon père... Mon visage se reflétait sur la surface d'une flaque d'eau. D'un geste brusque, je m'en détournai, sa vue me semblait odieuse. J'avais les traits de mon paternel Je ne veux pas lui ressembler, et pourtant.

Depuis cette nuit, les cris incessants de mes victimes occupent mon esprit fiévreux.

Chaque jour et chaque nuit je fixe mon bras gauche, en redoutant son appel. Etouffé par mes funestes réflexions, et Titubant de fatigue, je me suis précipité dehors. Aveuglé par la pluie battante, je continuais maladroitement mon errance dans une allée. Je me suis arrêté devant la tombe de ma mère. Mon père avait refusé qu'elle repose dans notre caveau familial, jugeant qu'elle n'était pas digne d'être une Snape. Il avait raison, elle nous surpassait, aucuns de nous ne méritions sa compagnie. Prostré devant la pierre tombale, Je lui mandais conseil. Reflex idiot certes, mais que pouvais-je faire d'autre. C'est alors qu'une phrase martela mon cerveau. Ces mots avaient été prononcés il y a quelques années déjà, par un homme que j'appréciais énormément, car il avait été le seul me comprendre sans me juger en dehors de ma défunte mère.

« Sachez une chose, si un jour vous n'avez nul endroit où aller et si vous cherchez du soutient, ce château vous sera toujours ouvert. »

Cet homme c'était Dumbledore. Je devais le rejoindre. Je sais que sera long et difficile pour moi de me faire accepter dans ses rangs. Azkaban m'attend sûrement au tournant, mais je ne voulais plus de cette vie si obscure, et terrifiante. Ma tâche étant dorénavant de rééquilibrer ma balance

Tout en refermant le journal, Lupin perçût de son ouïe fine, des pas se déplacer vers le couloir où lui-même se trouvait. La porte extérieure grinça sur ses énormes gons, pour céder la place au non moins redoutable professeur Snape. Curieux mais prudent, Rémus, se remit debout en silence, tout en observant l'intrus qui s'accoudait à la rambarde. Ce dernier relevait soigneusement sa manche gauche, et commençait à caresser pensivement de sa longue main blanche, la surface de son épiderme blafard. Son visage n'exprimait qu'un semblant de dégoût.

Une soudaine brûlure se manifesta alors. Les traits crispés par la douleur lancinante, Severus se jeta en arrière, puis s'effondra sur le sol. Ses mâchoires restaient obstinément serré, afin qu'aucune plainte ne put s'échapper. « ....non je ne lui ferais pas ce doux ....mais.....que...... » la sensation d'une généreuse main posée sur son épaule lui fit perdre le file de sa pensée. Son supplice redoubla d'intensité et les plaintes naissantes de ses anciennes victimes couvraient une voix qui psalmodia ironiquement en son esprit :

« .....Vois ce que tu es.........Jamais tu m'entends jamais tu ne trouveras le repos que tu souhaite......tu souffriras.........Non ne me tué pas je vous.......Traître....Meurtrier.........voici ton lot en ce monde......la souffrance éternelle.....»

Emporté par les tourbillons de ses tourments, il sombra dans l'inconscience.

Rémus pencher sur le corps du Maître des potions, luttait avec sa conscience. Devait-il se dévoiler pour aller chercher du secours. Non cela serait ridicule, car personne n'avait le pouvoir de contrer ce mal qui le ronge.

« .......Vous devez honorer vos pensés, mon garçon..... »

A ce souvenir, Lupin souleva sans peine le corps inerte et frissonnant de Severus, Puis se dirigea vers les cachots. C'est alors qu'un bruissement d'aile attira son attention.

« Une chauve souris en cette saison ? »

C'est alors qu'il se rappela la question saugrenue du professeur Dumbledore, il y avait, de cela une semaine.

« .....il faut que je m'entretienne de nouveau avec lui....... »